[√] République du Congo
2 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V1960 (1 janvier 2018 - 10 février 2018)
Page 1 sur 1
[√] République du Congo
République du CongoInformations Générales:
Forme politique: République Parlementaire
Président: Joseph Kasa-Vubu
Premier Ministre: Patrice Lumumba
Capitale: Léopoldville
Langues: Français, Lingala, Kikongo, Kiswahili et Tshiluba
Surface: 2,345,410 km2
Contexte politique:
Le Congo est une colonie belge depuis maintenant 75 ans mais la situation politique n'a cessé de se dégrader depuis 1957 et les premières élections locales. En 1959, l'annulation par les autorités coloniales d'un meeting de l'ABAKO provoque des émeutes au sein de la capitale Léopoldville qui tourne au bain de sang suite à l'intervention de la Force Publique. En l'espace d'une journée on dénombre une centaine de mort tous congolais bien entendu. Au début de l'année 1960, des négociations entre la Belgique et les indépendantistes congolais permettent de fixer hâtivement une date d'indépendance: le 30 juin 1960. Cette relative pression traduit la crainte de la Belgique de se retrouver embourber dans un conflit indépendantiste armée et de se voir isoler sur la scène internationale au moment où la France et la Grande Bretagne commence à se séparer de leurs colonies en Afrique noire. Enfin selon l'accord conclu au début de l'année 1960, les grandes entreprises du pays ainsi que les officiers de l'armée devront rester belge ce qui lui garantit quand même un contrôle assez fort sur le Congo. Par ailleurs, des conseillers belges seront présent au côté du futur gouvernement congolais pour le guidé dans sa politique. Dans la foulée de ces accords, le parti de Lumumba remporte les élections nationales avec 65% des suffrages ce qui lui permet d'imposer aux belges sa vision du futur Congo. Il ne s'agira pas d'un Etat fédéral comme le souhaitait ces derniers mais d'un pays unitaire. Ainsi la future République du Congo sera un régime parlementaire dans lequel le président n'aura qu'un rôle symbolique. Rapidement après les élections, Lumumba convainc d'ailleurs les parlementaires de désigner Joseph Kasa-Vubu à ce poste afin de démontrer sa bonne fois dans sa volonté d'union nationale.Economie:
Monnaie: Franc Congolais
Description économique:
Économiquement parlant, le Congo est un pays relativement peu développé en 1960. Son PIB par tête est estimé à 90 dollars (valeur 1960) ce qui peut paraître faible mais qui est équivalent à cette période du PIB par tête de la Grèce ou du Portugal. De manière globale le pays connait une croissance d'environ 4.9% par an. A l'époque l'urbanisation est forte puisque le Congo connait son premier véritable phénomène d'exode rural. La colonisation a eux au moins le mérite de doter le pays d'un réseau de transport relativement correct. Ainsi en 1960 le Congo compte plus de 5000 km de voie ferré, trois aéroports internationaux et 123 500 km de route. La production agricole augmente fortement après la première guerre mondiale bien que la vitesse de la croissance démographique provoque tout de même un chômage important chez les congolais. En 1960, l'agriculture fournit pas moins de 40% des exportations tandis que le reste est comblé par l'exportation de minerais. En effet, le pays est doté d'important ressource en minerais particulièrement dans la région du Katanga. Les principaux produits exportés sont donc l'or, les diamants, le cuivre, l'étain, le cobalt (75%
de la production mondiale vient du Congo) mais aussi l'uranium en direction des Etats-Unis.A la veille de son indépendance, le Congo dispose donc d'un fort potentiel économique qui ne demande finalement qu'à se réaliser.Armée Nationale Congolaise
Effectifs: 24 500 hommes
Armements:
. FN FAL
. Browning GP
. FN MAG
. Mauser belge
. M2 Browning
. canons de 75mm français et mortier de 81mm
Composition:
. 14 bataillons d'infanterie (11 200 hommes)
. 14 bataillons de gendarmerie (11 200 hommes)
. 1 escadron de reconnaissance (500 hommes, des jeeps, camions et M8 Greyhound)
. 1 compagnie de transport (150 hommes)
. 1 compagnie de police militaire (150 hommes)
. 6 section de mortier (300 hommes)
. 1 compagnie du génie (150 hommes)
. 1 bataillon anti-aérien (800 hommes)
Organisation:
. Province de Léopoldville: 3 bataillons d'infanterie + 1 escadron de reconnaissance + 1 section de mortier + 4 bataillons de gendarmerie + 1 compagnie du génie + 1 compagnie de police militaire
. Province d'Equateur: 3 bataillons de gendarmerie + 1 section de mortier + 2 bataillons d'infanterie
. Province Orientale: 2 bataillons d'infanterie + 2 bataillons de gendarmerie + 1 section de mortier
. Province de Kivu: 1 bataillon d'infanterie + 1 section de mortier + 2 bataillons de gendarmerie
. Province du Katanga: 3 bataillons d'infanterie + 1 section de mortier + 1 compagnie de transport + 1 bataillon anti-aérien
. Province de Kasai: 2 bataillon d'infanterie + 3 bataillon de gendarmerie + 1 section de mortier
Aviations:
. Farman F.500
. 6 Airspeed Consul
. 5 De Havilland DH.104 Dove
