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Message par Sirda Lun 20 Avr 2020 - 16:55


United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland

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Carte


Spoiler:


Informations générales


Informations principales

Nom : Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Nombre d'habitants : 67,8 millions d’habitants
Superficie totale : 242'495 kilomètres carrés
Religion officielle : Eglise anglicane
Langue officielle : Anglais de facto
Capitale : Londres
Monnaie : Livre sterling

Description

................Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord est un pays d'Europe de l'Ouest, ou selon certaines définitions, d'Europe du Nord, dont le territoire comprend l'île de Grande-Bretagne et la partie nord de l'île d'Irlande, ainsi que de nombreuses petites îles autour de l'archipel. Le territoire du Royaume-Uni partage une frontière terrestre avec la République d'Irlande, et est entouré par l'océan Atlantique, avec la mer du Nord à l'est, la Manche au sud, et la mer d'Irlande à l'ouest. Le Royaume-Uni couvre une superficie de 246 690 km², faisant de lui le 80e plus grand pays du monde, et le 11e d'Europe. Il est le 22e pays le plus peuplé du monde, avec une population estimée à 67,8 millions d'habitants. Le Royaume-Uni est une monarchie constitutionnelle ; il possède un système parlementaire de gouvernance. Sa capitale est Londres, une ville mondiale et la première place financière au monde, mais également la plus grande aire métropolitaine de l'Union européenne. Le Royaume-Uni est composé de quatre nations constitutives : l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord. Les trois dernières ont des administrations dévolues, chacune avec des pouvoirs variés, basés dans leurs capitales régionales, respectivement Édimbourg, Cardiff et Belfast. Les bailliages de Guernesey, de Jersey et l'Île de Man sont des dépendances de la Couronne et ne sont donc pas rattachés au pays. De plus, le pays comprend quatorze territoires d'outre-mer, disséminés sur plusieurs océans. Le Royaume-Uni est né en 1707, lorsque les royaumes d'Angleterre et d'Écosse s'unifièrent pour former le royaume de Grande-Bretagne, qui s'agrandit en 1801 en s'unifiant avec le Royaume d'Irlande pour former le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. En 1922, l'Irlande du Sud fit sécession du Royaume-Uni, amenant au nom officiel et actuel de Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Les territoires d'outre-mer, anciennement des colonies, sont les vestiges de l'Empire britannique, qui, jusqu'à la seconde moitié du XXème siècle, était le plus vaste empire colonial de l'histoire. L'influence britannique peut être observée dans la langue, la culture, le système politique et juridique des anciennes colonies. Le Royaume-Uni est un pays développé. Il est en 2020 la cinquième puissance mondiale par son PIB nominal et la neuvième puissance pour la parité de pouvoir d'achat. Berceau de la révolution industrielle, le pays fut la première puissance mondiale durant la majeure partie du XIXe siècle. Le Royaume-Uni reste aujourd'hui une grande puissance, avec une influence internationale considérable sur le plan économique, politique, culturel, militaire et scientifique. Il est également une puissance nucléaire reconnue avec le sixième budget de la défense le plus élevé. Le Royaume-Uni est membre du Commonwealth, du Conseil de l'Europe, du G7, du G20, de l'OTAN, de l'OCDE, de l'OMC, et membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 1946. Après plusieurs années de négociations, le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne le 31 janvier 2020.


Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Monarchie constitutionnelle parlementaire unitaire

