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[√] République Islamique d'Iran

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Message par Aetius Mer 14 Fév 2018 - 17:46



République Islamique d'Iran

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Information générales


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 [√] République Islamique d'Iran 1518624394-iran

L'’Iran (en persan : ايران), en forme longue la République islamique d'Iran (en persan : جمهوری اسلامی ايراﻥ), correspond à ce qu'on appelait autrefois la Perse. Situé à l'ouest de l'Asie, c'est un pays de hautes plaines steppiques et désertiques, avec des climats très contrastés.

Terres ancestrales, nation fantasmée mais aussi méprisée ; L'Iran attire toute les passions. Ces passions peuvent êtres amicales ou bien hostiles. L'une des plus vielles nations du monde est aujourd'hui confronté à la destructrice rivalité qui l'oppose aux Etats-Unis depuis la révolution de 1979 et la prise d'otage de Téhéran. Suites aux traumatismes de la guerre d'Iran-Irak, la Mollarchie devra construire sa propre échelle vers le nirvana de la modernité.

Politique


 [√] République Islamique d'Iran Schema10

Adoptée par référendum le 3 décembre 1980 et modifiée le 28 juillet 1989, la Constitution iranienne instaure un régime fondé sur une double légitimité : le principe du velayat-e-faqih (tutelle du Guide qui incarne le primat de la jurisprudence islamique) et la « voix du peuple ». Les instances exécutive (président) et législative (Assemblée) sont élues au suffrage universel, mais l’attribution de postes-clés aux seuls mollahs (docteurs de la loi coranique) permet à ceux-ci d’orienter la vie publique par divers mécanismes de contrôle. Ainsi, le Conseil des gardiens de la Constitution, composé de six clercs et de six juristes, vérifie la conformité des lois avec la Constitution ou les préceptes de l’islam, et filtre les candidatures aux principales élections.

Personnage central, le Guide suprême de la révolution, M. Ali Khamenei, a été élu en 1989 par l’Assemblée des experts. Autorité religieuse et véritable chef de l’Etat, il est choisi parmi les mojtahed, les savants les plus érudits en droit islamique. Ses prérogatives sont plus larges que dans un régime présidentiel habituel ou une monarchie constitutionnelle, avec une tutelle sur tous les pouvoirs, la possibilité de convoquer un référendum ou de déclarer la guerre.

Dans cette dyarchie inégale, les accords ou les traités internationaux restent toutefois signés par le président de la République (M. Hassan Rohani, élu en juin 2013), dont les fonctions ressemblent plutôt à celles d’un premier ministre. L’Assemblée consultative islamique (Majlis) conserve l’initiative des lois et valide la nomination de chaque ministre, qu’elle peut aussi révoquer. En son sein, cinq sièges sont réservés aux minorités religieuses : zoroastriens, juifs, chrétiens arméniens, assyriens et chaldéens.
Economie


 [√] République Islamique d'Iran 1518624399-iran2

Avec un PIB de 404 Mds USD en 2016, l’Iran se situait au 29e rang des économies mondiales. Ses 80 millions d’habitants (dont environ 41% de moins de 25 ans et 73% d’urbains) en font le premier marché du Moyen-Orient par la taille. Le PIB par habitant était de 5000 USD en 2016 (19 300 USD en PPA) et l’indice de développement humain de 0,774 (69e rang mondial).

Alors que l’Iran est doté des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole et des premières réserves prouvées de gaz, la dépendance de son économie au secteur des hydrocarbures reste forte. Cependant, fort de sa base industrielle (automobile, ciment, sidérurgie, mines, pharmacie, etc.), l’Iran est une des économies les plus diversifiées de la région.

Au plan macroéconomique, l’Iran a connu une contraction cumulée de son PIB réel de 8,0% sur les exercices 2012/2013 et 2013/2014 sous l’effet des sanctions renforcées mises en place à partir de 2012. Après un éphémère rebond en 2014/2015 (+3,2%), la croissance a été de nouveau négative (-1,6%) en 2015/2016. A contrario, l’année 2016/2017 a été celle du rebond. Selon les dernières estimations du FMI, la croissance du PIB en volume se serait établie à 12,5% en année pleine.

Ce regain d’activité serait essentiellement imputable à la reprise plus rapide qu’attendu de la production et des exportations de pétrole brut. En glissement annuel, elles ont progressé respectivement de 23% à 3,5 M de b/j et de 84% à 2 M de b/j sur l’année 2016, et de 9% à 3,8 M de b/j et de 11% à 2,2 M de b/j sur les  onze  premiers mois de 2017. Elles ont renoué avec leur niveau d’avant sanctions.

Forces armées


L'armée iranienne moderne constitue la force de défense de la République islamique d'Iran, après avoir servi le régime du Shah d'Iran. Elle se compose de deux groupes distincts : d'une part l'armée régulière, très importante en nombre; de l'autre les Gardiens de la Révolution, troupe d'élite fortement idéologisée et auto-financée.

Le forces régulières de la République Islamique d'Iran incluent l'armée de terre (Artesh), la marine (Niru-Daryai), l'armée de l'air (Niru-Havayi) et les forces de défense aériennes. La force parallèle des Gardiens de la Révolution islamique inclut des composantes terrestres, aériennes et navales ainsi que les forces Qods (Forces spéciales) et la milice des Basij. D'autres groupes paramilitaires peuvent aussi être mobilisés.

Dans le détail, l'armée iranienne est composée de trois branches :

Effectif de l'armée de terre : 350 000 hommes et 220 000 conscrits, 1 600 véhicules blindés.

*Equipements Individuels :

-G3A6, KL-7, KH-2002, Norinco CQ
-MG3A , PKM , RPK...
-RPG-29 , Toophan (TOW) , 9K115-2 Metis-M , 9M133 Kornet ...

