[√] Serenissima Repubblica di Venezia

République de Venise

Economie

:
Budget :
80 millions de Livres.
50 millions de revenus commerciaux
30 millions de revenus fiscaux.

Situation : La place de Venise dans le commerce mondial est en déclin constant depuis plus de 2 siècles. Longtemps au coeur des flux commerciaux venus d'orient, et figure de proue de la renaissance Italienne, la ville n'est plus que l'ombre de la puissance commerciale mondiale qu'elle était autre fois.
Plusieurs facteurs expliquent ce déclin. D'abord, la colonisation et l'exploration permet une forte croissance des plateformes commerciales sur la facade atlantique. La peste frappe durement la ville (perte d'un tiers de la population de Venise en 1630). Les politiques économiques Vénitiennes, qui oscillent entre libre échange et protectionnisme manquent de cohérence : même en Méditerranée, Venise se retrouve fortement concurrencée. Le protectionnisme croissant et les guerres régionales brisent également les monopoles commerciaux Vénitiens en Italie, et aboutissent sur la perte de nombreuses colonies vénitiennes en Méditerranée.
Ce déclin du commerce pousse à un repli de Venise sur le continent, le commerce intérieur, et l'agriculture.

Ce déclin reste néanmoins très relatif, pour plusieurs raisons.
La part de Venise a fortement reculé dans le commerce mondial, mais la ville reste encore une plateforme commerciale importante. Les revenus du commerce sont au même niveau que lors de l'âge d'or Vénitien. La république a seulement stagné les deux derniers siècles, alors que le commerce d'autres nations a explosé. Elle continue à attirer de nombreux marchands, notamment grecs, juifs, et arméniens. La cité peut aussi toujours compter sur de nombreuses colonies en Méditerranée, une forte flotte, et son savoir faire commercial.
La production connaît un certain renouveau. Si le tonnage a été réduit, le nombre de navires a doublé par rapport au XVIIeme siècle et la production de Soie, triplé, pour dépasser également le niveau connu lors de l'âge d'or Vénitien. 20% des Vénitiens vivent en ville, ce qui en fait le pays le plus urbanisé d'Italie. Cela ne l'empêche pas d'être autosuffisante en nourriture, depuis 1700, grâce à la qualité de ses terres arables. Si Venise n'a visiblement plus la même place que pendant la renaissance, cela reste une république extrêmement prospère, sans doutes encore la plus riche d'Italie. Le déclin des activités commerciales permet paradoxalement, une meilleure pérennité de l'économie. Le secteur des services pèse par exemple désormais autant que celui du textile.
Enfin, la ville s'affirme comme une métropole culturelle majeure. A la fin du XVIIIeme siècle, on observe un fort renouveau de l'intérêt pour la ville de Venise, où affluent de nombreux artistes, musiciens et intellectuels. Venise est au centre des Grands Tours en Méditerranée qui se développent à partir du XVIIIeme siècle et se retrouve ainsi à l'avant garde du développement balbutiant du tourisme. Elle reste encore en 1788 la troisième ville d'Italie, comptant seulement 10 000 habitants de moins que Rome.

En conclusion, Si la place de Venise dans l'économie mondiale n'est bien sûr en rien comparable à celle qu'elle occupait deux siècles auparavant, la république de Venise reste un État extrêmement prospère. La veritable chute, pour la ville, arrivera 10 années plus tard, en 1797, avec la chute de la république et l'intégration à l'Autriche. La région manque le train de la révolution industrielle. Un siècle plus tard, ce n'est plus que la dixième cité d'Italie. La région, autrefois moteur de l'Italie, ne sera désormais plus qu'une périphérie touristique.

Validé

Budget : 80 millions de livres

Revenu fiscal : 30 millions de livres

Revenu commercial : 50 millions de livres

Forces armées  :

20.000 hommes
30 navires lourds, 50 navires légers, 20 navires de transport

République de Venise

Aux autres États Italiens :

Nous invitons des représentants des autres États Italiens à venir à Venise pour discuter d’une éventuelle convergence de nos politiques en matière économique, monétaire, et douanière, pour permettre une meilleure circulation des biens dans la péninsule. Cette proposition fait suite aux efforts fournis dans les années 1720. Il nous paraît en effet évident que l’affluence économique ne pourra revenir dans la péninsule Italienne que par le développement du libre-échange et de la coopération frontalière. Cette invitation s'étend au duc des Habsbourg, mais seulement au titre de duc du Milanais.  

Au Royaume de Sicile  : Sans vouloir nous précipiter vers des conclusions hâtives, nous vous transmettons nos plus sincères condoléances, et vous assurons du soutien de la république Vénitienne.

Dégradation de la santé du Doge :

Déjà chancelante ces dernières années, la santé du Doge ne semble pas vouloir s'améliorer. Les tensions montent sur la scène politique entre les partisans d'un mercantilisme retranché sur le territoire national, et ceux favorables à un retour à une politique davantage expansionniste.

Affaires internes :
Pour compenser la relative faiblesse de la république de Venise dans la région, et compte tenu des déstabilisations grandissantes, il a été décidé de réaliser un effort militaire dans les années à venir.  5 000 nouveaux soldats permanents sont recrutés et entraînés pour l'année prochaine. Un effort inédit qui aura forcément des conséquences importantes sur le budget de l'année prochaine.