Description

................ Le Royaume-Uni est un État unitaire et une monarchie parlementaire au sein de laquelle le monarque est le chef d'État et le Premier ministre est le chef du gouvernement responsable devant la Chambre des communes. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement au nom de la reine. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement qui comprend la reine, la Chambre des communes élue et de la Chambre des lords non élue. Les membres du gouvernement sont en même temps membres d'une des chambres du Parlement et les plus importants d'entre eux forment le cabinet présidé par le Premier ministre. Ce système de gouvernement, connu sous le nom de système de Westminster du nom du lieu où siège le Parlement, est souvent considéré comme le principal modèle de système parlementaire. Il a inspiré de nombreux pays, notamment ceux du Commonwealth. La Constitution du Royaume-Uni a la particularité de ne pas être codifiée : elle comprend des lois ordinaires et des conventions non écrites mais à valeur constitutionnelle. Depuis les années 1990, le Royaume-Uni a engagé un processus de dévolution des pouvoirs dans ses nations constitutives : un Parlement écossais, une Assemblée nationale du pays de Galles et une Assemblée d'Irlande du Nord ont été créés. Le Royaume-Uni est un État multipartite dans lequel il existe deux partis principaux qui alternent généralement au pouvoir depuis 1920 : le Parti conservateur et le Parti travailliste. Les gouvernements minoritaires ou de coalition sont rares, le scrutin uninominal majoritaire à un tour tendant à donner de fortes majorités à l'un ou l'autre des principaux partis. Les élections générales ont lieu au maximum tous les cinq ans. Depuis l’adoption du « Fixed-term Parliaments Act 2011 », les élections se déroulent tous les cinq ans, le premier jeudi du mois de mai. Le Royaume-Uni a vécu ses premières élections générales à date fixe en 2015.

Monarque du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord

[✔] United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland Eabe1710

Reine du Royaume-Uni : Elizabeth II, Dei Gratia Britanniarum Regnorumque Suorum Ceterorum Regina, Consortionis Populorum Princeps, Fidei Defensor

................Le monarque, actuellement la reine Élisabeth II, est le chef d'État du Royaume-Uni. On dit souvent de la reine qu'« elle règne mais ne gouverne pas » : bien qu'elle prenne très peu part au gouvernement du pays, l'ensemble des pouvoirs provient théoriquement de son autorité. Les pouvoirs exécutifs du monarque font partie de ce qu'on appelle la prérogative royale, c'est-à-dire qu'ils peuvent être exercés sans le consentement du Parlement. De nos jours l'ensemble des pouvoirs n'est exercé par la reine que sur la recommandation du Gouvernement ou par délégation à un des ministres de la Couronne. Le Premier ministre rencontre la reine une fois par semaine. Au cours de ces rencontres confidentielles, la reine est tenue informée des affaires de l'État et peut faire part de ses sentiments, avertissement ou conseil au chef du gouvernement. Les pouvoirs du monarque sont les suivants : nommer et démettre le Premier ministre et les autres ministres ; convoquer, proroger et dissoudre le Parlement ; donner ou refuser la sanction royale aux projets de loi ; nommer les officiers des Forces armées, commander les Forces armées et les déployer outre-mer ; nommer les membres du Conseil privé ; délivrer les passeports ; accorder la grâce ; accorder des honneurs ; créer des sociétés par charte royale ; ratifier et faire les traités ; déclarer la guerre et la paix ; reconnaitre les États ; accréditer et recevoir les diplomates. Le Conseil privé est l'organe formel de conseillers par lequel la reine exerce ses pouvoirs mais de nos jours ses compétences sont exercées par l'un de ses comités, le Cabinet, composé des principaux ministres et présidé par le Premier ministre.

Premier-ministre

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Premier ministre : Boris Johnson (Tories)

................ Le Premier ministre du Royaume-Uni est le chef du gouvernement du Royaume-Uni, de fait à la tête du pouvoir exécutif. Le Premier ministre est nommé par la reine qui choisit le chef de parti susceptible de jouir de la confiance de la Chambre des communes. Le Premier ministre choisit les autres membres du cabinet et du gouvernement et ils sont, collectivement, responsables devant le Parlement. Du fait de la nature de la constitution du Royaume-Uni, composée d'une multitude de lois ordinaires et de conventions, la fonction et les pouvoirs du Premier ministre ne sont pas définis par un texte précis mais découlent d'une évolution historique. Les relations du Premier ministre avec le monarque, le Parlement et le cabinet sont définies par des conventions constitutionnelles non écrites. Le Premier ministre choisit et la reine nomme les ministres du gouvernement dont les plus importants siègent au cabinet, l'organe de décision collective du pouvoir exécutif. Le Premier ministre oriente et coordonne les politiques et l'action des secrétaires d'État — qui sont à la tête des différents départements exécutifs du gouvernement — et des hauts fonctionnaires. La reine demeure le chef d'État mais l'essentiel de ses prérogatives est exercé par les ministres. Lorsqu'elle exerce ses fonctions telles que les nominations à des postes judiciaires, politiques, dans la fonction publique ou l'Église d'Angleterre, l'attribution de pairies, ordres ou décorations, etc. elle n'agit que sur le conseil du Premier ministre. À la Chambre des communes, le Premier ministre coordonne le processus législatif avec l'aide du leader de la Chambre et des whips afin de faire adopter le programme de son gouvernement.