* Chars :
- 250+ Zulfiqar
- 75 VT-4 (commandé en 2018)
- 150 Chieftain / Mobarez
- 150 M60 Patton
- 480 T-72S
- 238 T-72Z Safir-74
- 80 T-62
- 100 T-54 / 55
- 200 Type 79II modernisé
- 200 Type 59G modernisé
- 168 M47 Patton
- ? Karrar (prototype)
- 20 Tosan
- 80 FV101 Scorpion

* Véhicules de Transport de Troupes :
- 470 Type 90 (commandé en 2018)
- 400 BMP-2
- 350 BMP-1 / Boragh (+30.2017)
- 200 M113
- 150 BTR-50
- 150 BTR-60
- ? Sarir
- ? Sayyad (prototype)

* Véhicules Blindés :
- 35 EE-9 Cascavel
- 40'000+ Safir Jeep
- 15'000 camions Neynava
- X Kaviran HMMWV

* Artillerie autopropulsée :
- 60 2S1 Gvozdika
- ? Raad 1 (prototype)
- 36+ Raad 2
- 180 M-109
- 20 M-1978 Koksan
- 30 M-107
- 30 M-110

* Artillerie - Lance-roquettes :
- x Fajr-3
- x Fajr-5
- 100 BM-21 Grad
- 100 HM 40 Arash (BM-21)
- 55 Falaq-1 (BM-24)
- 1300 Type 63 MRL

* Artillerie – Obusiers :
- 130 M101A1
- 550 D-30
- 100 Type-54
- 985 M-46 / Type 59-1
- 30 M1955
- 15 WAC-21
- 120 GHN-45
- 70 M-114
- 18 FH-77B
- 50 G-5
- 20 M-115
- X 155mm HM 41

* Missiles anti-navires : Kowsar 1 / 2 / 3, Nasr-1, Noor, Ra'ad, etc.

* Drones : Mohajer I/II/III/IV, Yasir, Karrar, Ababil, etc.



Effectif des forces aériennes : 52 000 hommes, environ 300 avions de combat.

* Avions de combat de supériorité aérienne :
- 44 Grumman F-14 Tomcat
- 44 Mikoyan MiG-29 Fulcrum

* Avions de combat multirôle :
- 42 Chengdu J-10B (commandé en 2018)
- 23 Dassault Mirage F1
- 24 Chengdu F-7M Airguard
- 30 HESA Saeqeh
- 64 McDonnell Douglas F-4D/E Phantom II
- 60 Northrop F-5E Tiger II

* Avions d’attaque au sol :
- 41 HESA Azarakhsh
- 30 Sukhoi Su-24
- 6 Sukhoi Su-25


* Avions de transport :
- 3 Boeing 707
- 6 Boeing 747
- 14 Y-7
- 15 Ilyushin II-76
- 19 Lockheed C-130 Hercules
- 2 Lockheed JetStar
- 13 Pilatus PC-6 Porter
- 4 Antonov An-74
- 3 Dassault Falcon 20
- 2 Fokker F27 Friendship
- 4 Lockheed P-3 Orion
- 18 Aero Commander

* Hélicoptères
- 40+ Boeing CH-47 Chinook
- 50 Bell 214
- 50 Augusta-Bell 212
- 68 Panhan Bell 205
- 10 Augusta Bell 206
- 67 IAIO Toufan II (+13.2017)
- 50 AH-1J SeaCobra
- 30 Mi-17/Mi-171sh

Effectif de la Marine : 23 000 (dont 3 000 pour l'infanterie de marine).

* Sous marins :
- 3 Classe Kilo
- 2 Classe Besat
- 2 Classe Fateh
- 1 Classe Nahang
- 21 Classe Ghadir
- 4 Classe Yugo
- 5 Classe Al-Sabehat

* Destroyers :
- 1 Classe Persian Gulf

* Frégates :
- 3 Classe Alvand
- 2 Classe Moudge
- 1 Classe Sahand

* Corvettes :
- 2 Classe Bayandor
- 1 Classe Hamzeh

* Lance-missiles :
- 8 Classe Kalat
- 10 Classe Houdong
- 10 Classe Kaman
- 4 Classe Sina
- 3 Classe Parvin
- 2 Classe Kaivan
- 92 Classe Bavar

* Navires d'attaque rapide / Navires de patrouille :
- 3 Classe Zafar
- 5 Classe Cat-14
- 55 PBF
- 20 PTF
- 14 Hovercraft
- 74 Peykaap
- 3 Taedong B-C

* Navires poseurs de mines :
- 3 Hejaz LST
- 2 Iran Air

* Navires antimimes :
- 2 Classe Riazi
- 1 Shahrohk
- 2 MSC-292

* Navires amphibies :
- 4 Hengam LST
- 3 Iran Hormuz 24 LST
- 3 Iran Hormuz 21 LST
- 3 Fouque LSL
- 6 Landing Craft, Tank
- 6 BH.7 Logistic Support hovercraft
- SR.N6 hovercraft

* Navires de support :
- 1 Classe Kharg
- 2 Classe Bandar Abbas
- 7 Classe Delvar
- 11 Classe Hendijan
- 4 Classe Kangan
- 1 AT
- 2 Training craft

* Avions de patrouille et autres :
- 6 Lockheed P-3 Orion
- 30 HESA IrAn-140

*Inconnue :
-200+ vedette d'attaque rapide

Depuis début 2009, l'armée de l'air a perdu sa composante de défense anti-aérienne, laquelle est devenue une arme indépendante au même titre que l'armée de terre ou la marine.

