[✔] Etat Impérial d'Iran / Kešvare Šâhanšâhiye Irân.
2 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: V 1963 (3 août - 5 octobre 2019)
Page 1 sur 1
[✔] Etat Impérial d'Iran / Kešvare Šâhanšâhiye Irân.
Etat Impérial d'Iran
♛ Drapeau de l'Iran Impérial ♛
♛ Carte de l'Iran Impérial ♛
- Carte de la Perse:
♛ Hymne Impérial Iranien ♛
- Hymne Perse:
♛ Introduction ♛
La terre d’Iran a vu passer des centaines, au moins, sous doute des milliers de rois et souverains de toute sortes. Ambitieux, tous ont versé leur sang dans la terre aride de la Perse éternelle. La roue de l’Histoire a été marquée des conflits titanesques menés des abords du Khorasan jusqu’aux rives de l’Egée, l’emprunte indélébile des succès de nos pères ayant conquis et subjugués l’Egypte, la Palestine, la Syrie, la Mésopotamie, l’Anatolie, le Pont, l’Arménie … tant de territoires perdus, tant de sang versé pour accomplir l’œuvre universaliste voulue par Cyrus …
Les Mèdes, les Gréco-Macédoniens, les Parthes, les Indiens et les Turcs, personne n’a réussi à soumettre le cœur d’un Iran immortel. La quasi destruction de l’Empire Iranien des Sassanides par les Romains d’Héraclius et la chute finale de l’Empire et de ses dynastes au profit des pillards du Califat sunnite de Damas puis de Bagdad a sans conteste marqué notre peuple. Nous ne sommes qu’un, personnifiés par le Chah, qui hiératique règne sur un Etat peuplé mais au combien marqué par la néo-colonisation, l’archaïsme économique et faiblesse étatique. Au nom de notre passé qui a vu le pouvoir Iranien s’incarner en de multiples et successifs monarques, au nom de cette continuité qui vu la flamme de la civilisation perdurer, il est tant de bâtir un nouvel Iran, d’ouvrir une nouvelle page de notre Histoire de porter à la lumière projetée par Allah la splendeur méconnue et inestimée de notre glorieux peuple !
Les Mèdes, les Gréco-Macédoniens, les Parthes, les Indiens et les Turcs, personne n’a réussi à soumettre le cœur d’un Iran immortel. La quasi destruction de l’Empire Iranien des Sassanides par les Romains d’Héraclius et la chute finale de l’Empire et de ses dynastes au profit des pillards du Califat sunnite de Damas puis de Bagdad a sans conteste marqué notre peuple. Nous ne sommes qu’un, personnifiés par le Chah, qui hiératique règne sur un Etat peuplé mais au combien marqué par la néo-colonisation, l’archaïsme économique et faiblesse étatique. Au nom de notre passé qui a vu le pouvoir Iranien s’incarner en de multiples et successifs monarques, au nom de cette continuité qui vu la flamme de la civilisation perdurer, il est tant de bâtir un nouvel Iran, d’ouvrir une nouvelle page de notre Histoire de porter à la lumière projetée par Allah la splendeur méconnue et inestimée de notre glorieux peuple !
♛ Informations fondamentales ♛
Couple Impérial d'Iran.
Nombre d'habitants : 23 680 432.
Croissance démographique quinquennale (1960-1965) : 26,2%.
Confession Majoritaire : Islam Chiite.
Confession Secondaire : Islam Sunnite.
Seconde confession Minoritaire : Christianisme Apostolique et Nestorien (200 000 à 250 000 pratiquants).
Superficie totale : 1 648 000 kilomètres-carrés
Géographie : Montagneuse.
Climat majoritaire : Aride.
Religion officielle : Islam Chiite.
Langue officielle : Persan.
Capitale : Téhéran.
♛ Données Economiques ♛
PIB (1963) : 4,929 milliards de dollars USD.
PIB par habitant : 208,13 dollars USD.
Taux de croissance du PIB par an (1963) : 7.3%.
Epargne (1963) en rapport au PIB : 12,96%.
Inflation (1963) : 0.37%.
