[√] Reppublica Italiana - République Italienne
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[√] Reppublica Italiana - République Italienne
République italienne
Repubblica italiana
Informations Globales
Nom : République italienne - Repubblica italiana
Forme de l'État : République parlementaire
Capitale : Rome
Superficie : 301 336 km2
Population : 60,783,711 habitants.
Gentilé : Italien(ne)
Langue officielle : Italien
Brève description du pays : L’Italie, en forme longue la République italienne, en italien Italia ou Repubblica italiana, est un pays d’Europe du Sud correspondant physiquement à une partie continentale, une péninsule située au centre de la mer Méditerranée et une insulaire, c'est-à-dire les deux plus grandes îles de cette mer, la Sicile et la Sardaigne, et beaucoup d'autres îles plus petites. Elle est rattachée au reste du continent par le massif des Alpes. Le territoire italien correspond approximativement à la région géographique homonyme.
L’apport de l’Italie à la civilisation occidentale est immense : elle est notamment le berceau de la civilisation étrusque, de la Grande-Grèce, de l'Empire romain, du Saint-Siège, des Républiques maritimes, de l'humanisme et de la Renaissance. Existant en tant qu’État unitaire depuis le Risorgimento (Renaissance ou Résurrection) menée par le royaume de Sardaigne en 1861, l'Italie est une République depuis l'abolition par référendum de la monarchie italienne en 1946. Elle est membre fondateur de l’Union européenne et de la zone euro.
L'Italie est, en ce début de xxie siècle, un acteur majeur de la scène internationale, forte de ses soixante millions d’habitants, de sa position de huitième puissance économique mondiale et de son rôle au sein de nombreuses organisations internationales (Union européenne, Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), G7, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Politique
Président de la République : Sergio Mattarella
Président du Conseil des ministres : Paolo Gentiloni
Brève description du système politique : La Constitution italienne date de 1947 et a établi la Première République, « fondée sur le travail » (art. 1er). Elle consacre le principe de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (respectivement confiés au Gouvernement, au Parlement et à la Justice) et fonde un régime parlementaire bicaméral :
une Chambre des députés (Camera dei deputati) de 630 députés ;
un Sénat (Senato della Repubblica) de 315 sénateurs (ainsi que d'anciens présidents de la République et de 5 sénateurs à vie, au plus, nommés par le chef de l'État).
Le Parlement est élu au suffrage universel.
Le président de la République italienne (Presidente della Repubblica Italiana) est le chef de l'État, élu par les députés et les sénateurs ainsi que des représentants de régions pour un mandat de sept ans. Bien qu'ayant un rôle considéré comme symbolique, il est le garant de la Constitution, et pour cela, dispose d'une aura reconnue par la classe politique. Il nomme le président du Conseil des ministres et les ministres du gouvernement ; il dispose, également, du droit de dissolution du Parlement. S'il ne peut assumer ses fonctions, c'est le président du Sénat qui devient président de la République par intérim, jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé au chef de l'État sortant.
Le gouvernement de la République est présidé par le président du Conseil des ministres (Presidente del Consiglio dei ministri) et constitué des ministres et secrétaires d'État, lesquels sont responsables devant le Parlement.
Économie
PIB : 2 147 milliards de $
IDH : 0,881 ((très élevé)
Monnaie : Euro - €
Exportation : 474 milliards
Importations : 435 milliards
Balance commerciale : + 34 milliards
Croissance économique : + 0,7%
Brève description économique : L'Italie est membre du G7. Elle est la 6e puissance économique du monde en 2010 et est avec la France l'un des plus grands exportateurs mondiaux de produits de luxe. L'économie italienne a des dimensions européennes : produits agricoles (huile, fruits, vinaigre balsamique, fromages, pâtes), produits industriels (voitures), vêtements (2e rang mondial), services (tourisme : avec 52 millions de touristes l’Italie se classe comme le 4e pays le plus visité). L’Italie est la quatrième puissance européenne, son produit brut étant de 2,147 milliard de dollars (USD).
Les régions du nord, notamment la Lombardie et l'Émilie-Romagne, ont un des PIB par habitant les plus élevés de l'Union européenne (31 180 dollars par habitant en 2004) et comparable à celui de l'Île-de-France ou de la région de Londres. En revanche, les régions méridionales accusent toujours un retard économique notable par rapport aux régions du nord.
L'Italie a une longue tradition de fabrication de qualité et de dynamisme commercial (les premières banques furent Italiennes, la puissance des cités-État médiévales reposaient déjà sur leur puissance commerciale). Encore aujourd'hui, son économie est tirée par le dynamisme entrepreneurial, que ce soit grâce aux grands groupes industriels comme Fiat (qui connaît aujourd'hui un renouveau), Olivetti, Fincantieri, Prysmian, Saipem ou Benetton, à des sociétés d'État aujourd’hui largement privatisées comme l'ENI, Enel, Finmeccanica et à l'existence d'un dense réseau de PME constitué de sous-traitants ou de petites structures tournées vers l'excellence, la qualité, le design et constituant la force d'exportation de l'économie italienne. Les grands noms du luxe italien comme Ferrari, Maserati dans l'automobile, Gucci, Dolce&Gabbana, Armani, Alberta Ferretti, Prada, Max Mara dans la mode et Ferretti, Azimut et Riva dans le yachting font de l'Italie une référence mondiale dans le domaine de l'élégance et design.
Récapitulatif des relations diplomatiques internationales :
Très bonnes relations : États-Unis d'Amérique, République française, République fédérale allemande, République d'Autriche, Royaume-Uni, État de Libye, Fédération de Russie
Bonnes relations : Reste de l'Occident
Relations neutres :
Mauvaises relations :
Très mauvaises relations :
Alliances et principales organisations membre : Organisation des nations unies, Organisation du traité de l'Atlantique nord, etc...
Repubblica italiana
- Carte:
- Hymne national:
Informations Globales
Nom : République italienne - Repubblica italiana
Forme de l'État : République parlementaire
Capitale : Rome
Superficie : 301 336 km2
Population : 60,783,711 habitants.
Gentilé : Italien(ne)
Langue officielle : Italien
Brève description du pays : L’Italie, en forme longue la République italienne, en italien Italia ou Repubblica italiana, est un pays d’Europe du Sud correspondant physiquement à une partie continentale, une péninsule située au centre de la mer Méditerranée et une insulaire, c'est-à-dire les deux plus grandes îles de cette mer, la Sicile et la Sardaigne, et beaucoup d'autres îles plus petites. Elle est rattachée au reste du continent par le massif des Alpes. Le territoire italien correspond approximativement à la région géographique homonyme.
L’apport de l’Italie à la civilisation occidentale est immense : elle est notamment le berceau de la civilisation étrusque, de la Grande-Grèce, de l'Empire romain, du Saint-Siège, des Républiques maritimes, de l'humanisme et de la Renaissance. Existant en tant qu’État unitaire depuis le Risorgimento (Renaissance ou Résurrection) menée par le royaume de Sardaigne en 1861, l'Italie est une République depuis l'abolition par référendum de la monarchie italienne en 1946. Elle est membre fondateur de l’Union européenne et de la zone euro.
L'Italie est, en ce début de xxie siècle, un acteur majeur de la scène internationale, forte de ses soixante millions d’habitants, de sa position de huitième puissance économique mondiale et de son rôle au sein de nombreuses organisations internationales (Union européenne, Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), G7, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Politique
Président de la République : Sergio Mattarella
Président du Conseil des ministres : Paolo Gentiloni
- Chambres des députés:
- Sénat de la République:
- Coalition politiques italiennes:
-Italia. Bene Comune : Centre-gauche.
-Coalizione di centrodestra : Centre-droit.
-Movimento 5 Stelle : Centre-gauche.
-Con Monti per l'Italia : Centre.
- Partis politiques Italiens:
-Parti démocrate (Partito Democratico, PD) : parti social-démocrate et social-chrétien fondé en octobre 2007, il est dirigé par le Président du Conseil Matteo Renzi
-Mouvement 5 étoiles (Movimento 5 Stelle, M5S) : mouvement et parti populiste, décroissant et anti-partis fondé en octobre 2009, il est dirigé par le blogueur et ancien comique Beppe Grillo
-Forza Italia (FI) : parti conservateur, libéral et populiste refondé en novembre 2013, il est dirigé par l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi
-Ligue du Nord (Lega Nord, LN) : parti nationaliste, régionaliste et populiste fondé en décembre 1989, il est dirigé par le secrétaire fédéral Matteo Salvini
-Gauche, écologie et liberté (Sinistra Ecologia Libertà, SEL) : parti éco-socialiste fondé en décembre 2009, il est dirigé par le président de la junte régionale des Pouilles Nichi Vendola
-Choix civique (Scelta Civica, SC) : parti libéral fondé en janvier 2013, il est dirigé par Renato Balduzzi et Mario Monti
-Frères d'Italie - Alliance nationale (Fratelli d'Italia - Alleanza Nazionale, FDI-AN) : parti conservateur, nationaliste et eurosceptique, fondé en décembre 2012, il est dirigé par Giorgia Meloni
-Union de centre (Unione di Centro, UDC) : parti démocrate chrétienne et conservateur fondé en février 2008, il est dirigé par Pier Ferdinando Casini
Brève description du système politique : La Constitution italienne date de 1947 et a établi la Première République, « fondée sur le travail » (art. 1er). Elle consacre le principe de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (respectivement confiés au Gouvernement, au Parlement et à la Justice) et fonde un régime parlementaire bicaméral :
une Chambre des députés (Camera dei deputati) de 630 députés ;
un Sénat (Senato della Repubblica) de 315 sénateurs (ainsi que d'anciens présidents de la République et de 5 sénateurs à vie, au plus, nommés par le chef de l'État).
Le Parlement est élu au suffrage universel.
Le président de la République italienne (Presidente della Repubblica Italiana) est le chef de l'État, élu par les députés et les sénateurs ainsi que des représentants de régions pour un mandat de sept ans. Bien qu'ayant un rôle considéré comme symbolique, il est le garant de la Constitution, et pour cela, dispose d'une aura reconnue par la classe politique. Il nomme le président du Conseil des ministres et les ministres du gouvernement ; il dispose, également, du droit de dissolution du Parlement. S'il ne peut assumer ses fonctions, c'est le président du Sénat qui devient président de la République par intérim, jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé au chef de l'État sortant.
Le gouvernement de la République est présidé par le président du Conseil des ministres (Presidente del Consiglio dei ministri) et constitué des ministres et secrétaires d'État, lesquels sont responsables devant le Parlement.
Économie
PIB : 2 147 milliards de $
IDH : 0,881 ((très élevé)
Monnaie : Euro - €
Exportation : 474 milliards
Importations : 435 milliards
Balance commerciale : + 34 milliards
Croissance économique : + 0,7%
Brève description économique : L'Italie est membre du G7. Elle est la 6e puissance économique du monde en 2010 et est avec la France l'un des plus grands exportateurs mondiaux de produits de luxe. L'économie italienne a des dimensions européennes : produits agricoles (huile, fruits, vinaigre balsamique, fromages, pâtes), produits industriels (voitures), vêtements (2e rang mondial), services (tourisme : avec 52 millions de touristes l’Italie se classe comme le 4e pays le plus visité). L’Italie est la quatrième puissance européenne, son produit brut étant de 2,147 milliard de dollars (USD).
