[√] République Islamique du Pakistan

République Islamique du Pakistan

Informations Générales:

Régime: République Islamiste
Capitale: Islamabad
Devise: Iman, Ittehad, Nazm (Foi, unité, discipline)
Langues Officielles: Ourdou, Anglais
Population Totale: 207 774 520 habitants
Superficie: 796 096 km2
Religion: Islam sunnite (75%), Islam chiite (20%), Hindouisme (1.2 à 2%), Christianisme,….

Politique:

Président: Mamnoon Hussain
Premier Ministre: Shahid Khaqan Abbasi
Composition de l’Assemblée:

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Description des Institutions:

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Economie:

PIB: 283.66 milliards USD (2016)
Monnaie:
Taux de croissance : 4.7%
Taux de chômage : 5.9%
Inflation : 3.9%
Balance commerciale : -18.6 milliards USD
Exportation : 21.686 milliards USD
Principales exportations : Textile, agroalimentaire, minerais et cuir
Principales importations : alimentation, machine, transport, engrais, produit chimique et pétrole
Partenaire à l’export : USA (17%), Chine (8%), UK (8%), Afghanistan (6%), Allemagne (6%)
Partenaire à l’import : Chine (28%), Emirats arabes unis (14%), Koweït (8%), Arabie Saoudite (6%), Indonésie (5%)
Dette Publique : 59.4% du PIB
Revenues : 15.4% du PIB
Dépenses : 21.3% du PIB

Forces Armées Pakistanaises:

Quartier Général: Rawalpindi
Commandant en chef: Général Qamar Javed Bajwa
Budget total: 2.9% du PIB
Effectifs:
. 643 000 actifs
. 500 000 réservistes
Déploiement:
Près de 70% des forces pakistanaises sont déployé le long de la frontière avec l'Inde. Depuis l'invasion de l'Afghanistan, 150 000 ont été redéployé dans le Nord Ouest du pays pour lutter contre les talibans.

Armée de Terre:

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Effectifs: 620 000 actifs et 500 000 réservistes
Composition:

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Equipements Individuels:
. Type 56, Type 81, Heckler & Koch G3
. MG3, Type 54
. RPG-7
Chars:
. 310 Al-Khalid
. 320 T-80UD
. 486 Al-Zarrar
. 200 Type 85-IIAP
. 290 Type 69-IIMP
. 700 Type 59
. 36 Type 69
Transport de troupe:
. 2132 M113
. 400 APC Talha (2000 prévu)
. 22 International MaxxPro
Chasseur de char:
. 24 M901 ITV
Artillerie:
. 60 M110 howitzer (203mm)
. 150+ M109A2 (155mm)
. 115 M109A5 (155mm)
. 48 A-100E (300mm)
. 40 KRL 122 (122mm)
. 52 Azar (Type 83) (122mm)
. 28 M115 (203mm)
. 148 M198 (155mm)
. 144 M114 (155mm)
. 410 Type 59-I (130mm)
. 143 D-30 (122mm)
. 50 OTO Melara Mod 56 (105mm)
. 1000 Ordnance QF 25 pounder (88mm)
Armes AC:
. 21 350 Baktar-Shikan
. 1005 BGM-71 TOW
. 2030 BGM-71C
. 4790 TOW-2A
. 422 TOW-2RF
. 2000  M40 recoilless rifle
. 1920 AT-11 Sniper
. 3500 Cobra
. MILAN (très faible nombre)
. 158 Alcotán-100 (158 systèmes et 1430 missiles)
Armes AA:
. 3 LY-80
. X Crotale
. X FM-90
. X HQ-9
. 200 HN-5A
. 1000 Anza Mk-I
. 1650 Anza Mk-II
. X Anza Mk-III
. 230 Mistral
. 913 RBS 70
. 350 FIM-92 Stinger
. X PG99 (CS/SA1)
. 215 Oerlikon 35 mm twin cannon
. 50 Bofors 40 mm
. 310 Type 55 / Type 65
. 981 ZPU
Hélicoptères:
. 3 CAIC Z-10 (Attaque)
. 51 Bell AH-1F/S Cobra (Attaque)
. 18 Bell AH-1Z Viper (Attaque) (commandé et livré d'ici 2018)
. 10 Eurocopter AS550 C3 Fennec (Attaque)
. 4 Mi-35M Hind E (Attaque)
. 30 Aérospatiale Puma (Transport)
. 92 Mil Mi-17 (Transport)
. 15 Bell UH-1Y Venom (Multirôle)
. 15 Bell 206 Jet Ranger (Multirôle)
. 45 Bell 407 (Multirôle)
. 25 Bell 412 (Multirôle)
. 30 Bell UH-1 Huey (Multirôle)
. 50 Eurocopter AS550 U2 Fennec (Multirôle)
. 43 Aérospatiale Alouette III (Multirôle)
. 34 Aérospatiale SA-315B Lama (Multirôle)
. 6 Cessna 208 Caravan (Transport)
Drones:
. 12 Burraq UCAV (reco et frappes)
. 5 GIDS Shahpar UAV (reco)
. 20+ GIDS Uqab UAV (reco)
Armes Nucléaires:
. 40 missiles de croisière Hatf 7
. X Shaheen-III
. X Shaheen-II
. X Ababeel
. X Ghauri-II
. X Ghauri
. X Babur
. X Nasr

Armée de l'Air:

Spoiler:

Effectifs: 65 000 actifs et 10 000 réservistes
QG: Islamabad
Avions de combat:
. 90 Mirage V
. 90 Mirage III
. 139 Chengdu J-7
. 86 JF-17 Thunder
. 45 F-16 Fighting Falcon
AWACS:
. 4 Saab 2000
. 4 Shaanxi Y-8
Guerre électronique:
. 2 Falcon 20
Reconnaissance:
. 2 Super King Air
Tanker:
. 2 Ilyushin Il-78
Transport:
. 2 Saab 2000
. 3 Shaanxi Y-8
. 3 CASA CN-235
. 16 C-130 Hercules
Hélicoptères:
. 1 Bell 412
. 5 Bell UH-1
. 6 Mil Mi-17
. 1 AH-1 Cobra
. 1 Aérospatiale SA330
. 10 Aérospatiale Alouette III

Marine Militaire:

Spoiler:

Effectifs: 30 700 actifs et 5000 réservistes
QG: Islamabad
Sous-marins:
. 3 Khalid-class
. 2 Hashmat-class
. 3 X-Craft
Frégates:
. 4 Zulfiquar-class
. 5 Tariq-class frigate
. 1 Alamgir-class frigate
Navire d'Attaque Rapide:
. 3 Azmat-class
. 2 Jurrat-class[
. 2 Jalalat-class
. 1 Larkana-class
. 2 MRTP-33
. X MRTP-15

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Affaires Militaires:

Spoiler:

En cette fin d’année 2017, l’armée pakistanaise continue sa lente mutation afin de répondre aux nouvelles menaces qui pèse sur le pays. Depuis l’arrivée du général Qamar Javed Bajwa à la tête des armées, la priorité a été donnée à la lutte contre les ennemis intérieurs que sont les talibans ou les rebelles baloutches. Si de nombreuses victoires ont été obtenues contre ses adversaires, leur capacité de nuisance reste encore très grande. Grace à de nombreux soutiens étrangers et notamment indien, les rebelles baloutches sont toujours actifs dans les montagnes reculé du Pakistan. Parmi la population pakistanaise, les théories de complot étranger circulent de plus en plus face à la multiplication des attaques terroristes. Ainsi l’Inde est souvent accusée de fomenter des attentats sur le sol pakistanais afin de déstabiliser au maximum la région. Cette situation instable met les principaux dirigeants militaires devant un dilemme : d’un côté concentrer les forces militaires à l’Ouest permettrait de réduire à néant les terroristes, de l’autre cela dégagerait une voie d’entré pour l’Inde notamment au niveau du Cachemire. En effet bien que les Daesh ou les talibans soient la priorité du commandement en ce moment, la menace de l’Inde est encore bien présente. Les stratèges sont d’ailleurs fortement inquiet de la doctrine militaire indienne du « cold start » qui visent à pouvoir entre rapidement au Pakistan en cas de conflit généralisé. Pour contrer la menace d’une invasion rapide depuis l’Inde plusieurs mesures ont été prises et renforcé.
Tout d’abord une modernisation des forces aériennes semble capitale à la fois pour lutter contre le terrorisme mais aussi pour protéger le sol national de toute intrusion étrangère. Ainsi le Pakistan a réaffirmé son intérêt pour les chasseurs chinois Shenyand FC-31. Une commande de 50 exemplaires est encore à l’étude afin de remplacer les F-16 vieillissants conformément à la demande déjà effectué précédemment par les autorités militaires. Dans la même veine le remplacement des J-7 par les nouveaux JF-17 se poursuit. Le chiffre de 150 appareils sera atteint d’ici à 2019 notamment grâce à l’aide de la Chine. Les vieux J-7 seront donc progressivement relégué à des missions d’entrainement ou à des zones peu prioritaires en matière de défense. Il s’agit en effet de pouvoir aligner le plus rapidement possible une flotte aérienne capable de contrer les chasseurs indiens largement plus nombreux.