Force de défense anti-aérienne : 15 000 hommes

*Missile anti-aérien (données approximative) :

-150+ improved MIM-23 Hawk
-45-60 SA-2 and HQ-2J/23 (CSA-1 Chinese equivalents of the SA-2) launchers.
-30 Rapier SAM launchers.
-15 Tigercat SAM launchers.
-10 SA-22 Greyhound
-45 S-75 Dvina
-8 SA-6 Gainful
-10 Ghareh (SA-5 Gammon)
-200 SA-5 Gammon
-29 Tor missile system
-9 S-300 PMU-2
-4 Bavar-373 (S-300) (+1.2018)
-20 Sayyad-2 (RIM-66 Standard)
-50 Mersad (MIM-23 Hawk)
-50 Raad (SA-17 Grizzly)
-X Ya Zahra (Crotale EDIR)
-X Shahab Thaqeb (HQ-7)
-X Sayyad-1 (S-75 Dvina)

*Système de missile sol-air portatif MANPADS :

-700 SA-16 Gimlet
-50 RBS-70
-X SA-7 Grail
-X SA-14 Gremlin
-X SA-18 Grouse
-X Misagh-2
-X Qaem


*Radar systems :

Gamma radar (Russian origin)
Kasta radar (Russian origin)
1L13 "Nebo" VHF radar (Russian origin)
Vostok radar (Belorussian origin)
Kolchuga (Ukrainian origin)
JY-14 Radar (Chinese origin)
Matla-ul-fajr radar (Iranian origin)
Kashef 1&2 radars (Iranian origin)
Alim radar (Iranian origin)
Thamen radar (Iranian origin)
Ghadir - The Ghadir radar system which covers areas (maximum) 1,100 km in distance and 300 km in altitude (Iranian origin)
Najm-802 - Phased array radar system (Iranian origin)
Sepehr - Over-the-horizon radar with a range of 3,000 kilometers (Iranian origin)
Arash - long range radar (Iranian origin)


*Artillerie anti-aérienne :

-100+ véhicule d'artillerie sol-air ZSU-23-4
-100 Véhicule antiaérien ZSU-57-2
-100+ Oerlikon 35 mm/Samavat
-50 AZP S-60
-90 ZPU-4
-500 ZU-23-2
-X KS-19/Sa'ir 100mm
-X Mesbah 1

L'armée régulière est doublée par la force des Pasdarans qui dispose de 230 000 hommes dans une vingtaine de grandes formations, dont des unités parachutistes, d’opérations spéciales ou d’infanterie de marine.

Les forces armées iraniennes ont un effectif total de 755 000 militaires
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Message par Sancho Mer 14 Fév 2018 - 18:02

Fiche validée, bon jeu à toi
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Message par Aetius Ven 16 Fév 2018 - 20:23



République Islamique d'Iran

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"Le guide est mort vive le guide"


La longue bataille d’Ali Khameini pour défendre les « opprimés du monde musulman » se clôt en ce début d’année 2018. C’est à l’âge de 77 ans, que le guide suprême de la révolution islamique iranienne est mort. La santé déjà fragile du théocrate était un sujet de tension auprès de l’intelligentsia révolutionnaire. C’est une septicémie foudroyante qui a emporté un leader mal-aimé et incompris. Et aujourd’hui une nouvelle pathologie se diffuse en Iran : on ne parle plus de virus ni de bactéries mais de crise politique. Il faut maintenant trouver un nouveau leader. « Le guide est mort, vive la guide ! », voilà le motto des administrations bruyantes de Téhéran en cette matinée de février 2018.

C’est à l’Assemblée des experts (مجلس خبرگان) de décider du visage de la prochaine figure clé du régime iranien. Petite précision, le régime islamique iranien fonde sa légitimité sur deux points : le principe du velayat-e-faqih (tutelle du Guide qui incarne le primat de la jurisprudence islamique) et la « voix du peuple ». C’est un régime hybride, entre mollahrchie et démocratie ; l’Iran doit recouvrir en urgence ses apparats religieux sous peine de connaître un déficit de légitimité.
L’assemblée des experts devaient désigner un guide de la révolution à partir de cinq candidatures soigneusement sélectionnées par les mojtahed, les plus sages érudits du pays sur le droit islamique. Les cinq heureux élus : le jeune et modéré Hassan Khomeyni, l’ancien soutien du président Ahmadinejad Mojtaba Khamenei, le centriste Mahmoud Hachemi Chahroudi et les ultra-conservateurs Mohammed-Taghi Mesbah-Yazdi et Sadeq Amoli Larijani.

C’était en somme un duel entre la ligne modérée et la ligne ultra-conservatrice de la révolution islamique. Après des débats acharnés, entre exaspération et harassement, c’est la ligne ultra-conservatrice qui a cédée. C’est donc le jeune Hassan Khomeyni, haut représentant du modernisme iranien qui sort vainqueur de cette affrontement politique. Il est hautement probable que ce changement constitue un tournant dans l’histoire millénaire de la Perse.
Les raisons de la victoire de Hassan Khomeyni sont simples : la ligne ultra-conservatrice est en pleine débâcle même au sein des institutions traditionnellement dans les mains du clergé conservateur. Ainsi, les modérés capitalisant sur la victoire électorale de Rohani ont mené des offensives politico-industrielles semblables aux « tactiques du salami » pour isoler le camp ultra-conservateur.

Un nouvel Iran est en marche


La ligne modérée dispose désormais du soutien d’un Président (Rohani), d’un Guide (Khomeyni) et surtout de ministres populaires (Zarif et Zanghanesh). Fort de ce succès, Rohani peut modeler son gouvernement. On remarque une progression du parti centriste, le front de résistance islamique (جبهه ایستادگی ایران اسلامی‎) qui gagne le ministère de la défense. Le parti des bâtisseurs (حزب کارگزاران سازندگی) reçoive le ministère de l’environnement tandis que le parti libéral (حزب مؤتلفه اسلامی) reçoit le ministère de l’intérieur et du ministère de l’économie.

Le gouvernement tout frais, prône une ouverture au marché mondial. Des politiques de modernisation doivent être menées avant cela. De ce fait, le gouvernement de Rohani sous l’approbation de Khomeyni lance une politique de grand travaux s’axant sur le développement des réseaux routiers et des télécommunications et toutes les infrastructures pouvant fournir des externalités positives aux entreprises iraniennes. Des politiques sociales sont mis en place dans le domaine de la santé et du logement à des fins de soutien de la demande et de renforcement du marché intérieur. La situation financière est propices à ces investissements : les indicateurs de la dette iranienne sont au vert et la fin prochaine de l’embargo permet l’arrivée de nouveaux investisseurs. L’Iran met une politique d’extension portuaire et de marine marchande pour fournir de manière massive du collier de perles de perle et la « nouvelle route de la soie » condition sina qua non à la rente pétrolière iranienne.