Gouvernement de Sa Majesté


................Le Gouvernement du Royaume-Uni, officiellement appelé Gouvernement de Sa Majesté, est le gouvernement central du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Il regroupe l'ensemble des ministères (départements exécutifs) pour la conduite des affaires nationales, connus sous l'appellation de frontbench. Il est dirigé par le Premier ministre du Royaume-Uni, qui choisit les autres membres du gouvernement. Le Premier ministre et les autres plus importants ministres siègent au Comité suprême de décision, connu sous le nom de Cabinet. D'après la Constitution du Royaume-Uni, l'autorité exécutive appartient au monarque. Cette autorité est exercée uniquement par, ou sur le conseil, du Premier ministre et du Cabinet. Les membres du Cabinet conseillent le monarque en tant que membres du Conseil privé (Privy Council). Ils exercent aussi le pouvoir directement en tant que chefs des départements exécutifs du gouvernement. Les ministres (Secrétaires d'État ou Secretary of State) sont tous membres du Parlement (Members of Parliament). Le gouvernement est responsable devant le Parlement pour la législature, ce qui implique en pratique que le gouvernement doit demander une réélection au moins tous les cinq ans. Le monarque nomme un Premier ministre en tant que leader du parti le plus à même de commander à la majorité élue du Parlement.


Premier-ministre, Premier lord du Trésor, Ministre de la fonction publique, Ministre pour l’Union : Boris Johnson (PC)
Chancelier de l’Echiquier, Second lord du Trésor : Rishi Sunak (PC)
Premier Secrétaire d’Etat, Secrétaire d’Etat des Affaires étrangères et du Commonwealth : Dominic Raab (PC)
Secrétaire d’Etat à l’Intérieur : Priti Patel (PC)
Ministre du bureau du Cabinet, Chancelier du duché de Lancastre : Michael Gove (PC)
Lord chancelier, Secrétaire d’Etat à la Justice : Robert Buckland (PC)
Secrétaire d’Etat à la Défense : Ben Wallace (PC)
Secrétaire d’Etat à la Santé et à la Protection sociale : Matthew Hancock (PC)
Secrétaire d’Etat aux Affaires, à l’Energie et à la Stratégie industrielle : Alok Sharma (PC)
Présidente de la Commission du Commerce, Secrétaire d’Etat au Commerce international, Ministre des Femmes et des Egalités : Elizabeth Truss (PC)
Secrétaire d’Etat au Travail et aux Retraites : Thérèse Coffey (PC)
Secrétaire d’Etat à l’Education : Gavin Williamson (PC)
Secrétaire d’Etat à l’Environnement, à l’Alimentation et aux Affaires rurales : George Eustice (PC)
Secrétaire d’Etat aux Logements, aux Communautés et au Gouvernement local : Robert Jenrick(PC)
Secrétaire d’Etat aux Transports : Grant Shapps (PC)
Secrétaire d’Etat pour l’Irlande du Nord : Brandon Lewis (PC)
Secrétaire d’Etat pour l’Ecosse : Alister Jack (PC)
Secrétaire d’Etat pour le pays de Galles : Simon Hart (PC)

Chambre des Lords

[✔] United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland House_of_Lords_composition

................La Chambre des lords est la chambre haute du Parlement du Royaume-Uni. Le Parlement comprend également la reine et la chambre basse, la Chambre des communes du Royaume-Uni. La Chambre des lords se compose de membres nommés à vie par la reine sur proposition du Premier ministre, de 92 lords héréditaires élus parmi les membres des différentes pairies du Royaume-Uni et de 26 lords clercs de l'Église d'Angleterre, membres de droit. Le nombre de membres n'est pas fixe et dépend des nominations : il y en a aujourd'hui près de 850. Depuis le XIXe siècle, les pouvoirs de la Chambre des lords ont considérablement diminué et son pouvoir est aujourd'hui nettement inférieur à celui de la Chambre des communes. Elle examine les projets de loi approuvés par la Chambre des communes et peut les modifier mais ne dispose pas, sauf dans des cas limités, du pouvoir d'empêcher leur adoption. Toutefois la Chambre des Lords peut retarder l'adoption d'un projet de loi et inviter le gouvernement à le revoir.


