Guerre civile du Yémen du Nord
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Guerre civile du Yémen du Nord
Guerre civile du Yémen du Nord
Date de début des hostilités : 26 septembre 1962
Théâtre : Yémen du Nord
Contexte : Le conflit débute à la suite du coup d'État d'Abdullah as-Sallal contre le roi Mohammed al-Badr en 1962. Le roi s'exile en Arabie saoudite où il obtiendra le soutien des Saoudiens et des Occidentaux. L'Arabie saoudite, la Jordanie et le Royaume-Uni soutiennent alors militairement les royalistes tandis que les républicains sont soutenus par l'Égypte de Gamal Abdel Nasser. De très nombreux mercenaires européens, financés par le Royaume-Uni, rejoignent également les rangs royalistes.
Belligérants :
Camp royaliste :
- Royaume mutawakkilite du Yémen (20'000 soldats, 150'000 miliciens tribaux)
- Mercenaires européens (~ 500 soldats)
- Arabie Saoudite (soutien diplomatique, financier et matériel)
- Jordanie (soutien diplomatique, financier et matériel)
- Royaume-Uni (soutien diplomatique, financier, matériel et de renseignements)
Camp républicain :
- République arabe du Yémen (3'000 soldats)
- République arabe Unie (70'000 soldats)
Chronologie :
- 25 – 26 septembre 1962 : coup d’Etat de Abdullah al-Sallal visant à renverser la monarchie. Proclamation de la République arabe du Yémen. Une trentaine de pays reconnaissent ce nouvel Etat.
- Septembre 62 – mars 1963 : combats sporadiques entre les républicains et les royalistes, fuite du roi vers l’Arabie Saoudite, engagement diplomatique et financier du Royaume-Uni en faveur des royalistes.
- Mars 1963 : déploiement massif de troupes égyptiennes au Yémen du Nord.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
République arabe d’Egypte - République arabe unie - Al-jumhūriyya al-ʿarabiyya al-muttaḥida
En ce début d’année 1963, ce sont près de 50 000 soldats égyptiens, sur les 70 000 combattants qui seront déployés à terme, qui ont pénétré sur le territoire occupé par les troupes républicaines d'Abdullah as-Sallal. Conformément au plan arrêté par l’Etat-major, les troupes égyptiennes prennent la direction des villes de Manakha, Dhamar, Dschihana, Bayhan al-Qisab et et Al-Hudaida, où elles seront stationnées jusqu’à la vaste offensive qui sera ordonnée pour la fin du mois d’avril contre les troupes royalistes qui se rassemblent dans le nord sous la bannière du roi Mohammed al-Badr.
Pour assurer l’efficacité de l’offensive égyptienne sur les positions royalistes, le Gouvernement a pourvu les bataillons d’infanteries de 82 chars d’assaut (12 T-54, 12 T-55E, 18 SU-152 et 40 SU-100), 36 pièces d’artillerie (32 M1937 Howitzer et 4 BM-21) et de 120 transports de troupe BTR-40 et BTR-50. Le commandement de l’aviation égyptienne a également ordonné le déploiement de 85 aéronefs (16 Il-28, 20 Mig-19 et 49 Mig-21) qui seront basées aux aérodromes de de Sanaa et d'al-Hodeïda.
L’Etat-major égyptien assure être confiant sur l’issue rapide du conflit. Faible numériquement, les forces républicaines sont toutefois organisées et parviennent actuellement à contenir les rares assauts des troupes royalistes dont le nombre, selon les sources les plus sûres, oscilleraient en ce début d’année entre 15 000 et 20 000 combattants. L’intervention des troupes égyptiennes promet d’inverser radicalement l’ordre des forces en présence et de rapidement prendre le dessus sur les partisans du roi, faiblement équipées et peu entaînées.
Seules inquiétudes verbalisées dans les couloirs du Gouvernement et dans les hautes instances des commandements : le soutien financier et matériel du Royaume-Uni, mis en exergue par les services secrets égyptiens, et l’intervention de l’Arabie saoudite, qui arrose de deniers considérables la trésorerie du roi Mohammed al-Badr, permettant le recrutement rapide de plusieurs milliers de mercenaires, et assure la fourniture de matériel militaire aux combattants royalistes.
Conformément aux annonces de la fin de l’année précédente, l’Assemblée nationale a approuvé, sur projet du Gouvernement, l’augmentation du budget militaire à 12% du PIB, effort financier évidemment nécessaire pour assumer le coût pharaonique de cette imposante opération.
Pour assurer l’efficacité de l’offensive égyptienne sur les positions royalistes, le Gouvernement a pourvu les bataillons d’infanteries de 82 chars d’assaut (12 T-54, 12 T-55E, 18 SU-152 et 40 SU-100), 36 pièces d’artillerie (32 M1937 Howitzer et 4 BM-21) et de 120 transports de troupe BTR-40 et BTR-50. Le commandement de l’aviation égyptienne a également ordonné le déploiement de 85 aéronefs (16 Il-28, 20 Mig-19 et 49 Mig-21) qui seront basées aux aérodromes de de Sanaa et d'al-Hodeïda.
L’Etat-major égyptien assure être confiant sur l’issue rapide du conflit. Faible numériquement, les forces républicaines sont toutefois organisées et parviennent actuellement à contenir les rares assauts des troupes royalistes dont le nombre, selon les sources les plus sûres, oscilleraient en ce début d’année entre 15 000 et 20 000 combattants. L’intervention des troupes égyptiennes promet d’inverser radicalement l’ordre des forces en présence et de rapidement prendre le dessus sur les partisans du roi, faiblement équipées et peu entaînées.