Les régions du nord, notamment la Lombardie et l'Émilie-Romagne, ont un des PIB par habitant les plus élevés de l'Union européenne (31 180 dollars par habitant en 2004) et comparable à celui de l'Île-de-France ou de la région de Londres. En revanche, les régions méridionales accusent toujours un retard économique notable par rapport aux régions du nord.
L'Italie a une longue tradition de fabrication de qualité et de dynamisme commercial (les premières banques furent Italiennes, la puissance des cités-État médiévales reposaient déjà sur leur puissance commerciale). Encore aujourd'hui, son économie est tirée par le dynamisme entrepreneurial, que ce soit grâce aux grands groupes industriels comme Fiat (qui connaît aujourd'hui un renouveau), Olivetti, Fincantieri, Prysmian, Saipem ou Benetton, à des sociétés d'État aujourd’hui largement privatisées comme l'ENI, Enel, Finmeccanica et à l'existence d'un dense réseau de PME constitué de sous-traitants ou de petites structures tournées vers l'excellence, la qualité, le design et constituant la force d'exportation de l'économie italienne. Les grands noms du luxe italien comme Ferrari, Maserati dans l'automobile, Gucci, Dolce&Gabbana, Armani, Alberta Ferretti, Prada, Max Mara dans la mode et Ferretti, Azimut et Riva dans le yachting font de l'Italie une référence mondiale dans le domaine de l'élégance et design.
Récapitulatif des relations diplomatiques internationales :
Très bonnes relations : États-Unis d'Amérique, République française, République fédérale allemande, République d'Autriche, Royaume-Uni, État de Libye, Fédération de Russie
Bonnes relations : Reste de l'Occident
Relations neutres :
Mauvaises relations :
Très mauvaises relations :
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Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Alors que le choc de cette 9ème journée du championnat de football italien opposant Naples et l'Inter de Milan se terminait sur un score nul et vierge, les supporters du club napolitain pouvaient se coucher bien plus tranquillement que leurs homologues milanais malgré la contre performance de leur équipe, en effet, un vote très important se déroulait le lendemain en Lombardie ainsi qu'en Vénétie voisine. Les présidents des deux régions avaient organisé des référendums afin de demander à leurs administrés si ils souhaitaient ou non voir leurs régions obtenir d'avantage d'autonomie vis à vis de Rome. Malgré leur caractère purement consultatif, ces deux référendums devaient, dans l'idée de la Lega Nord, aux manettes dans l'organisation de ces deux scrutins, permettre de mettre la pression sur le Président du Conseil Paolo Gentiloni ainsi que le parlement romain. Finalement, cela devait permettre à tout le monde de prendre la température de la base électorale à quelques mois seulement des élections générales du printemps.
Le dimanche soir finalement, les résultats du référendum étaient annoncés, si la victoire du « oui », attendue par tous était en effet au rendez-vous, ce n'est a priori que parce que l'opposition avait choisi de boycotter des votes jugés « inutiles et coûteux » comme le déclarait un responsable local du Parti Démocrate quelque jours plus tôt, ajoutant immédiatement qu'il « n'irait pas voter » et qu'il appelait l'ensemble des partisans du parti de centre-gauche à faire de même. Opération réussi puisque les référendums n'avaient recueilli que 18% de participation en Vénétie et 16% en Lombardie pour des victoires du « oui » respectivement à 86% et à 90%. Un résultat immédiatement invalidé en Lombardie, la région ayant en effet un quorum à 50% du corps électoral pour que l'issue d'un référendum soit déclaré valable. Le président du Conseil écartant finalement d'un revers de main celui vénitien en invoquant un taux de participation bien trop bas pour que celui-ci ait une quelconque signification. Bien que cela soit objectivement un échec pour la Lega Nord, Matteo Salvini président du parti prévoyant en effet avant le vote une participation de 35%, leurs militants ne purent s'empêcher de fêter la victoire incontestable du « oui » par plusieurs rassemblements regroupant tout au plus un millier de personnes à Trévise autour de leur leader qui prononça un discours annonciateur de la campagne qu'il mènera pour les prochaines élections.
Le Parti Démocrate quand à lui, si il aurait du pouvoir se féliciter de ces résultats qui lui étaient plutôt favorable ne pu fanfaronner trop longtemps, c'est en effet durant la nuit de dimanche à lundi que Matteo Renzi, le président du parti et candidat désigné par la primaire démocrate aux élections générales fut transporté en urgence à l'hopital Santa Maria Nuova après avoir été renversé par un scooter de marque Vespa alors qu'il sortait de son domicile à Florence. Si le pronostic vital de l'ancien premier ministre n'était heureusement pas engagé, celui-ci fut accueilli dans le centra hospitalier dans un mauvais état. L'annonce de cette nouvelle le lendemain, dans l'ensemble des matinales du lundi en Italie entraînèrent des déclarations de soutient de la part de l'ensemble du peuple de gauche italien ainsi que de la classe politique à l'exception de certains des éléments les plus beaufs de la Lega Nord ou de Fratelli d'Italia. Matteo Renzi allait rester une semaine de plus en observation à l’hôpital florentin avant de sortir mais souffrant toujours de difficultés respiratoires et de plusieurs os cassés à cause de l'accident qui allaient nécessiter un suivi hospitalier relativement long. Sa participation aux élections générales de mai était remise en compte. Le libéral serait-il en effet capable de mener la dure campagne nécessaire pour espérer gagner le scrutin ? Rien n'était moins sur et après plusieurs réunions d'urgence présidées par Matteo Renzi lui même, il fut décidé d'organiser de nouvelles primaires dans les plus brefs délais, l'ancien premier ministre souhaitant lui même prendre ses distances avec la politique au moins durant quelques mois à la demande de sa famille afin de se reposer. Celui-ci pris tout de même le temps de nommer son – ou plutôt sa – successeur : Maria Elena Boschi. La jeune député démocrate avait en effet toujours été l'une de ses plus fidèles lieutenant et a occupé une place de ministre dans son gouvernement avant de prendre le rôle de secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil dans celui actuel, il était désormais temps pour l'ambitieuse femme politique de prendre son envol. Et tel Emmanuel Macron avec François Hollande, c'est pour poursuivre l’œuvre de son mentor déchu qu'elle fut choisie.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Le Parti Démocrate est forcé d'organiser de nouvelles primaires dans l'urgence pour faire face au désistement de son candidat Matteo Renzi, la Lega Nord peine à convaincre, pire a connu ses premières véritables désillusions de la campagne avec l'échec de ses référendums lombards et vénitiens et le Mouvement 5 Étoiles est mis en difficulté par sa gestion catastrophique de la ville de Rome, symbole de l’inefficacité de ses membres face aux responsabilités, ce qui donne du grain à moudre aux nombreux sceptiques qui remette en doute l'authenticité de ce parti. Tout cela profite à Forza Italia et à son charismatique leader historique : Silvio Berlusconi. Celui-ci connaît en effet une percée importante dans les sondages, une récente enquête Demos le donnant en effet à 20%, soit une augmentation de six points de pourcentages en comparaison à la dernière enquête menée par cet institut. Des reports de voix venant principalement de la Lega Nord qui chute de plus de trois points dans le sondage.
Le déviant sexuel multirécidiviste qui sert de leader à la droite italienne n'en reste pas moins un fin tacticien politique et celui-ci pousse sa dynamique en multipliant les apparitions médiatiques, les grandes propositions en particulier sur la politique migratoire ainsi que celle économique mais aussi en critiquant vivement l'Allemagne et sa gestion de l'Union Européenne jugée injuste par le parti de centre-droit italien. Berlusconi a par ailleurs fait le pari audacieux mais réussi d'un grand meeting devant 60 000 personnes venus de toute l'Italie dans le stade de San Siro à Milan. Un show à la hauteur du personnage que seul lui aurait pu tenter. Évidemment, afin de maximiser les chances de réussites, un immense travail de préparation a été mené par le parti afin de ramener des adhérents de puis les quatre coins de l'Italie. Un message dirigé vers la Lega Nord au cœur de son fief historique en pleine opération de séduction des électeurs du parti régionaliste basé en Italie septentrionale. Les deux partis autrefois alliés au sein des différents gouvernements Berlusconi se livrent désormais une féroce bataille au nord de l'Italie qui semble irrémédiablement tourner en faveur de Forza Italia malgré les efforts de la Ligue, en particulier par l'activation de leurs nombreux et puissants réseaux locaux, pour retourner la tendance.
La primaire démocrate est elle un féroce champs de bataille qui oppose principalement Andrea Orlando, leader des Démocrate de Gauche, parti intégré au Parti Démocrate et Maria Elena Boschi, ancienne renziste ayant le soutient de cette branche de parti. La force de Boschi étant sa jeunesse et son dynamisme. Elle est capable de rassembler les anciens convaincus par Matteo Renzi et ceux déçu par celui-ci en apportant une approche sociale-libérale assumée. Les valeurs revendiquées par la jeune femme politique sont le rejet de toute forme de conservatisme, une adhésion proclamée au progressisme et à l’environnementalisme, l'attachement à l'Union européenne, l'adaptation économique de l'Italie à la mondialisation et l'engagement de moraliser et moderniser la vie politique italienne par la modernisation des institutions dans la direction de la démocratie directe. Des promesses qui inspirent une partie de la jeunesse italienne jusqu'ici désabusée mais aussi qui touche directement le cœur de l'électorat du Mouvement 5 Étoiles, une stratégie visant ainsi à profiter des difficultés rencontrées par le mouvement populiste. Si la bataille devrait être plus dure pour Boschi qu'elle ne le fut pour un Renzi revenant en sauveur lors des précédentes primaires, les derniers sondages la donne victorieuse face à son principal adversaire reprenant pour son compte beaucoup de vieux procédés du Parti Démocrate qui, si ils rassurent de nombreux militants, ne parviennent pas à répondre à ce besoin de renouveau très présent y compris au sein du premier parti italien.
- Spoiler:
Le déviant sexuel multirécidiviste qui sert de leader à la droite italienne n'en reste pas moins un fin tacticien politique et celui-ci pousse sa dynamique en multipliant les apparitions médiatiques, les grandes propositions en particulier sur la politique migratoire ainsi que celle économique mais aussi en critiquant vivement l'Allemagne et sa gestion de l'Union Européenne jugée injuste par le parti de centre-droit italien. Berlusconi a par ailleurs fait le pari audacieux mais réussi d'un grand meeting devant 60 000 personnes venus de toute l'Italie dans le stade de San Siro à Milan. Un show à la hauteur du personnage que seul lui aurait pu tenter. Évidemment, afin de maximiser les chances de réussites, un immense travail de préparation a été mené par le parti afin de ramener des adhérents de puis les quatre coins de l'Italie. Un message dirigé vers la Lega Nord au cœur de son fief historique en pleine opération de séduction des électeurs du parti régionaliste basé en Italie septentrionale. Les deux partis autrefois alliés au sein des différents gouvernements Berlusconi se livrent désormais une féroce bataille au nord de l'Italie qui semble irrémédiablement tourner en faveur de Forza Italia malgré les efforts de la Ligue, en particulier par l'activation de leurs nombreux et puissants réseaux locaux, pour retourner la tendance.