Dépenses militaires en rapport au PIB (1963) : 3,39%.
Monnaie : Rial Iranien (1 dollar équivaut à 76 rials).
♛ Données Politiques ♛
Type de puissance : Puissance régionale.
Type de gouvernement : Monarchie constitutionnelle (de jure) / Monarchie autoritaire (de facto).
Monarque (Chah) : Mohammad Reza Pahlavi « Aryamehr ».
Premier Ministre : Asadollah Alam (Parti du Peuple, Libéral).
♛ Données Militaires ♛
Effectifs généraux : 416 500 personnels.
Equipement mécanique : 480 chars M-48
Dernière édition par Prishayev le Mer 7 Aoû 2019 - 23:41, édité 1 fois
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
Re: [✔] Etat Impérial d'Iran / Kešvare Šâhanšâhiye Irân.
Etat Impérial d'Iran
♛ La Révolution Blanche (I) ♛
Mohammad Reza Pahlavi, Monarque d'Iran.
L’Iran n’est plus ce Lion ailé tant craint du monde, il n’est même pas craint ni même admiré dans sa propre région. Pour évoquer ses difficultés, il faut parler du monde agraire. Il compte 75% de la population active, constituée d’exploitations latifundiaires. Les grandes propriétés, intégrées au marché mondial, exportent en priorité des produits de rente, en monoculture, notamment le coton et les fruits. C’est donc une masse servile qui dépend de grands propriétaires, mais ces gens, si nombreux ne disposent pas de pouvoir d’achat à proprement parler, ils vivent via l’exploitation agricole, déconnecté du marché. Peux productives, les exploitations Iraniennes demeurent un socle sur lequel s’appuie la contestation à toute évolution, pieds et mains liées aux conservateurs religieux chiites qui sont leurs plus virulents soutiens. Pour figure de proue, les conservateurs comptent sur l’opposition radicale de Rouhollah Khomeini. Ce conservatisme, si virulent, refuse l’influence occidentale et la fin des monopoles éducatifs, politiques et économiques régissant la société Iranienne. L’industrie, de son côté, peine avec le commerce Iranien, à se développer. Sans marché intérieur, l’industrie ne décolle pas. Raison du rapport de force jusqu’ici favorable aux hommes du clergé.
Pour renverser la situation, trois axes guident la pensée du monarque des Iraniens. En premier lieu, la réforme de l’Etat, sa rationalisation et l’accès de la société civile à une représentativité et une écoute inédite en Iran. Permettant de contrer l’influence des forces réactionnaires et cléricales par la construction, à terme, d’une véritable monarchie constitutionnelle et démocratique. En second, le chantier titanesque de l’économie Iranienne qui de par son archaïsme est un vaste site vierge, il est question depuis des décennies d’établir la première production domestique d’acier en Iran et de développer l’industrie manufacturière et les transports … demeurés lettre morte. En troisième, la réforme des forces armées, alors largement axées sur le contrôle du territoire et le soutien au Chah, elles doivent muter au même titre que les services de police et de sécurité intérieure vers une plus grande neutralité politique, un meilleur équipement, un moindre effectif et une meilleure préparation au combat.
Ces trois axes constituent le cœur du projet réformateur du Chah. Ainsi, le Chah consulte son Ministre de l’Economie, Alinaghi Alikhani et son Ministre de l’Organisation Planificatrice d’Iran, Safi Asfia ainsi que le Directeur de la Banque Centrale. Ses ministres et bureaucrates sont unanimes, le pétrole est la clef de tout projet de développement. Le troisième Plan de développement continuant, la solution est double. On emprunte, au vu de la faible dette du pays et du faible taux d’inflation du pays, à la banque centrale. On lance un emprunt public de 100 millions de dollars. Insuffisant, il comble à peine un trentième des besoins du Plan entre 1963 et 1965. Donc, sur le conseil de son Premier Ministre Asodollah Alam, il engage un rapprochement avec ceux qui hier encore, en 1958, ont refusé de sauver le souverain d’Irak, le malheureux Fayçal II. Les militaires républicains s’armant et menaçant ouvertement le Koweït. C’est donc couvert de doutes que le Chah considère toute protection occidentale. Pourtant, le Président américain J.F Kennedy a prouvé à Cuba sa détermination, sa volonté à endiguer les menaces pesant sur le monde conduit à une reconsidération de la valeur américaine en matière de défense, alors largement entamée en orient dans les années cinquante.