Conservateurs : 246 lords
Travaillistes : 176 lords
Crossbenchers : 183 lords
Libéraux-Démocrates : 91 lords
DUP : 4 lords
Plaid Cymry : 1 lord
UUP : 2 lords
Vert : 2 lords
Non affiliés : 55 lords
Lords Spiritual : 26 lords


Chambre des communes

[✔] United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland UK_House_of_Commons_2019

................ La Chambre des communes est la chambre basse du Parlement du Royaume-Uni. Le Parlement comprend également la reine et la chambre haute, la Chambre des lords. La Chambre des communes est élue au suffrage universel direct : elle se compose de 650 députés, représentant chacun une circonscription et élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Depuis le Fixed-term Parliaments Act de 2011, le mandat de la chambre est de cinq ans. Auparavant, elle pouvait prendre fin avant le terme des cinq ans en étant dissoute par la reine sur demande du Premier ministre : le Premier ministre pouvait ainsi fixer lui-même la date des élections générales. Depuis, le Premier Ministre doit pour cela obtenir un vote favorable des deux tiers de la chambre. Le gouvernement est responsable devant la Chambre des communes : la majorité des membres, et notamment le Premier ministre, sont également membres de la Chambre des communes. Depuis le Parliament Act de 1911, la Chambre des communes peut dans certaines conditions adopter un projet de loi sans le consentement de la Chambre des lords.

HM Government / Conservative Party : 365 députés
HM Most Loyal Opposition / Labour Party : 202 députés
Scottish National Party : 47 députés
Liberal Democrats : 11 députés
Democratif Unionist Party : 8 députés
Plaid Cymry : 4 députés
Social Democratic and Labour Party : 2 députés
Alliance Party : 1 député
Green Party : 1 député
Sinn Féin : 7 députés
Indépendants : 1 député


Économie


Description de l'économie

................Le Royaume-Uni est l’une des principales puissances économiques mondiales. Il se hisse à la cinquième place en termes de PIB nominal, lequel représente 3,5% du PIB mondial. En 2016, le Royaume était le dixième pays exportateur de biens au monde et le cinquième plus grand importateur de biens. C’était également le deuxième pays bénéficiaire des investisseurs directs étrangers et le troisième pays investissant à l’étranger. Il est l’une des économies les plus mondialisées. Le secteur tertiaire domine l’économie britannique puisqu’il représente près de 80% du PIB. De même, la finance est particulièrement importante, et Londres est la première place financière mondiale. L’industrie aéronautique britannique est la deuxième plus grande industrie aéronautique au monde, et son industrie pharmaceutique la dixième. Par ailleurs, 26 des 500 plus grandes entreprises mondiales ont leur siège au Royaume-Uni. L’économie est boostée par la production d’hydrocarbures dans la Mer du Nord, dont les réserves sont estimées à 2,8 milliards de barils en 2016 – et cela bien que le pays soit désormais un importateur net d’hydrocarbures depuis 2005. Il y a des variations significatives de développement économique entre les différentes régions, avec l’Angleterre du Sud-est et l’Ecosse du Nord-est qui sont les régions les plus riches du pays, celle de Londres étant la plus riche d’Europe.