Dans cette optique les défenses AA doivent elles aussi être renforcées afin de contrer la doctrine du « cold start » indienne. Un raid aérien massif et rapide de la part d’une puissance étrangère voisine est pour l’instant une des hantises majeures du haut commandement pakistanais. Depuis 2015, le Pakistan négocie donc avec la Chine pour équiper « massivement » l’armée pakistanaise de missile sol air à moyenne porté HQ-9. Un premier lanceur avait déjà été déployé face à l’Inde au niveau du Cachemire mais il convient aujourd’hui d’un généralisé l’utilisation. Ainsi le Pakistan a laissé entendre à ses homologues chinois qu’ils étaient près à acquérir dix batteries de HQ-9 soit une quarantaine de missile d’ici à 2020. Il s’agit d’un investissement couteux mais nécessaire au vue des besoins en matière de sécurité. Toujours dans le domaine terrestre, il s’avère qu’une bonne partie du parc blindé pakistanais est relativement vieillissant. Pour remédier à ce problème le plus rapidement possible et de la manière la plus économe, le ministre de la défense a évoqué la possibilité d’une modernisation des T-80UD via la Russie. Si la coopération russo-pakistanaise en matière d’équipement militaire est plutôt limitée à cause du contexte historique et géopolitique, Islamabad espère bien que Moscou pourra faire une exception en acceptant la refonte de ces 320 blindés. Au même moment les vieux Type 59 continue d’être modernisé via le programme des chars Al-Zarrar. Il s’agit pour le Pakistan d’un moyen efficace et peu couteux de modernisation son parc blindé. Ainsi les Type 59 retrouvent des performances de combat correct et pourront être engagé sur un terrain d’opération en cas de guerre conventionnelle. D’ici à 2023 l’ensemble des Type 59 seront modifié au standard Al-Zarrar selon les dires du commandement. Dans le même temps, l’armée de terre a aussi exprimé son intérêt pour le VT-4 chinois inspiré de la famille des T-90. En négociation depuis plusieurs années, un nouveau contrat d’armement pourrait donc être signé avec la Chine concernant la session d’une centaine de ses blindés.

La question des armes légères c’est aussi posé au dirigeant militaire. A l’heure d’aujourd’hui l’infanterie pakistanaise utilise massivement des fusils issus de l’industrie chinoise notamment le Type 56 ou le Type 81. Le G3 reste pour l’instant marginal au sein des forces armées mais plusieurs généraux ont exprimé leur volonté de le généraliser. Pour l’instant le sujet est toujours à l’étude car cette généralisation représenterait un coût non négligeable pour le budget de la défense. Les premières projections des militaires prévoient une utilisation pour 50% des forces du G3 d’ici à 2019. Cette option implique bien sûr un investissement important de la part de la Pakistan Ordnance Factorie qui produit actuellement sous licence le G3. Actuellement la firme dispose de 14 usines mais elles ne sont pas toute spécialisées dans la production de ce fusil d’assaut. La Pakistan Ordnance qui opère sous l’autorité du ministère de la défense est aussi chargé de produire de l’artillerie, des munitions, des bombes, des grenades,… Après concertation avec les différents acteurs, il a été décidé de lancer la construction d’une quinzième usine qui sera elle spécialisé dans la production d’arme légère de type fusil d’assaut (donc du G3). Cet investissement conséquent devrait permettre d’accroitre à long terme les capacités de production et donc la qualité de l’équipement des troupes pakistanaises.

Autre question militaire cruciale, les frappes de drone américain suscite une contestation de plus en plus virulente au sein de la population et de la classe politique. Il s’agit pour beaucoup de pakistanais d’une sorte de violation de la souveraineté de l’Etat. Face à cette situation, le gouvernement a évoqué la possibilité de négocier avec les Etats-Unis leur suspension. Dans cette optique l’armée souhaiterait augmenter son parc de drone pour pouvoir s’acquitter elle-même de cette mission. Dans les prochains mois les USA seront donc contacter pour acquérir plusieurs drones, obtenir une aide financière dans le domaine et suspendre les frappes étrangères. Le gouvernement table d’ailleurs sur cette mesure pour gagner en popularité auprès des populations.

Enfin, la marine pakistanaise n’échappe pas à cette politique large de modernisation des forces puisqu’en 2017 a débuté le projet concernant la construction des deux premiers sous-marin nucléaire 100% national. Il s’agit d’un projet extrêmement ambitieux pour les ingénieurs et les forces armée pakistanaise. Selon les dires mêmes de la marine, il faudra aux alentours de cinq à huit années de travaux pour que les deux bâtiments soient opérationnels. L’enjeu national est particulièrement important puisque le voisin indien dispose déjà de ce type de sous-marin tandis que le Pakistan a pris du retard dans le domaine. En parallèle huit autres sous-marins de classe Hangor rentreront en service comme prévu entre 2022 et 2028. Par ailleurs un projet visant à acquérir auprès d’un pays étranger un SNLE est aussi à l’ordre du jour. Ce projet permettrait au Pakistan de finaliser sa « nucléarisation » des forces navales entamé il y a déjà quelques années. L’attention des stratèges c’est naturellement porté vers le partenaire chinois et son Type 094. Cependant force est de reconnaitre que le Type 094 est extrêmement bruyant (comme les classes Delta III soviétiques des années 70) ce qui en fait une cible relativement facile. Dans ce contexte, la marine pakistanaise a aussi commencé à tâter le terrain du côté de la France, un pays connu pour son expertise dans le domaine.

Affaires Etrangères:

Spoiler:

Le Pakistan a exprimé publiquement son intérêt pour signer un nouvel accord militaire avec la République Populaire de Chine. Celui porterait sur la vente de 50 Shenyand FC-31, d’une centaine de VT4 et de dix batteries de HQ-9. Nous espérons qu’un accord pourra être conclu sur le sujet afin d’accélérer la modernisation des forces armées pakistanaises.

Les diplomates pakistanais ont aussi contacté la Russie pour tenter d'obtenir une modernisation complète des 320 chars T-80UD.

Par ailleurs l’ambassadeur pakistanais aux USA a fait savoir aux américains la volonté du Pakistan de dialoguer au sujet des raids aériens qui sont mené dans l’ouest du pays. Les frappes de drone américain suscitent en effet de plus en plus d’hostilité parmi la population et la classe politique. Le gouvernement pakistanais aimerait donc qu’une discussion est lieu la dessus pour tenter de trouver une solution qui conviennent aux deux partis et qui permettent de diminuer l’hostilité de nos citoyens vis-à-vis des Etats-Unis.  

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Affaires Economiques:

Spoiler:

L’économie est une des priorités largement affiché par le gouvernement. En effet sur le papier le Pakistan avait tous les éléments en main pour devenir une puissance émergente de premier plan. Le pays dispose de nombreuses terres fertiles, une main d’œuvre abondante et peu couteuse, des climats variés, de grandes universités,… Pourtant dans les faits, la croissance pakistanaise reste extrêmement fragile et déséquilibré. Depuis de longue année une crise énergétique majeure gangrène l’ensemble du système économique et entraine une dépendance forte du pays vis-à-vis de ces fournisseurs. La ligue musulmane (N) actuellement au pouvoir compte bien remettre le Pakistan sur les rails du développement grâce à des préceptes plutôt libéraux économiquement parlant.

La première question cruciale est celle de l’énergie. Depuis 2007 le Pakistan souffre d’un manque d’énergie électrique qui se traduit par de nombreuses coupures d’électricité. Cette situation pèse lourdement sur la croissance puisqu’elle contraint fortement l’activité des entreprises locales soumises aux aléas des coupures. Face à la polémique, le gouvernement de Youssouf Raza Gilani a lancé un vaste plan d’urgence pour doubler la capacité de production d’ici à 2020. La planification initiale (de 2010) prévoyait 20 000 mégawatt supplémentaire répartit comme suivant : 30% grâce au charbon, 30% grâce l’énergie hydraulique, 25% fournit par le gaz naturel, 10% par les énergies renouvelables et 5% par le pétrole. A trois ans de la clôture du plan, le bilan est constaté. La plus part des objectifs n’ont pas été atteint faute d’investissement suffisant. Pour les énergies fossiles, la production à bien augmenté comme prévu mais pour l’hydraulique et le renouvelable les chiffres sont très loin des comptes. Le problème étant donc que ce plan accroit encore plus la dépendance du Pakistan à l’égard de ses fournisseurs de matière première et particulièrement de pétrole. En effet le Pakistan ne produit que 18% de sa consommation d’or noire et les importations massives laissent les finances des entreprises énergétiques. Devant ce constat, le gouvernement a décidé de réorganiser la planification énergétique pour favoriser l’émergence d’énergie plus locale. Il s’agit tout d’abord du charbon car le pays est classé 20ème mondiale en terme de réserve. Cependant le charbon constitue une énergie vieille et polluante qui ne pourra donc assurer que temporairement l’indépendance énergétique du pays. A court terme, il a donc été d’abord décidé de prolonger le plan jusqu’en 2025 pour garantir un suivit entre la production et la demande. En sept ans (2018-2015), le gouvernement espère produire 14 000 mégawat en plus des 14 000 déjà produit depuis le début de l’année 2010. Là encore 30% de cette énergie électrique sera issue du charbon et 15% du gaz mais la grande nouveauté reste l’accent particulier mis sur les énergies renouvelable notamment l’éolien et le photovoltaïque. A elle seule les énergies vertes représenteront 25% de cette nouvelle production. Pour ce faire, l’Etat a encouragé les entreprises pakistanaises a tissé des liens avec leur homologue chinois spécialisé dans les énergies vertes. En effet à l’heure actuelle la Chine développe massivement ces nouveaux types d’énergie et le Pakistan entend bien en profiter. Pour inciter à de plus larges investissements privés, des aides publiques ont été promulgué pour soutenir les entreprises évoluant de ce domaine. Cela s’accompagnera bien sûr d’investissement public direct mais qui resteront limité au vue de la position politique du gouvernement actuel. Le reste de la production sera assuré par l’hydraulique à 30% qui lui aussi est une énergie moins polluante que les combustible fossile. Des investissements dans la rénovation du réseau de distribution de l’électricité ont aussi été votés pour le budget 2018 afin de garantir un bon approvisionnement même dans les provinces les plus reculé du pays. Bien entendu cette réforme à un coût lourd pour le gouvernement qui risque de voir le déficit s’envoler un peu plus encore. Cette crainte a d’ailleurs été évoquée par de nombreux parlementaires mais le gouvernement promis de maintenir le déficit stable grâce à certaines coupes budgétaires et à un plan de lutte contre la corruption qui seront annoncé début 2018.
Ce plan énergétique ne constitue qu’un pan des réformes ou investissement économique qui attendent le pays dans les prochains mois. Le gouvernement espère bien que celle-ci seront un succès pour permettre sa réélection lors des prochaines législatives.

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Affaires Militaires:

Spoiler:

Le Pakistan poursuit sa modernisation générale alors que la croissance de l’année 2017 a été plus que satisfaisante. Au niveau des forces militaires, un nouvel objectif semble voir le jour. Il s’agit d’axer les efforts de développement autour de l’infanterie plutôt que des corps blindés. En effet à l’heure d’aujourd’hui le Pakistan dispose de diverses versions de char coûteuse à entretenir et par forcément opérationnel. Les récentes modernisations des T-80UM et des Type 59 ont quand même permis une amélioration générale du parc blindé pakistanais sans pour autant régler les problème d’homogénéisation. Hors stratégiquement, une section d’infanterie bien équipé et bien entrainé peut à elle seule remplir de nombreuse mission à la fois dans le cadre de la lutte contre les talibans mais aussi dans l’hypothèse d’un conflit conventionnel. Il convient donc pour l’armée d’harmoniser et de mieux organiser les sections d’infanterie afin d’obtenir de meilleur résultat au combat. Cette modernisation est d’autant plus capitale que dans le cas du conflit intérieur contre les talibans, les chars sont d’un très maigre recours et l’ensemble des batailles se gagne grâce aux hélicoptères, à l’infanterie et aux véhicules de combat plus mobiles.

Sur le papier, le Pakistan dispose déjà de matériel plus ou moins moderne pour équiper son infanterie. Au niveau des moyens antichars, le HJ-8 chinois constitue le missile le plus utilisé par l’infanterie. En effet il est à la fois disponible pour les unités à pied mais aussi monté sur les véhicules APC notamment les M113. Pour les groupes de combat la dotation officielle prévoit deux tireurs équipés de RPG-7 dans les unités basiques et d’Alcotan-100 dans les unités d’élite type marine ou forces spéciales. Chaque groupe dispose aussi de deux mitrailleuses légères MG3 chargé de lui assurer une puissance de feu suffisante pour remplir ses missions. Fabriqué depuis les années 1960 au Pakistan, plusieurs études prévoient aujourd’hui son remplacement par un modèle plus récent notamment la FN Minimi qui équipe déjà une partie des troupes. Pour les fusiliers, la généralisation du G3 lancé à la fin de l’année 2017 poursuit doucement son cours. Les types 56 et type 81 sont progressivement relayé aux unités de réserves et retirer des premières lignes. Enfin il a été décidé d’organiser véritablement le groupe de combat autour du véhicule APC dont l’utilisation devra être généralisé elle aussi. En effet à l’heure actuelle une bonne partie des troupes pakistanaises se déplacent encore à l’aide de camion ou de pick up. Cette situation expose les soldats à une mortalité élevée notamment à cause des IED ou des balles perdues. Pour tenter de régler cette question, l’armée a lancé une commande de plus de 2500 véhicules APC Talha, une version locale du M113 américain. C’est autour de ce véhicule que sera donc organisé chaque de groupe d’infanterie pour assurer un meilleur appuie feu et une meilleur sécurité des soldats. Il existe plusieurs versions de ce véhicule qui seront produit comme détaillé ci-dessous:
.  Talha (APC) : 1200 exemplaires
. Maaz (équipé de missile HJ-8) : 250 exemplaires
. Mouz (équipé de missile RBS 70) : 250 exemplaires
. Sakb (véhicule de commandement) : 100 exemplaires
. Al-Hamza (véhicule de combat d’infanterie) : 400 exemplaires
. Saad (APC avec 6 roues) : 300 exemplaires

Déjà 400 Talha ont été mis en service au sein des forces nationales et certains exemplaires ont même été exportés en Irak. Suite à cette réorganisation une section d’infanterie classique de l’armée pakistanaise sera composée de la manière suivante :

Section d’infanterie type: 30 hommes + 3 véhicules
Une section d’infanterie est composée de deux groupes de combat et d’un groupe d’appui :
Groupe de combat: 11 hommes
. 1 chef de groupe équipé d’un G3
. 2 tireurs équipés d’arme antichar (RPG-7 et G3)
. 2 mitrailleuses légères (MG3)
. 2 pilotes (équipé de MP5)  et 1 tireur (12.7mm) pour le véhicule (M113, APC Talha ou camion)
. 2 fusiliers (G3, Type 81 ou Type 56)
. 1 tireur de précision (Steyr SSG 69)
Groupe d’appui: 8 hommes
. 1 chef de groupe équipé d’un G3
. 2 tireurs et 2 pourvoyeurs équipés d’un lanceur HJ-8
. 2 pilotes (équipé de MP5)  et 1 tireur (12.7mm) pour le véhicule (M113, APC Talha ou camion)

Affaires Etrangères:

Spoiler:

Le Pakistan propose au Etats-Unis n'ont pas de cesser les frappes de drones sur les talibans mais de substituer les attaques américaines par des opérations menées par l'Armée pakistanaise. Cela permettrait à la fois de réduire l'implication américaine toute en maintenant la pression sur nos adversaires. De plus nos services continueraient à collaborer dans l'élaboration de ses missions qui sont capitales pour la lutte contre le terrorisme au Pakistan. Pour remplier ces missions le Pakistan aurait besoin d'un soutient américain notamment pour acquérir de nouveaux drones d'attaque. Une aide financière générale pour la lutte contre les talibans serait aussi souhaitable dans la mesure où la lutte contre le terrorisme constitue un poids budgétaire énorme pour le gouvernement et l'économie pakistanaise.

Le ministre des affaires étrangères c'est dit ravit de l'accord trouvé avec la Chine en matière d'armement. Pour ce qui est de la question des énergies, le Pakistan est prêt à signer un accord avec la RPC pour favoriser le développement des énergies renouvelables. Il n'est cependant pas envisager de signer un accord sur des échanges d'énergie de type fossiles qui ne ferait qu'aggraver la dépendance du pays vis à vis de ces fournisseurs.