Seules inquiétudes verbalisées dans les couloirs du Gouvernement et dans les hautes instances des commandements : le soutien financier et matériel du Royaume-Uni, mis en exergue par les services secrets égyptiens, et l’intervention de l’Arabie saoudite, qui arrose de deniers considérables la trésorerie du roi Mohammed al-Badr, permettant le recrutement rapide de plusieurs milliers de mercenaires, et assure la fourniture de matériel militaire aux combattants royalistes.
Conformément aux annonces de la fin de l’année précédente, l’Assemblée nationale a approuvé, sur projet du Gouvernement, l’augmentation du budget militaire à 12% du PIB, effort financier évidemment nécessaire pour assumer le coût pharaonique de cette imposante opération.
Askeladd- Gratte-papier
- Messages : 27
Date d'inscription : 17/07/2019
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
République arabe d’Egypte - République arabe unie - Al-jumhūriyya al-ʿarabiyya al-muttaḥida
Les préludes d'un imposant conflit
Si Le Caire paraissait jusqu'alors convaincu de la solution rapide qui serait apportée au conflit qui se dessille au Yémen du Nord, les récents événements de la fin du mois de mars augurent une résolution destinée à être plus complexe que dans les premiers pronostics établis par l'Etat-major égyptien. Selon les dernières infirmations obtenues par les renseignements, le roi, Mohammed al-Badr, par un scrupuleux mélange de promesses farfelues et de menaces bestiales, et tirant profit des nombreux crédits accordés et le matériel fourni par le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite, a réuni sous sa bannière plusieurs centaines de milliers de miliciens tribaux en l'espace de seulement un mois. Certes, sous-équipés et ne disposant pas de formation, ces troupes fraîches représentent une moindre menace contre le parc de blindés mobilisés par l'Egypte ; cependant, elles demeurent une force conséquente, sensible à la cartographie du territoire.
Pis encore, les agents du Gihaz al-Mukhabarat al-Amma déployés dans la région ont rapporté des preuves attestant du soutien tout récent de la Jordanie à la cause du monarque, très certainement en raison de la proximité castique qui unit le souverain yéménite au roi jordanien, Hussein.
Face à la récente supériorité numérique des troupes royalistes, massivement gonflées par l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de miliciens tribaux sous la bannière du roi, l’Etat-major n’eut d’autres choix que de renoncer à son programme de guerre-éclair et aux violentes offensives qui devaient initialement être lancées dans le nord du pays, au profit d’une stratégie plus audacieuse, mêlant le déploiement d’un épais rideau défensif et de larges manoeuvres offensives de contournement.
La donne change donc : l’Egypte, plutôt que de se jeter contre les lignes royalistes, pour l’instant bien trop conséquentes, préfère donc adopter une stratégie prudente, axée sur la défensive, recherchant à écraser successivement les assauts du roi en profitant de son contrôle du ciel, de sa supériorité technique et de sa puissance de feu supérieure à préparer un assaut d’ampleur ultérieur.
Stabiliser le front, fixer les lieux d’affrontement et les tenir durablement, assaillir constamment les forces royalistes affairées à enfoncer la défense égyptienne, les épuiser, les exposer à l’usure, détériorer leur moral avant de lancer une gigantesque attaque, tels sont les objectifs de l’Opération Rideau de sable et de son opération conjointe, l’Opération Chars tempêtes.
Pis encore, les agents du Gihaz al-Mukhabarat al-Amma déployés dans la région ont rapporté des preuves attestant du soutien tout récent de la Jordanie à la cause du monarque, très certainement en raison de la proximité castique qui unit le souverain yéménite au roi jordanien, Hussein.
Face à la récente supériorité numérique des troupes royalistes, massivement gonflées par l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de miliciens tribaux sous la bannière du roi, l’Etat-major n’eut d’autres choix que de renoncer à son programme de guerre-éclair et aux violentes offensives qui devaient initialement être lancées dans le nord du pays, au profit d’une stratégie plus audacieuse, mêlant le déploiement d’un épais rideau défensif et de larges manoeuvres offensives de contournement.
La donne change donc : l’Egypte, plutôt que de se jeter contre les lignes royalistes, pour l’instant bien trop conséquentes, préfère donc adopter une stratégie prudente, axée sur la défensive, recherchant à écraser successivement les assauts du roi en profitant de son contrôle du ciel, de sa supériorité technique et de sa puissance de feu supérieure à préparer un assaut d’ampleur ultérieur.
Stabiliser le front, fixer les lieux d’affrontement et les tenir durablement, assaillir constamment les forces royalistes affairées à enfoncer la défense égyptienne, les épuiser, les exposer à l’usure, détériorer leur moral avant de lancer une gigantesque attaque, tels sont les objectifs de l’Opération Rideau de sable et de son opération conjointe, l’Opération Chars tempêtes.
Tour 1 - Opération « Rideau de sable »
Le point central du rideau défensif sera la capitale, Sana’a, cible prioritaire des forces royaliste, qui désirent reprendre le contrôle du symbole du pouvoir du roi. La position géographique de la capitale est défavorable, puisqu’elle se situe en plein coeur des premières lignes égyptiennes.