. 3 Sikorsky H-19D
. 1 Sud Aviation Alouette II
. 3 Piper L-18C Super Cub
Dernière édition par galx le Ven 12 Jan 2018 - 13:03, édité 3 fois
galx- Président
- Messages : 1963
Date d'inscription : 04/05/2013
Age : 27
Localisation : Bretagne
Re: [√] République du Congo
Validé
Thalassin- Modérateur
- Messages : 2342
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 24
Re: [√] République du Congo
République du CongoUne indépendance compliquée:
A peine cinq jours après l’indépendance officielle du Congo, une mutinerie a éclaté dans les rangs de la force publique. A l’origine de l’incident, les propos du lieutenant-général Janssens aurait mis le feu au poudre à Thysville. Il aurait en effet déclaré devant ses hommes que l’indépendance du Congo ne remettait pas en cause le statut des soldats congolais ni le rôle de la force publique. Perçu comme une négation caractérisée de l’indépendance, son discours a révolté les soldats congolais qui s’en sont directement pris à leur supérieur blanc. Une journée après les premiers incidents, la révolte gagna les casernes et les rues de Léopoldville aux grands désarrois du nouveau gouvernement congolais. Les rebelles gagnés par la rage s’en sont pris aux citoyens belges et européens présent dans la capitale causant ainsi des scènes de massacre et de pillage. Les quelques unités de gendarmerie resté fidèle au commandant de la Force Publique se virent incapable de maintenir l’ordre. Pendant plusieurs jours des échanges de feu retentirent dans les grandes villes du pays tandis que dans les campagnes les mutins s’en prirent bien souvent aux propriétaires terriens d’origine européenne.
Le chaos généralisé provoqua une fuite massive des européens qui se ruèrent sur l’aéroport pour tenter d’échapper aux nombres exactions. Incapable de contrôler sa propre armée, le gouvernement perdu toute crédibilité vis-à-vis des européens résidant majoritairement dans la capitale. Cet exode massif aggrava considérablement la désorganisation qui régnait dans le pays. Les dernières troupes belges encore présente au Congo se déployèrent d’ailleurs autour de l’aéroport pour garantir la fuite des occidentaux ce qui provoqua la colère du gouvernement congolais. Patrice Lumumba estima que la souveraineté congolaise avait été piétinée par les troupes belges qui se déployèrent sans la moindre autorisation ou demande d’assistance. Pour reprendre les choses en main, le gouvernement présidé par Lumumba décida de limoger le lieutenant-général Janssens et de remplacer la majorité des cadres de la force publique par des officiers congolais. Ainsi Ludunla est promu major-général à la tête de la nouvelle Armée National Congolaise qui se substitue à la Force Publique. Dans le même temps Mobutu devient l’adjoint de Ludunla à la tête des forces congolaises. Parallèlement à l’africanisation des forces armées, les soldes sont doublés afin de tenter de calmer les mutins. A Léopoldville et à Thysville, la situation semble rapidement rentrer dans l’ordre et les interventions personnelles de Lumumba et de Ludunla calme relativement le jeu. Cependant dans les régions plus reculés du pays, la révolte ne s’éteint pas et continue de s’étendre. Les entreprises occidentales sont pillées tandis que les rebelles s’en prennent indifféremment aux hommes, femmes et enfants européens. Les résidents belges sont ainsi poussés à fuir vers les pays voisins pour échapper aux exactions.
Le 11 juillet 1960, la situation s’envenime grandement pour le gouvernement de Lumumba qui, en plus de faire face à une mutinerie au sein de ses troupes, apprend la sécession du Katanga. Cette riche province minière dirigé par Moïse Tshombe leader du parti CONAKAT et opposant de longue date à Lumumba a en effet décidé de proclamé unilatéralement son indépendance sous le nom d’Etat du Katanga le tout avec le soutien des grandes compagnies minières occidentales. Lorsque la nouvelle parvient à Léopoldville, Lumumba entra dans une rage folle. En effet, la seule région du Katanga fournissait 70% des devises du Congo via l’exportation de minerais et le gouvernement se retrouva d’un coup privé de sa principale manne financière. Au Katanga, la situation se dégrada aussi car rapidement les katangais d’origine s’en prirent violement aux katangais d’origine kasaïenne. Ces derniers furent contrait de se réfugier au Kasaï provoquant ainsi d’important déplacement de population. Dans une allocution télévisé donné quelques jours plus tard, Lumumba accusa violement le gouvernement belge de soutenir l’indépendance du Katanga au détriment du Congo via des livraisons d’arme et une aide militaire direct. Après un entrevu avec le président, Lumumba décida d’aller porter la cause congolaise devant les nations unis afin d’obtenir une assistance dans le maintien de l’ordre au Congo. Devant la gravité de la situation, Lumumba accepta la controversé aide militaire soviétique afin que des armes et des instructeurs soient acheminé de toute urgence pour soutenir l’Armée national congolaise en grande difficulté.
