[✔] État Impérial de Perse
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[✔] État Impérial de Perse
État Impérial de Perse
Informations générales
Nom courant : Perse
Nom officiel : État Impérial de Perse
Gentilé : Persan(e)(s)
Langue officielle : Persan
Capitale politique : Téhéran
Religion officielle : Islam chiite
Monnaie officielle : Rial persan
Population : 13 720 000 hab.
Emblèmes nationaux
Drapeau national
Armoiries dynastiques
Hymne officiel
Politique
L’État Impérial de Perse est une monarchie constitutionnelle née du renversement de la dynastie des Qadjar par le parlement persan et l'avènement de la dynastie Pahlavi. En 1925, Reza Khan Sardar Sepah, ancien général cosaque qui conquit le pouvoir par un coup d'état en 1921 avant de devenir Premier Ministre, est en effet nommé Empereur de Perse par le parlement. Il poursuit depuis lors d'importantes réformes de modernisation et de sécularisation de la Perse, en exerçant un pouvoir de plus en plus autocratique.
Reza Chah Ier Pahlavi, Empereur de Perse
Forces armées
Armée de Terre Impériale
105 000 hommes équipés de fusils ZB vz. 24 et de mitrailleuses ZB vz. 26
400 pièces d'artillerie dont des canons de 100mm Skoda M14 et M30 et des canons de 75mm Bofors M1934 et Schneider M1909
100 véhicules de combat d'infanterie (Marmon-Herrington)
100 chars de combat FT-17
Armée de l'Air Impériale
60 avions de reconnaissance et soutien aérien rapproché Hawker Hart
Marine Impériale
6 navires d'escorte
Dernière édition par Napogaulle le Sam 22 Fév 2020 - 1:00, édité 1 fois
Napogaulle- Gratte-papier
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Localisation : Téhéran
Re: [✔] État Impérial de Perse
Validée.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: [✔] État Impérial de Perse
État Impérial de Perse
Introduction à la Perse Impériale de septembre 1937
Introduction à la Perse Impériale de septembre 1937
Ancien général devenu Premier Ministre à la suite d'un putsch, Reza Chah Ier Pahlavi a été nommé Empereur de Perse en 1925 par le Parlement. Depuis lors, il poursuit une importante politique de modernisation du pays, tant sur les plans militaire et économique que social, politique et religieux. Reza Chah réforme profondément l’État persan en le dotant notamment de nouvelles institutions à des fins médicales, scientifiques ou encore monétaires, ainsi que de nouveaux codes législatifs comme le Code Civil et le Code Pénal. En parallèle, il développe considérablement l'économie du pays par l'industrialisation, mais aussi et surtout par un investissement massif dans les infrastructures de la Perse, concernant la santé, l'éducation et les transports. En effet, le nouveau chemin de fer Trans-Persan, que Reza Chah voit comme l’œuvre de sa vie, est en construction depuis déjà onze ans et, selon les estimations, devrait être achevé et pleinement opérationnel l'année prochaine.
La politique moderniste menée par l'Empereur, si elle contribue grandement à améliorer le niveau de vie de la population persane, surtout dans les grandes villes, ainsi qu'à faire de la Perse, que les ambassadeurs britanniques moquaient jusqu'alors en la qualifiant « d'arriérée », une nation puissante bientôt capable de défendre ses intérêts sur la scène internationale, n'est toutefois pas sans apporter son lots de complications. En effet, les réformes menées en marche forcée par Reza Chah depuis son couronnement sont ordonnées par un pouvoir de plus en plus autocratique, laissant de moins en moins de place à l'opposition et s'affranchissant toujours davantage des entraves parlementaires. Pourtant, l'opposition au pouvoir impérial existe bel et bien, et se manifeste tant par la vague de grèves survenues à la fin de la dernière décennie que par les protestations émises par le clergé chiite, exprimant le mécontentement des classes paysannes et populaires face à l'occidentalisation du pays. Mais l'Empereur en fait fi, répondant aux grévistes par la dissolution des organisations syndicales et communistes, et aux clercs par l'interdiction du port du voile pour les femmes, et l'obligation de s'habiller à l'occidentale pour les hommes.