La primaire démocrate est elle un féroce champs de bataille qui oppose principalement Andrea Orlando, leader des Démocrate de Gauche, parti intégré au Parti Démocrate et Maria Elena Boschi, ancienne renziste ayant le soutient de cette branche de parti. La force de Boschi étant sa jeunesse et son dynamisme. Elle est capable de rassembler les anciens convaincus par Matteo Renzi et ceux déçu par celui-ci en apportant une approche sociale-libérale assumée. Les valeurs revendiquées par la jeune femme politique sont le rejet de toute forme de conservatisme, une adhésion proclamée au progressisme et à l’environnementalisme, l'attachement à l'Union européenne, l'adaptation économique de l'Italie à la mondialisation et l'engagement de moraliser et moderniser la vie politique italienne par la modernisation des institutions dans la direction de la démocratie directe. Des promesses qui inspirent une partie de la jeunesse italienne jusqu'ici désabusée mais aussi qui touche directement le cœur de l'électorat du Mouvement 5 Étoiles, une stratégie visant ainsi à profiter des difficultés rencontrées par le mouvement populiste. Si la bataille devrait être plus dure pour Boschi qu'elle ne le fut pour un Renzi revenant en sauveur lors des précédentes primaires, les derniers sondages la donne victorieuse face à son principal adversaire reprenant pour son compte beaucoup de vieux procédés du Parti Démocrate qui, si ils rassurent de nombreux militants, ne parviennent pas à répondre à ce besoin de renouveau très présent y compris au sein du premier parti italien.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
« Ces primaires démocrates sont une impressionnante réussite », tels furent les mots de l'ancien chef du Parti Démocrate, Matteo Renzi, sur Rai Uno le soir des résultats. Alors que la crainte était un manque d'implication depuis la base électorale à cause de la multiplication des primaires, la seconde en 7 mois, plus de deux millions d'électeurs se sont déplacés afin d'élire le futur candidat démocrate aux élections générales de mai, soit près de 200 000 de plus qu'en avril lors de la première primaire qui avait vu nommer Matteo Renzi. Une augmentation largement attribuée par les sondeurs à la campagne menée par Boschi qui mis un point d'honneur à mobiliser les déçus de la politique. Si le scrutin est une surprise pour tout le monde au niveau de la participation, le résultat est au contraire celui attendu et prévu par les médias et instituts de sondages. Maria Elena Boschi successeur attitrée de Matteo Renzi emporte en effet le vote dès le premier tour avec 67% des suffrages, laissant loin derrière ses quelques concurrents.
Cette large victoire offre à la jeune femme politique la légitimité dont elle avait désespérément besoin afin d'assumer le leadership du très puissant Parti Démocrate, le plus puissant parti italien, et surtout pour le réformer afin d'appliquer son ambitieux programme de modernisation de la vie politique italienne. Un programme, inspiré de celui appliqué par Emmanuel Macron et son mouvement En Marche en France, qui forme le fer de lance de sa campagne et qui réussi pour le moment à mobiliser de nombreuses personnes en particulier issues de la jeunesse mais aussi parmis les électeurs du Mouvement 5 Étoiles. Le mouvement populiste reste malgré tout très fort dans les sondages et ne tremble pas face aux montées parallèles de Boschi chez les Démocrates et de Berlusconi pour Forza Italia. Son leader Luigi Di Maio tenant fermement la barre et multipliant les déclarations chocs aussi bien sur l'Union Européenne, sur les migrants mais aussi sur la lutte contre le patriarcat, avec comme stratégie de fond l'idée de couper l'herbe sous le pied des démocrates et d'empêcher à Boschi de se revendiquer comme la candidate naturelle du féminisme.
L’élection de la candidate du Parti Démocrate semble lancer définitivement la campagne des élections générales qui se jouera sans aucun doute entre quatre compétiteurs : Maria Elena Boschi pour le Parti Démocrate, Silvio Berlusconi pour Forza Italia, Luigi Di Maio pour le Mouvement 5 Étoiles et Matteo Salvini pour la Lega Nord. Les trois premiers tournant tous entre 20 et 25% dans l'ensemble des sondages et le dernier, plus en retard, n'étant crédité que d'environ 12% des suffrages par la majorité des sondeurs de la botte italienne.
Dans un tout autre sujet, regardant les affaires étrangères, le ministre attitré à celles-ci, M. Angelino Alfano, s'est inquiété de la montée en intensité du conflit syrien et de l'explosion des cessez-le-feu très difficilement négociés jusque là, tout cela à cause d'actions menées unilatéralement par le gouvernement de Damas. Des combats qui annoncent sans aucun doute de nombreux désastres humanitaires et donc la reprise d'importants flux migratoires comme ce fût le cas en 2015, lorsque plus d'un million de migrants étaient rentrés en Europe pour cette seule année, un événement qui coïncidait bien évidemment avec une apogée dans l'intensité des combats se déroulant en Syrie. L'Italie appelle donc l'ensemble de la communauté internationale, en plus particulièrement les États-Unis, la Russie ainsi que l'Union Européenne à travailler tous ensemble à la reprise des accords de cessez-le-feu par l'armée syrienne dans les plus brefs délais.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Alors que la nouvelle de l'explosion de le plate-forme pétrolière d'ENI au large de l’Égypte non loin du canal de Suez, les premières conséquences du désastre se faisait déjà ressentir au niveau de la cotation en bourse de l'entreprise énergétique romaine qui chutait dangereusement au fur et à mesure que la nouvelle se déversait dans les médias italiens. Le premier ministre Paolo Gentilini a avant tout souhaité réagir en offrant ses condoléances les plus sincères à l'ensemble des familles égyptiennes et italiennes ayant perdu un proche dans l'incendie, de nombreux employés italiens étant présents sur les lieux au moment où l'explosion eu lieu et n'ayant pu être sauvés par l'action pourtant rapide des autorités égyptiennes auxquelles le premier ministre a rendu un vibrant hommage.
Giampaolo Cantini, amabassadeur italien au Caire a quand à lui immédiatement répondu à la convocation du gouvernement égyptien afin de participer à la mise en place de la cellule de crise binationale souhaité par l’Égypte.
Giampaolo Cantini, amabassadeur italien au Caire a quand à lui immédiatement répondu à la convocation du gouvernement égyptien afin de participer à la mise en place de la cellule de crise binationale souhaité par l’Égypte.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Comment Silvio Berlusconi a-t-il pu retrouver la tête du parti Forza Italia et obtenir l'investiture de celui-ci pour mener la campagne de parti de centre-droit ainsi que tenter de briguer le poste de premier ministre qui sera remis en jeu à l'issu de celle-ci ?
L'ancien premier ministre qui était pourtant inéligible jusqu'en 2019, et l'est d'ailleurs toujours pour le moment légalement, suite à sa condamnation pour fraude fiscale, s'en sort toujours et l'a prouvé une nouvelle fois. Après avoir obtenu grâce au travail acharné de la batterie d'avocats à son service l'invalidation de sa condamnation par la Cours Européenne des Droits de l'Homme après un recours déposé au tribunal strasbourgeois, ne lui manque que sa réhabilitation par le Sénat de la République italien qu'il devrait obtenir, selon ses propres avocats, d'ici quelques semaines, ce qui explique le lancement de sa campagne alors même que le leader du centre-droit italien est toujours techniquement inéligible.
Sa nouvelle victoire face à la justice irrite ses opposants mais galvanise ses supporters qui acclament à chaque meeting son incroyable audace qui fait de lui un personnage extraordinaire du paysage politique italien de ces vingt dernières années. Qu'on parle d'ailleurs de lui en bien ou en mal lui importe finalement peu tant que l'on parle de lui et cela à des effets directs sur les intentions de vote en faveur de Forza Italia qui sont en hausse constante depuis le déclenchement de sa campagne.
Du côté des hautes sphères du petit monde de la politique italienne, on minimise cette percée qu'on juge temporaire, en effet, si Silvio Berlusconi pourra obtenir sa réhabilitation du côté du Sénat, ce n'est que grâce à la bénédiction du Parti Démocrate et de la majorité de gauche qui voit en lui un adversaire bien plus aisé à gérer que son successeur attitré et actuel président du Parlement Européen, Antonio Tajani qi i pourrait quand à lui apporter une véritable dynamique au parti de centre-droit en attirant de nombreux nouveaux électeurs là où, au contraire, Berlusconi est plus que connu en Italie et aura bien du mal à convaincre ceux qui le haïsse déjà.
Concernant la demande de discussion émise par la République Fédérative du Brésil, Rome répond positivement et est prête à écouter les propositions du géant sud-américain.
- Spoiler:
L'ancien premier ministre qui était pourtant inéligible jusqu'en 2019, et l'est d'ailleurs toujours pour le moment légalement, suite à sa condamnation pour fraude fiscale, s'en sort toujours et l'a prouvé une nouvelle fois. Après avoir obtenu grâce au travail acharné de la batterie d'avocats à son service l'invalidation de sa condamnation par la Cours Européenne des Droits de l'Homme après un recours déposé au tribunal strasbourgeois, ne lui manque que sa réhabilitation par le Sénat de la République italien qu'il devrait obtenir, selon ses propres avocats, d'ici quelques semaines, ce qui explique le lancement de sa campagne alors même que le leader du centre-droit italien est toujours techniquement inéligible.
Sa nouvelle victoire face à la justice irrite ses opposants mais galvanise ses supporters qui acclament à chaque meeting son incroyable audace qui fait de lui un personnage extraordinaire du paysage politique italien de ces vingt dernières années. Qu'on parle d'ailleurs de lui en bien ou en mal lui importe finalement peu tant que l'on parle de lui et cela à des effets directs sur les intentions de vote en faveur de Forza Italia qui sont en hausse constante depuis le déclenchement de sa campagne.
Du côté des hautes sphères du petit monde de la politique italienne, on minimise cette percée qu'on juge temporaire, en effet, si Silvio Berlusconi pourra obtenir sa réhabilitation du côté du Sénat, ce n'est que grâce à la bénédiction du Parti Démocrate et de la majorité de gauche qui voit en lui un adversaire bien plus aisé à gérer que son successeur attitré et actuel président du Parlement Européen, Antonio Tajani qi i pourrait quand à lui apporter une véritable dynamique au parti de centre-droit en attirant de nombreux nouveaux électeurs là où, au contraire, Berlusconi est plus que connu en Italie et aura bien du mal à convaincre ceux qui le haïsse déjà.
Concernant la demande de discussion émise par la République Fédérative du Brésil, Rome répond positivement et est prête à écouter les propositions du géant sud-américain.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Les chiffres économiques de l'année 2017 étaient annoncés par Istat, l'institut des statistiques officielles italiennes, et ils étaient plutôt bon, principalement tirés par la reprise généralisée au niveau mondial, les analystes de l'Istat pointaient tout de même l'absence criante de réformes structurelles économiques mais aussi l'échec des projets visant à changer la loi électorale italienne portés par le Président de la République Sergio Mattarella, la loi électorale actuelle étant la principale responsable de l'instabilité politique italienne, source d'inquiétude pour les investisseurs étrangers.