- Spoiler:
Soldat Katangais accompagné de deux anciens membres du Corps des Volontaires Européens
Sur le papier la gendarmerie katangais dispose d’environ 350 soldats ce qui semblent bien peu par rapport à l’ANC. Cependant hormis certaine unité « d’élite » l’ANC est en pleine déliquescence suite au limogeage des officiers blancs et à la désorganisation lié à la mutinerie. Certaine unité sont donc dispersé dans la nature et manque à l’appel tandis que les désertions ont été extrêmement nombreuse au moment même de l’indépendance. Par ailleurs avec le soutien financier des compagnies minières, le Katanga a commencé à renforcer considérablement ses forces via l’incorporation de sous-officier belge renvoyé de l’ANC ou de mercenaires européens. De plus les rebelles se sont emparé d’un base aérienne katangaise comprenant un Havilland DH-114 Heron, sept Havilland DH-104 Dove, deux Alouette II et un Sikorsky H-19D. La situation est donc extrêmement compliqué pour le gouvernement de Lumumba qui faute de soutien international risque de perdre la partie.
galx- Président
- Messages : 1963
Date d'inscription : 04/05/2013
Age : 27
Localisation : Bretagne
Re: [√] République du Congo
République du CongoChaos:
La situation politique du Congo continue de se dégrader jour après jour malgré les tentatives de reprise en main par le pouvoir central. Celui-ci c’est d’ailleurs retrouvé bloqué par une lutte institutionnelle entre le président Joseph Kasa-Vubu et le premier ministre Lumumba à propos de l’aide soviétique. En effet l’assistance des russes n’a pas fait que des heureux à Léopoldville notamment au sein de l’Armée National Congolaise. Après plusieurs semaines de bras de fer entre les deux hommes à la tête du Congo, la situation a tourné au conflit ouvert. Fort du soutien de l’armée, le président a tenté de démettre Lumumba du poste de premier ministre provoquant la colère du parlement congolais. Apprenant la nouvelle de sa destitution, Lumumba a à son tour tenté le coup de force en voulant s’emparer du palais de nation ou siège le président. Malheureusement pour lui, des unités de l’ANC fidèle à Mobutu sont intervenue obligeant les partisans de Lumumba au repli. Pendant plusieurs heures, des affrontements ont donc éclaté dans la capitale entre les partisans et adversaires du premier ministre déchu. Au milieu des scènes de guerre, les hommes de Mobutu ont finalement réussit à capturer Lumumba alors que celui-ci quittait la ville en direction de l’Est du pays. Plus tard dans la journée les forces de l’ANC prirent définitivement le dessus sur les hommes de Lumumba malgré l’arrivé du fusil d’assaut soviétiques les contraignants ainsi au repli dans la campagne. A peine 24h plus tard, la radio congolaise annonçait ainsi l’arrestation de Lumumba et son placement en résidence surveillé dans la capitale. Pendant ce temps, les parlementaires favorables en majorité à Lumumba quittèrent la capitale vers Stanleyville dans l’espoir de pouvoir réorganiser leur force.
Quelques semaines après l’arrestation de Lumumba, sa résidence surveillée fut attaqué par plusieurs groupes de militaire favorable à son maintien au pouvoir. Des combats éclatèrent donc autour du palais. Visiblement assisté par des conseillers et du matériels soviétiques, les assaillants réussirent repousser les troupes de l’ANC désorganisé. Aux abords de la capitale, les MIG envoyé par l’URSS furent utilisé pour bombarder les troupes de l’ANC qui tentait de rejoindre la capitale pour soutenir leur camarade. Dans la pagaille générale, Lumumba réussit à s’enfuir dans une jeep qui le conduisit jusqu’à Stanleyville. Il y retrouva son ancien assistant Antoine Gizenga qui avait planifié depuis la ville l’assaut contre sa résidence surveillé. Deux jours plus tard, Lumumba organisa une allocution télévisée dans laquelle il condamnait violement son éviction du pouvoir par le président. Il déclara par ailleurs la formation d’une République Libre du Congo avec pour capitale Stanleyville. Selon lui il s’agirait du seul pouvoir légitime en République du Congo.