Mais si Reza Chah parvient à exercer son pouvoir d'une main de maître par l'élimination de l'opposition, la situation de la Perse n'en reste pas moins délicate à l'échelle internationale. Bien que le potentiel économique et militaire du pays ait explosé au cours de la dernière décennie, multipliant notamment ses effectifs militaires par dix, la Perse Impériale constitue un carrefour entre les principales puissances mondiales antagonistes.
Cerné entre les troupes britanniques occupant le mandat koweïtien et le Raj indien, l'Empire Perse a longtemps entretenu d'importantes relations diplomatiques et commerciales avec Londres. Toutefois, le nouveau monarque perse a pour obsession l'affirmation de la souveraineté de son pays, et cherche par tous les moyens à se détacher de l'influence anglaise depuis sa montée sur le trône. La révocation de la concession D'Arcy en 1931, qui garantissait à l'Anglo-Persian Company l'exclusivité de l'exploitation des gisements de pétrole persans depuis trente ans, lui a notamment valu de s'attirer les foudres de la diplomatie anglaise. Depuis lors, la Perse fait de moins en moins appel aux investisseurs britanniques lorsqu'il s'agit de mener ses réformes de développement des infrastructures, pour lesquelles elle reste fortement dépendante de l'aide occidentale.
Reza Chah préfère, aux offres anglaises, les propositions d'investissements entre autres américaines ou italiennes, mais surtout allemandes. En effet, les ingénieurs et techniciens allemands ont très largement contribué à la conception et à la fabrication de la nouvelle ligne de chemins de fer Trans-Persane qui, une fois parachevée d'ici l'année prochaine, sera majoritairement exploitée par des locomotives estampillées Krupp et Henschel. À ce jour, le territoire persan accueille un peu moins d'un millier de ressortissants allemands, étant pour la plupart des ingénieurs supervisant le développement des infrastructures du pays, mais également des professeurs et scientifiques enseignant dans les nouvelles universités persanes, édifiées sous l'ère Pahlavi.
La signature des accords de Münich entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l'Empire Allemand rassure Téhéran quant à la préservation de la paix entre Londres et Berlin dans un avenir proche. Une confrontation entre les deux puissances serait en effet loin de satisfaire les intérêts du Shah, du fait de la pression que représente la présence coloniale britannique dans la région. Même si l'invasion allemande en Tchécoslovaquie laisse un goût amer à l'armée persane, craignant là de perdre son principal fournisseur d'équipement militaire, la situation aurait pu être bien pire.
Pour l'heure, Téhéran est avant tout préoccupé par la menace que représente la proximité de l'Union Soviétique, avec laquelle il partage sa longue frontière septentrionale. Si les relations avec Moscou sont depuis longtemps respectueuses, les récentes évolutions en Europe ont révélé l'hostilité franche de Staline à l'égard de l'Allemagne, hostilité qui pourrait se retrouvée projetée sur la Perse au vu des relations que celle-ci entretient avec l'Empire régi par Adolf Hitler. Le salut de la Perse se jouera sur l'équilibre que celle-ci trouvera entre les trois puissances britannique, allemande et soviétique.
La politique moderniste menée par l'Empereur, si elle contribue grandement à améliorer le niveau de vie de la population persane, surtout dans les grandes villes, ainsi qu'à faire de la Perse, que les ambassadeurs britanniques moquaient jusqu'alors en la qualifiant « d'arriérée », une nation puissante bientôt capable de défendre ses intérêts sur la scène internationale, n'est toutefois pas sans apporter son lots de complications. En effet, les réformes menées en marche forcée par Reza Chah depuis son couronnement sont ordonnées par un pouvoir de plus en plus autocratique, laissant de moins en moins de place à l'opposition et s'affranchissant toujours davantage des entraves parlementaires. Pourtant, l'opposition au pouvoir impérial existe bel et bien, et se manifeste tant par la vague de grèves survenues à la fin de la dernière décennie que par les protestations émises par le clergé chiite, exprimant le mécontentement des classes paysannes et populaires face à l'occidentalisation du pays. Mais l'Empereur en fait fi, répondant aux grévistes par la dissolution des organisations syndicales et communistes, et aux clercs par l'interdiction du port du voile pour les femmes, et l'obligation de s'habiller à l'occidentale pour les hommes.
