[X] Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

Spoiler:

Gouvernement : Monarchie parlementaire
Capitale : Londres
Hymne national : God Save the Queen
Population (hors colonies) : 54,4 millions d'habitants

Chef de l'État : Sa Majesté la Reine Elisabeth II
Chef du gouvernement : Maurice Harold Macmillan, 1st Earl of Stockton (Parti Conservateur)
Lord Chancelier : David Maxwell Fyfe, 1st Earl of Kilmuir
Lord Président du Conseil : Alexander Frederick Douglas-Home, Baron Home of the Hirsel
Lord du Sceau Privé : Quintin McGarel Hogg, Baron Hailsham of St Marylebone
Chancelier de l'Échiquier : Derick Heathcoat-Amory, 1st Viscount Amory
Secrétaire d'État à l'Intérieur : Richard Austen Butler, Baron Butler of Saffron Walden
Secrétaire d'État aux Affaires Étrangères : John Selwyn Brooke Lloyd, Baron Selwyn-Lloyd
Secrétaire d'État aux Colonies : Iain Norman Macleod
Président de la Commission du Commerce : Reginald Maudling
Chancelier du Comté de Lancastre : Charles Hill, Baron Hill of Luton
Ministre de l'Éducation : David McAdam Eccles, 1st Viscount Eccles
Secrétaire Général du Trésor : Percy Herbert Mills, 1st Viscount Mills
Ministre des Transports : Alfred Ernest Marples, Baron Marples
Ministre de l'Aviation : Edwin Duncan Sandys, Baron Duncan-Sandys
Ministre de la Défense : Harold Arthur Watkinson, 1st Viscount Watkinson
Secrétaire d'État pour l'Écosse : John Scott Maclay, 1st Viscount Muirshiel
Ministre du Travail et du Service National : Sir Edward Richard George Heath
Ministre de l'Agriculture : John Hugh Hare, 1st Viscount Blakenham

Devise : Livre sterling (£)
PIB : 452,768 milliards $
Croissance économique : 5,6%
Chômage : ~1.3%
Dette publique : 102% du PIB

Effectifs : 630.000 hommes
Réserve : 250.000 hommes
Conscription : 220.000 hommes

Royal Navy

Portes-avions:

Cuirassés:

Croiseurs:

Destroyers:

Frégates:

Fast Patrol Boats:

Sous-marins à propulsion classique:

Sous-marins à propulsion nucléaire:

Navires de surveillance:

Navires légers anti-mines:

British Army

Chars:

Automitrailleuses:

Véhicules blindés de transport:

Véhicules antichar:

Artillerie antiaérienne:

Artillerie autoportée:

Artillerie antichar:

Artillerie fixe:

Véhicules du génie:

Forces stratégiques:

Royal Air Force

Intercepteurs et chasseurs:

Appareils multirôles:

Chasseurs navalisés:

Bombardiers:

Appareils de surveillance et de patrouille:

Appareils de lutte marine et sous-marine:

Appareils de transport:

Hélicoptères:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

Affaires militaires

Le Royaume-Uni possède l'une des flottes les plus vastes du monde. Néanmoins, la Royal Navy commence à souffrir de la vétusté d'une partie de ses navires.

C'est pourquoi le gouvernement approuve un vaste plan de rénovation, visant à intégrer les nouveaux armements en cours de développement et attendus d'ici 1962-1963. Dans le même temps, le gouvernement de Sa Majesté passe commande au gouvernement de la République Française de missiles AS.12.
Egalement, la Royal Navy lance le développement d'un missile anti-navires fortement inspiré de la technologie allemande capturée du Blohm & Voss BV 246. Ses caractéristiques ont été fixées dans un rapport confidentiel du commandement de la Navy, et transmis à la Royal Ordnance ainsi qu'à English Electric, déjà réputé dans l'armée britannique pour son excellent missile antiaérien Thunderbird.

Plan de rénovation de la Royal Navy:

Ce plan de modernisation en trois tranches ne remplace pas les productions navales de la Royal Navy. En effet, la flotte de Sa Majesté attend réception de quatre destroyers de classe County. La marine a d'ores et déjà annoncé qu'elle souhaitait passer commande de quatre navires supplémentaires de cette nouvelle classe.
Le département d'études de la Royal Navy commence également des travaux de recherches visant à mettre sur cale une nouvelle version du croiseur classe Tiger, dont la nouvelle version sera destinée à devenir un nouveau croiseur lance-missiles antiaérien et antinavires.

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Affaires militaires

Conformément aux annonces réalisées par le gouvernement de Sa Majesté, une force est mise en place, composée et envoyé au Koweït britannique et en Jordanie, cette dernière étant menacé par l'Irak depuis la destitution de la dynastie hachémite en Irak et la fin de la Fédération arabe d'Irak et de Jordanie.

Ce contingent, répondant au nom de British Middle-East Expeditionnary Forces, est composé comme suit :

Spoiler:

L'essentiel de ces forces, aériennes et terrestres, sont déployées au Koweït britannique. Les forces qui doivent rejoindre la Jordanie sont stationnées à Chypre en attendant l'autorisation de transit et de stationnement de la part du gouvernement jordanien.

La Royal Navy déploie également ses forces dans le Golfe.