- Spoiler:
Milices Baluba appuyant la progression des unités de l'ANC au Sud-Kasaï.
Pour achever cette désorganisation total du pays, une nouvelle province à fait sécession en septembre dernier. Le Sud-Kasaï a ainsi proclamé unilatéralement son indépendance comme l’avait fait un mois auparavant le Katanga. Regroupé autour de la ville de Bakwanga, les partisans du Sud-Kaisaï ont proclamé président Albert Kalonji. Ce nouvel état autonome est bien entendu soutenu par les compagnies minières de la région qui y voit un moyen de garder le contrôle malgré l’anarchie qui règne au Congo. A Léopoldville, les autorités ont décidé de lancer rapidement une campagne militaire contre les sécessionnistes. Ainsi plusieurs unités ont pris la route de l’Est avec le soutien de milice Baluba pour affronter à la fois les troupes du Katanga et les hommes du Sud-Kasaï. Pendant deux mois les combats ont donc fait rage dans la région provoquant d’importants massacres ethniques. Cependant au bout de deux mois de combat l’Etat du Sud-Kasaï fut définitivement occupé par les forces commandé par Mobutu. Malgré cette occupation militaire et les nombreuses exactions, le pouvoir central ne déclara par la fin de l’indépendance du Sud-Kasaï. Actuellement, le président Albert Kalonji est donc toujours présent dans la province même si celle-ci est militairement occupé par l’ANC. Cependant, les troupes gouvernementales sont activement à sa recherche afin de tenter de mettre définitivement fin à la sécession du Kasaï.
- Spoiler:
MIG-15 soviétique au service des forces de Lumumba.
Au Nord-Est, la République Libre du Congo dirigé par Lumumba profite des combats dans le sud pour renforcer ses positions notamment via la livraison de matériel militaire par l’Union Soviétique. Des tentatives d’offensive de la part du gouvernement central ont été systématiquement repoussées grâce à la domination aérienne procurée par les MIG russes. Au Katanga des combats ont aussi éclaté autour de Baudouinville entre les forces de Lumumba et les katangais. Ces derniers ont aisément repoussé les hommes de l’ancien premier ministre mal encadré. En réponse, plusieurs bombardements ont eu lieu sur des bases katangaises ou sur les grandes villes de la région causant d’important dégat. Pendant ce temps, les mercenaires payé par les compagnies minières continuent d’affluer vers le Katanga afin de former et d’encadrer la nouvelle armée ce qui inquiète fortement le gouvernement de Léopoldville qui pour l’instant doit compter uniquement sur ses propres forces.
Pour éclaircir la situation voici en récapitulatif des forces en présence:
Gouvernement de Léopoldville (Mobutu/Kasa-Vubu): 12 300 hommes
. Léopoldville : 3 bataillons d'infanterie + 1 escadron de reconnaissance + 1 section de mortier + 4 bataillons de gendarmerie + 1 compagnie du génie + 1 compagnie de police militaire
. Province d'Equateur: 3 bataillons de gendarmerie + 1 section de mortier + 2 bataillons d'infanterie
. Sud-Kasaï: 1 bataillon d'infanterie + 1 bataillon anti-aérien + 1 compagnie de transport + milices tribales
Gouvernement de Stanleyville (Lumumba/Gizenga): 5 700 hommes
. Province Orientale: 2 bataillons d'infanterie + 2 bataillons de gendarmerie + 1 section de mortier
. Province de Kivu: 1 bataillon d'infanterie + 1 section de mortier + 2 bataillons de gendarmerie
. 5 MIG-15 basé à Kindu et à Stanleyville
. Des conseillers et instructeurs soviétiques
Etat Minier du Sud-Kasaï:
. Une centaine de soldat dispersé dans la campagne suite à l'offensive du gouvernement de Léopoldville
Etat du Katanga:
. 2000 hommes dont 200 mercenaires et 2000 recrues en formation
. Havilland DH-114 Heron, sept Havilland DH-104 Dove, deux Alouette II et un Sikorsky H-19D
Carte du Congo fin 1960:
- Spoiler:
galx- Président
- Messages : 1963
Date d'inscription : 04/05/2013
Age : 27
Localisation : Bretagne
Sujets similaires
» République démocratique du Congo
» [Accepté]République démocratique du Congo
» [Accepté] République démocratique du Congo
» [Accepté] République Démocratique du Congo
» [Rencontre] Brésil - République Démocratique du Congo
» [Accepté]République démocratique du Congo
» [Accepté] République démocratique du Congo
» [Accepté] République Démocratique du Congo
» [Rencontre] Brésil - République Démocratique du Congo
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V1960 (1 janvier 2018 - 10 février 2018)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum