[Rencontre] Sommet du Quirinal
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[Rencontre] Sommet du Quirinal
Regno d'Italia
Sommet du Quirinal
................Après la Grande Guerre, les conférences internationales marquant le retour de la paix devaient garantir pour le plus de temps possible la stabilité et la sécurité en Europe et éviter l'expansion de nouvelles puissances totalitaires, antilibérales et belliqueuses. Si ce deuxième objectif fut globalement rempli, malgré les troubles bolchéviques en Russie et l'aventure antidémocratique hongroise, le premier se révèle être un échec cuisant face aux conflits diplomatiques et militaires qui déchirent la Méditerranée orientale et l'Europe slave. L'Italie ne s'est pas vue exclue de ces conséquences malheureuses : dès la signature du traité de Saint-Germain-en-Laye en juillet 1919, les gains italiens sur le pourtour de l'Adriatique avaient provoqué l'ire des fanatiques croates et serbes, ayant pour résultats plusieurs mois d'attentats. Rome dut réagir en déployant en mars 1920 plusieurs détachements de ses forces armées pour garantir la paix en Dalmatie et éviter de nouveaux conflits sanglants qui auraient pu mettre à mal la communauté italienne de manière générale. A l'heure actuelle, la situation reste tendue même si les troubles se sont calmés. Mais tant que l’État de droit ne sera pas respecté par la population locale, le gouvernement ne pourra établir une administration civile démocratique remplaçant les autorités militaires d'urgence. Cette situation, assez dramatique en soi par rapport à la stabilité de l'Europe méridionale, n'est pas italo-centrée : le Royaume de Yougoslavie, ami historique et grand partenaire de Rome dans les combats menés ensemble face à l'Ogre austro-hongrois, a plutôt mal réagi aux négociations de paix auxquelles il n'a pu participer et surtout à ses résultats. Quelques semaines après la publication du texte réglant le sort autrichien, une formation minoritaire et chauviniste, le « Mouvement pour l'Union des Croates et Slovènes d'Adriatique », entrait au Parlement yougoslave avec pour objectif affiché de revenir sur les textes internationaux, ce que ne permettrait pas l'Italie. Cette assemblée de nationalistes, souhaitant rompre avec Paris et Rome, a aussi influencé la nouvelle loi fondamentale yougoslave qui érigeait le roi Pierre Ier en « protecteur de tous les Slaves du Sud », faisant fi de l’État de droit et des conventions mondiales. Quelques mois plus tard, cette haine minoritaire destinée aux amis et frères d'hier se matérialisait dans les canaux diplomatiques yougoslaves, qui n'hésitaient plus à conspuer les partenaires de la Grande Guerre. Mais la tension résultant du déploiement italien en Dalmatie de mars 1920 précipita la situation : la guerre pouvait éclater à tout moment, que ce soit contre une faction armée sur les côtes de l'Adriatique ou contre Belgrade. L'ordre devait être rétabli dans la zone dalmate, passant par de futures réformes internes à l'Italie mais surtout par la négociation immédiate d'un nouveau traité revitalisant l'amitié italo-yougoslave et garantissant une place de choix à ces deux nations dans les Balkans. C'est pourquoi les représentants du gouvernement Orlando II, en application du traité de Trianon qui prévoyait un sommet bilatéral, reçurent au mois de septembre leurs homologues yougoslaves au palais du Quirinal dans le but de négocier un traité attenant au texte de Saint-Germain-en-Laye, destiné à redéfinir la situation actuelle sur le pourtour de l'Adriatique et à préparer la place nouvelle de l'Italie dans les Balkans.
................Après plusieurs jours de discussions, les diplomates italiens dirigés directement par le président du Conseil Vittorio Emanuele Orlando, héros national, peuvent dorénavant proposer un texte définitif à leurs partenaires yougoslaves. Dans un premier temps, les deux nations s'engagent à respecter totalement les textes signés lors des conférences de paix et à œuvrer ensemble et de manière privilégiée à la stabilité dans les Balkans, dans une amitié éternelle renouvelée. Ensuite, elles détruisent leurs barrières frontalières en accordant à l'autre partie contractante la liberté totale de se mouvoir, de commercer et d'entreprendre, annulant ainsi les droits de douane : Rome ajoute une clause stipulant le libre accès des ports dorénavant italiens aux navires yougoslaves non armés, étendant de fait l'accès maritime de Belgrade à l'ensemble de la côte. En ce qui concerne la sécurité sur le pourtour de l'Adriatique, même si la situation s'est calmée, les deux États combattent dorénavant ensemble les factions rebelles de Dalmatie dont les membres seront jugés par des tribunaux italiens : cette politique s'accompagne d'un renoncement officiel et public de la Yougoslavie à annexer la Dalmatie et d'un programme financé par Rome destiné à offrir la possibilité aux familles habitant les terres annexées de déménager et rejoindre le voisin slave. Ces premiers points, signés dès maintenant, prépareraient le terrain pour un second traité. Ce dernier porterait alors sur la création d'une « petite Entente » (en comparaison de l'Entente rassemblant l'Italie, la France et le Royaume-Uni), alliance défensive rassemblant la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Roumanie et l'Italie pour assurer la stabilité dans les Balkans : la place de meneur reviendrait de fait à Rome, qui aurait alors pour tâche de dynamiser sur tous les plans (notamment industriel, technologique et militaire) ses nouveaux alliés. Cette organisation serait parallèle à de nouveaux accords italo-yougoslaves, qui porteraient cette fois sur l'intensification des relations commerciales établies par le texte actuellement négocié et la diminution globale des tensions en Dalmatie : Rome s'engage à démilitariser la Dalmatie en 1922 sous la condition de la création de cette alliance totale (au minimum entre l'Italie et la Yougoslavie), de l'établissement d'une administration civile (prévue en interne par le président Orlando) et de la mise en œuvre des migrations (prévues par le traité du Quirinal). Nous attendons avec impatience la réponse de nos homologues yougoslaves.
................Après plusieurs jours de discussions, les diplomates italiens dirigés directement par le président du Conseil Vittorio Emanuele Orlando, héros national, peuvent dorénavant proposer un texte définitif à leurs partenaires yougoslaves. Dans un premier temps, les deux nations s'engagent à respecter totalement les textes signés lors des conférences de paix et à œuvrer ensemble et de manière privilégiée à la stabilité dans les Balkans, dans une amitié éternelle renouvelée. Ensuite, elles détruisent leurs barrières frontalières en accordant à l'autre partie contractante la liberté totale de se mouvoir, de commercer et d'entreprendre, annulant ainsi les droits de douane : Rome ajoute une clause stipulant le libre accès des ports dorénavant italiens aux navires yougoslaves non armés, étendant de fait l'accès maritime de Belgrade à l'ensemble de la côte. En ce qui concerne la sécurité sur le pourtour de l'Adriatique, même si la situation s'est calmée, les deux États combattent dorénavant ensemble les factions rebelles de Dalmatie dont les membres seront jugés par des tribunaux italiens : cette politique s'accompagne d'un renoncement officiel et public de la Yougoslavie à annexer la Dalmatie et d'un programme financé par Rome destiné à offrir la possibilité aux familles habitant les terres annexées de déménager et rejoindre le voisin slave. Ces premiers points, signés dès maintenant, prépareraient le terrain pour un second traité. Ce dernier porterait alors sur la création d'une « petite Entente » (en comparaison de l'Entente rassemblant l'Italie, la France et le Royaume-Uni), alliance défensive rassemblant la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Roumanie et l'Italie pour assurer la stabilité dans les Balkans : la place de meneur reviendrait de fait à Rome, qui aurait alors pour tâche de dynamiser sur tous les plans (notamment industriel, technologique et militaire) ses nouveaux alliés. Cette organisation serait parallèle à de nouveaux accords italo-yougoslaves, qui porteraient cette fois sur l'intensification des relations commerciales établies par le texte actuellement négocié et la diminution globale des tensions en Dalmatie : Rome s'engage à démilitariser la Dalmatie en 1922 sous la condition de la création de cette alliance totale (au minimum entre l'Italie et la Yougoslavie), de l'établissement d'une administration civile (prévue en interne par le président Orlando) et de la mise en œuvre des migrations (prévues par le traité du Quirinal). Nous attendons avec impatience la réponse de nos homologues yougoslaves.
- PORTRAIT OFFICIEL DU PRESIDENT ORLANDO :
Alaminsk- Grand Consul
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Date d'inscription : 17/09/2011
Age : 28
Localisation : Paris, France.
Re: [Rencontre] Sommet du Quirinal
Royaume des Serbes, Croate[b]s et Slovènes
Un Accord Historique ?
Le Pierre 1er et le régent Alexandre, représentés par les diplomates yougoslaves, acceptent le premier traité proposé par l'Italie:
-Respect des traités et action conjointe à la stabilité dans les balkans.
-Liberté totale de se mouvoir de commercer et d'entreprendre et libre accès des navires yougoslaves non armés aux ports Italiens.
-Coopération dans la traque et démantèlement des partis terroristes oeuvrant dans les terres italiennes obtenus suite au traité de Saint Germain en Laye.
-Renonciation des revendications sur la Dalmatie alors que simultanément l'Italie met en place un programme à ses frais pour permettre aux slaves de ses terre d'émigrer en Yougoslavie.
Le second traité concernant la création d'une petite entente est également signé , Belgrade la rejoint sous la condition que l'Italie démilitarise la Dalmatie d'ici à fin 1922.
Le troisième traité proposé par l'Italie sur une plus grande coopération économique sera signée si les premiers pas venant d'être effectués pour un rapprochement sont fructueux.
Sancho- Haut Commissaire
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Date d'inscription : 03/12/2017
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