Le rapport de l'Istat dévoilé en plein milieu de la campagne pour les élections générales de mai a permis à certains candidats de se saisir des sujets aborder afin d'appuyer leurs thèmes de campagnes favoris. C'est par exemple le cas de Maria Elena Boschi, candidate du Parti Démocrate, qui en a profité pour donner une nouvelle légitimité aux principales réformes qu'elle a décidé de porter durant cette campagne. On peut en particulier citer plusieurs chantiers majeurs désignés par la candidate sociale-libérale. Une grande réforme du système bancaire italien décrit par Boschi comme « un secteur malade » mais aussi « très dangereux et qui, si il ne se réforme pas, pourrait créer une crise financière semblable à celle de 2008 », des mots durs mais qui reflètent bien l'état désastreux des banques italiennes qui fait peur à toute la sphère des experts économiques européens. L'autre grand projet de réforme structurelle économique de Boschi concerne le marché du travail, dans la continuité de son mentor, Matteo Renzi, afin de poursuivre dans une voie qui à déjà rendu de belles couleurs à un marché du travail très mal en point depuis la crise économique de 2008. Les créations d'emplois sont en pleine expansion depuis le début de l'année 2017, une reprise analysée par la candidate démocrate comme le fruit des réformes économiques faites par le gouvernement Renzi. Malgré tout, comme le précise Boschi, il serait inconscient de stopper les efforts entamés maintenant alors que le taux de chômage reste objectivement élevé et que les créations d'emplois se font majoritairement dans des secteurs à faible productivité et ayant très peu de possibilités d'évolution. Les principales mesures souhaités par la leader du centre-gauche visent le marché du travail des jeunes. Selon elle, « le principal risque serait de voir notre jeunesse quitter notre beau pays en emportant avec eux leurs idées, leur dynamisme, leur ambition. Un coup duquel l'Italie ne pourrait se relever. ». Le troisième chantier duquel elle aura fait sa priorité étant une réforme importante de l'administration et du système électorale italien afin de mettre fin une bonne fois pour toute à l'instabilité politique qui frappe l'Italie depuis trop longtemps.
Silvio Berlusconi à lui aussi repris certaines des analyses de l'Istat afin d'appuyer plusieurs franges de son programme, en particulier une réforme majeur du code du travail italien. Malgré tout, le leader du centre-droit qui doit jongler entre libéralisme et conservatisme afin de satisfaire tous ses sympathisants n'a pas placé ces thèmes au centre de son projet et insiste plutôt depuis le début de la campagne sur l'autonomie des provinces du nord de l'Italie tout en rassurant sur sa volonté infaillible de conserver l'unité de la République autour de ses institutions et de combattre toute velléité d'indépendance. Des attaques claires sur l'électorat de la Lega Nord qui inquiète sur ses ambiguïtées concernant l'unité italienne et étant clairement vu comme un parti indépendantiste par une partie de leur opposition. Berlusconi poursuit par ailleurs une campagne résolument anti-migrants tout en rassurant sur ses projets économiques et institutionnels afin de s'imposer comme le premier opposant à la majorité démocrate là où les deux autres prétendants à ce titre, le Mouvement 5 étoiles et la Lega Nord restent très clivant et inquiètent une partie des italiens car étant vus par ceux-ci comme une plongée dans l'inconnu. Ceux-ci se sont d'ailleurs contentés d'écarter d'un revers de manche le rapport de l'Istat en le qualifiant de torchon visant à pousser les politiques néo-libérales de Bruxelles et du Parti Démocrate mais aussi à influencer les votants en pleine période électorale.
Paolo Gentiloni, président du conseil pour encore quelques mois s'est quand à lui félicité des chiffres annoncés par les statisticiens italiens et à souligné que la reprise encourageante de l'économie italienne était particulièrement liée aux politiques engagées depuis l'arrivée au pouvoir des démocrates sous les directions successives d'Enrico Letta, Matteo Renzi et, bien évidemment, de lui même.
Le rapport de l'Istat dévoilé en plein milieu de la campagne pour les élections générales de mai a permis à certains candidats de se saisir des sujets aborder afin d'appuyer leurs thèmes de campagnes favoris. C'est par exemple le cas de Maria Elena Boschi, candidate du Parti Démocrate, qui en a profité pour donner une nouvelle légitimité aux principales réformes qu'elle a décidé de porter durant cette campagne. On peut en particulier citer plusieurs chantiers majeurs désignés par la candidate sociale-libérale. Une grande réforme du système bancaire italien décrit par Boschi comme « un secteur malade » mais aussi « très dangereux et qui, si il ne se réforme pas, pourrait créer une crise financière semblable à celle de 2008 », des mots durs mais qui reflètent bien l'état désastreux des banques italiennes qui fait peur à toute la sphère des experts économiques européens. L'autre grand projet de réforme structurelle économique de Boschi concerne le marché du travail, dans la continuité de son mentor, Matteo Renzi, afin de poursuivre dans une voie qui à déjà rendu de belles couleurs à un marché du travail très mal en point depuis la crise économique de 2008. Les créations d'emplois sont en pleine expansion depuis le début de l'année 2017, une reprise analysée par la candidate démocrate comme le fruit des réformes économiques faites par le gouvernement Renzi. Malgré tout, comme le précise Boschi, il serait inconscient de stopper les efforts entamés maintenant alors que le taux de chômage reste objectivement élevé et que les créations d'emplois se font majoritairement dans des secteurs à faible productivité et ayant très peu de possibilités d'évolution. Les principales mesures souhaités par la leader du centre-gauche visent le marché du travail des jeunes. Selon elle, « le principal risque serait de voir notre jeunesse quitter notre beau pays en emportant avec eux leurs idées, leur dynamisme, leur ambition. Un coup duquel l'Italie ne pourrait se relever. ». Le troisième chantier duquel elle aura fait sa priorité étant une réforme importante de l'administration et du système électorale italien afin de mettre fin une bonne fois pour toute à l'instabilité politique qui frappe l'Italie depuis trop longtemps.
Silvio Berlusconi à lui aussi repris certaines des analyses de l'Istat afin d'appuyer plusieurs franges de son programme, en particulier une réforme majeur du code du travail italien. Malgré tout, le leader du centre-droit qui doit jongler entre libéralisme et conservatisme afin de satisfaire tous ses sympathisants n'a pas placé ces thèmes au centre de son projet et insiste plutôt depuis le début de la campagne sur l'autonomie des provinces du nord de l'Italie tout en rassurant sur sa volonté infaillible de conserver l'unité de la République autour de ses institutions et de combattre toute velléité d'indépendance. Des attaques claires sur l'électorat de la Lega Nord qui inquiète sur ses ambiguïtées concernant l'unité italienne et étant clairement vu comme un parti indépendantiste par une partie de leur opposition. Berlusconi poursuit par ailleurs une campagne résolument anti-migrants tout en rassurant sur ses projets économiques et institutionnels afin de s'imposer comme le premier opposant à la majorité démocrate là où les deux autres prétendants à ce titre, le Mouvement 5 étoiles et la Lega Nord restent très clivant et inquiètent une partie des italiens car étant vus par ceux-ci comme une plongée dans l'inconnu. Ceux-ci se sont d'ailleurs contentés d'écarter d'un revers de manche le rapport de l'Istat en le qualifiant de torchon visant à pousser les politiques néo-libérales de Bruxelles et du Parti Démocrate mais aussi à influencer les votants en pleine période électorale.
Paolo Gentiloni, président du conseil pour encore quelques mois s'est quand à lui félicité des chiffres annoncés par les statisticiens italiens et à souligné que la reprise encourageante de l'économie italienne était particulièrement liée aux politiques engagées depuis l'arrivée au pouvoir des démocrates sous les directions successives d'Enrico Letta, Matteo Renzi et, bien évidemment, de lui même.
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
En ce 10 mai 2018, l'ensemble du corps électoral italien était appelé aux urnes afin d'élire son nouveau parlement et de choisir par le fait même la couleur de son futur gouvernement.
La campagne avait été dure, mouvementée et remplie de coups bas, elle avait dévoilé de nouvelles personnalités politiques, Luigi Di Maio et Maria Elena Boschi en particulier, et confirmé le talent d'autres, Matteo Salvini ou Silvio Berlusconi, les deux loups de mer de la politique italienne avait en effet mené une campagne sans pitié afin, pour chacun, de voler l'électorat de l'autre, un combat qui se déroula jusqu'au dernières heures de la campagne qui avait créé un profond antagonisme opposant les deux partis autrefois alliés, une rivalité renforcée par la nouvelle orientation idéologique de Forza Italia, beaucoup plus libérale qu'avant, qui tranchait avec le profond conservatisme qui servait de boussole au projet de la Lega Nord.
Boschi avait quand à elle menée une campagne ouvertement inspirée de celle de 2017 d'Emmanuel Macron en France qui semblait avoir bien marché et qui avait fait perdre du terrain au Mouvement 5 étoiles en s'attaquant à leurs thèmes favoris, en particulier la refonte de la démocratie italienne. Un sujet ardemment défendu par la candidate démocrate qui compte insuffler un nouveau souffle à la République italienne par la démocratie directe, la lutte contre la professionnalisation de la politique ou la corruption, reprenant ainsi des points phares du programme du mouvement populiste représenté par Luigi Di Maio qui attaqua régulièrement son adversaire démocrate en l'accusant d'avoir volé le programme du Mouvement.
Volé ou pas, ce bouleversement du programme traditionnel des démocrates a profité à Boschi qui a connu, surtout en fin de campagne, une importante percée dans les enquêtes d'opinions l'amenant au dessus de ses concurrents directs. Berlusconi à lui aussi mené un très bonne campagne qui a permis à son parti, Forza Italia, de se retrouver coude à coude avec le M5S. Celui-ci se retrouve d'ailleurs en grande difficulté puisque dans l'incapacité de former une coalition avec qui sue ce soit au contraire des deux grands partis mainstreams.
Le Parti Démocrate réussi finalement un gros coup en renforçant considérablement sa majorité à la chambre des députés. Le parti de centre-gauche obtient en effet 302 députés contre seulement 283 précédemment, un tour de force attribué par la majorité des analystes politiques italiens à un « effet Boschi » qui aurait donné une nouvelle impulsion au parti sociale-libéral. Une quasi majorité absolue puisqu'il ne lui manque en effet que 13 parlementaires pour obtenir celle-ci. Un nombre très faible qui facilitera à coup sur le travail de la leader démocrate pour établir une coalition gouvernementale. Celle-ci a en effet directement pris contact avec les anciens alliés du PD, Alternative Populaire et le Mouvement Démocrate et Progressiste ayant obtenus respectivement 21 et 12 députés, largement de quoi rassembler le nombre de sièges nécessaire. Les nouveaux coalisés étant rapidement rejoins par quelques indépendants en accord avec le programme de Maria Elena Boschi afin de former le groupe majoritaire à l'assemblée.
En face de ce bloc rassemblant l'ensemble du centre-gauche italien, on retrouve une opposition très divisée en très fragmentée, la déception va au Mouvement 5 Étoiles, incapable de confirmer sa forte progression de 2017 et qui n'obtient que 101 sièges, soit une bonne dizaine de plus que sous la précédente législature seulement. Forza Italia par contre enregistre une forte progression avec 105 députés, soit presque deux fois plus que précédemment. La Lega Nord connaît quand à elle une profonde désillusion avec la perte de 6 députés, n'en obtenant donc que 13, Matteo Salvini démissionnait d'ailleurs dans la soirée.
Maria Elena Boschi, leader du Parti Démocrate victorieux était donc appelé par le Président de la République, Sergio Mattarella a former un gouvernement. La majorité très forte obtenue par son parti lui permettant de se reposer principalement sur des membres de celui-ci, et en particulier des nouvelles têtes comme elle l'avait promis pendant l'ensemble de sa campagne. On retrouve en particulier plusieurs Lettiani, la frange la plus libérale du Parti Démocrate reprenant la pensée de l'ancien Président du Conseil, Enrico Letta. Alessia Mosca, jeune figure féministe de ce mouvement a par exemple été nommé au néo-ministère pour l'égalité des genres tout juste créé par la nouvelle Présidente du Conseil. Un autre membre de cette mouvance lui aussi relativement peu connu de l'opinion publique italienne est Francesco Boccia qui prend la tête du ministère pour la cohésion territoriale et l'Italie du sud. Une Italie méridionale qu'il connaît bien puisqu'il aura mené l'ensemble de sa carrière politique là bas et qu'il jouit d'une popularité relativement importante là bas.