Diplomatie


En politique extérieur les diplomates perses sont en démarche active auprès des gouvernements français, britanniques, allemands, américains, chinois, singapouriens, japonais, sud-coréens, turcs et italiens pour obtenir des investissements.
Des traités de libre-échange sont également proposés aux nations océaniques et sud-est asiatiques.

Pour sécuriser les avancées diplomatiques iraniennes en matière de paix, l’Iran souhaite invite les Etats-Unis à Téhéran pour poursuivre l’abandon par l’Iran de l’arme nucléaire ainsi que l’abord d’une nouvelle cartographie pour le Moyen-Orient. Rohani milite en effet pour la signature de nouveaux accords de Sykes-Picot.

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Message par Aetius Sam 17 Fév 2018 - 11:14


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Sommet de Téhéran


En parallèle au sommet d'Ankara, les autorités iraniennes nouvellement élues sont désireuses de clarifier la situation en Iran, elles invitent donc à Téhéran, le président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump.
Des statuts de membre observateur sont accordés à plusieurs puissances diplomatiques : la Turquie et les membres du conseil de sécurité 5+1.

Les sujets qui seront abordés :
- L'abandon du nucléaire militaire par la République Islamique d'Iran et ses modalités.
- Un partenariat de sécurité entre l'Iran et l'armée américaine pour lutter contre l'influence terroriste, et ce, sur un pied d'égalité.
- La levée des sanctions économiques.
- L'élaboration d'une nouvelle cartographie de l'Iran, pour mettre fin à l'absurdité de l'accord Sykes-Picot.


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Message par Aetius Sam 24 Fév 2018 - 19:37



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"Le guide est mort vive le guide"


Les funérailles de feu le guide suprême de la République Islamique d’Iran, Ali Khamenei, ont été grandioses. Dernière accalmie avant la tempête : cet instant de communion restera probablement le dernier, les ultra-conservateurs et les modérés sont prêts à en découdre, à planter leurs crocs dans la chair de leur ennemi pour en retirer quelques morceaux de pouvoir. Mais pour l’instant, l’heure est à la réflexion : quel futur pour l’Iran ? Un moment d’introspection observé sans pudeur par le monde entier. Les médias occidentaux observent avec stupeur l’ouverture iranienne sur le monde. C’est une surprise uniquement pour eux. Les modérés gagnaient, avec latence mais sûreté, une place dans le cœur des iraniens. La modernité fait désormais parti des nouveaux standards iraniens et c’est avec fermeté que le gouvernement centriste a l’intention de faire progresser l’Iran dans la sphère internationale.

L’Iran fait vœux d’obédience à trois valeurs suprêmes : l’islamisme, le nationalisme et la modernité. Ces trois passions du peuple perse s’entre-dévorent et c’est au gouvernement central de s’efforcer de promouvoir la concorde au sein de cette triptyque. Les récents coups de force à l’international de l’Iran : la proposition d’un nouvel accord iranien provoque une forte réaction au sein de l’intelligentsia révolutionnaire. C’est ainsi que Rohani doit se montrer patriote et prouver qu’il ne compte pas livrer la nation iranienne aux occidentaux. Cependant, Rohani s’est peut-être montré trop conciliateur et négocier avec l’administration étasunienne au moment de la mort du guide suprême n’était peut-être pas une très bonne idée.

Un baroud d’honneur organisé par les Pasdarans a largement désorganisé l’action étatique de la République : mécontent de la nouvelle politique extérieure, ils ont organisé de larges actions de manifestation, de mutineries et de désobéissance. Rohani n’a pas eu le choix : il a cédé une enveloppe de 600 millions de rials aux gardiens de la révolution. Un nouvel appel d’offre a été formulé à la République de Chine et la Fédération russe pour équiper les commandos révolutionnaires : matériel de radio, de premiers soins, fusils d’assaut, explosifs … Un appel d’offre a été élaboré pour équiper les forces paramilitaires de nouveaux hélicoptères de transport et de combat. Les contingents en Irak reçoivent 5 000 fantassins en renforts.

Le programme balistique reçoit également un légère augmentation budgétaire, destiné à améliorer le guidage laser et la fiabilité des moteurs.

Concernant l’économie, la coalition centriste ne fait aucune concession. La politique développementaliste du gouvernement se poursuit : le budget de l’éducation augmente de 1%, en effet, l’enseignement supérieur reçoit de nouvelles subventions destinées à améliorer le recrutement du personnel mais également à équiper les universités en matériel de recherche. Le budget de la santé croît lui de 3%. Une forme de jacobinisme « apprivoisé » se développe dans les établissements de la santé iranienne : de nouvelles agences étatiques sont créées pour s’assurer que les centres hospitaliers utilisent leurs budgets pour l’achat d’équipements lourds et offrir de nouveaux lits à leurs partients. 5M de rials sont alloués au développement du réseau de transport iranien, particulièrement les infrastructures côtières jugées archaïques par le gouvernement Rohani.

 [√] République Islamique d'Iran Caspia10

Le cabinet d’architecture du Baron Norman Foster reçoit la proposition de moderniser les ports de Chaloos, Babol et Sari. Ces constructions modernes seront propres et respectueuses des principes du développement durable. Le but : concurrencer les projets similaires de Masdat (EAU) mais de manière plus diffuse (le projet concerne trois ports) et graduelle (le projet est sur du moyen-terme). Le port de Sari est agrandi de deux jetées, des entrepôts son construits et des projets d’agrandissement de la flotte commerciale en mer caspienne sont entrepris. En parallèle avec l’inauguration de nouveaux quais portuaires, un projet de ligne ferroviaire est établi pour arroser Téhéran du fret provenant de la Mer Caspienne. Pour structurer ce projet, l’Agence gouvernementale des Ports de la Mer Caspienne est mise sur pied. Elle supervise les différentes collectivités locales, les principaux magnats des docks iraniens et des associations urbaines et portuaires pour permettre une meilleure gestion du trafic en Mer Caspienne.