Pour renverser la situation, trois axes guident la pensée du monarque des Iraniens. En premier lieu, la réforme de l’Etat, sa rationalisation et l’accès de la société civile à une représentativité et une écoute inédite en Iran. Permettant de contrer l’influence des forces réactionnaires et cléricales par la construction, à terme, d’une véritable monarchie constitutionnelle et démocratique. En second, le chantier titanesque de l’économie Iranienne qui de par son archaïsme est un vaste site vierge, il est question depuis des décennies d’établir la première production domestique d’acier en Iran et de développer l’industrie manufacturière et les transports … demeurés lettre morte. En troisième, la réforme des forces armées, alors largement axées sur le contrôle du territoire et le soutien au Chah, elles doivent muter au même titre que les services de police et de sécurité intérieure vers une plus grande neutralité politique, un meilleur équipement, un moindre effectif et une meilleure préparation au combat.
Ces trois axes constituent le cœur du projet réformateur du Chah. Ainsi, le Chah consulte son Ministre de l’Economie, Alinaghi Alikhani et son Ministre de l’Organisation Planificatrice d’Iran, Safi Asfia ainsi que le Directeur de la Banque Centrale. Ses ministres et bureaucrates sont unanimes, le pétrole est la clef de tout projet de développement. Le troisième Plan de développement continuant, la solution est double. On emprunte, au vu de la faible dette du pays et du faible taux d’inflation du pays, à la banque centrale. On lance un emprunt public de 100 millions de dollars. Insuffisant, il comble à peine un trentième des besoins du Plan entre 1963 et 1965. Donc, sur le conseil de son Premier Ministre Asodollah Alam, il engage un rapprochement avec ceux qui hier encore, en 1958, ont refusé de sauver le souverain d’Irak, le malheureux Fayçal II. Les militaires républicains s’armant et menaçant ouvertement le Koweït. C’est donc couvert de doutes que le Chah considère toute protection occidentale. Pourtant, le Président américain J.F Kennedy a prouvé à Cuba sa détermination, sa volonté à endiguer les menaces pesant sur le monde conduit à une reconsidération de la valeur américaine en matière de défense, alors largement entamée en orient dans les années cinquante.
♛ Accord Irano-Américain (1963) ♛
La rencontre entre J.F Kennedy, Président des Etats-Unis d'Amérique, secondé par son Ministre R. Mcnamara, avec le monarque Iranien Mohammad Reza Pahlavi.
Le Chah, après une période d’échanges sur les protocoles et les sujets abordés dans le futur, participe à une rencontre avec le Président américain J.F Kennedy à Washington. Le 8 mars, la rencontre semble avoir débouchée sur un accord concluant pour les deux parties. D’un côté, l’Iran Impérial parvient à obtenir deux lignes de crédit publics, l’une de 2,8 milliards de dollars USD à destination exclusive du développement économique, l’autre de 200 millions à destination d’achats de matériels américains contemporains afin de revaloriser l’armée Iranienne. Le tout à un taux de 3,3% d’intérêt, chaque partie des crédits mentionnés devant être remboursés sous vingt et deux ans. Une aide au développement (à ne pas rembourser) est obtenue par l’Iran, portant sur 150 millions de dollars sur une période de trois ans, reconductible et renégociable à son échéance. Des spécialistes américains, bureaucrates, technocrates, ingénieurs et investisseurs sont également influencés et soutenus par l’Etat américain pour soutenir le développement du pays. Une close officieuse, semble aborder la question pétrolière, le soutien indéfectible américain y est requis.