La nouvelle ministre des affaires étrangères, Marianna Madia a quand a elle tenu à clarifier la position italienne sur certains sujets internationaux brûlants laissés de côté par l'ancien exécutif afin de ne pas tenir une position qui serait totalement bouleversé par le nouveau gouvernement. Concernant l'Allemagne et sa volonté de bouleverser sa politique militaire actuelle, Rome supporte de tout son poids l'initiative du gouvernement allemand et insiste sur la nécessité de construire une politique de défense européenne qui inclurait bien évidemment l'Allemagne. Le second dossier, d'avantage brûlant encore, évoqué par la ministre, est celui égyptien. Le gouvernement italien s'inquiète en effet de l'instabilité s'installant dans le pays dirigé par al-Sissi alors que la crise liée à l'explosion de la plate-forme pétrolière ENI n'est pas encore résolu. Rome appelle à la baisse des tensions et à la tenue de nouvelles élections afin de permettre d'évacuer la tension politique par les urnes et non pas par les armes comme c'est le cas depuis le début de la crise. Le dernier dossier évoqué par Mme Madia est finalement celui de la République Islamique d'Iran. Rome s'inquiète en effet des récentes déclarations de Téhéran concernant la montée des tensions avec les États-Unis ainsi que la remise en cause des accords de Vienne. L'Italie est ainsi tout à fait prête à imposer de nouvelles sanctions aux côtés de Washington si la situation venait à empirer et encourage le gouvernement iranien à faire les bons choix.
La campagne avait été dure, mouvementée et remplie de coups bas, elle avait dévoilé de nouvelles personnalités politiques, Luigi Di Maio et Maria Elena Boschi en particulier, et confirmé le talent d'autres, Matteo Salvini ou Silvio Berlusconi, les deux loups de mer de la politique italienne avait en effet mené une campagne sans pitié afin, pour chacun, de voler l'électorat de l'autre, un combat qui se déroula jusqu'au dernières heures de la campagne qui avait créé un profond antagonisme opposant les deux partis autrefois alliés, une rivalité renforcée par la nouvelle orientation idéologique de Forza Italia, beaucoup plus libérale qu'avant, qui tranchait avec le profond conservatisme qui servait de boussole au projet de la Lega Nord.
Boschi avait quand à elle menée une campagne ouvertement inspirée de celle de 2017 d'Emmanuel Macron en France qui semblait avoir bien marché et qui avait fait perdre du terrain au Mouvement 5 étoiles en s'attaquant à leurs thèmes favoris, en particulier la refonte de la démocratie italienne. Un sujet ardemment défendu par la candidate démocrate qui compte insuffler un nouveau souffle à la République italienne par la démocratie directe, la lutte contre la professionnalisation de la politique ou la corruption, reprenant ainsi des points phares du programme du mouvement populiste représenté par Luigi Di Maio qui attaqua régulièrement son adversaire démocrate en l'accusant d'avoir volé le programme du Mouvement.
Volé ou pas, ce bouleversement du programme traditionnel des démocrates a profité à Boschi qui a connu, surtout en fin de campagne, une importante percée dans les enquêtes d'opinions l'amenant au dessus de ses concurrents directs. Berlusconi à lui aussi mené un très bonne campagne qui a permis à son parti, Forza Italia, de se retrouver coude à coude avec le M5S. Celui-ci se retrouve d'ailleurs en grande difficulté puisque dans l'incapacité de former une coalition avec qui sue ce soit au contraire des deux grands partis mainstreams.
Le Parti Démocrate réussi finalement un gros coup en renforçant considérablement sa majorité à la chambre des députés. Le parti de centre-gauche obtient en effet 302 députés contre seulement 283 précédemment, un tour de force attribué par la majorité des analystes politiques italiens à un « effet Boschi » qui aurait donné une nouvelle impulsion au parti sociale-libéral. Une quasi majorité absolue puisqu'il ne lui manque en effet que 13 parlementaires pour obtenir celle-ci. Un nombre très faible qui facilitera à coup sur le travail de la leader démocrate pour établir une coalition gouvernementale. Celle-ci a en effet directement pris contact avec les anciens alliés du PD, Alternative Populaire et le Mouvement Démocrate et Progressiste ayant obtenus respectivement 21 et 12 députés, largement de quoi rassembler le nombre de sièges nécessaire. Les nouveaux coalisés étant rapidement rejoins par quelques indépendants en accord avec le programme de Maria Elena Boschi afin de former le groupe majoritaire à l'assemblée.
En face de ce bloc rassemblant l'ensemble du centre-gauche italien, on retrouve une opposition très divisée en très fragmentée, la déception va au Mouvement 5 Étoiles, incapable de confirmer sa forte progression de 2017 et qui n'obtient que 101 sièges, soit une bonne dizaine de plus que sous la précédente législature seulement. Forza Italia par contre enregistre une forte progression avec 105 députés, soit presque deux fois plus que précédemment. La Lega Nord connaît quand à elle une profonde désillusion avec la perte de 6 députés, n'en obtenant donc que 13, Matteo Salvini démissionnait d'ailleurs dans la soirée.
Maria Elena Boschi, leader du Parti Démocrate victorieux était donc appelé par le Président de la République, Sergio Mattarella a former un gouvernement. La majorité très forte obtenue par son parti lui permettant de se reposer principalement sur des membres de celui-ci, et en particulier des nouvelles têtes comme elle l'avait promis pendant l'ensemble de sa campagne. On retrouve en particulier plusieurs Lettiani, la frange la plus libérale du Parti Démocrate reprenant la pensée de l'ancien Président du Conseil, Enrico Letta. Alessia Mosca, jeune figure féministe de ce mouvement a par exemple été nommé au néo-ministère pour l'égalité des genres tout juste créé par la nouvelle Présidente du Conseil. Un autre membre de cette mouvance lui aussi relativement peu connu de l'opinion publique italienne est Francesco Boccia qui prend la tête du ministère pour la cohésion territoriale et l'Italie du sud. Une Italie méridionale qu'il connaît bien puisqu'il aura mené l'ensemble de sa carrière politique là bas et qu'il jouit d'une popularité relativement importante là bas.
La nouvelle ministre des affaires étrangères, Marianna Madia a quand a elle tenu à clarifier la position italienne sur certains sujets internationaux brûlants laissés de côté par l'ancien exécutif afin de ne pas tenir une position qui serait totalement bouleversé par le nouveau gouvernement. Concernant l'Allemagne et sa volonté de bouleverser sa politique militaire actuelle, Rome supporte de tout son poids l'initiative du gouvernement allemand et insiste sur la nécessité de construire une politique de défense européenne qui inclurait bien évidemment l'Allemagne. Le second dossier, d'avantage brûlant encore, évoqué par la ministre, est celui égyptien. Le gouvernement italien s'inquiète en effet de l'instabilité s'installant dans le pays dirigé par al-Sissi alors que la crise liée à l'explosion de la plate-forme pétrolière ENI n'est pas encore résolu. Rome appelle à la baisse des tensions et à la tenue de nouvelles élections afin de permettre d'évacuer la tension politique par les urnes et non pas par les armes comme c'est le cas depuis le début de la crise. Le dernier dossier évoqué par Mme Madia est finalement celui de la République Islamique d'Iran. Rome s'inquiète en effet des récentes déclarations de Téhéran concernant la montée des tensions avec les États-Unis ainsi que la remise en cause des accords de Vienne. L'Italie est ainsi tout à fait prête à imposer de nouvelles sanctions aux côtés de Washington si la situation venait à empirer et encourage le gouvernement iranien à faire les bons choix.
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Elle l'avait promis à plusieurs reprises durant la campagne électorale, la nouvelle chef du gouvernement, Maria Elena Boschi, a annoncé, forte de sa majorité absolue au parlement italien, le début d'un vaste plan de réforme économique visant à stabiliser et à renforcer le système financier italien, en grande difficultés depuis plusieurs années après avoir été fragilisée par la crise de 2008. Le but de la manœuvre est très clairement de montrer que le nouvel exécutif est déterminé à mener à bien son programme au plus vite afin d'améliorer la situation des italiens. Ce premier chantier qui est très important mais qui promet d'être difficile est donc une première épreuve pour le gouvernement Boschi.
Afin de rappeler l'état du secteur financier italien, il est bon de rappeler qu'un fond de sauvetage de 20 milliards d'euros avait par déjà été débloqué en urgence en décembre 2016 par le gouvernement Paolo Gentiloni afin de recapitaliser diverses banques italiennes qui étaient à ce moment là en graves difficultés.
Le gouvernement conscient des problèmes que créeraient une crise majeur des banques italiennes est évidemment forcé de « sauver » ses banques, le statu quo ne pouvant être maintenu puisque trop dangereux sur le long terme, le contribuable italien ne pouvant assumer ad vitam eternam les problèmes structurels du système financier en voyant son argent injecté indéfiniment dans la recapitalisation d'établissements bancaires structurellement trop faibles et condamner à venir réclamer régulièrement auprès de l’État italien.
La situation est considérée comme urgente par Rome qui a insisté sur le fait que le gouvernement n'hésiterait pas à mettre en place des mesures visant à revitaliser le secteur bancaire italien, à lui donner un nouveau souffle et à le rendre à nouveau sain. Cela fait en effet 13 ans que l'économie italienne est en panne et que les banques enchaînent prêts les prêts à risque, les nonperforming loans, pour un total hallucinant de 350 milliards d'euros aujourd'hui, un montant sans équivalent dans toute l'eurozone, des prêts qui sont ensuite transformés en dettes pour les banques lorsque l'emprunteur déclare le défaut de payement. Tout cela est du à la faible croissance italienne de la dernière décennie, à la forte récession de 2008-2014, des causes conjoncturelles donc, mais aussi à la mauvaise administration des banques pendant toutes ces années. Énormément de banques en Italie sont en effet des banques coopératives ou mutualistes, un type de société pourtant fréquemment montré du doigt par les différents rapports délivrés par le FMI, la Commission Européenne ou encore la Banque d'Italie pour leur grande fragilité et pour leur propension à fournir des prêts à hauts risque au nom de leur rôle traditionnel, soutenir l'économie locale au delà de leur bilan économique. Si l'intention est louable sur le papier, elle a entraîné sur le long terme de graves difficultés qui devront au final être prises en charge par le contribuable. Cela ne doit plus arriver.
Ainsi, si le gouvernement italien va s'engager à recapitaliser les banques italiennes en grosses difficultés et à racheter au fur et à mesure leurs dettes les plus irremboursables, les transformants de fait en dette publique, une dette qui atteint déjà plus de 130% du PIB et qui, si elle est certes qualifiée de dette la plus solvable de l'Union Européenne par le Financial Time, laisse malgré tout peu de marge de manœuvre au gouvernement.
