[✔] Empire d'Autriche-Hongrie

Österreichisch-Ungarische Monarchie –


Osztrák-Magyar Monarchia


Empire d’Autriche-Hongrie

Population :  40 877 000 habitants (1884)
Capitale : Vienne (Cisleithanie), Budapest (Transleithanie)
Régime politique : Double Monarchie Constitutionnelle



Empereur-Roi : Karl Joseph 1er

Président-ministre d’Autriche : Eduard Taffe

Premier ministre de Hongrie : Kalman Tisza

Composition du Abgeordnetenhaus (chambre basse d’Autriche) :
Libéraux Allemands : 91 sièges (gouvernement)
Tchèques : 54 sièges (soutien partiel)
Polonais : 57 sièges (soutien partiel)
Conservateurs Allemands : 57 sièges (opposition)

Composition du Ablegatentafel (chambre basse de Hongrie) :
Parti Libéral (Hongrois) : 234 sièges (gouvernement)
Opposition Modérée : 64 sièges (opposition)
Parti Indépendantiste : 75 sièges (opposition)
Parti National anti-sémite : 17 sièges (opposition)
Parties minoritaires : 15 sièges (opposition)
Indépendants : 8 sièges (opposition)



Commandant en chef des forces armées d’Autriche-Hongrie : Friedrich von Beck-Rzikowsky

Description rapide de l’armée : En Autriche-Hongrie il existe trois armées différente : la Heer, ou l’armée commune qui est l’armée, comme son nom l’indique, commune c’est-à-dire financé par les deux parties de l’empire, même si la Transleithanie est toujours opposé à une augmentation de sa participation budgétaire dans cette armée (depuis quelques années déjà, sa participation n’est que de 30% environ). Chaque augmentation de budget est le fruit d’une longue campagne de négociation, donnant une armée plutôt délaissée, peu nombreuse par rapport aux voisins et moins bien équipé. Jamais l’armée ne dépassa les 2,5% des dépenses totales. La seconde armée est la Landwehr, c’est le bras armée de la Cisleithanie, assez peu nombreuse mais mieux équipé ; de même pour la troisième armée qu’est la Honved, qui est l’armée de la Transleithanie. Malgré ses trois armées, l’empereur-roi est le seul pouvant déclarer la guerre. Cette division même dans l’armée cause pas mal de problème. Avec une armée active d’environ 360 000 hommes pouvant augmenter à 800 000 hommes (chiffres 1868) l’empire se situe loin de ses voisins à ce niveau-là, seul 0.29% de la population est dans la conscription, à comparer avec les 0.47% pour l’Allemagne, 0.35% en Russie (qui a une population immense), ou les 0.75% de la France. L’armée était divisée aussi en divisions ethniques, dirigés par des officiers allemands.

Effectifs : 360 000 hommes, 800 000 en cas de mobilisation (chiffre 1868)
Service militaire : Obligatoire pour 100 000 citoyens chaque année.