Mais si Reza Chah parvient à exercer son pouvoir d'une main de maître par l'élimination de l'opposition, la situation de la Perse n'en reste pas moins délicate à l'échelle internationale. Bien que le potentiel économique et militaire du pays ait explosé au cours de la dernière décennie, multipliant notamment ses effectifs militaires par dix, la Perse Impériale constitue un carrefour entre les principales puissances mondiales antagonistes.
Cerné entre les troupes britanniques occupant le mandat koweïtien et le Raj indien, l'Empire Perse a longtemps entretenu d'importantes relations diplomatiques et commerciales avec Londres. Toutefois, le nouveau monarque perse a pour obsession l'affirmation de la souveraineté de son pays, et cherche par tous les moyens à se détacher de l'influence anglaise depuis sa montée sur le trône. La révocation de la concession D'Arcy en 1931, qui garantissait à l'Anglo-Persian Company l'exclusivité de l'exploitation des gisements de pétrole persans depuis trente ans, lui a notamment valu de s'attirer les foudres de la diplomatie anglaise. Depuis lors, la Perse fait de moins en moins appel aux investisseurs britanniques lorsqu'il s'agit de mener ses réformes de développement des infrastructures, pour lesquelles elle reste fortement dépendante de l'aide occidentale.
Reza Chah préfère, aux offres anglaises, les propositions d'investissements entre autres américaines ou italiennes, mais surtout allemandes. En effet, les ingénieurs et techniciens allemands ont très largement contribué à la conception et à la fabrication de la nouvelle ligne de chemins de fer Trans-Persane qui, une fois parachevée d'ici l'année prochaine, sera majoritairement exploitée par des locomotives estampillées Krupp et Henschel. À ce jour, le territoire persan accueille un peu moins d'un millier de ressortissants allemands, étant pour la plupart des ingénieurs supervisant le développement des infrastructures du pays, mais également des professeurs et scientifiques enseignant dans les nouvelles universités persanes, édifiées sous l'ère Pahlavi.
La signature des accords de Münich entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l'Empire Allemand rassure Téhéran quant à la préservation de la paix entre Londres et Berlin dans un avenir proche. Une confrontation entre les deux puissances serait en effet loin de satisfaire les intérêts du Shah, du fait de la pression que représente la présence coloniale britannique dans la région. Même si l'invasion allemande en Tchécoslovaquie laisse un goût amer à l'armée persane, craignant là de perdre son principal fournisseur d'équipement militaire, la situation aurait pu être bien pire.
Pour l'heure, Téhéran est avant tout préoccupé par la menace que représente la proximité de l'Union Soviétique, avec laquelle il partage sa longue frontière septentrionale. Si les relations avec Moscou sont depuis longtemps respectueuses, les récentes évolutions en Europe ont révélé l'hostilité franche de Staline à l'égard de l'Allemagne, hostilité qui pourrait se retrouvée projetée sur la Perse au vu des relations que celle-ci entretient avec l'Empire régi par Adolf Hitler. Le salut de la Perse se jouera sur l'équilibre que celle-ci trouvera entre les trois puissances britannique, allemande et soviétique.
Napogaulle- Gratte-papier
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Date d'inscription : 20/02/2020
Localisation : Téhéran
Re: [✔] État Impérial de Perse
État Impérial de Perse
Le Trans-Persan relie désormais le littoral à la capitale
En vert : les voies achevées
En rouge : les voies en construction
Le Trans-Persan relie désormais le littoral à la capitale
En vert : les voies achevées
En rouge : les voies en construction
Entamée en 1926 sur ordre du Shah, la construction du chemin de fer Trans-Persan vient de franchir une nouvelle étape majeure. La Direction Nationale des Transports, fondée par l'Empereur en vue de superviser le développement des infrastructures de transport en Perse, vient en effet de valider l'exploitabilité de la ligne reliant la ville littorale de Bandar Shapur à Téhéran, le respect des normes de sécurité ayant été attesté sur cette partie du réseau. De ce fait, les marchandises et les personnes débarquant en Perse depuis le Golfe Persique pourront désormais rejoindre la capitale impériale en seulement huit heures, s'ils ne s'arrêtent pas entretemps dans l'une des soixante-et-une gares qui précèdent l'arrivée à Téhéran.
