[√] Etat Ottoman Exalté - Devlet-i ʿAlīye-i ʿOsmānīye

Nom : Empire Ottoman
Régime : Sultanat
Sultan : Selim Ier

Carte :


Divisions administratives :

Economie impériale :
Trésorerie actuelle : 500 000
Revenus : /
Dépenses : /

Armée Ottomane :

Officiers du Corps de Janissaire du début du 16ème siècle

L'Armée Ottomane est séparée en deux branches principales, qui seront séparées ici pour les besoins de réalisme historique. D'une organisation résolument différente de la plupart des armées de l'époque, il est nécessaire de détailler le fonctionnement de l'armée ottomane et ce qui fait sa particularité.

قپوقولو اوجاغی‎ (Kapıkulu Ocağı), les "Esclaves de la Porte"
Le Kapıkulu est un regroupement d'unités militaires ottomanes qui sont les troupes commandées directement par la maison impériale ottomane. Il s'agit d'une armée professionnelle, régulière et entraînée. C'est l'épine dorsale de la puissance militaire du Sultan.

Janissaires : 16 000
Les célèbres Janissaires sont les troupes d'élite de l'Empire. Le corps a été crée en 1383 par le Sultan Murad I. Les Janissaires sont des soldats esclaves recrutés dans des familles chrétiennes incapables de payer l'impôt, ou enlevés. Dès leur plus jeune âge, les Janissaires sont endoctrinés pour appartenir au Kapıkulu et doivent considérer le corps comme leur maison et leur famille, et le Sultan comme leur père. Ils sont payés un salaire régulier, en monnaie. Les Janissaires qui quittent le service dû à leur âge ou à des blessures incapacitantes se retrouvent souvent à des postes clefs de l'administration provinciale impériale.

Kapıkulu Süvarileri ou "Les Six Divisions de Cavalerie" : 5 400
Ce nom hétéroclite rassemble en réalité 4 divisions de cavalerie bien distinctes. Chacun de ces divisions fonctionne sur le même modèle que le corps janissaire et forment une cavalerie d'élite sous le commandement direct et unique du Sultan.
Les 4 divisions sont :
Sipāhiyān - ou "Hommes d'Armes"
Silah-dārān - ou "Porteurs d'Armes" - Ce sont les gardes du corps personnels du Sultan, sous le commandement du Silahdar Agha, le premier page et porteur d'arme personnel du Sultan. Il s'agit du corps militaire le plus prestigieux de l'Empire, accessible à tous basé sur le mérite et les faits d'armes au service de la Sublime Porte.
Ulufeciyā - ou "Stipendiaires"
Garibān - ou "Étrangers"

Artillerie ottomane : 8 000 hommes et 70 canons
Les Topçu, Cebeci et Humbaracı sont la triade chargée d'utiliser, déplacer, protéger et approvisionner l'artillerie impériale.

Deux cavaliers du corps des Silah-daran:

ایالت‎ (Eyalet) - "L'Armée étatique"
L'Eyalet, qui est aussi le nom de la division administrative principale ottomane, est l'armée irrégulière, formé de sujets de l'Empire appelés à combattre lors de campagnes militaires par les Pasha et autres dirigeants locaux, ou par le Sultan lui même. Il s'agit d'une armée irrégulière, peu entraînée, mais qui conserve des aspects redoutables.

Yaya : 95 000
Les Yaya sont des troupes d'infanterie légère irrégulière, dont l'histoire est intimement liée à la fondation de l'Empire. Efficaces contre les seigneurs romains locaux, ils ne furent jamais capables de porter le danger aux citadelles de Byzance, mais peuvent représenter une menace lors de batailles ouvertes. Ils sont également responsables du transport et certains corps semi-professionnels sont affiliés à l'artillerie.

Sipahi : 70 000
Ces cavaliers sont le fer de lance de l'armée ottomane. Formées d'hommes libres ottomans à cheval, ils sont redoutables.

Akıncı : 40 000
Infanterie et cavalerie irréguliers, divisions d'éclaireurs, ces hommes sont les premiers au contact avec l'ennemi et sont connus pour leur redoutable ténacité au combat et prouesses personnelles. Ils ne sont pas payés, et vivent aux marges de l'Empire où ils tirent profit de pillages.

En outre, l'armée ottomane comporte également de nombreux non-combattants, responsables de la logistique et de diverses missions comme la préparation de routes pour les armées, la préparation en avance des camps de campagne, et la nourriture. Les Jebeji par exemple, sont des hommes chargés d'approvisionner en permanence les redoutables canons ottomans en munitions et en poudre. Certaines unités d'élite comme les janissaires disposent en outre de chirurgiens de campagne attachés à leur unité qui s'appuient sur des non-combattant pour rapatrier les blessés derrière les lignes et leur prodiguer les premiers soins.

Une autre particularité est le système de Derbendjis : ces auxiliaires militaires ne sont pas comptabilisés parmi les effectifs de l'armée mais il s'agit de groupes locaux qui ont pour mission de surveiller, contrôler et protéger du mieux qu'ils peuvent si besoin est des points stratégiques comme des routes importantes, des ponts, des baies ou des passes de montagnes. Habituellement, un village proche du lieu est nommé Derbendji et devient une unité auxiliaire para-militaire chargée de la protection de la zone, en échange d'une exemption de taxes.

Des bandes militaires impériales sont également chargées de motiver les troupes directement sur le champ de bataille lors de grandes campagnes et de coordonner les actions militaire. Ces "Mehter" sont anciens et hérités de traditions persanes. En temps de paix, ils servent de régiments d'apparats pour l'Empereur à Konstantiniyye ou à jouer de la musique pour le Sultan ou des invités d'honneur de la Sublime Porte.

Marine Ottomane :

De par ses nombreuses côtes et l'importance stratégique du Détroit du Bosphore et des nombreuses îles sous contrôle ottoman, l'Empire s'est doté au fil des décennies mais surtout depuis la prise de Constantinople à l'Empire Romain d'une marine conséquente.
Dirigée par le Re'is Kapudan (Chef Capitaine), un titre décerné par le Sultan à un amiral compétent, la marine ottomane est chargée de la protection du commerce dans les zones sous son contrôle, de la défense des côtes ottomanes et des transports militaires.

La Haute-Amirauté du Re'is Kapudan se trouve à la Corne d'Or, dans l'Arsenal Impérial aussi appelé Divankhane. Traditionnellement, le Re'is Kapudan y siège durant l'hiver pour des tâches administratives relatives à la marine, et en été il part avec la flotte sur des missions d'inspection ou de combat. En son absence, c'est le Tersane Kethüdasi (Chef de l'Arsenal Impérial) qui gère les affaires relatives à la construction et à l'entretien des navires.

Navires lourds : 21
Navires légers : 79

Les navires ottomans sont majoritairement des embarcations relativement légères comparées aux lourdes caravelles ibériques, alliant puissance de la rame à celle du vent. Rapides et maniables, elles sont destinées aux eaux méditerranéennes.

Empire Ottoman

Population : ~ 16 millions
Armée de terre : 235'000 hommes
Marine : 100 navires

Construction d'un lieu de dévotion aux symboles de l'autorité califale :

Après la remise de plusieurs reliques du prophète Mohammed et d'autres objets saints islamiques par le Calife Fatimide à Selim Ier lors de sa destitution en 1517-1518, ces reliques ont été transportées depuis le Caire jusqu'à Konstantiniyye, plus précisément aux abords du Karacaahmet, un cimetière vieux de plus d'un siècle. Une mosquée sera construite sur le site, et sera terminée au courant de l'année 1521 très probablement.

Le lieu renforcera le pèlerinage vers le cimetière abritant plusieurs saints islamiques et membres du clan Osman.