D’un autre côté, l’Iran Impérial s’engage à nettement assouplir la censure, développer la représentativité de la population Iranienne, alors très formelle. D’établir un climat des affaires propice au développement du capitalisme industriel en Iran. Le Chah se réengage à honorer son alliance indirecte avec les Etats-Unis d’Amérique au travers du CenTO, qui est de fait et par traité en position d’allié de l’OTAN. Ceci faisant suite aux menaces soviétiques proférées en 1955 à l’égard de la diplomatie Iranienne, qui, approchée par le Pacte de Bagdad, a sous la menace soviétique accepté de le rejoindre le pieds ferme. L’achat d’équipements industriels civils et militaires auprès de l’Amérique et de ses alliés est également fortement favorisé par les Iraniens, marquant un nouveau pas dans la coopération Iranienne avec l’Occident capitaliste.
D’un autre côté, l’Iran Impérial s’engage à nettement assouplir la censure, développer la représentativité de la population Iranienne, alors très formelle. D’établir un climat des affaires propice au développement du capitalisme industriel en Iran. Le Chah se réengage à honorer son alliance indirecte avec les Etats-Unis d’Amérique au travers du CenTO, qui est de fait et par traité en position d’allié de l’OTAN. Ceci faisant suite aux menaces soviétiques proférées en 1955 à l’égard de la diplomatie Iranienne, qui, approchée par le Pacte de Bagdad, a sous la menace soviétique accepté de le rejoindre le pieds ferme. L’achat d’équipements industriels civils et militaires auprès de l’Amérique et de ses alliés est également fortement favorisé par les Iraniens, marquant un nouveau pas dans la coopération Iranienne avec l’Occident capitaliste.
♛ Crise Pétrolière Iranienne ♛
Face à l’impossible négociation, qui ne s’opère que par coup pressions et d'assassinats depuis le début du siècle et face à l’inacceptable diktat de la société privé britannique qui laisse choir les finances de l’Etat Iranien au profit de ses capitalistes Londoniens, l’Etat Impérial Iranien annonce sa volonté de nationaliser les parts britanniques du consortium pétrolier « Iranian oil Participants Lrd (IOP) » dans le pétrole Iranien. La question pétrolière, fondamentale, est actée par un passage décisif le 22 mars 1963 avec le décret royal déclarant la nationalisation du secteur pétrochimique et gazier Iranien. Le Chah, cette fois, ne reculera pas.
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
Re: [✔] Etat Impérial d'Iran / Kešvare Šâhanšâhiye Irân.
Etat Impérial d'Iran
♛ La Révolution Blanche (II) ♛
La Liberté a un prix ...
Le peuple Iranien relève la tête, son Chah lui annonce, hiératique, que les amis de la nation Iranienne n’ont pas abandonnés le trône du Roi des Rois et que l’Etat Iranien sort haut et fiers des négociations avec le gouvernement anglais. Le prix a payé est lourd, mais le Chah a su s’appuyer sur ses fidèles alliés pour entamer ici même un nouveau départ pour l’Iran. Ainsi, 480 millions de dollars USD ont été rassemblés et prestement transférés aux détenteurs d’actions contre leurs titres d’actions. L’Etat Iranien en la personne du Chah, annonce également l’extension du troisième plan quinquennal, le transformant en un « vaste Plan de transformation » de l’économie et de l’Etat Iranien. Ce Plan, alimenté par les crédits américains, s’articule autour d’une pensée, déjà évoquée : développer les ressources financières de l’Etat et constituer un embryon industriel apte à prospérer sous le patronage étatique.
