[OTSC] Organisation du Traité de Sécurité Collective

OTSC - Organisation du Traité de Sécurité Collective







Type : Alliance militaire intergouvernementale.
Mandats : Garantir la sécurité et la souveraineté, la stabilité et la paix dans les Etats membres.
Siège : Moscou.
Secrétaire Général : Yuri Khatchaturov (Russie).
Espace : Eurasie.
Membres : Biélorusse, Arménie, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan et Tadjikistan.
Observateurs : Serbie et Azerbaïdjan.

République d'Arménie / Hayastani Hanrapetut'yun


Invitant ses partenaires de l’OTSC à Erevan, Nikol Pashinyan évoque trois points essentiels à ses yeux lors des discussions portant sur les relations Arméno-Azéris. En premier lieu, l’Azerbaïdjan est sur le pied de guerre tandis que le prolongement du service militaire de deux classes d’âges arméniennes a été décrété afin de répondre à des manœuvres réalisées sans prévention, sans concertation avec l’Arménie et à ses frontières avec un puissant contingent. Les menaces récurrentes du Président Azéris et sa position sur la question du Haut-Karabagh témoignent du danger encouru par l’Arménie. Ensuite, il faut noter que la capacité à dialoguer avec Bakou, depuis Erevan, a largement diminué, pour ne pas dire touché le fond. L’Arménie ne peut soutenir qu’un quart des dépenses militaires de l’Azerbaïdjan, son budget militaire est supérieur au budget total de l’Etat Arménien. Enfin, que l’Azerbaïdjan joue de sa proximité culturelle sinon idéologique avec la Turquie, sur fond d’intérêts pétroliers et militaires, elle s’oppose à l’axe Iran-Arménie-Russie et par extension à l’OTSC que ce pays (l’Azerbaïdjan) menace au travers de ses provocations, de ses actions guerrières récentes, à l’encontre de l’Arménie. Aussi, pour contrecarrer cet axe et cette menace turco-azéris, le Premier Ministre Arménien met en avant la nécessité pour l’Arménie, comme feu l’U.R.S.S l’avait saisit face aux Etats-Unis, de dialoguer d’égal à égal avec l’Azerbaïdjan. Cela signifie un besoin de remise à niveau de l’armée arménienne et par extension de son économie. En l’état, l’OTSC est invité à discuter et (si accepté par ses membres) des observateurs dédiés à la surveillance des frontières en Arménie puis du référendum local si accepté par la partie Azéris. Une offre, basée sur le cessez-le-feu de 1994, est déjà proposée à l’Etat Azerbaidjanais. Elle constitue en une offre de référendum local organisé par les protagonistes et supervisé par des observateurs internationaux afin de déterminer, à échelle de la République du Haut-Karabagh actuelle, une frontière fixe et durable entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

République d'Arménie / Hayastani Hanrapetut'yun





Haut-Karabagh ...


Pour sa part, Erevan accepte les propositions Russes de médiation et de désescalade. Néanmoins, sans aval Azéris, la situation demeure de fait en suspend, Comme gelée.