[✔] United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland Budget_2020


British Armed Forces


Budget des armées : 56,1 milliards de dollars
Chef d'État-Major des Armées : Général Sir Nick Carter
Actifs : 147'400 hommes dont 7'760 Marines
Réservistes : 44’770


[✔] United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland British_Army_Crest

British Army

Chef d'État-Major : General Sir Mark Carleton-Smith
Effectifs : 75'000 soldats réguliers, 27'250 réservistes

ÉQUIPEMENT :


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Royal Navy


Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 33'280 marins

ÉQUIPEMENT :


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Royal Air Force

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Sir Stephen Hillier
Effectifs : 33’840 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Sirda
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Message par Bureau Mer 22 Avr 2020 - 17:50

Validée.
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Message par Sirda Jeu 23 Avr 2020 - 14:28

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Message par Sirda Jeu 23 Avr 2020 - 14:28

Fiche 2020
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Message par Sirda Jeu 23 Avr 2020 - 14:28


United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland


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Affaires politiques


................En ce mois de juillet, un évènement assez inhabituel s’est tenu au Palais de Westminster. Depuis la troisième semaine de juin, le Parlement avait été suspendu par le Premier ministre Boris Johnson, une pratique habituelle marquant les vacances parlementaires et qui avait provoqué un tollé l’an passé, sur fond de Brexit. Cette fois, les députés de la très fidèle opposition officielle de Sa Majesté n’avaient pas protesté face à cette suspension, laquelle faisait suite à la pandémie de Covid-19. Tous convenaient qu’il était désormais temps de se reposer quelques semaines, et de mettre de côté la politique, le temps que le Gouvernement établisse un véritable plan destiné à secourir l’économie britannique. A vrai dire, de politique, le Royaume-Uni n’en avait guère besoin en cette période de deuil, puisque les sujets de Sa Majesté pleuraient les quelques 52'000 morts de cette épidémie, l’un des bilans les plus lourds au monde. Assez paradoxalement, l’opinion publique estimait toujours, comme en avril, que Boris Johnson avait plutôt bien géré la crise, une perception peut-être altérée par sa propre contamination. Et si certains médias et certains députés de l’opposition, à la suite d’un article du Sunday Times, avaient ouvertement critiqué la gestion de la crise par le Gouvernement, celui-ci pouvait toujours compter sur une solide majorité et sur de bons sondages le créditant d’une majorité de voix aux prochaines élections pour continuer à gouverner. Un autre évènement avait quelque peu égayé ce bien morne Royaume-Uni en ce début d’été : la naissance du cinquième enfant légitime de Boris Johnson, cette fois de son union avec Carrie Symonds – dont le mariage a toutefois été reporté sine die en raison de la crise sanitaire puis économique –, symboliquement appelé Nathan Henry Stanley de Pfeffel Johnson. Au-delà des oppositions partisanes, l’ensemble de la classe politique a félicité le Premier ministre pour cet heureux évènement assez inhabituel, de même que la population britannique, et, mieux encore, la Reine elle-même. Et de la Reine, il en est question en ce mois de juillet. Revenue de son confinement à Windsor, Elizabeth II s’est rendue, accompagnée du Prince de Galles, au Palais de Westminster pour prononcer le traditionnel Discours du Trône, lequel marque l’ouverture de la nouvelle session parlementaire. Après que les traditions eurent été respectées, et notamment l’appel du Gentilhomme huissier de la verge noire aux députés à se rassembler dans la salle de la Chambre des Lords, et en l’absence des traditionnels traits d’humours de l’ancien député travailliste Dennis Skinner, battu aux dernières élections, la Reine a ainsi pu lire le discours rédigé par son Gouvernement dans lequel sont exposées les grandes lignes de la politique générale qu’icelui escompte mettre en œuvre durant cette session parlementaire. Un discours très attendu en cette période post-Covid-19, où deux dossiers majeurs sont à traiter : la concrétisation du Brexit, avec la signature d’un accord commercial avec l’Union européenne ; et la relance de l’économie britannique en cette période de grave crise économique ayant comme seul précédent celle de 1929 selon de nombreux économistes britanniques et internationaux.

