[Opération] Per i nostri fratelli [Défaite italienne]

Modération de Guerre :

Action 1 :
Chances de succès estimées : 85%
Jet de dé : 46
- L'opération de capture des trois villes côtières est un succès. Elles sont sous contrôle de l'armée italienne et de sa marine.

Pertes italiennes :
- 600 soldats d'infanterie
- 115 bersaglieri
- 2 canons
- 1 Ironclad de classe Roma endommagé

Pertes tunisiennes :
- 1500 soldats d'infanterie tués
- 800 soldats capturés
- 200 cavaliers tués
- 9 500 civils tués

Action 2 :
Chances de succès : 21%
Jet de dé : 74
- L'extension du territoire contrôlé par l'envoi de renforts de deux groupes de 5 000 bersaglieri est un échec. Les troupes n'ont pas su contrôler le terrain connu par les locaux, et ne bénéficiant pas d'appui naval, se sont vus repoussés.


Pertes italiennes :
- 800 soldats d'infanterie
- 600 bersaglieri
- 12 canons

Pertes tunisiennes :
- 900 soldats d'infanterie tués
- 3 000 civils tués

Action 3 non simulée car jugée diplomatique.

Réponse du Bey de Tunisie au gouvernement italien :

Nous refusons absolument et avec véhémence la protection italienne. L'acte d'invasion italien est un acte de guerre, et la résistance tunisienne sera forte. Avec l'appui de la population, vous n'aurez jamais la Tunisie !

Chances de capture du Bey de Tunis par les forces italiennes : 50%
Jet de dé : 23
- Le Bey de Tunis est fait prisonnier par le Royaume d'Italie. Il est détenu à Tunis.

En respect des conditions de l’ultimatum posé au Royaume d’Italie qui n’ont pas été honorées ni même considérées, le gouvernement royal d’Italie préférant offrir une contre-offre ridicule et décalée face aux demandes britanniques, toujours sans comprendre la priorité absolue de la cessation du conflit, le Royaume-Uni a pris la décision d’intervenir contre les forces armées italiennes.

L'objectif est de saisir ou détruire en cas de résistance un maximum de navires italiens.

Spoiler:

Sir Fairfax, Admiral of the Fleet

TOUR 2 - DEFENSE

Nature de l'action : Opérations navales contre la flotte italienne dans le secteur maritime entre Tunis et la Sicile.

Effectifs, équipements, organisations :

Forces terrestres :

- - divisions.
- -soldats et équipement.
- - de chaque véhicule.

Forces maritimes :

- Flotte de Méditerranée + Renforts de l’Escadre de la Manche.
- 11 sea-going ironclads (Sultan, Swiftsure, Audacious, Lord Clyde, Minotaur, Prince Consort-Class)
- 6 screw corvettes
- 7 screw sloops
- 3 wooden screw gunboats
- Note : Deux navires de défenses côtiers restants de la Flotte de Malte sont restés au port, étant dans l’incapacité de suivre le rythme de progression du reste de la flotte et un remorquage n’étant pas possible en temps de guerre. Ils continueront à protéger le port militaire de l’île de Malte.

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
- (1) Les deux flottes appareilleront depuis le port militaire britannique de Malte sous le nom de Combined Meditterranean Defence Force. La flotte sera placée sous le commandement de Sir Fairfox Moresby, Admiral of the Fleet. Elle appareillera pour la zone d’exclusion maritime entre la Sicile et l’Afrique du Nord (voir carte).
- (2) La flotte devra chercher et engager tout bâtiment de la marine italienne, en prenant soin de ne pas s’engager à moins de 30kilomètres des côtes siciliennes et 15km des côtes africaines et de rester en escadre groupée, afin d’éviter toute mauvaise surprise due à un appui d’artillerie. Les navires italiens interceptés recevront une sommation à stopper les moteurs et à poser l’ancre, afin d’être accostés et saisis par la Royal Navy, en cas de refus ou de fuite, le navire sera coulé. Les marins italiens jetés à la mer lors des combats seront bien évidemment secourus et traités en tant que prisonniers de guerre.
- (3) A Malte, les 2 000 soldats des Royal Marines appuyés par les deux navires de défense côtière et l’artillerie de l’île devront se prémunir contre une attaque italienne. Le mot d’ordre est d’empêcher un débarquement : l’île tiendra un siège le temps d’être relevée par les forces navales de Sa Majesté.

Empire ottoman :

Quelques semaines après l'invasion par le Royaume d'Italie de la Tunisie le 12 juin 1871, l'Empire ottoman reçut la nouvelle et décida bien évidemment de répondre à l'offensive occidentale par la guerre. Pour la Sublime Porte, il est impensable de négocier avec Rome tant que des troupes adverses sont sur le sol tunisien : la paix ne sera possible que lorsque les forces armées italiennes seront refoulées à la mer, par la force ou la capitulation. Même si les premiers moments furent fébriles au sein de l'état-major ottoman, le soutien direct et inconditionnel de la Grande-Bretagne permit d'insuffler de l'air frais dans ce regrettable conflit. Les forces ottomanes sont séparées en trois principaux blocs mobilisés : l'armée tunisienne, la milice libyenne et l'armée impériale. L'armée tunisienne dispose de 7 300 hommes et de 3 800 cavaliers, ainsi qu'une dizaine de pièces d'artillerie, après les pertes. Ils sont moins biens équipés que les forces italiennes mais ils connaissent le terrain et sont habitués aux températures infernales de ce mois de juillet. Le territoire libyen ne dispose pas d'armée mais le gouvernement local décida d'armer à la hâte le maximum de Bédouins possible et de les faire arriver en Tunisie dans quelques semaines (arrivée prévue le samedi 10/03/18 à 12h) : ce seront essentiellement des troupes d'infanterie. Enfin, le commandement de l'armée impériale est mobilisé partiellement en Syrie et regroupe à l'heure actuelle 32 000 soldats, 4 000 cavaliers et 60 canons de l'active et 29 000 réservistes : face aux difficultés logistiques de l'Empire ottoman, la Sublime Porte requiert l'aide de la Grande-Bretagne pour aider à l'acheminement de ce détachement sur le front tunisien par voie maritime. Enfin, en ce qui concerne le protectorat égyptien, ses troupes ne sont pas mobilisées à l'heure actuelle mais un dialogue constant est établi avec Le Caire pour activer ce réservoir de troupe en cas de prolongation des combats. En ce qui concerne la Marine, dix navires capitaux sont envoyés soutenir le blocus britannique : ils doivent absolument éviter les combats avec la marine militaire italienne face à l’obsolescence des vaisseaux ottomans, à moins que ce soit pour soutenir une attaque coordonnée avec Londres.

Après l'état des forces ottomanes en présence, la Tunisie est actuellement occupée en trois points stratégiques : Bizerte, Tunis et Sousse. Le détachement de la Marine italienne est dans le port de Tunis, loin du blocus britannique. Les forces terrestres sont composées de 19 600 fantassins, 18 285 bersaglieri et 72 canons. Ces troupes sont encore fraiches et bien installées dans les villes, mais le spectre du blocus britannique arrive. L'état-major ottoman, connaissant sa faiblesse numérique et technologique, compte sur son apport logistique et la connaissance du terrain : il a donc été décidé d'entretenir le siège des trois villes mais de ne pas lancer d'assauts. Le but est de contenir les troupes italiennes et de prévenir tout création de véritables défenses terrestres par des escarmouches. Ordre a été donné enfin de consommer ou détruire les réserves alimentaires dans les campagnes si les sièges des villes occupées étaient brisés. Les populations menacées dans les abords des villes sont évacuées vers l'intérieur des terres, tandis que la répression s'organise contre la minorité italienne présente en Tunisie.

Action 1 :
- Recrutement de plusieurs milliers de Bédouins en Libye pour soutenir rapidement les troupes tunisiennes.

Action 2 :
- Contenir les troupes italiennes à Bizerte, Tunis et Sousse en les empêchant d'établir des structures défensives pérennes par des escarmouches.

Action 3 :
- Évacuation des civils menacés dans les abords des villes et répression de la minorité italienne présente en Tunisie.

Modération de Guerre :

Action britannique :

Chances de succès : 85%
Jet de dé : 55
- Le blocus britannique est un succès : le ravitaillement du détachement italien en Tunisie est pour l'instant coupé, même si la tactique britannique a du mal à tenir une si grande zone avec une flotte groupée. Dans les semaines qui suivent, face aux fortes températures, aux escarmouches tunisiennes, à la consommation normale des denrées et aux risques de maladie, les milliers d'Italiens présents en territoire ottoman risquent de subir des pertes de manière exponentielle si une solution n'est pas trouvée. Le détachement de la Marine royale réfugié à Tunis n'est pour l'instant pas inquiété.

Pertes britanniques :
- Aucune

Pertes italiennes :
- Une vingtaine de navires logistiques coulés ou capturés
- Ravitaillement vers la Tunisie coupé (au prochain tour, simulation de pertes pour le détachement en Tunisie dues à l'attrition)

Action ottomane 1 :

Chances de succès : 100%
Jet de dé : 37
- La campagne de recrutement des Bédouins en territoire libyen est globalement un échec : 3 700 hommes furent recrutés mais les problèmes logistiques et de communication ne permettent pas à la Sublime Porte de compter sur plus de troupes venant de Tripolitaine pour le moment. C'est 3 700 fantassins, armés par eux-mêmes pour la plupart, arriveront dans plusieurs semaines après un voyage long et difficile (arrivée prévue le samedi 10/03/18 à 12h).

Recrutement ottoman :
- 3 700 bédouins recrutés et armés à la hâte

Action ottomane 2 :

Chances de succès : 25%
Jet de dé : 27
- Malheureusement pour l'Empire ottoman, l'opération visant à faire le siège, contenir les troupes adverses et lancer des escarmouches à Tunis, Bizerte et Sousse est un échec tactique. Même si la connaissance du terrain fut un grand avantage par rapport aux forces de Rome, les troupes tunisiennes ne purent empêcher l'édification de vraies défenses italiennes tournées vers l'hinterland ; toutefois, les forces du Beylicat ne perdirent pas tellement d'hommes. La victoire italienne n'est pas non plus historique : le fait que le détachement maritime soit réfugié à Tunis ne permet plus d'assurer un apport massif de l'artillerie face à l'ennemi (sauf à Tunis), ne causant donc plus trop de pertes chez l'ennemi ottoman. En ce début du mois de juillet 1871, le détachement italien est bien installé et défendu dans les trois villes, tandis que les escarmouches ottomanes sont globalement un échec tactique.

Pertes ottomanes :
- 700 soldats d'infanterie tués
- 2 canons détruits

Pertes italiennes :
- 400 soldats d'infanterie tués

Action ottomane 3 :

Chances de succès : 90%
Jet de dé : 64
- La répression menée à l'encontre de la minorité italienne présente en Tunisie, et soutenue par le gouvernement ottoman depuis le déclenchement du conflit, commence plutôt bien. Sans avoir besoin de motiver plus particulièrement la population, marquée par le bombardement sans pitié des trois grandes villes locales par la Marine royale, ce sont près de 800 civils d'origine italienne qui ont été massacrés ou emprisonnés dans les bourgades moyennes et les campagnes du Beylicat. En ce qui concerne la population tunisienne en danger dans les abords des trois grandes villes occupées, elle est évacuée.

Pertes ottomanes :
- 30 soldats du détachement tunisien tués

Pertes italiennes :
- 800 civils d'origine italienne tués ou emprisonnés

Fin du tour 1. Début du tour 2 avec les attaquants.

Modération de Guerre :

Action 1 :

Chances de succès : 50%
Jet de dé : 67
- L'état-major italien décida de se dégager de Tunisie face aux menaces extérieures. Les troupes furent dans un premier temps réunies à Bizerte à l'aide du détachement de la Marine et d'une sortie des troupes de Tunis : cette première phase de l'opération fut un succès, des escarmouches ayant eu lieu face aux troupes tunisiennes à la sortie de Tunis mais les Italiens réussirent à surpasser facilement leurs adversaires. Ensuite, la totalité de la Marine italienne tenta de rejoindre Bizerte pour procéder à l'évacuation des 38 000 soldats présents au Maghreb vers la Sardaigne puis le Latium. C'est globalement un succès et un coup de maître puisque une majorité extrême du détachement fut conservé et est bien arrivé dans la péninsule. Il faut déplorer cependant la perte de six navires de transport et la destruction du Terribile de classe Formidabile : fermant le convoi, ces vaisseaux eurent un accrochage avec la patrouille britannique qui revenait de l'Est de sa zone ; le Terribile ne put pas se dégager à temps et préféra continuer le combat pour retarder au maximum la flotte ennemie. L'état-major salue ce sacrifice dont l'histoire commence à se répandre à Rome.

Pertes italiennes :
- 6 navires de transport coulés
- Terribile de classe Formidabile coulé
- 900 fantassins tués ou noyés
- 5 100 fantassins capturés par les Britanniques

Pertes britanniques :
- Minotaur de classe Minotaur endommagé (inutilisable un an)

Pertes ottomanes :
- 400 fantassins tués

Action 2 :

Chances de succès : 100%
Jet de dé : 40
- L'exécution du bey tunisien et de sa famille par les forces italiennes a bien eu lieu comme prévu. A l'heure actuelle, la Tunisie se retrouve sans gouverneur.

Pertes italiennes :
- Aucune

Pertes ottomanes :
- Bey tunisien et sa famille exécutés

Communiqué au Royaume d'Italie :

La Grande-Bretagne accepte l'armistice italienne et l'Amiral Fairfax se rendra à Rome pour participer aux négociations de paix avec Sir Augustus Paget, représentant du gouvernement de Sa Majesté auprès de l'Italie.

Les exigences sur la tenue des négociations de paix sont les suivantes :
- La présence du Roi d'Italie sera exigée.
- La présence du chef du gouvernement italien sera exigée.
- La présence de l'Amiral de la Regia Marina sera exigée.
- La présence d'un représentant du gouvernement impérial Ottoman sera exigée.

Si l'Italie accepte les conditions suivantes, alors l'armistice sera signée et la flotte britannique cessera d'engager les navires italiens.

Négociations de paix :

Londres tient à ce que les points suivants soient évoqués :

- Une compensation financière à l'Empire Ottoman pour les dommages causés dans le Beylicat de Tunisie, matériel et humains, de l'ordre de £150 millions de livres qui seront versées à Istanbul avant le 1er janvier 1874.
- Une compensation financière au Royaume-Uni pour les dégâts causés au Minotaur de l'ordre de 10 millions de livres, qui seront versés immédiatement au Royaume-Uni.
- La reconnaissance de la part de l'Italie de la possession du territoire du Beylicat de Tunis par le gouvernement de la Sublime Porte et l'assurance qu'aucune action militaire ne sera entreprise par l'Italie contre le Beylicat au futur.
- Un droit de stationnement naval pour les navires militaires britanniques dans les port des îles de Lampedusa, Pantelleria et Linosa, d'une durée de 5 ans.

Nous refusons toute modification des compensations financières.

Le Royaume-Uni demande la reprise des négociations avant 2 semaines (12h) sous peine de reprise des opérations militaires contre l'Italie.

Le Royaume-Uni signe le traité, mettant fin à la guerre italo-britannique en défense de l'Empire Ottoman.

Empire ottoman :

La Sublime Porte accepte les conditions de paix qui lui semblent justes et remercie chaleureusement l'allié britannique dans cette offensive illégale et déshonorante de la part de Rome.