Essayer de faire avancer le front en ce point serait toutefois une erreur, car la ville, immense, composée de grands et solides bâtisses, cerclée sur des kilomètres à la ronde par de vastes plaines plates, offre la topographie et les retranchements idéaux à une défense basée sur la supériorité technique et le monopole aérien.
Malgré tout, les troupes égyptiennes, pour éviter que la capitale soit encerclée et centraliser l’assaut de celle-ci en son sud, doivent nécessairement faire avancer le front à l’ouest et l’est de Sana’a, sur plusieurs kilomètres. Plusieurs offensives mineures sont donc requises.
Essayer de faire avancer le front en ce point serait toutefois une erreur, car la ville, immense, composée de grands et solides bâtisses, cerclée sur des kilomètres à la ronde par de vastes plaines plates, offre la topographie et les retranchements idéaux à une défense basée sur la supériorité technique et le monopole aérien.
Malgré tout, les troupes égyptiennes, pour éviter que la capitale soit encerclée et centraliser l’assaut de celle-ci en son sud, doivent nécessairement faire avancer le front à l’ouest et l’est de Sana’a, sur plusieurs kilomètres. Plusieurs offensives mineures sont donc requises.
Evacuation de l’aérodrome de Sana’a - 1er juin
Nature de l’action : le positionnement des troupes royalistes à Amran et l’assaut imminent de la capitale a incité le commandement égyptien a redéployé les aéronefs basés à Sana’a à Dhamar, dans un aérodrome sauvage.
Déploiement défensif à Jihanah - 1er juin 1963
Nature de l’action : en prévision de l’assaut de la capitale par les forces royalistes, ont été déployées, parmi les troupes arrivées au mois d’avril, à Jihanah, à 40km au sud de Sana’a, une réserve militaire et un poste défensif, aptes à prévenir un contournement par les montages qui séparent la capitale de Marib.
- Carte:
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4000 soldats égyptiens.
- 5 chars T-54.
- 50 BTR-40.
Préparatif de l’opération Chars tempêtes - Déploiement à Az Zaydiyah - 1er juin 1963
Nature de l’action : pour préparer l’offensive de l’opération Chars tempêtes, tout en garantissant une puissante réserve de combattants au sud-ouest, l’Etat-major a ordonné le déploiement de plusieurs divisions d’infanterie et de blindés à Az Zaydiyah, parmi les troupes fraîchement arrivées d’Egypte au mois d’avril.
- Carte:
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 8 000 soldats égyptiens.
- 15 chars T-55E et 5 chars T-54.
- 12 D-30 Howitzer.
- 40 BTR-152.
Offensive sur Al Mahweet - 3 et 4 juin 1963
Nature de l’action : petite cité yéménite, Al Mahweet n’en demeure pas moins une ville difficile à capturer en raison de sa position à flanc de montagne. Pour éviter les pertes importantes que solderait une attaque frontale, l’Etat-major frappera d’abord avec l’artillerie et l’aviation, avant de préparer l’assaut au gaz moutarde.
- Carte:
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 2240 soldats.
- 4 chars TE-54 et 2 chars SU-100
- 14 transports de troupes BTR-40
- 1 BM-21 et 6 M1937 Howitzer
Forces aériennes :
- 4 Il-28 et 4 Mig-21
Première action : le 3 juin, dès 7h30, heure locale, 4 Il-28 et 4 Mig-21 s’envolent de la base aérienne d’al-Hodeïda pour bombarder les positions royalistes. L’ordre de frappe est renouvelé toutes les 2 heures, pendant toute la durée de la journée du 3 juin.
Le 3 juin, à 8h, après la première frappe aérienne, l’artillerie égyptienne, composée de 1 BM-21 et de 6 M1937 Howitzer, prend position en amont de la ville et reçoit l’ordre de faire feu. Une ligne défensive est dressée par 400 fantassins pour prévenir toute sortie ennemie. Consigne est donnée de ne pas engager le combat, sauf assaut adverse.
Résultat de l'action : l'Etat-major égyptien s'attendait à fracasser les troupes royalistes, qu'il pensait cachées dans les vieux bâtiments de cette petite ville juchée à flanc de montagne, en usant de la puissance de feu que lui offrait l'aviation et l'artillerie. Si la chasse sut frapper juste et atteindre la plupart des objectifs qui lui étaient assignés, l'artillerie n'infligea que des dégâts très limités, incapables d'atteindre les soldats yéménites qui s'étaient réfugiés dans le coeur de la ville, à l'abris des obus égyptiens qui s'abattaient sur les hauts immeubles qui centraient la cité.
Le déploiement d'une ligne d'infanterie aux abords de la ville s'est soldé par un échec : les soldats royalistes, profitant de leur hauteur, arrosèrent l'avant-garde égyptienne à coups de mortier, rendant une position fixe intenable. La retraite dut être sonnée.
Deuxième action : le 3 juin, à 18h, l’artillerie cesse le feu. L’unique entrée de la ville, au sud, est assaillie par un contingent de 120 fantassins pour repérer et tester les positions ennemies. Leur mission effectuée, ils battent en retraite.
Résultat de l'action : l'artillerie, en fin de journée, obtient de meilleurs résultats que pendant la matinée. Les immeubles qui siègent aux portes de la ville ont été détruits, entraînant la destruction des mortiers et des mitrailleuses royalistes. Le contingent de repérage, profitant de l'effondrement de la première ligne adverse, s'engouffre aisément dans la cité et parvient à dresser une cartographie sommaire des retranchements ennemis. De lourdes pertes sont néanmoins rapidement essuyées, obligeant le retrait.
Troisième action : le 4 juin, à 6h10, au levé du soleil, alors que le vent ne souffle pas encore, la chasse frappe au gaz moutarde. L’artillerie ouvre le feu à la suite. L’offensive est lancée, les chars en tête, suivis des transports de troupes BTR-40, à 7h.
Si les lignes ennemies sont enfoncées et que les troupes égyptiennes entrent dans la ville, les blindés, trop larges, ne pourront pas y pénétrer. Seuls les BTR seront donc déployés, en se limitant à l’artère principale.
Résultat de l'action : profitant des renseignements obtenus la veille, la chasse égyptienne lâche avec précision les bombes chargées de gaz moutarde sur les positions royalistes. L'artillerie, tout aussi bien renseignée, tire à son tour et obtient d'excellents résultats. La résistance royaliste est presque déjà annihilée lorsque l'assaut général est ordonné et la ville est rapidement conquise.
Malgré tout, des pertes imprévues - principalement des blessés - sont subies avec l'explosion de mines, posées par les royaliste pour saigner l'offensive égyptienne.
La fuite des troupes yéménites est rendue impossible par la topographie montagneuse du terrain et le grand nombre de blessés. Un grand nombre de prisonniers est fait.
Pertes : Le 3 juin, à 8h, après la première frappe aérienne, l’artillerie égyptienne, composée de 1 BM-21 et de 6 M1937 Howitzer, prend position en amont de la ville et reçoit l’ordre de faire feu. Une ligne défensive est dressée par 400 fantassins pour prévenir toute sortie ennemie. Consigne est donnée de ne pas engager le combat, sauf assaut adverse.
CHANCES DE SUCCES : 50% Jet de dé 69 = ECHEC
Résultat de l'action : l'Etat-major égyptien s'attendait à fracasser les troupes royalistes, qu'il pensait cachées dans les vieux bâtiments de cette petite ville juchée à flanc de montagne, en usant de la puissance de feu que lui offrait l'aviation et l'artillerie. Si la chasse sut frapper juste et atteindre la plupart des objectifs qui lui étaient assignés, l'artillerie n'infligea que des dégâts très limités, incapables d'atteindre les soldats yéménites qui s'étaient réfugiés dans le coeur de la ville, à l'abris des obus égyptiens qui s'abattaient sur les hauts immeubles qui centraient la cité.
Le déploiement d'une ligne d'infanterie aux abords de la ville s'est soldé par un échec : les soldats royalistes, profitant de leur hauteur, arrosèrent l'avant-garde égyptienne à coups de mortier, rendant une position fixe intenable. La retraite dut être sonnée.
Deuxième action : le 3 juin, à 18h, l’artillerie cesse le feu. L’unique entrée de la ville, au sud, est assaillie par un contingent de 120 fantassins pour repérer et tester les positions ennemies. Leur mission effectuée, ils battent en retraite.
CHANCES DE SUCCES : 60% Jet de dé 40 = SUCCES
Résultat de l'action : l'artillerie, en fin de journée, obtient de meilleurs résultats que pendant la matinée. Les immeubles qui siègent aux portes de la ville ont été détruits, entraînant la destruction des mortiers et des mitrailleuses royalistes. Le contingent de repérage, profitant de l'effondrement de la première ligne adverse, s'engouffre aisément dans la cité et parvient à dresser une cartographie sommaire des retranchements ennemis. De lourdes pertes sont néanmoins rapidement essuyées, obligeant le retrait.
Troisième action : le 4 juin, à 6h10, au levé du soleil, alors que le vent ne souffle pas encore, la chasse frappe au gaz moutarde. L’artillerie ouvre le feu à la suite. L’offensive est lancée, les chars en tête, suivis des transports de troupes BTR-40, à 7h.
Si les lignes ennemies sont enfoncées et que les troupes égyptiennes entrent dans la ville, les blindés, trop larges, ne pourront pas y pénétrer. Seuls les BTR seront donc déployés, en se limitant à l’artère principale.
CHANCES DE SUCCES : 70% Jet de dé 33 = SUCCES MAJEUR
Résultat de l'action : profitant des renseignements obtenus la veille, la chasse égyptienne lâche avec précision les bombes chargées de gaz moutarde sur les positions royalistes. L'artillerie, tout aussi bien renseignée, tire à son tour et obtient d'excellents résultats. La résistance royaliste est presque déjà annihilée lorsque l'assaut général est ordonné et la ville est rapidement conquise.
Malgré tout, des pertes imprévues - principalement des blessés - sont subies avec l'explosion de mines, posées par les royaliste pour saigner l'offensive égyptienne.
La fuite des troupes yéménites est rendue impossible par la topographie montagneuse du terrain et le grand nombre de blessés. Un grand nombre de prisonniers est fait.
Armée égyptienne :
- 332 soldats.
- 217 blessés.
- 1 transport de troupes BTR-40.
Armée royaliste :
- 93 soldats et 341 miliciens.
- 894 blessés.
Prisonniers royalistes : 1 231 combattants.
Offensive sur Thula - 3 au 9 juin 1963
Nature de l’action : grande ville située dans le Gouvernement régional d’Amran, elle est puissamment défendue par les royalistes en raison de sa proximité avec la ville d’Amran, tête de point de l’armée du roi pour attaquer la capitale Sana’a. La prise de Thula est un impératif décisif, car elle monterait le front ouest de plusieurs kilomètres au nord-ouest de la capitale, prévenant tout contournement et mettant en place un précieux point de pression sur les troupes royalistes.