Spoiler:

Cette force expéditionnaire est placée sous le commandement du Field Marshall Montgomery pour les forces terrestres, Admiral of the Fleet Louis Mountbatten pour les forces navales, Air Chief Marshal George Mills pour les forces aériennes.

CONFIDENTIEL:

Affaires étrangères

Le gouvernement de Sa Majesté envoie un ultimatum au gouvernement irakien. Cet ultimatum laisse deux portes de sortie de crise à Bagdad.

Cet ultimatum prendra fin dans 24 heures IRL.

Condition A

Le gouvernement irakien restitue la totalité des puits de pétrole, des sociétés pétrolières, des investissements, des moyens de production, des financements et des actions, nationalisées par Bagdad et appartenant originellement aux gouvernements et entreprises françaises et britanniques.

OU

Condition B

Le gouvernement irakien s'engage à payer, sous deux mois, une indemnité au gouvernement de Sa Majesté, d'un montant de 1,8 milliards de dollars. Le gouvernement français devra également être dédommagé, à hauteur de 30 milliards de Franc français.

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Affaires étrangères

Le gouvernement de Sa Majesté félicite le gouvernement irakien pour avoir respecté les conditions permettant une sortie de crise sur la question du pétrole.

Néanmoins, les positions irakiennes concernant le Koweït sont infondées et menaçantes. C'est pourquoi le British Middle East Expeditionnary Forces restera en position au Koweït jusqu'à ce que les conditions nécessaires à la proclamation de l'indépendance d'un état correspondant aux frontières actuelles du Koweït britannique.

De plus, la force navale déployée reste également en partie sur place. En effet, le HMS Albion est rappelé en Grande-Bretagne, ainsi que le HMS Blake, les HMS Barfleur et Trafalgar, les trois frégates de classe Rothesay, le HMS Dreadnought, 20 navires de déminages et 4 ravitailleurs. Quant aux forces aériennes, elles restent en stationnement.

Enfin, la défense aérienne de la région est renforcé par le déploiement de 100 lanceurs de missiles antiaériens Bloodhound, à la pointe de la technologie, ainsi que l'approvisionnement pour les appareils de la Royal Air Force et de la Fleet Air Arm de missiles guidés air-air AIM-9 Sidewinder et Havilland Firestreak, offrant une supériorité aérienne totale des forces britanniques en cas de conflit local.

Affaires africaines

La situation sensible au Moyen-Orient ne fait pas oublier au gouvernement de Sa Majesté une autre question encore plus importante et cruciale, à la fois pour le Royaume-Uni mais aussi pour le monde, à savoir le sort des territoires africains sous contrôle britannique.

En effet, le gouvernement de Sa Majesté reconnaît que "le temps est venu pour les Africains, comme pour les Indiens en 1947, de choisir démocratiquement leur futur,
au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Lors d'un long discours à la Chambre des Communes, Maurice Harold Macmillan, Prime Minister du gouvernement, a souligné l'importance capitale, "pour notre pays, notre peuple, mais aussi pour le regard inquisiteur que les générations futures porteront sur notre action, de prendre toute la mesure de notre impact sur une région du globe pour laquelle s'ouvre un avenir radieux et prospère."

Les actes étant plus conséquents que les mots, le gouvernement de Sa Majesté a lancé une grande consultation des représentants locaux indigènes afin de récolter les positions concernant la proposition du Prime Minister de rendre l'indépendance des territoires africains d'ici la fin de l'année 1961.

Les frontières des nouveaux États sont établies en fonction de la localisation des ethnies sur les territoires encore sous administration britannique.

Spoiler:

Ainsi, la nouvelle carte africaine serait totalement changée. En se référant au plan de proclamation d'indépendance britannique, les nouveaux États seraient les suivants :

-Le Masailand (marron)
-Le Rahanwein (rose)
-La Fédération Turkano-Acholiste (bordeaux)
-La Fédération Bantoue (vert)
-L'Union Tawana du Botswana (jaune)
-Le Nigeria (bleu)

Le territoire du British Somaliland serait cédé au Royaume d'Éthiopie, après un référendum prévu d'ici le mois de novembre 1960. En cas de refus de la population Ishaak de rejoindre les peuples ethniquement frères d'Éthiopie, un Royaume du Somaliland serait créé et rendu indépendant.

Le Sierra Leone serait cédé à la République du Liberia, afin de renforcer la stabilité de ce pays symboliquement majeur de l'Afrique Occidentale.

Le territoire actuel de la Gambie resterait temporairement sous contrôle britannique jusqu'en 1962, à la suite de quoi un référendum sera établi sur le territoire pour que le peuple puisse y choisir son avenir.

Actuellement, ce plan d'indépendance large de l'Afrique britannique est une proposition faites aux représentants de tous les groupes ethniques des territoires concernés.
La représentation reçue à Londres sera composée de chefs tribaux, de membres indigènes des autorités locales et de divers représentants choisis selon les traditions locales.

Si cette proposition est approuvée, un référendum général sera mis en place en septembre 1960 afin que la population l'approuve. A la suite de quoi, si le plan est approuvé,
des traités spécifiques seront rédigés avec chacun des nouveaux États afin la proclamation officielle d'indépendance. Ce processus devrait s'achever ainsi entre le milieu et la fin de l'année 1961.