♛ Une Affaire de Tapis ? ♛
La production textile d’Iran, largement tournée vers la laine et la fabrication de tapis, se trouve très régionalisée, peu concurrentielle et archaïque. Aussi, le Chah décrète la création de la Manufacture Impériale des Soieries, à Téhéran. Société publique, elle est chargée d’acheter pour 20 millions de dollars USD de vers à soie et d’infrastructures dédiée. La production de départ est fixée à 60 000 tonnes de soie brute. La production de soie pure correspond à la volonté du Chah de forger, via une entreprise subventionnée à ses débuts, un renouveau de cette production désuète. S’adressant aux nantis bourgeois de ce monde, la manufacture impériale des soieries offrira de la soie brute, teintée et confectionnée à des prix concurrentiels de par l’échelle et le centralisme y régnant. En outre, une production de 150 000 tonnes de soie artificielles est lancée à Téhéran, le coût de cette production est estimé à 50 millions de dollars. S’adressant à un public plus modeste, elle est plus fragile mais mime parfaitement la soie. Plus abordable et plus produite, elle est plus mécanisée que la soierie pure. Ensuite, la Manufacture Impériale des textiles comprend le reste, le commun. Le coton, le lin et surtout la laine se trouvent achetés sur le marché national, en priorité, via des quotas par cette société publique. Une production de 60 000 tonnes de laine est visée par l’Etat, 120 000 tonnes de lin et 15 000 tonnes de coton. La raison de ce focus opéré sur le Lin ? L’autonomie Iranienne en approvisionnement, le choix de refuser les larges cultures cotonnières, exclaves des marchés. La laine, essentielle dans la confection des tapis Persan, s’imbrique à ses colorants. Ceux-ci sont centralisés dans la Manufacture Impériale des Colorants, à Téhéran. Les municipalités de Tabriz, Kasha et Kerman reçoivent l’insigne honneur du monopole de la production des tapis Persans, comme au temps des anciens Chah. La production des tapis y sera centralisée et ordonnée dans la corporation des maîtres-tapissiers. Pour s’installer et prospérer, ils perçoivent des exemptions fiscales pendant cinq ans et une prime à l’exportation, leurs tapis se vendant déjà très bien il est question de soutenir la filière toute entière, de la production de Laine et de son rustre paysan au raffiné tapissier pour finir dans les étales d’occident et dans les lieux de culte du monde musulman. L’effort de 85 millions de dollars de USD est conséquent, mais se justifie de par le potentiel du textile Iranien.
♛ NIOC ♛
La production de pétrole, alors à croissance lente et à rentabilité faible pour l’Etat Iranien, devient vecteur de sa puissance. Les revenus annuels pourraient fortement augmenter. Encore faut-il investir ! L’Etat entame donc une inspection des installations et les spécialistes employés sur les sites estiment que la production pourrait bondir cette production avec aisance en mettant en exploitation les champs pétrolifères de « Marun ». Vierges, ils permettent d’espérer une augmentation de 30% de production pétrolifère dès 1966 par rapport à la production de 1962. L’objectif visant à optimiser les installations et de moderniser de ces dernières est engagé en parallèle de l’investissement de ce gisement (découvert en 1963) de « Marun ». Le poids financier est conséquent, on parle de 280 millions de dollars ! Le contrat est attribué à Total-CFP (France). On table sur 120 millions de tonnes de pétrole extraites à l’horizon 1968. Le raffinage du pétrole en divers octanes, insuffisant à ce stade, est lourdement investit par l’Etat. La raffinerie d’Abadan, partie prenante du consortium nationalisé, voit sa capacité de raffinage passer de 19 millions de tonnes raffinées par an à 28 millions de tonnes raffinées par an. Insuffisants, ces investissements présagent de nouveaux, plus audacieux. En l’état, 100 millions de dollars passent dans ce projet de développement de la raffinerie d’Abadan. La récupération du gaz (gaz associé) issu du pétrole extrait est généralisée via le contrat avec Total, la production sera liquéfiée ainsi que la production du champ gazier terrestre au sud de Bouchehr, coûtant la bagatelle de 140 millions de dollars USD à l’Etat.
Le Chah à Abadan, visitant la raffinerie géante de la cité Iranienne.
Les dépenses nouvelles, c'est-à-dire estimées à 675 millions de dollars USD, sont couvertes par les lignes de crédit et d’aide développées et accordées par les Etats-Unis d’Amérique et réparties sur la durée du Plan Septennal. Tenant compte du revenu générer par la nouvelle NIOC (société publique des hydrocarbures), il est à espérer que l’Etat aura une marge de développement par rapport au passé et malgré ses investissements directs conséquents lors de ce troisième Plan.
Le Chah à Abadan, visitant la raffinerie géante de la cité Iranienne.