- Carte:
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 6000 soldats.
- 8 charsTE-54 et 10 chars SU-100
- 22 transports de troupes BTR-50
- 1 BM-21 et 8 M1937 Howitzer
Forces aériennes :
- 6 Il-28 et 12 Mig-21
Première action : les journées des 3, 4 et 5 juin sont consacrées à affaiblir les positions royalistes. L’artillerie et l’aviation reçoivent ordre d’ouvrir le feu en continu. Des assauts sporadiques sont menés par les escadrons de TE-54 au sud et à l’est de la ville.
Résultat de l'action : l'artillerie et la chasse égyptiennes harcèlent efficacement les positions royalistes, ciblant les hauts immeubles et les larges artères. Les escarmouches menées par les chars obligent, comme souhaités, les combattants du roi yéménite à s'exposer aux projectiles destructeurs de l'artillerie.
Deuxième action : à 8h, le 6 juin, 2 500 soldats égyptiens et 6 SU-100 lancent l’assaut au sud de la ville. Les troupes se disposent en arc pour entamer leurs approches, bénéficiant du support des T-55E et de l’artillerie. La consigne est de faire reculer toute la ligne de défense royaliste dans la ville en observant une progression lente.
Résultat de l'action : l'approche est brillamment effectuée, avec des pertes minimes, et la défense royaliste est contrainte de reculer pour ne pas être écrasée.
Troisième action : une fois les royalistes reculés, les aéronefs, réapprovisionnés, entament un nouveau passage, ciblant les nouvelles positions défensives. L’artillerie reçoit pour ordre de frapper l’ouest de la ville.
Résultat de l'action : les troupes royalistes battent en retraite vers leur seconde ligne, désordonnées. Les postes défensifs sensés couvrir la retraite sont écrasés par l'aviation, tandis que les combattants du front ouest, qui apprennent la débâcle qui s'annonce, sont sujets à un violent barrage d'artillerie qui fragilise leurs positions.
Quatrième action : après le balayage de l’artillerie sur les contours ouest de la ville, à 14h, 800 combattants lancent l’attaque en ce lieu, épaulés par 4 SU-10 et 8 BTR-50. L’attaque doit être rapide et violente, pour enfoncer le flanc et contourner la défense déployée dans le sud.
Résultat de l'action : face à une défense démoralisée et affaiblie, l'assaut violent mené sur le front ouest oblige les troupes royalistes à se replier. Si la retraite devait, selon les plans égyptiens, provoquaient la débâcle, il en fut cependant autrement : le retrait des combattants royalistes fut habilement couvert par une poignée de tireurs et des tirailleurs embusqués, cachés dans les ruines des bâtiments effondrés. Le temps gagné par ces héroïques soldats royalistes, dont on apprit plus tard qu'ils provenaient de la garde royale elle-même, laissa le temps à la seconde ligne défensive yéménite le temps de se reconstituer sans être prise à revers.
Cinquième action : la ville est grande. La fin du 6 juin, ainsi que les journées des 7 et 8 juin seront consacrées à prendre le centre-ville et à nettoyer la cité.
Résultat de l'action : la seconde ligne yéménite résiste vaillamment, tirant au maximum profit de ses avantages. L'avancée des troupes égyptiennes est lente, quartier par quartier, bâtiment par bâtiment. Les tireurs embusqués contraignent à la prudence et obligent des repérages minutieux, tandis que des voitures piégés, lancées depuis les rues dans les artères principales, entraînent des dégâts parmi les blindés.
Sixième action : le centre-ville tombé, une dernière poche de résistance est susceptible de s’être constituée dans le vieux fort, bâti sur la haute crête qui occupe le nord de la ville. Dans une telle occurence, l’artillerie doit pilonner la bâtisse pour exterminer les défenseurs s’ils refusent de se rendre.
Résultat de l'action : mêmes acculées, les troupes royalistes, guidées par des officiers de métier et inspirées par des combattants de la garde du roi, font preuve d'un courage qui ne leur aurait normalement pas été prêté et refusent de se rendre. Réfugiées dans la forteresse antique qui trône au sommet de la cité, elles sont massacrées par l'artillerie.
Pertes :
Armée égyptienne :
- 384 soldats.
- 124 blessés.
- 3 transports de troupe BTR-50 et 1 char TE-54.
Armée royaliste :
- 311 soldats et 832 miliciens.
- 758 blessés.
Prisonniers : 789 combattants.
CHANCES DE SUCCES : 80% Jet de dé 61= SUCCES
Résultat de l'action : l'artillerie et la chasse égyptiennes harcèlent efficacement les positions royalistes, ciblant les hauts immeubles et les larges artères. Les escarmouches menées par les chars obligent, comme souhaités, les combattants du roi yéménite à s'exposer aux projectiles destructeurs de l'artillerie.
Deuxième action : à 8h, le 6 juin, 2 500 soldats égyptiens et 6 SU-100 lancent l’assaut au sud de la ville. Les troupes se disposent en arc pour entamer leurs approches, bénéficiant du support des T-55E et de l’artillerie. La consigne est de faire reculer toute la ligne de défense royaliste dans la ville en observant une progression lente.
CHANCES DE SUCCES : 50% Jet de dé 13 = SUCCES MAJEUR
Résultat de l'action : l'approche est brillamment effectuée, avec des pertes minimes, et la défense royaliste est contrainte de reculer pour ne pas être écrasée.
Troisième action : une fois les royalistes reculés, les aéronefs, réapprovisionnés, entament un nouveau passage, ciblant les nouvelles positions défensives. L’artillerie reçoit pour ordre de frapper l’ouest de la ville.
CHANCES DE SUCCES : 80% Jet de dé 11 = SUCCES MAJEUR
Résultat de l'action : les troupes royalistes battent en retraite vers leur seconde ligne, désordonnées. Les postes défensifs sensés couvrir la retraite sont écrasés par l'aviation, tandis que les combattants du front ouest, qui apprennent la débâcle qui s'annonce, sont sujets à un violent barrage d'artillerie qui fragilise leurs positions.
Quatrième action : après le balayage de l’artillerie sur les contours ouest de la ville, à 14h, 800 combattants lancent l’attaque en ce lieu, épaulés par 4 SU-10 et 8 BTR-50. L’attaque doit être rapide et violente, pour enfoncer le flanc et contourner la défense déployée dans le sud.
CHANCES DE SUCCES : 60% Jet de dé 39 = SUCCES
Résultat de l'action : face à une défense démoralisée et affaiblie, l'assaut violent mené sur le front ouest oblige les troupes royalistes à se replier. Si la retraite devait, selon les plans égyptiens, provoquaient la débâcle, il en fut cependant autrement : le retrait des combattants royalistes fut habilement couvert par une poignée de tireurs et des tirailleurs embusqués, cachés dans les ruines des bâtiments effondrés. Le temps gagné par ces héroïques soldats royalistes, dont on apprit plus tard qu'ils provenaient de la garde royale elle-même, laissa le temps à la seconde ligne défensive yéménite le temps de se reconstituer sans être prise à revers.
Cinquième action : la ville est grande. La fin du 6 juin, ainsi que les journées des 7 et 8 juin seront consacrées à prendre le centre-ville et à nettoyer la cité.
CHANCES DE SUCCES : 60% Jet de dé 35 = SUCCES
Résultat de l'action : la seconde ligne yéménite résiste vaillamment, tirant au maximum profit de ses avantages. L'avancée des troupes égyptiennes est lente, quartier par quartier, bâtiment par bâtiment. Les tireurs embusqués contraignent à la prudence et obligent des repérages minutieux, tandis que des voitures piégés, lancées depuis les rues dans les artères principales, entraînent des dégâts parmi les blindés.
Sixième action : le centre-ville tombé, une dernière poche de résistance est susceptible de s’être constituée dans le vieux fort, bâti sur la haute crête qui occupe le nord de la ville. Dans une telle occurence, l’artillerie doit pilonner la bâtisse pour exterminer les défenseurs s’ils refusent de se rendre.
CHANCES DE SUCCES : 90% Jet de dé 69 = SUCCES
Résultat de l'action : mêmes acculées, les troupes royalistes, guidées par des officiers de métier et inspirées par des combattants de la garde du roi, font preuve d'un courage qui ne leur aurait normalement pas été prêté et refusent de se rendre. Réfugiées dans la forteresse antique qui trône au sommet de la cité, elles sont massacrées par l'artillerie.
Pertes :
Armée égyptienne :
- 384 soldats.
- 124 blessés.
- 3 transports de troupe BTR-50 et 1 char TE-54.
Armée royaliste :
- 311 soldats et 832 miliciens.
- 758 blessés.
Prisonniers : 789 combattants.
Offensive sur Mareb - 3 juin 1963
Nature de l’action : située à 120 kilomètres à l’est de la capitale, Mareb est une petite ville, faiblement défendue en raison de sa grande distance des objectifs principaux de l’armée royaliste, qui se concentrent davantage dans les provinces de Sana’a, Al Mahweet et Al Hudayda. Son importance demeure capitale, car elle sera le point de départ de l’opération « Chars tempêtes ».
- Carte:
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 10000 soldats
- 10 chars SU-152, 4 chars T-55E et 12 chars SU-100
- 4 M1937 Howitzer
- 45 transports de troupe BTR-50
Forces aériennes :
- 2 Il-28 et 5 Mig-19
Première action : dès 7h, heure locale, 2 Il-28 et 5 Mig-19 s’envolent de la base aérienne de Dhamar pour bombarder les positions royalistes, disposées dans la petite ville, construite sur une large colline, peu haute, et composée de hauts bâtiments traditionnels, espacés les uns des autres.
Résultat de l'action : la chasse aérienne remplit ses objectifs et frappent les cibles qui lui étaient assignées.
Deuxième action : à 7h20, l’artillerie égyptienne, composée de 4 M1937 Howitzer, prend position à l’est, en amont de la ville, et ouvrent le feu sur cette dernière. Les chars s’alignent de leur côté au sud et à l’ouest, et reçoivent ordre de tirer.
Résultat de l'action : l'artillerie et les chars remplissent à leur tour leur mission. Les barrages dressés par les royalistes sont détruits, tout comme la plupart des postes de mitrailleuses épargnés par l'aviation.
Troisième action : les aéronefs, une fois réapprovisionnés, reçoivent pour ordre de frapper de nouveau à 10h et à 13h.
Résultat de l'action : la chasse supplée talentueusement l'artillerie et les chars. Après leurs deux passages, la première ligne défensive des yéménites est devenue intenable, ouvrant la voie pour l'assaut.
Quatrième action : à 13h10, les troupes égyptiennes, décomposées en colonnes, frappent au sud, à l’est et à l’ouest. Un premier assaut est destiné à enfoncer l’entrée de la ville avec l’aide des blindés ; un second, mené par les BTR-50, entend prendre le contrôle de la cité.
Résultat de l'action : toutes les chances étaient réunies et l'issue de la bataille ne faisait plus aucun doute. Et pourtant, l'assaut mené par les troupes égyptiennes, lancé depuis plusieurs points, emporta la mort imprévue de plusieurs centaines de combattants. Car même dans la situation périlleuse à laquelle ils avaient été réduits, les troupes yéménites, menées par un certain Alif Younal, mirent à mal les compagnies républicaines, pourtant très largement en supériorité numérique. En effet, lâchées dans la vaste plaine qui entoure la cité, les combattants égyptiens, certes pour la plupart protégés par les blindés, furent la cible de snipers et de tirs de mortiers. Plusieurs dizaines d'hommes étaient déjà hors de combat lorsque les affrontements commencèrent dans la cité. Là encore, les yéménites firent un usage meurtrier de mines explosives, notamment anti-chars. Avec les dizaines de véhicules déployés, un épais miasme de sable a également recouvert les rues ; Alif Younal en tira un profit avide, et envoya de petits groupes de combattants assaillir les colonnes égyptiennes rassemblées dans les grandes artères.
La prise de la ville fut laborieuse et cette bataille, pourtant la plus aisée de l'Opération Rideau de sable, fut celle qui coûta, proportionnellement, le plus cher à l'armée égyptienne.
Pertes :
Armée égyptienne :
- 395 soldats.
- 488 blessés.
- 4 transports de troupe BTR-50, 1 char SU-152 et 1 char SU-100.
Armée royaliste :
- 52 soldats et 267 miliciens.
- 670 blessés.
Prisonniers : 887 prisonniers.
CHANCES DE SUCCES : 80% Jet de dé 65 = SUCCES
Résultat de l'action : la chasse aérienne remplit ses objectifs et frappent les cibles qui lui étaient assignées.
Deuxième action : à 7h20, l’artillerie égyptienne, composée de 4 M1937 Howitzer, prend position à l’est, en amont de la ville, et ouvrent le feu sur cette dernière. Les chars s’alignent de leur côté au sud et à l’ouest, et reçoivent ordre de tirer.
CHANCES DE SUCCES : 80% Jet de dé = SUCCES
Résultat de l'action : l'artillerie et les chars remplissent à leur tour leur mission. Les barrages dressés par les royalistes sont détruits, tout comme la plupart des postes de mitrailleuses épargnés par l'aviation.
Troisième action : les aéronefs, une fois réapprovisionnés, reçoivent pour ordre de frapper de nouveau à 10h et à 13h.
CHANCES DE SUCCES : 80% Jet de dé = SUCCES
Résultat de l'action : la chasse supplée talentueusement l'artillerie et les chars. Après leurs deux passages, la première ligne défensive des yéménites est devenue intenable, ouvrant la voie pour l'assaut.
Quatrième action : à 13h10, les troupes égyptiennes, décomposées en colonnes, frappent au sud, à l’est et à l’ouest. Un premier assaut est destiné à enfoncer l’entrée de la ville avec l’aide des blindés ; un second, mené par les BTR-50, entend prendre le contrôle de la cité.
CHANCES DE SUCCES : 70% Jet de dé = SUCCES MITIGE
Résultat de l'action : toutes les chances étaient réunies et l'issue de la bataille ne faisait plus aucun doute. Et pourtant, l'assaut mené par les troupes égyptiennes, lancé depuis plusieurs points, emporta la mort imprévue de plusieurs centaines de combattants. Car même dans la situation périlleuse à laquelle ils avaient été réduits, les troupes yéménites, menées par un certain Alif Younal, mirent à mal les compagnies républicaines, pourtant très largement en supériorité numérique. En effet, lâchées dans la vaste plaine qui entoure la cité, les combattants égyptiens, certes pour la plupart protégés par les blindés, furent la cible de snipers et de tirs de mortiers. Plusieurs dizaines d'hommes étaient déjà hors de combat lorsque les affrontements commencèrent dans la cité. Là encore, les yéménites firent un usage meurtrier de mines explosives, notamment anti-chars. Avec les dizaines de véhicules déployés, un épais miasme de sable a également recouvert les rues ; Alif Younal en tira un profit avide, et envoya de petits groupes de combattants assaillir les colonnes égyptiennes rassemblées dans les grandes artères.
La prise de la ville fut laborieuse et cette bataille, pourtant la plus aisée de l'Opération Rideau de sable, fut celle qui coûta, proportionnellement, le plus cher à l'armée égyptienne.
Pertes :
Armée égyptienne :
- 395 soldats.
- 488 blessés.
- 4 transports de troupe BTR-50, 1 char SU-152 et 1 char SU-100.
Armée royaliste :
- 52 soldats et 267 miliciens.
- 670 blessés.
Prisonniers : 887 prisonniers.
Bataille défensive de Sana’a - date inconnue
Nature de l’action : capitale du Yémen du Nord, elle constitue la cible prioritaire des forces royalistes. Sa défense est primordiale. La consigne est claire : ne pas reculer. Les troupes égyptiennes doivent tenir la ville, quoiqu’il en coûte. La défense de la cité, sur l’aile est, sera également assurée depuis la ville de Sahar, chargée d’empêcher le contournement par l’extrême sud-est. Une réserve opérationnelle, basée à Sana et Artil, à moins de dix kilomètres au sud de la ville, est constituée.