................« Mes Lords et membres de la Chambre des communes. La priorité de mon Gouvernement a toujours été de protéger la vie de ses concitoyens. Hélas, cette mission qui lui incombe a été des plus difficiles à remplir ces derniers temps, car il dût faire face à une crise sanitaire inédite depuis plus d’un siècle. Le National Health Service a, dans cette crise, montré sa capacité à résister dans des conditions extraordinaires, et le Royaume ne saura jamais lui être assez reconnaissant. Mais il a été aussi durement éprouvé, et mon Gouvernement mettra tout en œuvre pour lui donner les moyens de poursuivre ses missions, grâce à la construction de quarante nouveaux hôpitaux à travers le pays et grâce à l’augmentation du budget consacré à la Santé. […] Notre pays doit désormais faire face à une crise économique qui ne trouve de précédent comparable qu’en 1929. A ce titre, mon Gouvernement entend poursuivre les efforts qu’il a mis en œuvre pendant la crise sanitaire, notamment à l’aide de la Bank of England, qui continuera de prêter au Royaume-Uni les sommes nécessaires pour endiguer la récession à l’aide d’investissements massifs. Cette crise met en lumière les fragilités de notre économie mondialisée, et de sa dépendance vis-à-vis de l’étranger : nous ne pouvons pleinement recouvrer notre souveraineté en nous contentant de quitter l’Union européenne, encore faut-il que notre pays soit capable de produire lui-même les produits dont il nécessite pour sa sécurité sanitaire notamment. Plutôt que de nous plier à des dogmes, nous devons au contraire faire preuve d’un pragmatisme à toute épreuve, et de gérer à nouveau notre pays en bon père de famille. C’est désormais la seule ligne qui sera suivie par mon Gouvernement dès à présent et pour les années à venir. […] S’il ne devait y avoir qu’un enseignement à tirer de cette crise, c’est celui de l’obligation réciproque des citoyens les uns envers les autres, des obligations sociales, notamment. Nous ne pouvons prendre le risque qu’il y ait d’un côté les riches et d’un autre côté les pauvres, vivant en deux nations séparées. Tous, nous devons être solidaires les uns envers les autres. […] Deux défis majeurs attendent désormais mon Gouvernement cette année, et il y fera face avec succès, j’en suis persuadée. D’une part, redresser notre économie et restaurer la prospérité de notre glorieuse nation, dont le destin est de se maintenir parmi les grandes puissances de ce monde. D’autre part, mener à terme les négociations avec l’Union européenne pour que le Royaume-Uni puisse recouvrer sa pleine indépendance, laquelle est la condition sine qua non pour la prospérité. […] Je prie pour que la bénédiction de Dieu le Tout-Puissant repose sur vos conseils. » Sans grande surprise, Boris Johnson et son gouvernement reçurent l’approbation du Parlement, du fait de son écrasante majorité, pour poursuivre son travail, au terme de ce discours du trône dont certaines allusions et références réaffirment incontestablement l’idéologie du Premier ministre, elle du one nation conservatism de laquelle il s’était déjà revendiqué par le passé, et qu’il entend remettre en œuvre pour redresser le pays frappé par la crise.


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Message par Sirda Ven 24 Avr 2020 - 19:32


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Affaires intérieures


................Le Premier ministre s’est rendu au St Thomas' Hospital, dans lequel il avait été hospitalisé au mois d’avril du fait de sa contamination du Covid-19, au début du mois d’août. Profitant du calme retrouvé dans les différents établissements du National Health Service, Boris Johnson a salué le personnel médical, et plus particulièrement les soignants qui furent à son chevet pendant près d’une semaine lors de son admission dans un état inquiétant. Distribuant poignées de main et bons mots à leur égard, il n’a eu de cesse de les remercier individuellement pour tout leur travail, répétant régulièrement « Vous m’avez sauvé la vie. Je ne saurai jamais vous rendre la pareille. » Après avoir exprimé toute sa gratitude aux personnels soignants, le locataire du 10 Downing Street a pris la parole, cette fois devant les caméras, accompagné de Matthew Hancock, Secrétaire d’Etat à la Santé et à la Protection sociale. Dans un discours très attendu, et dans cet hôpital fortement symbolique à ses yeux, Boris Johnson a ainsi annoncé la mise en place « d’un vaste plan d’investissements massifs en faveur du National Health Service visant à la construction de quarante nouveaux hôpitaux à travers le pays. » Si cette annonce n’a rien d’innovante en soi, puisque le Premier ministre n’a fait que répéter de précédents engagements, il est allé cette fois-ci bien plus loin puisqu’il a affirmé que « Dès à présent et jusqu’en 2023, le financement du NHS va progresser de 34 milliards de livres. En 2023, le gouvernement dépensera ainsi 174 milliards de livres pour financer notre merveilleux système de santé, au lieu de 140 milliards aujourd’hui. Ces investissements sont nécessaires pour conserver la qualité de nos soins, et l’améliorer toujours plus. Déjà, en 2019, j’avais dit qu’il fallait investir plus dans les hôpitaux, qui ont trop souffert de l’austérité depuis une décennie. Je n’ai pas eu le temps de le faire avant que n’éclate la pandémie : désormais, je l’ai. Notre NHS avait été considéré comme le meilleur système de santé au monde en 2014 et en 2017. Nous devons tout faire pour qu’il le soit encore dans les décennies à venir ! » Il va sans dire que ces annonces ont plutôt été bien perçues par le corps médical, dont les membres présents à l’hôpital Saint Thomas n’ont pas manqué d’applaudir les mesures annoncées par le Premier ministre. Et, pleine période de transition oblige, BoJo n’a pas manqué de tacler l’Union européenne, quitte à faire preuve d’une certaine mauvaise foi dont il est parfois coutumier : « Cet argent, qui sera progressivement débloqué à hauteur de onze milliards de livres par an jusqu’en 2023, il pourra être investi dans notre NHS grâce aux sommes économisées avec le Brexit ! Mieux encore : nous ne serons plus obligés de nous soumettre aux normes européennes qui ont beaucoup, beaucoup, fragilisé notre système de santé. » En réalité, les transferts financiers à destination de l’Union européenne ne suffiront pas à financer ces trente-quatre milliards de dotations supplémentaires, ce qui oblige nécessairement le Gouvernement à trouver d’autres sources de financements ; ce d’autant plus que le NHS est quasi-exclusivement financé par les impôts, contrairement à d’autres systèmes de santé à travers le monde.

................Rapidement présenté devant le Parlement après le discours du Premier ministre au St Thomas' Hospital, le projet de loi réformant le National Health Service a été adopté sans grande difficulté par la House of Commons, quasi-unanime sur le sujet. Le premier point de cette loi, et non des moindres, est bien évidemment le financement du système public de santé du Royaume-Uni, avec onze milliards de livres supplémentaires alloués au budget en 2021, onze autres milliards en 2022 et douze milliards en 2023, en plus de l’inflation naturelle du budget, permettant ainsi d’avoir, en 2023, 175 milliards de livres alloués à la santé, selon les premières prévisions. Dès lors, le budget sera équivalent à celui de la France, actuellement de 198 milliards d’euros. Deuxième point, la construction de 40 hôpitaux à travers le pays, notamment dans les régions les moins bien dotées en infrastructures médicales, pour permettre à tous les britanniques de bénéficier gratuitement des services de soins élémentaires tels que la médecine généraliste, les urgences, les soins dentaires, optiques, psychiatriques, etc. De même, certains hôpitaux vont également voir leurs moyens être dotés pour agrandir leurs services. Troisième point, le recrutement de 6'000 médecins généralistes et de 50'000 infirmières supplémentaires, afin que le nombre d’infirmières soit de 5,74 pour 1'000 habitants, alors qu’il était passé de 5,15 en 2010 à 4,98 en 2019. A cet égard, un système de visas accéléré est également mis en place pour permettre aux soignants européens de venir travailler plus facilement au Royaume-Uni, de sorte à palier aux éventuels problèmes de recrutement au sein de la population. Quatrième point, la fin de la suppression de lits d’hôpitaux, véritable drame britannique puisqu’en trente ans, leur nombre a diminué de moitié, pour atteindre 142'000 en 2017. L’objectif est notamment d’atteindre les cinq lits de réanimation pour mille habitants, en plus des autres lits classiques. Le quatrième point, et non des moindres, est l’abandon définitif de la dévolution aux nations constitutives de la gestion du système de santé – un point qui a notamment provoqué une levée de boucliers de la part des députés indépendantistes écossais. Désormais, le National Health Service ne sera plus géré de manière autonome par ces dernières, mais directement par l’Etat central, avec le conseil et la participation des nations constitutives. En guise de contrepartie accordée aux écossais, le principe du marché intérieur – dispositif aux termes duquel des organismes ayant un périmètre géographiquement circonscrit devaient financer les services hospitaliers – est définitivement abandonné lui aussi. Cette atteinte à la Devolution, si elle provoque l’ire des indépendantistes écossais, reste toutefois majoritairement approuvée par la population, du fait des disparités d’accès aux soins qui existaient selon les territoires. Désormais, l’Etat se chargera de tout, ce qui va notamment faciliter les investissements dans des régions plus défavorisées et moins bien dotées en termes d’infrastructures médicales. Pour autant, les nations constitutives ne seront pas délaissées puisqu’elles seront consultées sur ces questions, de sorte à notamment calmer la colère de certains Ecossais.

