Rencontre Inde - Etats Unis

États Unis d'Amérique

Rencontre indo-américaine : la délégation américaine accepte les trois premières demandes indiennes. Soucieuse de ne pas laisser l’Inde et sa complexe diplomatie ne dépendre que d’une aide soviétique l’Amérique accepte ainsi d’aider au développement du géant indien. L’État fédéral américain et les grandes entreprises agro-alimentaires nationales aideront donc au développement en Inde d’une agriculture plus moderne et à l’introduction des efficaces engrais et autres produits américains dans le pays. Des ingénieurs agronomes américains encadreront la délivrance de cette aide. Concernant l’aide à l’alphabétisation les États Unis sont également prêts à accorder une aide financière à l’Inde et à contribuer à faire augmenter les financements de l’UNESCO. La venue aux États Unis des meilleurs étudiants indiens sera aussi favorisées dans le cadre de programmes d’échanges.

Concernant une baisse des barrières douanières entre nos deux pays elle ne pourront être acceptées qu’à condition d’une certaine réciprocité dans les abattements douaniers et les facilités commerciales.

Enfin, les Etats Unis demandent des détails aux indiens concernant leurs éventuelles demandes en matière militaires.

États Unis d'Amérique

Sommet États Unis – Inde : les États Unis valident l’accord commercial proposé par l’Inde pour une durée de 5 ans. Toutefois les États Unis refusent les avances indiennes dans le domaine militaire, les officiels américains n’envisagent en effet de tels accords portant sur des transferts technologiques comme devant nécessairement prendre place dans le cadre d’un partenariat stratégique plus fort, d’autant plus que l’Inde est en froid avec des pays de l’OTAN ( Portugal ) et que le pays a déjà acquis du matériel soviétique.

Par des canaux discrets l’administration américaine tient également à rassurer les indiens sur la position des États Unis par rapport à l’affaire de Goa. Le vote « pour » à la résolution espagnole à l’ONU vise avant tout à donner des gages à des membres de l’OTAN avec lesquels une certaine solidarité, du moins verbale s’impose. Aucune réaction supplémentaire des USA à ce sujet ne sera entreprise. Les États Unis se proposent de plus une nouvelle fois de jouer le rôle de médiateur pour solder cette affaire et notamment la question des prisonniers portugais.