Si l'inauguration prochaine de la ligne Bandar Shapur-Téhéran constitue une grande victoire politique pour le Shah, démontrant que le milliard de rials persans investis dans ce très ambitieux projet n'ont pas été perdus, l'aventure n'est toutefois pas terminée puisqu'il manque encore près de quatre cent kilomètres de voies ferrées pour que le projet initial soit achevé, et que le Trans-Persan traverse pleinement le pays du nord au sud pour relier le Golfe Persique à la Mer Caspienne. La fin des travaux, annoncée pour l'année prochaine par le gouvernement impérial, nécessitera un budget maîtrisé, n'excédant pas les cent soixante-quinze millions de rials selon la Direction Nationale des Transports, si bien qu'aucune nouvelle hausse des taxes ne sera effectuée afin de financer le reste de la construction.
Bien que la construction du Trans-Persan n'ait jusqu'alors nécessité aucun recours à un emprunt étranger, la contribution des experts occidentaux, et plus particulièrement allemands, a été déterminante dans la réussite du projet. À titre d'exemple, la Gare de Téhéran, qui est la dernière à avoir été inaugurée, a été presque entièrement conçue par des ingénieurs allemands. Afin d'exprimer la reconnaissance de la Perse pour la contribution apportée par l'Allemagne à ses efforts de modernisation, le Shah a décidé de convier une délégation du Reich à prendre part au grand voyage inaugural qui sera prochainement organisé entre Bandar Shapur et Téhéran, auquel Reza Chah participera lui aussi personnellement.
Si l'inauguration prochaine de la ligne Bandar Shapur-Téhéran constitue une grande victoire politique pour le Shah, démontrant que le milliard de rials persans investis dans ce très ambitieux projet n'ont pas été perdus, l'aventure n'est toutefois pas terminée puisqu'il manque encore près de quatre cent kilomètres de voies ferrées pour que le projet initial soit achevé, et que le Trans-Persan traverse pleinement le pays du nord au sud pour relier le Golfe Persique à la Mer Caspienne. La fin des travaux, annoncée pour l'année prochaine par le gouvernement impérial, nécessitera un budget maîtrisé, n'excédant pas les cent soixante-quinze millions de rials selon la Direction Nationale des Transports, si bien qu'aucune nouvelle hausse des taxes ne sera effectuée afin de financer le reste de la construction.
Bien que la construction du Trans-Persan n'ait jusqu'alors nécessité aucun recours à un emprunt étranger, la contribution des experts occidentaux, et plus particulièrement allemands, a été déterminante dans la réussite du projet. À titre d'exemple, la Gare de Téhéran, qui est la dernière à avoir été inaugurée, a été presque entièrement conçue par des ingénieurs allemands. Afin d'exprimer la reconnaissance de la Perse pour la contribution apportée par l'Allemagne à ses efforts de modernisation, le Shah a décidé de convier une délégation du Reich à prendre part au grand voyage inaugural qui sera prochainement organisé entre Bandar Shapur et Téhéran, auquel Reza Chah participera lui aussi personnellement.
Diplomatie
À l'intention des autorités de l'Empire Allemand
Sa Majesté Reza Chah Ier Pahlavi, Empereur de Perse
L’État Impérial de Perse accueille avec bienveillance les vœux de paix prononcés par la diplomatie allemande, et exprime toute sa considération à l'égard de son partenaire, dont la contribution aux efforts de développement entrepris par la Perse dans le cadre du projet Trans-Persan a été absolument déterminante. Il est évident que l'édification de la ligne Bandar Shapur-Téhéran n'aurait jamais pu être menée à bien sans l'expertise des entreprises allemandes, si bien que l'Empereur Reza Chah Ier Pahlavi souhaite convier les représentants du gouvernement du Reich à venir participer à ses côtés au voyage inaugural de la nouvelle ligne de chemin de fer desservant la capitale.
Par ailleurs désireux d'étendre sa collaboration avec l'Allemagne, le gouvernement impérial de Perse accueillera volontiers l'expédition archéologique envoyée par Heinrich Himmler, et assurera sa sécurité sur le territoire perse, espérant que ses découvertes permettront à la nation persane d'en apprendre davantage sur sa propre histoire tout en resserrant ses liens culturels avec le peuple allemand.
Napogaulle- Gratte-papier
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Date d'inscription : 20/02/2020
Localisation : Téhéran
Re: [✔] État Impérial de Perse
État Impérial de Perse
L'Université de Téhéran s'ouvre aux étudiantes
Bâtiment principal de l'Université de Téhéran, dans les jardins de Jalaliyeh
L'Université de Téhéran s'ouvre aux étudiantes
Bâtiment principal de l'Université de Téhéran, dans les jardins de Jalaliyeh
Inaugurée en 1934 sur le site des jardins de Jalaliyeh, l'Université de Téhéran a été fondée sur ordre du gouvernement du Shah afin de former les futures élites scientifiques, politiques et culturelles de la Perse moderne. Divisé en trois pôles majeur que sont les sciences naturelles, l'ingénierie et les lettres, lesquels regroupent une douzaine de facultés dont les spécialités vont de la linguistique aux mathémtiques, l'établissement accueille cette année prés de cinq cent étudiants, soit un chiffre deux fois plus important que celui de la promotion inaugurale de 1935. Réitérant le geste fait en septembre 1934 lorsqu'il assista personnellement au premier cours donné par la faculté de médecine, l'Empereur Reza Chah Ier a rendu une nouvelle visite aux étudiants, et plus particulièrement au dernier groupe ayant rejoint la promotion de 1938, s'agissant d'une douzaine de jeunes femmes. L'égalité de statut entre hommes et femmes ayant été récemment promulguée dans le domaine de l'enseignement, dans le cadre d'une nouvelle réforme de modernisation des mœurs, celles-ci sont les premières à franchir le parvis de l'Université de Téhéran. Parmi les douze étudiantes admises, neufs sont originaires de la capitale, tandis que les trois autres proviennent respectivement d'Ispahan, Méched et Tabriz. Par ailleurs, toutes ont choisi d'intégrer les facultés de lettres, s'orientant principalement vers les langues et la littérature, à l'exception d'une étudiante inscrite à la faculté de médecine.
Si le Shah est venu personnellement souhaiter une bonne réussite aux étudiantes, ce n'est guère le cas du clergé local, qui a violemment critiqué la décision gouvernement d'ouvrir aux femmes l'accès à l'enseignement. S'inscrivant dans la lignée des réformes de modernisation culturelle initiées par Reza Chah, cette nouvelle mesure n'est pas sans rappeler l'interdiction du port du voile islamique votée au début de l'année dernière. Bien que celui-ci soit de plus en plus souvent considéré comme un outil d'avilissement de soumission de la femme, sa prohibition a provoqué une importante vague de contestations dans les milieux religieux, lesquelles ont atteint leur paroxysme lors de l'émeute survenue à la mosquée de Goharshad. Il ressort toutefois que l'intégration des nouvelles arrivantes parmi les autres étudiants de l'Université se soit déroulée sans heurt, ce qui n'est guère surprenant au vu de la faible mixité sociale régnant, pour l'heure, dans le milieu universitaire téhéranais. Si les mœurs de la capitale ont pu évoluer suffisamment pour permettre ce qui aurait semblé impensable il y a encore quinze ans, il ne fait nul doute que la Perse Nouvelle dessinée par Reza Chah a de beaux jours devant elle.
Si le Shah est venu personnellement souhaiter une bonne réussite aux étudiantes, ce n'est guère le cas du clergé local, qui a violemment critiqué la décision gouvernement d'ouvrir aux femmes l'accès à l'enseignement. S'inscrivant dans la lignée des réformes de modernisation culturelle initiées par Reza Chah, cette nouvelle mesure n'est pas sans rappeler l'interdiction du port du voile islamique votée au début de l'année dernière. Bien que celui-ci soit de plus en plus souvent considéré comme un outil d'avilissement de soumission de la femme, sa prohibition a provoqué une importante vague de contestations dans les milieux religieux, lesquelles ont atteint leur paroxysme lors de l'émeute survenue à la mosquée de Goharshad. Il ressort toutefois que l'intégration des nouvelles arrivantes parmi les autres étudiants de l'Université se soit déroulée sans heurt, ce qui n'est guère surprenant au vu de la faible mixité sociale régnant, pour l'heure, dans le milieu universitaire téhéranais. Si les mœurs de la capitale ont pu évoluer suffisamment pour permettre ce qui aurait semblé impensable il y a encore quinze ans, il ne fait nul doute que la Perse Nouvelle dessinée par Reza Chah a de beaux jours devant elle.
Napogaulle- Gratte-papier
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