Les dépenses nouvelles, c'est-à-dire estimées à 675 millions de dollars USD, sont couvertes par les lignes de crédit et d’aide développées et accordées par les Etats-Unis d’Amérique et réparties sur la durée du Plan Septennal. Tenant compte du revenu générer par la nouvelle NIOC (société publique des hydrocarbures), il est à espérer que l’Etat aura une marge de développement par rapport au passé et malgré ses investissements directs conséquents lors de ce troisième Plan.
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
Re: [✔] Etat Impérial d'Iran / Kešvare Šâhanšâhiye Irân.
Etat Impérial d'Iran
♛ Les Plaisirs de la Caspienne ♛
La légende dit que la sagesse de tout l’univers se trouve dans une tasse de thé. Sur les pentes de l’Elbrouz, émerge chaque année de plus grandes quantités de thé. La culture du thé est ancestrale en Iran, on en buvait déjà à l’âge Perse, celui du puissant Empire des Sassanides. Sa culture n’a rien perdu de son succès auprès des Iraniens, pourtant, elle a perdue de sa vigueur depuis des siècles à l’exportation, malgré une modeste amélioration depuis les années 1920. Le déficit d’infrastructures rendant la culture du thé particulièrement difficile, les conditions sanitaires guères engageantes ne satisfont pas la demande Européenne et plus simplement l’agriculture demeure archaïque et tournée vers les plaines et les grands domaines. Le thé est l’affaire des petits producteurs et le plaisir simple des hommes du pays.
Le Chah en conclu, par cet exemple, l’ampleur du travail à réaliser pour relever la filière du thé, de sa culture à sa revente en occident, tout est à faire ! Et pas que dans le domaine du thé. La réforme de la filière du thé est profonde, la province du Guilan produit une majeure partie du thé du pays, aussi c’est là-bas que se concentre l’effort de l’Etat pour restaurer les capacités exportatrices du pays en matière de thé, bruts ou parfumés, accompagnés de leurs verreries et services. La Manufacture des Thés d’Iran est fondée et inaugurée en 1963 à Racht, épicentre de la province de Guilan, les lieux culturels et religieux de la ville se voient alloués des fonds en vue de leur rénovation, les habitations remises à neuf ou reconstruites, on compte 13 000 logements en pierre prévus sous deux ans dans la cité de Racht, 32 000 dans l’ensemble des municipalités environnantes. La manufacture reçoit le monopole de l’acquisition du thé de gros, sa confection et sa revente en gros et à l’export. Les fruits, les arômes qui composent ces puissants thés orientaux se retrouvent monopolisées par la manufacture royale. Un fond public est organisé et pourvu en vu d’avancer les dollars nécessaires aux rachats des parcelles d’agriculteurs par d’autres agriculteurs de la localité. On favorise la centralisation par incitation des terres, le regroupement des parcelles, l’économie d’échelle. Des primes aux agriculteurs les plus efficients (le critère n’étant pas le volume mais la qualité du profit) sont également accordées par le Chah. La production de thé doit bondir, par l’effet des stimulations financières et des facilités bureaucratiques de rachat des terres, à 60 000 tonnes de thé brut d’ici 1968. Le prix au kg est variable, tout dépend le type de thé et la qualité, aussi on recherche un grand sérieux dans la préparation et la confection des thés. L’enjeu est de taille, l’investissement aussi. Entre 20 millions de dollars de subventions et aides diverses et 30 millions pour l’organisation de cette grande manufacture (il y en avait plus de cent, avant), on atteint un chiffre d’environ 50 millions de dollars USD pour la durée du Plan.
Le Chah en conclu, par cet exemple, l’ampleur du travail à réaliser pour relever la filière du thé, de sa culture à sa revente en occident, tout est à faire ! Et pas que dans le domaine du thé. La réforme de la filière du thé est profonde, la province du Guilan produit une majeure partie du thé du pays, aussi c’est là-bas que se concentre l’effort de l’Etat pour restaurer les capacités exportatrices du pays en matière de thé, bruts ou parfumés, accompagnés de leurs verreries et services. La Manufacture des Thés d’Iran est fondée et inaugurée en 1963 à Racht, épicentre de la province de Guilan, les lieux culturels et religieux de la ville se voient alloués des fonds en vue de leur rénovation, les habitations remises à neuf ou reconstruites, on compte 13 000 logements en pierre prévus sous deux ans dans la cité de Racht, 32 000 dans l’ensemble des municipalités environnantes. La manufacture reçoit le monopole de l’acquisition du thé de gros, sa confection et sa revente en gros et à l’export. Les fruits, les arômes qui composent ces puissants thés orientaux se retrouvent monopolisées par la manufacture royale. Un fond public est organisé et pourvu en vu d’avancer les dollars nécessaires aux rachats des parcelles d’agriculteurs par d’autres agriculteurs de la localité. On favorise la centralisation par incitation des terres, le regroupement des parcelles, l’économie d’échelle. Des primes aux agriculteurs les plus efficients (le critère n’étant pas le volume mais la qualité du profit) sont également accordées par le Chah. La production de thé doit bondir, par l’effet des stimulations financières et des facilités bureaucratiques de rachat des terres, à 60 000 tonnes de thé brut d’ici 1968. Le prix au kg est variable, tout dépend le type de thé et la qualité, aussi on recherche un grand sérieux dans la préparation et la confection des thés. L’enjeu est de taille, l’investissement aussi. Entre 20 millions de dollars de subventions et aides diverses et 30 millions pour l’organisation de cette grande manufacture (il y en avait plus de cent, avant), on atteint un chiffre d’environ 50 millions de dollars USD pour la durée du Plan.
♛ La cité des Rois des Rois : Persépolis ♛
La Ville qui a conquit le Monde, la première, n’est pas à Rome, ni à Constantinople. Elle est logée dans les terres de Fars, abandonnée par l’humanité elle-même. Vestige de la gloire Perse, Persépolis est le symbole, fragile, de l’éternité, de la splendeur culturelle et politique de l’Iran aux temps des Rois des Rois. Pourtant, le territoire est menacé, des fanatiques religieux professent la liquidation des lieux culturels, y compris de ce lieu. Des fouilles sauvages s’attaquent aux réalisations millénaires du site. Pour en assurer la sauvegarde, l’Etat déploie des efforts conséquents : l’espace est sécurisé dès le mois de Juillet par une troupe de soldats et de policiers, légalement ce territoire est restauré comme propriété d’Etat et interdit aux visiteurs. Des chercheurs, géologues et archéologues de renommés et de nationalités diverses sont invités à participer aux fouilles, à mettre un point, à terme, sur les secrets de ce site exceptionnel.
♛ Politique Internationale et Intérieure ♛
Le Chah d'Iran, à Téhéran, en 1962. Une réédition en vue ?
Sur ces entrefaites, un visite diplomatique organisée aura lieu, cette visite est celle d'un Grand, du Général et Président de la République, Charles De Gaulle. Portant autant sur le civil que sur le le militaire, cette rencontre s'annonce sur fond d'un bras de fer qui oppose le Chah à l'ayatollah Khomeini. Organisant une contre manifestation de masse, toute favorable au royalisme. Tout en laissant son opposant s'exprimer, le Chah tente de déborder par sa médiatisation et ses soutiens, puissants, ceux de Khomeini, visiblement affaiblis par les nationalisations qui ont acquises au Roi les factions nationalistes du pays. Cette tentative s'inscrit dans un refus d'imposer une censure qui apporterais quelque crédit à son adversaire. A Téhéran, le Chah apparaîtra en publique et auprès de son peuple, à l'occidentale, si l'on peut dire. Levant le voile oriental sur la monarchie, le temps de quelques instants, afin d'en maximiser l'effet.
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
Sujets similaires
» [√] État Impérial d'Iran / Dowlat-e Shāhanshāhi-ye Irān
» [√] Etat impérial d'Iran
» [✔] État Impérial d'Iran
» [✔] État impérial d'Iran
» [rencontre] Royaume-Unis-Etat Impérial d'Iran
» [√] Etat impérial d'Iran
» [✔] État Impérial d'Iran
» [✔] État impérial d'Iran
» [rencontre] Royaume-Unis-Etat Impérial d'Iran
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: V 1963 (3 août - 5 octobre 2019)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum