[✓] Royaume des Pays-Bas/Koninkrijk der Nederlanden

Via le Royaume-Uni

Des trois traités anglo-néerlandais signé du 8 Septembre 1870 au 25 Février 1871, seul le traité du Siak ne fut pas approuvé par les Etats Généraux néerlandais, c'est afin de le renégocier que les diplomates néerlandais viennent vous voir en ce  jour. Voici donc notre contre-offre:

Article 1:
Sa Majesté, la Reine Victoria 2 renonce à toute intervention qu'elle soit diplomatique ou militaire  contre l'expansion des Indes orientales néerlandais  dans toute l'île de Sumatra, et par conséquence, affirme sa neutralité  en cas de conflit entre le Sultanat d'Aceh et le Royaume des Pays-Bas.

Article 2:
Le commerce britannique et la navigation britannique jouiront des mêmes droits et des mêmes devoirs dans toute l'île de Sumatra que leurs homologues néerlandais.

Article 3:
Les stipulations de l'article précédent ne doivent pas interférer avec la distinction établie, par les lois et règlements des Pays-Bas, entre les individus occidentaux et les individus d'origine orientale.

Article 4 :
La présente convention sera ratifiée le plus tôt possible et restera sans effet jusqu'à ce qu'elle ait reçu, dans la mesure nécessaire, l'approbation des États généraux.

Durant l'année 1870 sous l’impulsion du ministre libéral des colonies,  Engelbertus de Waal et du président du conseil des ministres, Johan Rudolf Thorbecke le royaume des Pays-Bas  a promulgué deux lois, la Agrarische wet ( loi agricole) et la Suikerwet (Loi sur le sucre). La première a permis  la création de sociétés privées dans les Indes néerlandaises, de reconnaître le régime foncier des indigènes et de vendre les terres vierges à des entreprises privées et étrangères. La deuxième quant à elle a assuré le retrait de l’État néerlandais dans la culture sucrière en mettant en place une privatisation des plantations de sucre.

Malgré cette nouvelle politique coloniale libérale, de nombreuses plantations de café appartiennent encore à la couronne néerlandaise , afin d'assurer le retrait étatique dans le domaine de la culture de café , le gouvernement néerlandais a proposé de mettre en place une nouvelle loi,  cette loi prévoit que la couronne  néerlandaise ne pourrait plus développer  de nouvelles plantations de café dans les Indes. Pour ce qui est des cultures de café actuellement présentes sur l'archipel, elle prévoit qu'elles seront petit à petit privatiser. Ainsi afin de ne pas créer une hausse brutale de l'offre et donc une baisse des prix, les plantations seront privatisées de cette manière. Chaque année, l'Etat privatisera 1 vingtième de ses cultures de café dans les indes orientales, de telle sorte qu'en 1890, il ne restera plus aucune plantation de café qui appartiennent à l'Etat dans l'archipel.


Afin de fixer le prix auquel seront vendus les terres, les contrôleurs d’État ( des fonctionnaires coloniaux) se rendront dans les plantations et essayeront de fixer un prix de vente, en fonction de divers critères comme par exemple le rendement de la terre et son accessibilité puis  une fois que le prix de vente a été établi, les contrôleurs d’État préviendront leurs supérieurs qui iront mettre en vente les terres dans les différentes marchés européens . Après ceci les entreprises souhaitant s'implanter dans les Indes néerlandais contacteront le gouvernement de Sa Majesté et proposeront une offre d'achat. Pour que le gouvernement accepte de céder les terres à l'entreprise qui fait l'offre d'achat, elle doit remplir un critère, celui de posséder au moins une plantation d'outre-mer. Ce critère a pour but   d'assurer au gouvernement néerlandais  qu'elle sait gérer de façon correcte les plantations de café. Le gouvernement de Sa Majesté ne fera pas de différence entre les entreprises étrangères et nationales.



Via le royaume-uni.

Nous sommes très heureux d'apprendre que le royaume uni accepte finalement de signer le traité de Siak, nous acceptons donc que les trois traités signé en 1870 et 1871 entre en vigueur le 1er janvier 1872. Nous espérons que ce sera le début d'une grande amitié entre nos peuples.

Via le Japon.
Nous acceptons d'accueillir votre délégation à Amsterdam, nous espérons pouvoir tissé de nombreux liens commerciaux entre nos deux pays.

L'armée royal néerlandaise des indes orientales est la force qui permet à la couronne néerlandaise de contrôler l'indonésie, c'est pour cela, pour défendre le joyau de la couronne néerlandaise qu'il faut que cette armée soit le plus efficace possible. Pour ce faire, le ministre des colonies,  Engelbertus de Waal prévoit des ajustements afin d'optimiser cette force armée.

Un des principaux problèmes liés à cette armée est son manque de main-d'oeuvre, même si la plupart des officiers sont blancs, la majorité des soldats sont des Indonésiens chrétiens, soit protestants soit catholiques. Le ministre des colonies n'aimant pas se reposer sur les locaux, il décide pour renforcer la Knil de faire appel à d'autres populations colonisées.


Ainsi, il souhaite augmenter le nombre de noirs dans l'armée. Actuellement, ils sont  93 soldats africains à combattre pour défendre les Indes orientales, l'objectif affiché par le gouvernement de Sa Majesté est de faire passer ce nombre à 500. Pour ce faire, peu avant que la Côte d'Or néerlandais soit cédé au Royaume-Uni, une campagne de recrutement massif sera mis en place. Ainsi de nombreux recruteurs se rendront  sur la côte d'or et essayeront de convaincre les jeunes africains parlant le néerlandais de  s'engager dans l'armée.

Ces recruteurs qui se trouveront dans les trois villes principales de la Côte-d'Or néerlandais c'est-à-dire Accra, Kumasi et Elmina promettront  aux jeunes africaines gloires et honneurs. Pour rejoindre là l'armée royale néerlandaise des Indes orientaux, il faudra que les indigènes de la Côte-d'Or remplissent trois critères, le premier critère est le plus simple, ils devront soit parler néerlandais soit allemand. Le deuxième est aussi simple puisqu'il faudra qu'ils aient entre 15 et 21 ans. Le dernier est plus compliqué puisqu'il faudra qu'ils soient célibataires pour ce qui est de la durée de leur service, il sera fixé à huit ans.

Cette réforme souhaite aussi que le nombre de cavaliers servant dans la Knil diminue de 200. Pour ce faire, Un cavalier sur cinq qui partira  "à la retraite" ne sera pas remplacer par les autorités néerlandaises.