Effectifs, équipements, organisations : Forces terrestres :
A Sana’a
- 14 600 soldats égyptiens et 1300 soldats royalistes
- 8 T-55E, 8 SU-152 et 8 SU-100
- 2 BM-21 et 5 Howitzer
A Sahar
- 6 200 soldats égyptiens et 600 soldats royalistes.
- 8 chars SU-100
- 8 Howitzer
A Sana et Artil
- 11 500 soldats égyptiens.
- 30 transports de troupe BTR-40 et BTR-50.
Forces aériennes :
15 Mig-19 et 25 mig-21.
Askeladd- Gratte-papier
- Messages : 27
Date d'inscription : 17/07/2019
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
République arabe d’Egypte - République arabe unie - Al-jumhūriyya al-ʿarabiyya al-muttaḥida
Tour 2 - Préparation de l'Opération Chars tempêtes - Missions de reconnaissance
Mission de reconnaissance sur le front ouest
Nature de l'action : corollaire du succès de l'Opération Chars tempêtes, la reconnaissance des positions défensives yéménites au lendemain des victoires égyptiennes obtenues dans le cadre de l'Opération Rideau de sable a été ordonnée par l'Etat-major du Caire. La mission durera jusqu'au début du mois de septembre.
Effectifs, équipements, organisations : - 10 soldats du 6e régiment de transmissions et 8 soldats du 2ièm régiment de parachutistes.
- 2 transports de troupe BTR-40.
- Soutien aérien assuré par 2 Mig-21 et 1 Mig-19.
Cibles :
- Al Luhayyah
- Az Zuhrah
- Al Ma'ras
- Hajjah
- Abs
- Al-Mahabishah
- Haboor
- Carte:
Mission de reconnaissance sur le front est
Nature de l'action : la prise de Mareb, le 3 juin, a ouvert le chemin aux offensives égyptiennes destinées à contourner l'armée royaliste. Une préparation minutieuse est requise pour optimiser la réussite et l'efficacité de ces attaques. La mission durera jusqu'au début du mois de septembre.
Effectifs, équipements, organisations : - 10 soldats du 2ièm régiment de transmissions et 10 soldats du 12e régiment d'infanterie motorisée.
- 2 transports de troupe BTR-40.
- Soutien aérien assuré par 2 Mig-21 et 1 Mig-19.
Cibles :
- Asdas
- Yathul
- Al Hazm
- Al Atm
- Dasl
- Khab
- Carte:
Askeladd- Gratte-papier
- Messages : 27
Date d'inscription : 17/07/2019
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
Modération de guerre :
Je propose ici une carte de la situation, si je l'ai bien comprise.
- Spoiler:
En rouge, le territoire contrôlé par les forces républicaines yéménites, soutenues par l'Egypte.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
Modération de guerre
Tour 2 – Reconnaissance
Les opérations de reconnaissance menées par les troupes égyptiennes sur plusieurs mois ont été un flagrant succès. En effet, le gros des troupes royalistes a été identifié. Ainsi, l’état-major égyptien sait qu’il devra affronter 8'000 soldats royalistes et 35'000 miliciens – qui ne forment pas une armée stricto sensu mais plutôt des groupes de guérillas – sur le front ouest, et à peu près autant sur le front est, en cas d’offensive. La présence de près de 500 mercenaires européens a également été détectée sur les deux fronts, lesquels constituent incontestablement les troupes d’élites de l’armée royaliste, tandis que l’Arabie Saoudite a déployé plusieurs dizaines d’avions d’attaque au sol et d’interception en soutien aérien aux troupes royalistes déployées, ainsi qu’aux quelques 5'000 soldats saoudiens mobilisés en plus sur le front ouest.
Action 1 : Pourcentage de succès 70% ; jet de dés 20
Action 2 : Pourcentage de succès 75% ; jet de dés 43
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: Guerre civile du Yémen du Nord
Modération de guerre :
Offensive royaliste sur Sana :
Chances de succès : 15%, Jet de dé : 70 : ECHEC
Les troupes royalistes du Yémen ont tenté dans les derniers jours une offensive contre la place forte de Sana, bastion républicain du conflit.
L'objectif est simple : une offensive le long de la route de Raydah à Sana devrait permettre de mettre la pression sur les républicains, et celle-ci devra être menée par 12 000 miliciens royalistes, appuyés par des canons anti-chars de 106mm de manufacture anglo-américaine.
Le résultat fut cependant plus complexe. Arrivés au contact des républicains et surtout des troupes égyptienne, toute coordination cessa. Le manque d'appui aérien fut catastrophique, et la chasse égyptienne anéantit immédiatement les batteries anti-char royalistes.
Les troupes royalistes ne réussirent pas leur assaut, et subirent de lourdes pertes ( 700 soldats tombés), pour aucune avancée tactique.
Le moral est au plus bas chez les royalistes. Le peu d'investissement dans la guerre de la part des alliés anglo-américains détruit le moral des officiers, qui doivent travailler avec des levées de miliciens peu entraînés, et peu motivés. Le matériel ne suit pas, et l'Egypte semble indéboulonnable du centre du Yémen. Muhammad al-Badr, Roi du Yémen, en appelle avec urgence à ses alliés pour soutenir sa cause.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
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