[Rencontre] Sommet de Téhéran

En parallèle au sommet d'Ankara, les autorités iraniennes nouvellement élues sont désireuses de clarifier la situation en Iran, elles invitent donc à Téhéran, le président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump.
De statut de membre observateur sont accordés à plusieurs puissances diplomatiques : la Turquie et les membres du conseil de sécurité 5+1.

Les sujets qui seront abordés :
- L'abandon du nucléaire militaire par la République Islamique d'Iran et ses modalités.
- Un partenariat de sécurité entre l'Iran et l'armée américaine pour lutter contre l'influence terroriste, et ce, sur un pied d'égalité.
- La levée des sanctions économiques.
- L'élaboration d'une nouvelle cartographie de l'Iran, pour mettre fin à l'absurdité de l'accord Sykes-Picot.

En parallèle au sommet d'Ankara, les autorités iraniennes nouvellement élues sont désireuses de clarifier la situation en Iran, elles invitent donc à Téhéran, le président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump.
Des statuts de membre observateur sont accordés à plusieurs puissances diplomatiques : la Turquie et les membres du conseil de sécurité 5+1.

Les sujets qui seront abordés :
- L'abandon du nucléaire militaire par la République Islamique d'Iran et ses modalités.
- Un partenariat de sécurité entre l'Iran et l'armée américaine pour lutter contre l'influence terroriste, et ce, sur un pied d'égalité.
- La levée des sanctions économiques.
- L'élaboration d'une nouvelle cartographie du Moyen-Orient, pour mettre fin à l'absurdité de l'accord Sykes-Picot.

1 - La surveillance des installations nucléaire iraniennes sera faîte par l'Agence internationale de l'énergie atomique, et ce, exclusivement par elle. L'Iran demande la levée de toutes les actions économiques, comme certifiée par l'accord de 2015. Ces sanctions n'auront plus de raison d'exister après l'abandon de nucléaire iranien.
2 - Une coopération et la création d'une coalition anti-Daesh est nécessaire au développement harmonieux. L'Iran souhaite engager le state-building du Moyen-Orient éradiquer les milices extrémistes et promouvoir une région assainie et prospère. L'Iran fait beaucoup d'efforts en ce sens, en construisant une démocratie de l'intérieur et en tentant de trouver une solution aux multiples conflits. L'Iran n'a pas déclenché de conflit depuis plus d'un siècle, la présence de Pasdarans aux Yémen n'a pour but que de protéger une population civile injustement persécutée.
3 - Justement, ces Etats ne sont plus souverains. L'Irak et la Syrie n'ont qu'une existence virtuelle. Le pacte social et culturel qui a vu la naissance de ces deux nations est mort, désagrégé par des décennies d'incompris, d'outrages et de violences. Comment espérer que l'Irak se réunissent un jour ? Dès 2014, des journalistes prestigieux du NYT défendaient la thèse d'un éclatement du Moyen-Orient. Si nous ne voulons pas d'un Moyen-Orient sous le règne des milices, nous devons nous prémunir face à un tel péril. La solution consiste à séparer population chi'ites et sunnites, dont l'indépendance seraient garanties par les puissances régionales. Un Sunnistan et Shiitestan semblent les seuls options viables pour l'avenir du Levant. Une mission de DDR - démobilisation de la population, désarmement et réintégration dans la vie civile - et une mission de monopolisation de la vie civile - rétablissement des fonctions régaliennes étatiques et suppression des forces miliciennes - sont nécessaires et prendraient sens avec une coopération irano-américaine dans le cadre d'une mission onusienne.
4 - Peut-être faudrait-il que Israël reconnaisse l'autorité palestinienne avant qu'on accorde notre reconnaissance diplomatique au gouvernement israëlite, une politique de détente irano-israëlienne n'est possible que si la Knesset soit dans une logique d'apaisement vis-à-vis des musulmans du Levant.