................Outre ces investissements massifs, ou ces révolutions juridiques contestées, le projet de loi Best National Health Service for all prévoit d’autres mesures. En effet, la crise sanitaire liée au coronavirus a prouvé la dépendance du Royaume-Uni vis-à-vis de l’étranger pour le matériel médical, mais aussi les médicaments, et l’insuffisance de l’anticipation de crises de ce genre. Cette situation est désormais remise en cause par le Gouvernement. Ainsi, il prévoit la mise en place d’un stock de masques et de gels hydroalcooliques, ainsi que de blouses, et de divers matériels médicaux de protection, pour pouvoir gérer une forte augmentation de la demande en la matière comme ce fut le cas, sans avoir à dépendre de l’étranger pour pouvoir se fournir dans les premières semaines. Un stock minimal de deux mois devrait ainsi être constitué, ce qui implique le stockage de plusieurs centaines de millions de masques notamment. Mais le principal point de ces autres mesures plus économiques est sans conteste la relocalisation de la production des médicaments et des matériels. Là encore, lors de la crise, la contribution des entreprises qui ont modifié leur ligne de production a été d’un grand atout pour fournir les hôpitaux, mais c’est bel et bien l’étranger qui a permis d’aider tant bien que mal le Royaume-Uni. Comme en France pendant la crise, des annonces de relocalisation de certains appareils productifs avaient été faites. Elles sont désormais concrétisées puisque le Gouvernement de Sa Majesté entend faire revenir les usines dans le Royaume-Uni, notamment par la création de zones franches pour les entreprises de l’industrie pharmaceutique produisant les médicaments élémentaires ou poussés, les masques, les gels, les vêtements médicaux, les appareils médicaux, etc. Sur ce point précis, Boris Johnson entend faire d’une pierre trois coups : d’abord, réduire la dépendance du Royaume-Uni vis-à-vis de l’étranger, bien qu’une indépendance totale soit totalement illusoire – et non-recherchée par le gouvernement – ; ensuite, prendre à contrepied les critiques adressées contre le Brexit qui prédisent notamment des ruptures de stocks de médicaments en relocalisant leur production ; et enfin, réindustrialiser partiellement certaines zones délaissées du pays puisque ces zones franches sont majoritairement établies dans des territoires économiquement défavorisés. L’objectif annoncé est de parvenir à 120'000 emplois au total, en comptant ceux déjà existants – 73'000 –, dans ce domaine. Pour inciter les investisseurs et les entreprises, outre les zones franches, le Gouvernement prévoit des investissements dans les infrastructures de plusieurs milliards de livres, ainsi que des prêts garantis par l’Etat à des taux très bas pour faciliter l’emprunt. Enfin, la loi prévoit également diverses mesures de soutien à la recherche médicale, véritable nerf de la guerre dans les épidémies, avec de nouvelles exonérations d’impôts dans le cadre de la recherche, des investissements étatiques dans les laboratoires, des fonds débloqués, des emprunts à taux réduits et garantis par l’Etat, des partenariats facilités entre l’Etat, les universités et les laboratoires, etc. Tout un programme fort ambitieux, sommes toutes, mais nécessaire aux yeux du Gouvernement.

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