Le rachat des dettes irremboursables reste nécessaire pour permettre au banque de repartir de l'avant et se fera sur une durée de 12 ans avec une priorité donnée aux dettes les plus mauvaises. Ce sera bien sur un rude coup à la politique budgétaire du gouvernement, pourtant jusque là saine puisque l'Italie conservait depuis maintenant trois ans de suite un excédent primaire relativement élevé, gage de la bonne gestion des comptes du pays. Le gouvernement Boschi a par ailleurs confirmé que si la situation budgétaire finissait par être intenable à la fin de l'année 2017, plusieurs solutions seraient envisagées, y compris l'augmentation de la TVA d'un point de pourcent pour atteindre 24%, une mesure déjà en discussion depuis 2015, qui avait été repoussé plusieurs fois par le gouvernement Renzi suite aux bon résultats budgétaires italiens. Le gouvernement reste malgré tout confiant et maintient que l'augmentation de la TVA ne restera qu'une mesure de dernière chance.
Le gouvernement s'est finalement engagé à financer la recapitalisation des banques qui en auraient besoin, tout en insistant sur la condition que celle-ci soit absolument nécessaire pour la banque et que cette recapitalisation soit la dernière solution de la banque pour rester debout.
Tout ces cadeaux ne seront pas gratuits, évidemment. Le rachat des dettes irremboursables, les « sofferenze » comme elles sont appelées en Italie, se fera en échange de l'équivalent en terme d'actions boursières au sein de la banque afin de permettre à l’État de s'assurer que cet engagement ne se fera pas sur le court terme et que celui-ci pourra conserver un œil à l'intérieur du système bancaire afin de s'assurer que celui-ci apprend bien de ses erreurs. Comme précisé par le ministre de l'économie, cette mesure ne sera que temporaire et l’État à d'ors et déjà promis qu'il se retirerait une fois la situation revenue à la normale.
Mais ce n'est pas tout, plusieurs mesures législatives vont être implantées afin de s'assurer que les banques mèneront les réformes structurelles nécessaires et se dirigeront vers un système viable. Premièrement l'obligation pour les banques ne passant pas les « stress test » de la Banque d'Italie de passer de coopérative à société anonyme et ensuite par des mesures d'exemptions fiscales en faveur des créations de banques et les fusions de banques sous le régime de société anonyme pendant 5 ans afin de créer un mouvement en faveur de la fusion des banques visant à créer des sociétés plus solides.
Tout passant par les banques dans une économie moderne, un renforcement du système financier italien ne pourra qu'être bénéfique pour l'ensemble de l'économie italienne. Rome s'attend en outre à des effets très rapides sur les marchés, qu'ils soient bons ou mauvais, comme à chaque fois que le système financier est touché par des mesures politiques. Celui-ci reste malgré tout confiant en ses réformes et espère voir les marchés se stabiliser au plus vite devant les effets positifs qui en découleront.
La République d'Italie déclare finalement son plein soutient au gouvernement légitime sud-africain. Dans un important discours prononcé au siège de ministère des affaires étrangères, le Palais de la Farnesina et sa magnifique architecture fasciste, Marianna Madia, ministre des affaires étrangères, a souhaité souligner la volonté du nouveau gouvernement italien à renforcer la diplomatie italienne, en particulier en s'intéressant à plusieurs dossiers brûlant qui touche l’environnement direct de l'Italie et qui menacent parfois indirectement sa sécurité intérieure. Les graves problèmes ayant actuellement lieu en Libye, en Égypte ou encore en Syrie inquiètent particulièrement Rome. La ministre a en effet déclaré que la politique menée par les précédents exécutifs concernant la Libye étaient insuffisantes et ne menaient à rien. Des déclarations forte qui laissent penser à une réorientation prochaine des choix italiens vis-à-vis du pays du défunt Kadhafi.
Afin de rappeler l'état du secteur financier italien, il est bon de rappeler qu'un fond de sauvetage de 20 milliards d'euros avait par déjà été débloqué en urgence en décembre 2016 par le gouvernement Paolo Gentiloni afin de recapitaliser diverses banques italiennes qui étaient à ce moment là en graves difficultés.
Le gouvernement conscient des problèmes que créeraient une crise majeur des banques italiennes est évidemment forcé de « sauver » ses banques, le statu quo ne pouvant être maintenu puisque trop dangereux sur le long terme, le contribuable italien ne pouvant assumer ad vitam eternam les problèmes structurels du système financier en voyant son argent injecté indéfiniment dans la recapitalisation d'établissements bancaires structurellement trop faibles et condamner à venir réclamer régulièrement auprès de l’État italien.
La situation est considérée comme urgente par Rome qui a insisté sur le fait que le gouvernement n'hésiterait pas à mettre en place des mesures visant à revitaliser le secteur bancaire italien, à lui donner un nouveau souffle et à le rendre à nouveau sain. Cela fait en effet 13 ans que l'économie italienne est en panne et que les banques enchaînent prêts les prêts à risque, les nonperforming loans, pour un total hallucinant de 350 milliards d'euros aujourd'hui, un montant sans équivalent dans toute l'eurozone, des prêts qui sont ensuite transformés en dettes pour les banques lorsque l'emprunteur déclare le défaut de payement. Tout cela est du à la faible croissance italienne de la dernière décennie, à la forte récession de 2008-2014, des causes conjoncturelles donc, mais aussi à la mauvaise administration des banques pendant toutes ces années. Énormément de banques en Italie sont en effet des banques coopératives ou mutualistes, un type de société pourtant fréquemment montré du doigt par les différents rapports délivrés par le FMI, la Commission Européenne ou encore la Banque d'Italie pour leur grande fragilité et pour leur propension à fournir des prêts à hauts risque au nom de leur rôle traditionnel, soutenir l'économie locale au delà de leur bilan économique. Si l'intention est louable sur le papier, elle a entraîné sur le long terme de graves difficultés qui devront au final être prises en charge par le contribuable. Cela ne doit plus arriver.
Ainsi, si le gouvernement italien va s'engager à recapitaliser les banques italiennes en grosses difficultés et à racheter au fur et à mesure leurs dettes les plus irremboursables, les transformants de fait en dette publique, une dette qui atteint déjà plus de 130% du PIB et qui, si elle est certes qualifiée de dette la plus solvable de l'Union Européenne par le Financial Time, laisse malgré tout peu de marge de manœuvre au gouvernement.
Le rachat des dettes irremboursables reste nécessaire pour permettre au banque de repartir de l'avant et se fera sur une durée de 12 ans avec une priorité donnée aux dettes les plus mauvaises. Ce sera bien sur un rude coup à la politique budgétaire du gouvernement, pourtant jusque là saine puisque l'Italie conservait depuis maintenant trois ans de suite un excédent primaire relativement élevé, gage de la bonne gestion des comptes du pays. Le gouvernement Boschi a par ailleurs confirmé que si la situation budgétaire finissait par être intenable à la fin de l'année 2017, plusieurs solutions seraient envisagées, y compris l'augmentation de la TVA d'un point de pourcent pour atteindre 24%, une mesure déjà en discussion depuis 2015, qui avait été repoussé plusieurs fois par le gouvernement Renzi suite aux bon résultats budgétaires italiens. Le gouvernement reste malgré tout confiant et maintient que l'augmentation de la TVA ne restera qu'une mesure de dernière chance.
Le gouvernement s'est finalement engagé à financer la recapitalisation des banques qui en auraient besoin, tout en insistant sur la condition que celle-ci soit absolument nécessaire pour la banque et que cette recapitalisation soit la dernière solution de la banque pour rester debout.
Tout ces cadeaux ne seront pas gratuits, évidemment. Le rachat des dettes irremboursables, les « sofferenze » comme elles sont appelées en Italie, se fera en échange de l'équivalent en terme d'actions boursières au sein de la banque afin de permettre à l’État de s'assurer que cet engagement ne se fera pas sur le court terme et que celui-ci pourra conserver un œil à l'intérieur du système bancaire afin de s'assurer que celui-ci apprend bien de ses erreurs. Comme précisé par le ministre de l'économie, cette mesure ne sera que temporaire et l’État à d'ors et déjà promis qu'il se retirerait une fois la situation revenue à la normale.
Mais ce n'est pas tout, plusieurs mesures législatives vont être implantées afin de s'assurer que les banques mèneront les réformes structurelles nécessaires et se dirigeront vers un système viable. Premièrement l'obligation pour les banques ne passant pas les « stress test » de la Banque d'Italie de passer de coopérative à société anonyme et ensuite par des mesures d'exemptions fiscales en faveur des créations de banques et les fusions de banques sous le régime de société anonyme pendant 5 ans afin de créer un mouvement en faveur de la fusion des banques visant à créer des sociétés plus solides.
Tout passant par les banques dans une économie moderne, un renforcement du système financier italien ne pourra qu'être bénéfique pour l'ensemble de l'économie italienne. Rome s'attend en outre à des effets très rapides sur les marchés, qu'ils soient bons ou mauvais, comme à chaque fois que le système financier est touché par des mesures politiques. Celui-ci reste malgré tout confiant en ses réformes et espère voir les marchés se stabiliser au plus vite devant les effets positifs qui en découleront.
La République d'Italie déclare finalement son plein soutient au gouvernement légitime sud-africain. Dans un important discours prononcé au siège de ministère des affaires étrangères, le Palais de la Farnesina et sa magnifique architecture fasciste, Marianna Madia, ministre des affaires étrangères, a souhaité souligner la volonté du nouveau gouvernement italien à renforcer la diplomatie italienne, en particulier en s'intéressant à plusieurs dossiers brûlant qui touche l’environnement direct de l'Italie et qui menacent parfois indirectement sa sécurité intérieure. Les graves problèmes ayant actuellement lieu en Libye, en Égypte ou encore en Syrie inquiètent particulièrement Rome. La ministre a en effet déclaré que la politique menée par les précédents exécutifs concernant la Libye étaient insuffisantes et ne menaient à rien. Des déclarations forte qui laissent penser à une réorientation prochaine des choix italiens vis-à-vis du pays du défunt Kadhafi.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Loi de moralisation de la vie publique et de lutte contre la culture de l'illégalité
Un autre chantier majeur du gouvernement Boschi était celui de la modernisation de la vie politique italienne. Ce milieu étant vu par la majorité des citoyens comme déconnecté de la réalité, ce qui expliquait la montée en puissance des partis populistes, Mouvement 5 étoiles en tête. Un chantier qui n'arrive d'ailleurs pas par hasard à ce moment là, le gouvernement ayant choisi un timing parfaitement calculé afin que les débats qui entoureront l'écriture de la loi visant à moraliser la vie politique soient mené en même temps que la fin du procès de Virginia Raggi, l'actuelle maire M5S de Rome, embourbée dans des affaires de corruptions et d'entraves à l'exercice de la justice qui remontent au début de l'année 2017. L'occasion pour Maria Elena Boschi de prendre ce procès en exemple afin de pousser sa loi et d'affaiblir par la même occasion son principal rival tout en s'assurant que la maire romaine serait à coup sûr condamné face à la pression populaire.
Le principal problème de la vie politique italienne est la corruption. L'organisation non-gouvernementale Transparancy International place par exemple l'Italie à la 60ème place d'une liste de 176 pays dans un classement sur cette corruption, un score catastrophique pour un pays européen, seuls la Bulgarie et la Grèce faisant pire dans l'UE. Depuis les années 1990s et le dernier grand acte de lutte contre la connivence entre mafias, milieux économiques et milieux politiques lors de l'opération Mains Propres, la corruption a changé de visage mais n'a certainement pas disparu. Alors qu'elle était jusque là verticale et engageait des organigrammes entiers de partis politiques, elle est aujourd'hui totalement horizontale, chacun, peut importe sa position dans la hiérarchie, cherchant à profiter au maximum du système et à s'enrichir le plus vite possible. Un système soutenu en sous-main par les gouvernements Berlusconi en particulier qui ont régulièrement passé des législations facilitant la corruption. La première action de cette loi sur la moralisation de la vie publique sera d'abolir l'ensemble de ces législations, en particulier celles sur les délais de prescription des crimes financiers et sur l'assouplissement des normes sur les bilans, ce qui facilitait leur falsification. La corruption coûte uniquement aux comptes publics italiens la bagatelle d'environ 60 milliards d'euros selon la plupart des estimations.
