Opération mangouste brune
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Opération mangouste brune
République française
● Opération Mangouste Brune ●
● Opération Mangouste Brune ●
................Les récents évènements au Gabon inquiètent grandement Paris. Le report sine die des élections législatives, puis leur tenue quasi-miraculeuse, mais non moins frauduleuse, avec la bénédiction de la cour constitutionnelle, en 2021, puis la répression sanglante de grandes manifestations et l’arrestation de Jean Ping, principal opposant à Ali Bongo, ont convaincu l’Elysée que le temps était venu d’intervenir avant que la situation ne dégénère trop sérieusement en une guerre civile dans le pays, qui fait pourtant office d’exemple de stabilité dans une région marquée par les nombreux conflits internes aux Etats, mais parfois entre eux aussi. Aussi, le président de la République a validé l’opération « Mangouste brune », du nom d’un carnivore féliforme vivant au Gabon et chassant notamment les nuisibles tels que les rats, mais qui, lorsqu’ils sont trop présents, ont aussi la réputation de devenir à leur tour un nuisible en détruisant sans discernement la faune locale. Une allégorie quasi-parfaite de la présence française en Afrique. Outre un aspect droit-de-l’hommiste qui sera officiellement utilisé pour être justifiée si besoin est, cette intervention est censée redorer un peu l’image du président Macron auprès de ses compatriotes en lui donnant une véritable stature de chef de guerre autre que celle qu’il s’était donné en enfilant la tenue de Tom Cruise pour visiter une base aérienne en métropole.
Tour 1 – Attaque
Nature de l'action : Renversement du régime d’Ali Bongo.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 6e bataillon d'infanterie de marine, basé à Libreville (900 hommes, 12 ERC-90 Sagaie)
- 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (780 hommes)
- 1er régiment étranger de cavalerie (500 hommes, 12 AMX-10 RC, 16 VBL, 16 VAB)
- 24 VBCI
Forces maritimes :
- BPC Mistral
- Frégate Forbin
- Frégate Normandie
- Chasseur de mine Sagittaire
- Sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin
Forces aériennes :
- 16 Caïman Marine (NH90) sur le BPC Mistral
- 8 Sud-Aviation SA330 Puma à Libreville
- 7 Airbus A400M Atlas
- 4 Mirage 2000 basés à Bangui
Carte :
- Spoiler:
https://cdn.discordapp.com/attachments/272150234912784384/483294630637600768/Libreville.png
Carré bleu : base française
Flèche bleue : débarquement français
Carré noir : aéroport
Carré rouge : palais présidentiel & cour constitutionnelle
Carré pourpre : camps militaires / policiers
Carré marron : Assemblée nationale + Sénat
Flèches oranges : déplacement des troupes françaises
Détails de l'action :
I. La flotte constituée du BPC Mistral et de son escorte part de Toulon pour rallier le large du Gabon le plus rapidement possible. Elle emporte notamment le 1er régiment étranger de cavalerie, son matériel, et 24 VBCI.
II. Des militaires du 6ème bataillon d’infanterie de marine, basé à Libreville, vont accueillir depuis leur base située dans l’aéroport international Léon-Mba, tour à tour, les 7 Airbus A400M Atlas, transportant officiellement des véhicules blindés visant à remplacer les ERC-90 Sagaie vieillissant, et officieusement les 780 hommes du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
III. Les 900 soldats du 6ème bataillon d’infanterie de marine vont se déployer dans les grandes artères de la capitale Libreville, épaulés par les 780 hommes du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine dès leur arrivée, dont le port.
IV. Les 8 Sud-Aviation SA330 Puma, en formation de combats – équipés de paniers de roquettes et de missiles – vont se déployer dans le ciel de la ville, épaulés par les 4 Mirage 2000 chargés de mettre en place une no-fly-zone au-dessus du pays.
V. Les troupes embarquées dans le BPC Mistral débarquent au niveau de l’aéroport, situé à 20 mètres de la plage. Elles se déploient en renfort, avec les véhicules blindés, dans la capitale gabonaise, pour s’en emparer.
VI. Les troupes françaises s’emparent des principaux lieux de pouvoir (cour constitutionnelle, parlement, résidence présidentielle, ministères) afin de destituer le président Ali Bongo et pour nommer un gouvernement provisoire le temps d’organiser de nouvelles élections.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Opération mangouste brune
Modération de guerre
Tour 1
Opération Mangouste Brune :
Chances de succès : 75 % ; jet de dé : 45
I) Le trajet de la flotte se déroule sans encombre et l’ensemble des navires et troupes arrivent dans la région sans problèmes.
II) Le plan commence à se mettre en branle. Depuis leur base proche, les militaires du 6ème bataillon d’infanterie de marine prennent manu militari et sans encombre le contrôle de l’aéroport de Libreville peu avant l’arrivée programmée de 7 avions de transport convoyant officiellement des blindés de remplacement, officieusement 780 parachutistes (à la grande surprise des responsables gabonais de l’aéroport ne s’attendant pas à voir débarquer près de 800 hommes en treillis). L’information de cette arrivée en force française se répand toutefois rapidement et le président Bongo et ses sbires et partisans sont vite au courant que quelque chose d’étrange se trame dans la capitale gabonaise.
III & IV) Les forces aériennes françaises entrent sans encombre en action et prennent le contrôle aérien de la zone (les vieux avions de combat gabonais ne réagissent pas ni aucun autre aéronef autochtone). Au même moment, depuis l’aéroport sous contrôle français, les troupes de la République commencent leur déploiement à travers Libreville. De premiers heurts éclatent entre troupes françaises et soldats gabonais fidèles au pouvoir (soutenus par des partisans civils, plus ou moins miliciens qui sortent également dans les rues). De nombreux opposants à Bongo sortent toutefois également dans la rue et accueillent les soldats français comme des libérateurs. Les combats restent toutefois sporadiques même si des victimes commencent à tomber. Les opposants gabonais sont en effet plus ou moins sidérés devant ce déploiement de force française.
V) Pendant ce temps l’opération française de débarquement depuis les navires arrivés sur place se déroule également sans réelles difficultés (la zone de débarquement étant proche de l’aéroport contrôlé par la France). Cette opération permet aux troupes se déployant dans Libreville de bénéficier de blindés (24 VBCI) et du soutien du 1er régiment étranger de cavalerie et de son matériel (alors même que les airs sont également sous contrôle).
VI) Largement supérieurs aux éventuels opposants et bénéficiant du soutien d’une partie de la population ainsi que de soldats et de membres des forces de sécurité abandonnant la cause de Bongo (ou restant du moins attentiste), les forces françaises prennent peu à peu le contrôle de la capitale gabonaise. Des combats sporadiques et parfois assez violents éclatent toutefois entre troupes françaises et fidèles du président local (notamment des miliciens armés) et ce surtout autour des grands lieu de pouvoir visé. Des affrontements entre gabonais éclatent également et Libreville connaît une journée très troublée. Au soir la majeure partie de la capitale et sous contrôle français même si quelques lieux vont opposer une plus longue résistance (notamment le palais présidentiel et le ministère de l’Intérieur) et ne tombent que quelques heures ou jours plus tard. Le président Bongo a toutefois fui la capitale pour la province du Haut Ogooué (à l’extrême est) et appelle ses partisans à poursuivre la lutte contre l’oppression néo-coloniale. Il bénéficie encore de soutien dans sa région de refuge ou il affirme poursuivre sa mission présidentielle. A mesure que l’armée française vainc les pro Bongo à Libreville cessent toutefois peu à peu le combat devant leur infériorité ou fuient la capitale. Sous l’égide française un gouvernement présidé par Jean Ping, présenté comme président légitime injustement écarté du pouvoir par la France, est mis en place. Il recueille le soutien de la majorité de l’appareil d’État dans la capitale, lui reste maintenant à s’imposer sur tout le territoire.
Cette opération menée tambour battant a toutefois une ombre. Dans des circonstances troubles une dizaine de gabonais ont été tués et blessés au lendemain de l’opération par une patrouille française qui n’a relevée que deux blessés. L’armée française affirme que ses soldats ont été engagés par des pro Bongo et n’ont fait que riposter. Le nombre de morts intrigue toutefois et dans les médias nationaux et internationaux l’on commence à parler de possible bavure grave de l’armée des chevaliers blancs de la République venus rétablir la « démocratie et les droits de l’homme » au Gabon.
Pertes françaises : 10 soldats tués, 20 blessés
Pertes gabonaises (soldats, policiers, miliciens pro Bongo) : une soixantaine de tués
Pertes civiles : Une soixantaine de gabonais morts dans des troubles et notamment des affrontements entre pro et anti Bongo dans la capitale.
Bureau- Vox Bureauli
- Messages : 2373
Date d'inscription : 15/06/2018
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