D’ailleurs, les vols vers l’Iran sont largement diminués face à la situation sanitaire mondiale préoccupante. Le virus indonésien ne doit pas atteindre le détroit d’Ormuz et Téhéran.

Les réformes structurelles dans le domaine de la santé, du transport et de l’éducation démontrent la préoccupation du gouvernement centriste et progressiste de faire profiter l’ensemble de la population du « boom pétrolier ». Stimuler la croissance du secteur pétrolier, c’est la démarche du président Rohani qui veut créer de l’emploi. Les réformes structurelles permettront de stimuler la création de l’emploi chez les couches de la population les plus jeunes et les plus instruites (là où l’emploi est le plus manquant). Le ministre du pétrole, Bijan Namdar Zangeneh membre du parti des bâtisseurs (حزب کارگزاران سازندگی) , l’assure : le pétrole iranien est un bien de la Nation et en cette qualité, il doit bénéficier à l’intégralité du peuple iranien, même à ses membres les plus reclus.  

Pour financer ces investissements, Rohani compte sur l’augmentation du prix mondial du baril de mondial. D’ailleurs, l’Iran dispose d’une réserve pétrolière largement inexploitée. Des raffineries sont construites et le pétrole extrait selon la méthode NIOC (par injection de dioxyde de carbone) qui permet d’augmenter le rendement : 15 à 80% de pétrole extrait en plus. Des contrats de prospection sont proposés aux compagnies énergétiques chinoises qui ont été fidèles à l’Iran même lorsque les sanctions étaient à leur paroxysme. La prospection aura bien sûr lieu sur le sol iranien mais également sur son socle continental : Téhéran demande aux compagnies chinoises de prospecter la mer Caspienne, qui détient une grande réserve prouvée de pétrole et probablement d’une réserve non-prouvée bien plus grande encore.

Le pétrole ne doit pas être la source unique de la croissance iranienne. Un récent rapport de la banque mondiale indique que la croissance iranienne devrait connaître un bond en 2018 mais pas grâce à l’industrie pétrolière : grâce aux autres secteurs de l’économie iranienne. L’Iran n’est pas une puissance de pétrodollars comme l’Arabie Saoudite et ne doit pas l’être. Néanmoins il est vrai que l’industrie non-pétrolière iranienne, même si dynamique, reste amorphe et peu compétitive. Terres aux potentiels économiques inouïs, l’Iran manque d’investissements étrangers. Selon ce même rapport, c’est le système bancaire qui est un frein à l’arrivée d’investissements directs à l’étranger (IED) et à la reprise normale des relations commerciales.

Pour balayer le système bancaire obsolète, vaste chaîne d’écueils pour le navire iranien, Rohani mène une série de réformes audacieuses. Mohammad Reza Khatami du Front de participation à l'Iran islamique (جبهه مشارکت ایران اسلامی) appose sa signature sur la restructuration du système financier iranien. Le nouveau ministre des financiers (centriste) met en place une agence de surveillance bancaire. Encore une nouvelle agence étatique ! L'agencification de l'Iran semble suivre le mouvement de New Public Management qui s'étend un peu partout dans le monde. Dans ce cas précis, elle est destinée à mettre en contact les différentes banques iraniennes, pour harmoniser les taux d'intérêts et surtout éviter les titrisations hasardeuses qui pourraient fragiliser un système déjà instable. La Banque Centrale Iranienne, quant à elle, se privatise progressivement : elle reçoit de nouvelles prérogatives. Surtout, le renouvellement de son personnel n'est plus assuré par la République Islamique, désormais les départs à le retraite seront comblés par un recrutement indépendant et totalement privé (les jurys ne proviendront plus de l'administration centrale). Mr Khatami conscient du manque de cerveaux et savoir-faire de l'économique iranienne du fait des décennies d'autarcie, met en place un colloque réunissant les plus éminents économistes, chefs d'entreprise, avocats et politologues iraniens. Des académiciens du monde entier son conviés à ce colloque. Cet événement est comparé à une fontaine d'eau, d'un point précis, jaillira des centaines de jets d'eau s'alimentant les uns et les autres. Ainsi, le colloque sera le point de départ de la formation de nouveaux forums économiques, de la création de thinks-tanks intellectuels, de centre de recherche en géopolitique, de cabinets de conseil d'avocats et de politologues. Pour rassurer les investisseurs, Mr Khatami décide d'arrêter définitivement la méthode création monétaire pour financer la dette. En effet, l'Iran peut se permettre, du fait de ses indicatifs économiques, de financer la dette via l'émission d'obligations sur les marchés financiers. Pour éviter que de la  hausse prévue des paiements d’intérêts découlant de la titrisation des arriérés des paiements étatiques ne perturbent le système financier iranien, l'Iran fait un effort dans le recouvrement des impôts. Ainsi Mr Khatami met en chantier une réforme des taxes foncières et des impôts sur le revenu. Le système des retraites doit également être réformé ...


Diplomatie


 [√] République Islamique d'Iran Imgdpl12

Mohammad Javad Zarif, est parti à Pékin s'entretenir avec le Parti Communiste Chinois concernant l'élaboration d'un partenariat énergétique avec la Chine : des contrats de prospection pour les compagnies chinoises et l'irrigation de l'Empire du milieu avec le pétrole iranien. Il demande également, au vu de la dégradation de la situation internationale au Moyen-Orient, la validation de la commande suivante :


Commande militaire
➝ 10 HongQi 9
➝ 50 PLZ05 155mm Self-Propelled Howitzer
➝ 100 ZBD2000
➝ 150 ZTZ99
➝ 100 WZ550
➝ 20 Helicoptères Zhi-10
➝ 2 Frégates Type 052C
➝ 2 Frégates Type 054A.

Le ministres des services secrets, Mahmoud Alavi, du Front de résistance islamique (جبهه ایستادگی ایران اسلامی‎) est bien décidé à renforcer sa poigne dans le Moyen-Orient. Si l'Iran prône la détente, elle ne doit pas pour autant se présenter en un loup apprivoisé ou pire : comme un tigre de papier. Il accroît ainsi le soutien aux milices chi'ites présentes en Irak. Des agents iraniens du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique sont envoyés sous couvertures dans les localités où les Pasdarans n'ont pas encore d'influence. De leur côté, les troupes déjà sur place ont pour ordre de sécuriser le plus rapidement tout nœuds de communication : aéroports, carrefours ferroviaires, accès portuaires. L'Iran compte préparer l'arrosage de ses alliés non-étatiques en armes, vivres et équipements (radios, matériel de secours, matériel d'entretien, pièces de rechange, matériel de génie ...).
Des agents iraniens partent sous couverture en Azerbaïdjan et en Bahreïn avec des valises pleines d'argent et de promesses pour les minorités chi'ites de ces pays : des contacts pro-iraniens seront établis et agiront en faveur de Téhéran si le délitement de ces pays se confirment.

Les antagonismes entre Téhéran et Ankara, contractés avec le déclenchement du printemps arabe et l'abandon par la Turquie de sa politique  « zéro problème avec les voisins » notamment avec son voisin syrien, sont toutefois teintés de pragmatisme. En dépit de la participation du cheptel chiite au service de Téhéran à la bataille d'Alep-Est, le gouvernement turc et iranien sont entrés dans une phase de détente avec le soutien turc apporté à Téhéran dans le cadre du dossier nucléaire iranien, du soutien de Rohani à Erdogan lors de la tentative infructueuse du coup d'Etat et surtout sur la promotion tripartite (Russie, Turquie et Iran) d'un "cessez le feu élargi" en Syrie. Aujourd'hui, Hassan Rohani propose à son homologue turc la mise en place effective du "cessez le feu élargi" et une négociation turco-iranienne qui pourrait dans le futur inclure les autres puissances régionales. Elle porte sur les points suivants :
- Découpage territorial de l'Irak et de la Syrie selon le principe de sécurité internationale
- Lutte contre tous les mouvements extrémistes et terroristes
- Construction au sein des pays concernés par la guerre d'un Etat central fort, démobilisation de la population et établissement d’un gouvernement d’unité nationale par la tenue d’élections sous la supervision de l’Organisation des Nations unies.
- Reconnaissance d'une zone d'influence turque (sunnite) et d'une zone d'influence iranienne (chiites)

La paix turco-iraniennes pourrait signifier la paix au Moyen-Orient.
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Message par Aetius Lun 26 Fév 2018 - 15:08



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Réformes militaires (partie ½)


Le Major Général Qassem Suleimani le savait : la bêtise insiste toujours. Il en était toutefois abasourdi. Avec une éclatante célérité, des étoiles filantes avaient gagné le ciel pour venir s’écraser – mais toujours avec une certaine grâce – sur Lattaquié. La beauté d’un tel spectacle l’avait laissé sans voix. Il ne ressentait qu’indignation et dégoût pour la marine américaine : la simple idée qu’un occidental ait appuyé sur un bouton, en sachant pertinemment que ce geste tuerait des milliers de syriens, lui était indigeste. Le monde ne lui semblait être qu’une machine désincarnée produisant à un rythme effréné de la merde. Et les Etats-Unis d’Amérique s’efforçaient de déverser cette merde sur l’Iran. Une odeur insupportable lui remonta l’estomac.

Traîtres, chenapans ! Il accusait avec véhémence le gouvernement modéré de Rohani d’avoir été trop doux avec les américains, c’est cette douceur – celle d’une pute d’après Suleimani – qu’il fallait abolir. Il contacta ainsi le quartier général des Sepah-e Pasdaran situé sur la base aérienne de Doshan Tappeh. Le temps était venu pour l’Empire de la révolution islamique de contre-attaquer.

Le corps des gardiens de la Révolution fît pression pendant des heures. Des heures longues et pénibles faîtes de sermons, de revendications, de fracas, d’embrouille et de disputes eurent raison d’Hassan Rohani. Son âge avancé n’avait pas plaidé pour sa patience. Le matin même, il était annoncé l’augmentation du budget militaire de 19M jusqu’à 25M.
Les forces du Hezbollah et toutes les milices d’obédience pro-iraniennes se tiennent en alerte maximales. Prêtes à la riposte. Téhéran maintien sa politique de confrontation par groupes interposés : ces derniers reçoivent armes et équipements à profusion. Des avions de transports envoient des palettes d’équipement de palettes. Des hôpitaux de campagne sont créés et gérés par des associations de charité islamique. La volonté de Téhéran est claire : il s’agit de conserver le croissant chiite conquis par les milices alliées. Badr (mobilisation populaire chiite) et KIA (Kaitab Al-Imam Ali) qui ont reçu du soutien d’agents sous couverture, se structurent de manière à tenir leurs positions coûte que coûte. Sur le terrain, l’Iran est prêt à réagir. Cette réaction dépendra elle-même de la réaction de l’allié russe. Les Pasdarans ont réussi à obtenir de nombreuses concessions de la part du pouvoir central : ce sont les opérations extérieures et le renforcement de ce corps d’élite qui expliquent l’augmentation du budget militaire iranien.

L’augmentation titanesque du budget militaire s’explique par l’élaboration de trois plans : augmentation du potentiel balistique iranien, arrivage de nouvel équipement pour les Pasdarans et création d’une défense côtière moderne.

Augmentation du potentiel balistique iranien et système de défense anti-aérien

Pour faire face à l’augmentation du danger que représente les Etats-Unis et Israël, l'Iran déploie une amélioration de l'étoile filante Shahab III, le Ghadr-1. On procède à l'allègement de la tête et allègement du fuselage aussi grâce aux changements de matériaux. Le design de la tête est également revu pour augmenter vélocité du missile. Tout est entrepris pour réduire le temps entre le lancement du missile et la frappe effective de celui-ci. En effet, battre le système de défense israëlien Arrow 2 paraît difficile si on mise sur les changements de trajectoire, ça l'est un peu moins si on mise sur la navigation inertielle. 50 Ghadr-1 sont déployés en silo sur les sites de lancement occidentaux de la République Islamique.

 [√] République Islamique d'Iran Iranmi10

C’est surtout la rénovation du système de défense balistique iranien qui marque les esprits. Désormais toutes les bases militaires de haute importante (qui abrite des installations balistiques, qui masse plus de 4 000 hommes, qui sont des centres névralgiques pour des unités d’élite ou encore qui concentrent un nombre important de matériel moderne [blindés, drones, aéronefs]) seront équipés de radars Quaem. Le système GPADS (Great Prophet air defense system) se greffera sur ce réseau de radar. Le système GPADS consiste en une batterie de 6 missiles Misagh-3 liée à un radar Quaem. La batterie a une capacité de tir automatique. Les scientifiques iraniens travaillent d’arrache-pied pour créer le Misagh-3 depuis 2006, version plus rapide et plus longue du Misagh-2. On travaille aussi sur la modernisation des liaisons de données (implémentation d’un système SCDL pour le cryptage et la résistance au brouillage). Les radars Quaem devraient bénéficier de quelques améliorations avec la greffe d’un Radar System Improvement Program (RSIP) qui permet d’acquérir une cible et de la classer en fonction de sa SER (signature électrique). Un système ELINT dédiés est fourni aux bases les plus sensibles. Chaque batterie dispose des derniers brouilleurs de radar (ECM) de la République Islamique d’Iran. 5 SU-24EM sont commandés à la fédération de Russie, ils effectueront des vols du Caucase jusqu’au Balouchistan de manière alternée pour prévenir l’Iran contre une attaque balistique. Ce renforcement de la capacité en radar et en brouilleur de radar s’accompagne du déploiement de systèmes GPADS dans certains buildings de Téhéran, reconvertis en base militaire. Les hangars et les aérodromes militaires sont renforcés. Si le budget le permet, certains aéroports civils seront équipés de ces mécanismes de défense. Il est évident que le site nucléaire iranien sont protégés de ce système. Avec tout le travail qui est à faire, le système sera opérationnel fin 2019. C’est le principal focus pour tous les secteurs impliqués dans l’innovation militaire iranienne.

 [√] République Islamique d'Iran Irewco10
Les déploiements de radars et des systèmes de SAM QPADS (portée de 20km)

Pour lutter contre les drones, l’armée anti-aérienne iranienne met en place le Panshir camions équipées de 6 missiles SAM et de deux canons de 30 mm. Le système fonctionne de la manière suivante : le Panshir dispose d’un radar passif permettant de détecter des pistes jusqu’à 35km. Un second radar, plus précis, prend alors le relais à partir de 24km pour accrocher les cibles – en outre le système dispose de relais optroniques en cas de brouillage des radars, en voies optique et thermique. Le processus de détection et de verrouillage peut être réalisé en moins de 6 secondes. Une fois les mobiles accrochés, le Panshir peut tirer jusqu’à 4 missiles sur deux ou trois cibles simultanées – il s’agit de missiles radiocommandés d’une portée de 20km. Une fois tirés, c’est le véhicule qui permet de les diriger à Mach3 jusqu’aux cibles par liaison radio. Le Panshir dispose également d’une tourelle munie des deux canons permettant de tirer 700 munitions avec une cadence de 2500 coups/minute. 50 Panshirs équipent les unités les plus sensibles.

On voit ici, que face aux multiples menaces volontés, c’est au différentes armées de bricoler des systèmes et des stratégies pour nettoyer le ciel.

Les ingénieurs iraniens travaillent pour l’amélioration des capacités iraniennes en matière de guerre électronique. Le ministres des services secrets, Mahmoud Alavi, du Front de résistance islamique (جبهه ایستادگی ایران اسلامی‎), annonce la création de la cellule de cyber-guerre Lion (شیر). La divulgation par le groupe TheShadowsBrokers d’outils de piratage (dans une idée de s’opposer à l’Amérique de Trump) des protocoles informatiques utilisés par la NSA est une aubaine pour la nouvelle cellule de cyberwars crée par le ministre de l’intelligence. La cellule de cyberwars Lion (شیر) compte ouvrir cette boîte de pandore en étudiant les systèmes informatiques occidentaux. Le but final, est pouvoir propager des "worms", virus informatique grâce aux propres mécanismes et protocoles réseaux de ses victimes. Les worms pourront encrypter des données sensibles pour les rendre inutilisables à jamais : le secteur militaire est visé mais aussi le secteur économique (banques, hôpitaux, services de communications, services postaux ...). Tout les réseaux et les automates industriels de contrôle (les SCADA) sont très vulnérables face aux attaques informatiques d'envergures. L'Iran investit donc dans ce domaine.

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Message par Aetius Mer 28 Fév 2018 - 11:50



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Réformes militaires (partie 2)


Amélioration des forces conventionnelles et spéciales

Les quelques 300 usines du complexe militaro-industriel iranien vomissent le Fateh, le nouveau fusil d’assaut iranien, destiné à équiper l’intégralité des forces terrestres (les Pasdarans en premier lieu). Les divisions blindées iraniennes sont délestées d’une trentaines d’appareils. Les bataillons ponctionnés doivent former des divisions de réserves et sont remplacés par des bataillons d’ingénieurs ou encore du génie militaire ; en bref tout est fait pour améliorer l’opérationnalité et la manœuvres des divisions iraniennes vieillissantes. Les blindés soviétiques reçoivent de nouveaux contrôles techniques, les systèmes optiques sont contrôlés voire remplacés. Les divisions blindées avec le plus d’expérience recevront les nouveaux blindés russes Armata commandés par Téhéran, les autres recevront des T-90.
Des Sukhoi Su-35 et des Mikoyan MiG-31 sont commandés aux Kremlin pour redonner à l’Iran le contrôle de ses zones aériennes.

Modification du Su-35

- Adjonction d’un Sh121 multifunctional integrated radio electronic system (MIRES) qui se compose:
- D’un radar en pointe : N036-1-01 X band active electronically scanned array (AESA), radar actif
- De radars de côtés : N036B-1-01 X-band AESA avec système de classification des cibles
- D’un nouveau système de contre-mesure électronique : L-402 Himalaya ainsi que tous les pods de brouillage, de détection des EM et de système d’écoute qui vont avec.

 [√] République Islamique d'Iran 14895010


Modification du MiG-31

- Adjonction d’un Sh121
- Système de survie pour le pilote SOZhE-50
- Nouveau tableau de bord
- Port du K77M (missile de moyenne portée)
- Port du K74M2 (missile de courte portée)

 [√] République Islamique d'Iran Mikoya10

C’est l’artillerie et le matériel des forces des spéciales qui est rénové en priorité avec l’achat du Bereg (artillerie sur châssis de Camion = on retravaille sur la vélocité et recalibrage pour être déployé selon les tactiques de hit and run) et l’achat de l’hélicoptère d’attaque Kamov Ka-52 Hokum-B (pour combler le déficit d'unités blindés iraniennes). Les forces spéciales des Pasdarans sont les premières à recevoir cette brutale augmentation de puissance de feu. Elle permettra surtout de mener à bien des missions de sauvetages en cas d'échec d'une opération de sabotage et de tout ce qui se rapporte à la guerre asymétrique. Avec une augmentation de 4% de la part totale du budget de la défense, l’Iran n’a pas les moyens d’augmenter encore le budget de l’armée pour se doter des derniers ACV. Elle compte pour effectuer ses redéploiements sur une production suffisamment élevée de camions.

Défense de la zone d’opération de la marine iranienne

C’est dans ce domaine précis que la participation de la Fédération de Russie est vitale pour la République Islamique d’Iran. La République Islamique d’Iran achète ou plutôt « récupère » une frégate de classe Krivak qui sera modifiée pour accueillir un système de radar et un système de guerre électronique russe. Les rampes de lancement seront changées pour accueillir des missiles Yakhont. La dernière frégate multi-rôle russe constituera le nouveau navire amiral de la flotte iranienne. Tandis que de nouvelles corvettes anti-navires sont commandées.

Pour promouvoir sa capacité d’exclusion, la marine iranienne a besoin d’un système balistique anti-navire, d’un système de détection moderne et d’une flottille de défense côtière. Si l’Iran possède des missiles anti-navire modernes, le Khalij Fars (« Golfe persique ») missile super-sonique à un seul étage possédant un système de navigation interne et une charge explosive de 650 kg, le pays est à la ramasse au niveau des systèmes de détection. Pour mettre en œuvre ces missiles, l’Iran place des radars côtiers le long des radars côtiers. Ce système exhaustif et complété par un système de mise en œuvre de bien meilleure qualité : le système de défense anti-navire russe.


 [√] République Islamique d'Iran Bastio10

Système Bastion
1: Acquisition de cible via un hélicoptère équipé du système Monolit B.
2: Plateforme de mise en oeuvre des missiles Yakhont. Ici, un navire.
3: Phase d'accélération et phase ascendante de la trajectoire du missile SS-N-26.
4: Phase de vol de croisière à haute altitude du SS-N-26 (entre 14,000 et 20,000 mètres). En trajectoire directe, cette altitude se situe entre 10 et 15 mètres.
5: Phase descendante du missile.
6: Activation de la tête chercheuse et acquisition de (des) la cible(s).
7: Descente à basse altitude de vol.
8: Activation et armement de la tête. Le radra embarqué passe en mode passif.


Le complexe "Bastion" a été conçu par l'entreprise "NPO Mashinostroyenia". Il est en mesure de neutraliser tous les types de navires de surface. Il peut engager des cibles isolées (navire unique) ou multiples (convois, groupes de combat, groupe aéronaval) grâce à la combinaison d'un puissant système de feu (le missile Yakhont) et d'un système de détection électronique qui peut être par exemple être assuré par un hélicoptère (cf. schéma ci-dessus). La détection et l'acquisition des cibles est assuré par le système de surveillance aérien et côtier Monolit B conçu par l'entreprise russe "JSC Typhoon". Ce radar peut être déployé à terre comme embarqué à bord d'un hélicoptère ou d'un avion.
Le Monolit B peut traiter jusqu'à 50 cibles au-delà de l'horizon à 250 Km de distance en mode passif, et 450 Km en mode actif. Dans le premier cas, le système autorise l'engagement de 10 cibles de façon simultané. Dans le second cas, il permet d'engager jusqu'à 30 cibles en même temps. Ces données confirment bien le fait que le Yakhont est apte à traiter un groupe aéronaval dans son intégralité. A noter que ce système est également utilisé pour la mise en oeuvre des Club-M et des SS-NX-27 Uran.

 [√] République Islamique d'Iran Le-syst%C3%A8me-Bastion-P

Plusieurs types de plateforme peuvent mettre en oeuvre du Yakhont, à terre, ou depuis la mer, à partir de navires (corvette, frégates, croiseurs...). Ce missile possède une portée de 300 Km (trajectoire balistique, avec une vitesse de vol de Mach 2.3) et 120 Km en tir direct (entre Mach 1.5 et 1.7) et embarque une charge militaire de 300Kg.
Le système est déployé à Hormuz, il est complété par :
- Déploiement d’hélicoptères de lutte anti-sous-marine Ka-27M (50)
- Déploiement de brouilleurs de radars
- Déploiement des derniers crypteurs iraniens.
- Déploiement des frégates et des corvettes achetées auprès du Kremlin dans le détroit d’Hormuz

Récapitulatif de la commande militaire
- 40 chasseurs Sukhoi Su-35
- 100 chasseurs Mikoyan MiG-31
- 150 chars d’assaut Armata
- 300 chars d’assaut T-90
- 150 système d’artillerie Bereg produits sous licence
- 50 hélicoptères de lutte anti-sous-marine Ka-27 M
- 75 hélicoptères d'attaque Kamov Ka-52 Hokum-B
- 2 frégate de classe Admiral Gorshkov
- 1 frégate de classe Krivak
- 3 corvettes de classe Steregushchiy
Coût 20 milliards

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