Au delà de la corruption, c'est ce qui est appelé en Italie la « culture de l'illégalité » qui est en jeu avec cette loi afin de faire passer un message aux autres milieu qui seraient baignés dans cette culture par le biais de celui qui l'est le plus : le monde politique. L'évasion fiscale à elle seule coûte quand à elle environ 120 milliards d'euros à l’État italien. Une norme d'autant plus mal vue par le peuple que la fiscalité italienne, très agressive envers les classes moyennes et populaires rend incompréhensible pour beaucoup le trop grand laxisme laissé aux évadés fiscaux. Si cette « culture de l'illégalité » avait été combattue de manière sérieuse et efficace entre 2002 et 2014, le PIB italien serait aujourd'hui supérieur de 17 %. En moyenne, cela aurait aussi permis une augmentation de 10.607 euros du revenu annuel de chaque citoyen. Sans parler des 16 milliards d'investissements étrangers perdus de 2006 à 2012 à cause de ce mal endémique, d'après la Banque mondiale.
L'Anac, l'autorité nationale anti-corruption, créé en 2014 par Matteo Renzi, verra son budget doublé. Comme l'a annoncé le ministère de l'économie, le but est en effet très clairement de fliquer les milieux et même les individus susceptibles de baigner dans la corruption afin de mettre un terme au sentiment d'impunité et de débuter lentement mais sûrement un premier changement de mentalité, la seule solution pour que l'Italie puisse se débarrasser un jour de ce mal chronique. Cela doit aussi se faire par la justice, désormais chaque grand scandale comme tous ceux qui ont eu lieu ces dernières années de l'exposition universelle de Milan à la digue Moïse de Venise, sera l'occasion d'un grand procès, l'Anac gagnant quasiment carte blanche afin de récolter des preuves et informations. Une « task force » spécialisée dans cette recherche d'informations sera d'ailleurs créé grâce à l'augmentation de budget obtenue par l'Anac sous le commandement de cette dernière et pourra agir en véritable force de police afin de gagner en temps et en efficacité là où les carabienieris peuvent être trop lents voir posséder en leur sein des taupes qui préviendront les suspects comme cela s'est déjà vu par le passé.
Chaque italien dépense 16 euros par an pour faire vivre son Parlement et les membres de celui-ci, c'est trois fois plus qu'en Allemagne, et tout cette argent ne sert qu'à maintenir les petits privilèges d'une classe vue comme ultra-privilégié et oligarchique par la population italienne. Malgré que cela touche à leur mode de vie, ces propositions sont paradoxalement celles les plus soutenus à la Chambre puisque seuls les députés de Forza Italia n'ont pas déclaré leur soutient à celles-ci. La baisse du traitement de base de chaque député de moitié se fera progressivement jusqu'en 2022 afin de faire passer celui-ci de 11 700 euros à 5 800 euros. Les indemnités mensuelles qui sont d'environ 10 000 euros par députés seront quand à elle bien plus surveillé et auront des conditions d'obtentions bien plus strictes que jusqu'ici afin de limités les abus qui en découlent.
Les services mis à disposition des parlementaires seront aussi largement vus à la baisse, le barbier, le coiffeur, le médecin du Parlement seront supprimé, il en existe de très bons à quelques mètres seulement du palais Montecitorio. Le restaurant parlementaire verra quand à lui ses prix augmenter en adéquation avec la qualité des plats même si ceux-ci resteront bien sur relativement bas, il est difficilement acceptable de servir une lasagne rivalisant de qualité avec les meilleurs restaurants de Rome pour seulement 1 euro et 59 centimes. L'abolition des privilèges passe aussi par la fin du cumul des mandats pour les parlementaires, la limitation à deux mandats par vie pour toute charge publiques. Ces mesures visant à accélérer le renouvellement de la vie politique. L'age d'entrée à la chambre des député, jusqu'ici à 25 ans, sera baissé à 23 et celui d'entrée au sénat, à 40 ans normalement, sera quand à lui abaissé à 35. Les probabilités de conflits d’intérêt entre un parlementaire et une entreprise ou un état étranger seront quand à elles archivés et rendus publics aux citoyens italiens sur internet. Le financement par des banques basées hors de l'Union Européenne sera interdit. Les possibilités d'inéligibilité seront quand à elles largement étendues.
Dans un communiqué, l'Italie à félicité le nouveau gouvernement français. Finalement, le gouvernement italien a aussi évoqué sa nouvelle intervention en Libye, annonçant qu'il s'engageait suite à l'appel du Gouvernement National de l'Accord (GNA), unique entité gouvernementale à l'autorité reconnue sur le sol libyen par l'ONU. L'objectif de l'Italie et de travailler en coordination avec les autorités libyennes au retour à la paix et à la stabilité dans l'ensemble du pays, au recouvrement par le gouvernement libyen à son intégrité territoriale et à la lutte contre les groupes terroristes qui agissent dans le pays.
Le principal problème de la vie politique italienne est la corruption. L'organisation non-gouvernementale Transparancy International place par exemple l'Italie à la 60ème place d'une liste de 176 pays dans un classement sur cette corruption, un score catastrophique pour un pays européen, seuls la Bulgarie et la Grèce faisant pire dans l'UE. Depuis les années 1990s et le dernier grand acte de lutte contre la connivence entre mafias, milieux économiques et milieux politiques lors de l'opération Mains Propres, la corruption a changé de visage mais n'a certainement pas disparu. Alors qu'elle était jusque là verticale et engageait des organigrammes entiers de partis politiques, elle est aujourd'hui totalement horizontale, chacun, peut importe sa position dans la hiérarchie, cherchant à profiter au maximum du système et à s'enrichir le plus vite possible. Un système soutenu en sous-main par les gouvernements Berlusconi en particulier qui ont régulièrement passé des législations facilitant la corruption. La première action de cette loi sur la moralisation de la vie publique sera d'abolir l'ensemble de ces législations, en particulier celles sur les délais de prescription des crimes financiers et sur l'assouplissement des normes sur les bilans, ce qui facilitait leur falsification. La corruption coûte uniquement aux comptes publics italiens la bagatelle d'environ 60 milliards d'euros selon la plupart des estimations.
Au delà de la corruption, c'est ce qui est appelé en Italie la « culture de l'illégalité » qui est en jeu avec cette loi afin de faire passer un message aux autres milieu qui seraient baignés dans cette culture par le biais de celui qui l'est le plus : le monde politique. L'évasion fiscale à elle seule coûte quand à elle environ 120 milliards d'euros à l’État italien. Une norme d'autant plus mal vue par le peuple que la fiscalité italienne, très agressive envers les classes moyennes et populaires rend incompréhensible pour beaucoup le trop grand laxisme laissé aux évadés fiscaux. Si cette « culture de l'illégalité » avait été combattue de manière sérieuse et efficace entre 2002 et 2014, le PIB italien serait aujourd'hui supérieur de 17 %. En moyenne, cela aurait aussi permis une augmentation de 10.607 euros du revenu annuel de chaque citoyen. Sans parler des 16 milliards d'investissements étrangers perdus de 2006 à 2012 à cause de ce mal endémique, d'après la Banque mondiale.
L'Anac, l'autorité nationale anti-corruption, créé en 2014 par Matteo Renzi, verra son budget doublé. Comme l'a annoncé le ministère de l'économie, le but est en effet très clairement de fliquer les milieux et même les individus susceptibles de baigner dans la corruption afin de mettre un terme au sentiment d'impunité et de débuter lentement mais sûrement un premier changement de mentalité, la seule solution pour que l'Italie puisse se débarrasser un jour de ce mal chronique. Cela doit aussi se faire par la justice, désormais chaque grand scandale comme tous ceux qui ont eu lieu ces dernières années de l'exposition universelle de Milan à la digue Moïse de Venise, sera l'occasion d'un grand procès, l'Anac gagnant quasiment carte blanche afin de récolter des preuves et informations. Une « task force » spécialisée dans cette recherche d'informations sera d'ailleurs créé grâce à l'augmentation de budget obtenue par l'Anac sous le commandement de cette dernière et pourra agir en véritable force de police afin de gagner en temps et en efficacité là où les carabienieris peuvent être trop lents voir posséder en leur sein des taupes qui préviendront les suspects comme cela s'est déjà vu par le passé.
Chaque italien dépense 16 euros par an pour faire vivre son Parlement et les membres de celui-ci, c'est trois fois plus qu'en Allemagne, et tout cette argent ne sert qu'à maintenir les petits privilèges d'une classe vue comme ultra-privilégié et oligarchique par la population italienne. Malgré que cela touche à leur mode de vie, ces propositions sont paradoxalement celles les plus soutenus à la Chambre puisque seuls les députés de Forza Italia n'ont pas déclaré leur soutient à celles-ci. La baisse du traitement de base de chaque député de moitié se fera progressivement jusqu'en 2022 afin de faire passer celui-ci de 11 700 euros à 5 800 euros. Les indemnités mensuelles qui sont d'environ 10 000 euros par députés seront quand à elle bien plus surveillé et auront des conditions d'obtentions bien plus strictes que jusqu'ici afin de limités les abus qui en découlent.
Les services mis à disposition des parlementaires seront aussi largement vus à la baisse, le barbier, le coiffeur, le médecin du Parlement seront supprimé, il en existe de très bons à quelques mètres seulement du palais Montecitorio. Le restaurant parlementaire verra quand à lui ses prix augmenter en adéquation avec la qualité des plats même si ceux-ci resteront bien sur relativement bas, il est difficilement acceptable de servir une lasagne rivalisant de qualité avec les meilleurs restaurants de Rome pour seulement 1 euro et 59 centimes. L'abolition des privilèges passe aussi par la fin du cumul des mandats pour les parlementaires, la limitation à deux mandats par vie pour toute charge publiques. Ces mesures visant à accélérer le renouvellement de la vie politique. L'age d'entrée à la chambre des député, jusqu'ici à 25 ans, sera baissé à 23 et celui d'entrée au sénat, à 40 ans normalement, sera quand à lui abaissé à 35. Les probabilités de conflits d’intérêt entre un parlementaire et une entreprise ou un état étranger seront quand à elles archivés et rendus publics aux citoyens italiens sur internet. Le financement par des banques basées hors de l'Union Européenne sera interdit. Les possibilités d'inéligibilité seront quand à elles largement étendues.
Affaires étrangères
Dans un communiqué, l'Italie à félicité le nouveau gouvernement français. Finalement, le gouvernement italien a aussi évoqué sa nouvelle intervention en Libye, annonçant qu'il s'engageait suite à l'appel du Gouvernement National de l'Accord (GNA), unique entité gouvernementale à l'autorité reconnue sur le sol libyen par l'ONU. L'objectif de l'Italie et de travailler en coordination avec les autorités libyennes au retour à la paix et à la stabilité dans l'ensemble du pays, au recouvrement par le gouvernement libyen à son intégrité territoriale et à la lutte contre les groupes terroristes qui agissent dans le pays.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
L'Italie a émis une réponse à l'appel d'offre égyptien. Rome souhaite engager une relation apaisée avec une Égypte qu'elle voit comme une clé de voûte de la stabilité dans la grande région du MENA, si chère aux gouvernements italiens, l'Italie subissant presque à chaque fois les contrecoups liés à la déstabilisation du Moyen Orient ou du Maghreb de par sa position à l'extrême sud de l'Europe et de porte d'entrée de l'UE. L'Italie précise donc qu'elle souhaite devenir un partenaire majeur de la IIième République d'Egypte, et ce, en particulier en matière de vente d'arme et sur le long terme.
L'Italie propose donc à l'armée égyptienne la vente de 60000 Beretta ARX160, les Beretta ARX160 SF étant déjà utilisés par les forces spéciales égyptiennes qui semblent l'apprécier.
La vente de 95000 pistolets Beretta 92 pour répondre a l'appel concernant les armes de poing.
La vente de 2 Alenia C27J concernant celui des avions de transport.
La vente de 24 Eurofighter Typhoon concernant les avions de chasse.
La vente de 24 Agusta A129 Mangusta concernant l'appel d'offre pour les hélicoptères d'attaque.
Mirage- Grand Consul
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Re: [√] Reppublica Italiana - République Italienne
Monde politique italien
Alors que le gouvernement poursuit inlassablement son programme de réformes, Maria Elena Boschi la Présidente du Conseil a lancé son propre mouvement au sein du Parti Démocrate : Avanti !. Celui-ci se veut libéral-libertaire, pro-Union Européenne, environnementaliste. Il attire rapidement de nombreux sympathisants puisqu'il revendique, seulement un mois après son lancement lors d'une conférence à Rome, 100 000 adhérents à l'intérieur et en dehors du Parti Démocrate, un chiffre en constante augmentation. La nouvelle femme forte d'Italie a en effet réussi à fédérer beaucoup d'italiens autour de son projet de transformation du pays qu'elle place constamment en opposition aux conservatismes qui ont selon elle bloqué le pays pendant de très nombreuses années et qui ont empêché celui-ci d'établir son plein potentiel.
Matteo Renzi quand à lui qui fait petit à petit son retour dans le monde de la politique après son accident fin-2017 qui l'a écarté de ce milieu pendant plusieurs mois, s'est lancé dans la réorganisation du Parti Démocrate. Après avoir été élu président de celui-ci lors d'un congrès à la fin de l'année 2018 grâce au soutient de Boschi. Il a donc débuté la lourde tache de conserver l'hégémonie du Parti Démocrate aussi bien à gauche qu'au centre du paysage politique italien, un jeu d'équilibriste que réussi à maintenir le PD depuis sa création mais qui a demandé beaucoup de sacrifices. Renzi s'échine pour absorber définitivement les partis qui gravitent autour du mastodonte de centre-gauche en particulier le Mouvement Démocratique et Progressiste ou Alternative Populaire qui participent aux coalitions menées par le PD depuis maintenant de nombreuses années. L'ancien président du conseil travail par ailleurs à la formation d'un grand groupe qui serait particulièrement puissant au parlement européen en regroupant l' Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen dont fait parti le Parti Démocrate, le Groupe des Verts/Alliance libre européenne ainsi que l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. Trois force politique que le PD arrive à rassembler en Italie et que Matteo Renzi souhaiterait réussir à rassembler en Europe en utilisant la même recette que celle utilisé par le Parti Démocrate en Italie, même si le projet parait fou.
Silvio Berlusconi qui a plus d'un tour dans son sac vise quand à lui secrètement l'élection présidentielle de 2022. Il lui reste du temps pour cela mais le vieux loup de mer de la politique italienne doit tout de même faire en sorte de renverser une position en sa défaveur, c'est en effet le parlement en séance plénière qui se charge d'élire le président de la république en Italie et celui-ci est aux ordres du Parti Démocrate. Berlusconi a donc suivi la présidente du conseil en lançant lui aussi un mouvement au sein de Forza Italia : successo e battaglia, abrégé en SB. L'objectif est de ressembler les élements les plus libéraux du parti de centre-droit dans un but de “coopération” avec le gouvernement lorsque celui-ci met en place des réforme considérées par le groupe comme bonne pour le pays. Le mouvement se situe donc lui même en dehors de la “politique politicienne” et met un premier pas hors de l'opposition en déclarant voulant coopérer et travailler avec la majorité.
La présidente du conseil a nommé en accord avec le parlement, Rinaldo Veri, un solide amiral italien, à la tête des opérations italienne contre l'Etat Islamique. Une nomination qui vise en particulier la Libye mais pas seulement. Il est important de noter que celui-ci n'a pas la charge de l'ensemble des opérations militaires en Libye et devra donc travailler en collaboration avec Nicola Terzano, vétéran de la guerre d'Iraq, en charge des opérations sur le sol libyen.
Le porte-avion Trieste de 245 mètres, nouveau flagship de la marine italienne a finalement été lancé en mer Méditerranée depuis les chantiers navaux de Naples où il était en construction depuis 2015. Le navire entamera une série de tests avant d'entamer son service opérationnel éstimé à 2022. Il remplacera à ce moment là le Garibaldi qui sera quand à lui démantelé ou vendu si l'Italie parvient à trouver un acheteur d'ici là. La dixième et dernière frégate de classe Bargamini entrera quand à elle en service 2021. Les six dernières frégates de classe Maestrale seront quand à elles retirées du service en 2023 et tout comme le Garibaldi seront soit démantelées soit vendues. Le premier LSS de classe Vulcano est entré en service cette année et remplace le Stromboli qui est retiré du service. Le second navire de classe Vulcano sensé remplacé le dernier classe Stromboli opérant pour la marine devrait entrer en service l'année prochaine. Le parlement a par ailleurq donné son aval au financement des 6 dernières frégates légères, 16 au total donc, demandées par la marine italienne et qui entreront en service durant la décennie 2020 afin de remplacer progressivement les navires de patrouilles possédés par la marine. La marine italienne a finalement commandé 4 nouveaux sous-marins de classe Todaro pour des entrées en service entre 2021 et 2025. La loi de finance 2018 a finalement prévu un budget de 1,2 milliards d'euros afin de remplacer les trois LPD de classe San Giorgio qui sortent petit à petit du service et dont le remplacement n'avait pour le moment pas pu être financé. La marine italienne prévoit une entrée en service du premier batiment en 2022.
Pour l'armée de terre, le Centauro II équipé d'un canon de 120mm a lui aussi commencé son entrée en service au sein des unités italienne en remplaçant les Centauro, une opération qui devrait se poursuivre jusqu'en 2022, lorsque 300 Centauro seront finalement en service opérationnel au sein de l'armée italienne. Le Ariete Mk2 a lui aussi débuté sa mise en service au sein des forces blindées et un total de 200 d'entre eux devraient être construit d'ici 2022.
Matteo Renzi quand à lui qui fait petit à petit son retour dans le monde de la politique après son accident fin-2017 qui l'a écarté de ce milieu pendant plusieurs mois, s'est lancé dans la réorganisation du Parti Démocrate. Après avoir été élu président de celui-ci lors d'un congrès à la fin de l'année 2018 grâce au soutient de Boschi. Il a donc débuté la lourde tache de conserver l'hégémonie du Parti Démocrate aussi bien à gauche qu'au centre du paysage politique italien, un jeu d'équilibriste que réussi à maintenir le PD depuis sa création mais qui a demandé beaucoup de sacrifices. Renzi s'échine pour absorber définitivement les partis qui gravitent autour du mastodonte de centre-gauche en particulier le Mouvement Démocratique et Progressiste ou Alternative Populaire qui participent aux coalitions menées par le PD depuis maintenant de nombreuses années. L'ancien président du conseil travail par ailleurs à la formation d'un grand groupe qui serait particulièrement puissant au parlement européen en regroupant l' Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen dont fait parti le Parti Démocrate, le Groupe des Verts/Alliance libre européenne ainsi que l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. Trois force politique que le PD arrive à rassembler en Italie et que Matteo Renzi souhaiterait réussir à rassembler en Europe en utilisant la même recette que celle utilisé par le Parti Démocrate en Italie, même si le projet parait fou.
Silvio Berlusconi qui a plus d'un tour dans son sac vise quand à lui secrètement l'élection présidentielle de 2022. Il lui reste du temps pour cela mais le vieux loup de mer de la politique italienne doit tout de même faire en sorte de renverser une position en sa défaveur, c'est en effet le parlement en séance plénière qui se charge d'élire le président de la république en Italie et celui-ci est aux ordres du Parti Démocrate. Berlusconi a donc suivi la présidente du conseil en lançant lui aussi un mouvement au sein de Forza Italia : successo e battaglia, abrégé en SB. L'objectif est de ressembler les élements les plus libéraux du parti de centre-droit dans un but de “coopération” avec le gouvernement lorsque celui-ci met en place des réforme considérées par le groupe comme bonne pour le pays. Le mouvement se situe donc lui même en dehors de la “politique politicienne” et met un premier pas hors de l'opposition en déclarant voulant coopérer et travailler avec la majorité.
Armée italienne
La présidente du conseil a nommé en accord avec le parlement, Rinaldo Veri, un solide amiral italien, à la tête des opérations italienne contre l'Etat Islamique. Une nomination qui vise en particulier la Libye mais pas seulement. Il est important de noter que celui-ci n'a pas la charge de l'ensemble des opérations militaires en Libye et devra donc travailler en collaboration avec Nicola Terzano, vétéran de la guerre d'Iraq, en charge des opérations sur le sol libyen.
- Trieste:
Le porte-avion Trieste de 245 mètres, nouveau flagship de la marine italienne a finalement été lancé en mer Méditerranée depuis les chantiers navaux de Naples où il était en construction depuis 2015. Le navire entamera une série de tests avant d'entamer son service opérationnel éstimé à 2022. Il remplacera à ce moment là le Garibaldi qui sera quand à lui démantelé ou vendu si l'Italie parvient à trouver un acheteur d'ici là. La dixième et dernière frégate de classe Bargamini entrera quand à elle en service 2021. Les six dernières frégates de classe Maestrale seront quand à elles retirées du service en 2023 et tout comme le Garibaldi seront soit démantelées soit vendues. Le premier LSS de classe Vulcano est entré en service cette année et remplace le Stromboli qui est retiré du service. Le second navire de classe Vulcano sensé remplacé le dernier classe Stromboli opérant pour la marine devrait entrer en service l'année prochaine. Le parlement a par ailleurq donné son aval au financement des 6 dernières frégates légères, 16 au total donc, demandées par la marine italienne et qui entreront en service durant la décennie 2020 afin de remplacer progressivement les navires de patrouilles possédés par la marine. La marine italienne a finalement commandé 4 nouveaux sous-marins de classe Todaro pour des entrées en service entre 2021 et 2025. La loi de finance 2018 a finalement prévu un budget de 1,2 milliards d'euros afin de remplacer les trois LPD de classe San Giorgio qui sortent petit à petit du service et dont le remplacement n'avait pour le moment pas pu être financé. La marine italienne prévoit une entrée en service du premier batiment en 2022.
Pour l'armée de terre, le Centauro II équipé d'un canon de 120mm a lui aussi commencé son entrée en service au sein des unités italienne en remplaçant les Centauro, une opération qui devrait se poursuivre jusqu'en 2022, lorsque 300 Centauro seront finalement en service opérationnel au sein de l'armée italienne. Le Ariete Mk2 a lui aussi débuté sa mise en service au sein des forces blindées et un total de 200 d'entre eux devraient être construit d'ici 2022.
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