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Fédération de Russie
Descriptif du pays
Informations générales
Nom : Fédération de Russie
Capitale : Moscou
Population : 146,5 millions d’habitants
Régime politique : République fédérale présidentielle
Religions : Christianisme orthodoxe ; islam sunnite
Superficie : 17 125 191 km²
Histoire
Descendant les fleuves, les Vikings scandinaves débutent au 8ème siècle des expéditions en vue de dépasser le stade historique de la simple rapine en terre balte et slave. Les territoires slaves, archaïques et divisés, se voient dominés progressivement par ces scandinaves en armes. Ces derniers fondent des principautés dont la plus conséquente, celle de Novgorod, émerge en 860. Commerçants et guerriers, les scandinaves transforment et se transforment au contact de leurs sujets slaves, la fondation de la principauté de Novgorod ouvre des perspectives nouvelles et la descente des fleuves permet la conquête des territoires du Dniepr. Kiev est conquise par Oleg, successeur de Riourik (le conquérant de Novgorod) en 882. Il y déplace le centre de gravité des Varègues et des russes et profite ainsi du commerce avec Constantinople. La conversion au christianisme dans son rite grec commence sous Olga avec une ouverture aux chrétiens et s’achève sous Vladimir 1er qui en fait la religion et la doctrine officielle. La Rus’ de Kiev s’illustre par ses combattants qui forment les premiers éléments de la garde Varègue au service de l’illustre empereur romain d’orient Basile II. Celui-ci noue en contre partie de cette aide un lien dynastique avec Vladimir. Sans conséquence sur le plan dynastique, l’union entre Vladimir 1er et Anna Porphyrogénète est une première et prouve le lien déjà établit et durable entre russes nouvellement convertis et romains orientaux. Mais l’affaiblissement de l’Empire d’Orient, victime de la 4ème croisade qui pille Constantinople et dérive le commerce oriental vers l’Italie, conjugué aux guerres internes à la Rus’ de Kiev épuise les principautés russes et ravage Kiev. L’invasion mongole au 13ème siècle sonne le glas du rayonnement de la cité et de l’indépendance des Russies. Divisée, occupée, la Russie d’Europe est sous l’emprise des Polonais dont Kiev et sa partie plus orientale est sous domination de la horde d’or. L’épopée de Dimitri Donskoï et sa victoire à Koulikovo fait entrer la Moscovie dans l’histoire comme le bouclier des Russes. Moscou est néanmoins pillée par les mongoles et il faudra attendre l’émergence progressive d’une Russie qui est effectivement proclamée en 1485 par le titre d’Ivan III « souverain de toute la Rus’ » qui de fait désire réunifier comme du temps de Vladimir 1er l’unité des russes. Ivan le terrible, figure emblématique de l’époque, propulse la Moscovie vers une ère de centralisation et de dirigisme digne des grands empires de son temps, mais le danger polonais et suédois alliés aux Tatars de Crimée qui dévastent Moscou en 1571 font chanceler le Tsarat de Russie. C’est qu’entre temps l’Empire Romain d’Orient a définitivement succombé, ouvrant la porte aux turcs qui marchent vers leur gloire dans toutes les directions et permet à la Russie et sa Moscou de se proclamer « Troisième Rome » au nom de l’union dynastique liée avec les Paléologues (dernière dynastie constantinopolitaine). Les temps troubles succèdent à la gloire précédente, les défaites s’accumulent, les nobles complotent offrant aux polonais le trône de la Rus’, des désastres naturels, des séditions et des invasions de toute part provoquent une période trouble et qui s’achève par l’installation des Romanov à la tête « de toutes les Russies » et la restauration de l’ordre politique en terre Russe. Les Romanov et la Russie ne brillent guère avant Pierre le Grand, demeurant dépositaires des traditions au grand bénéfice de la noblesse. Mais Pierre (1672-1725) engage la Russie sur la voie du capitalisme préindustriel, de la centralisation, de la modernité et fonde un Empire, proclamant que le Tsar Russe devient l’Autocrate (à l’image d’un Empereur Romain d’Orient dont il tire l’héritage) de toutes les Russies. De Pierre I à Catherine II les suédois sont vaincus, les polonais alliés et les turcs annihilés. Le partage final de la Pologne consacre un destin européen à la Russie et lui offre un accès aux complexes jeux d’alliance qui l’engagement à combattre lors de la guerre de sept ans tandis que les explorateurs russes franchissent le détroit de Béring dans les années 1740. La Russie impériale atteint une apogée, un nouvel âge d’or qui dure une bonne partie du 18ème siècle. Mais si la marche triomphale doit passer par un cadavre, c’est celui de l’homme malade de l’Europe : L’Empire Ottoman. Il ne lui reste guère de temps à vivre mais l’Etat Russe désire plus que tout avoir accès aux mers chaudes et libérer les peuples sous occupation turque. Le Caucase entre dans le giron Russe, l’Asie centrale est convoitée, la Pologne réprimée. Victorieuse de la France Napoléonienne, la Russie est garante nouvel ordre européen issu du congrès de Vienne. Contesté par l’occident et défendu par des mots par les puissances centrales, la Russie est seule à l’opposer à la France et à son allié anglais lors de la guerre de Crimée qui s’achève par une défaite amère pour les troupes russes. Mais le 19ème siècle est aussi le siècle de la ruée en avant, les Balkans tombent progressivement dans l’orbite de Saint-Pétersbourg et l’alliance française de 1891 modifie l’équilibre Européen au profit des puissances alliées. La guerre de 1905 face au Japon est une défaite politique, la contestation de la monarchie et de Nicolas II atteint son paroxysme. Après quelques concessions tactiques, Nicolas II maintient son emprise sur la Russie et liquide les réformes de 1905, la guerre de 1914 et ses échecs conduisent à l’effondrement moral et politique de la monarchie et à la victoire des bolcheviks (communistes) suite à une guerre civile terrifiante. La nouvelle Russie s’appelle l’URSS en 1922, la collectivisation des terres, la terreur et l’industrialisation font de l’URSS une grande puissance sous l’égide de Staline qui emporte la décision sur l’Allemagne d’Hitler. Les années d’après guerre permettent de penser les plaies causées par la guerre avec l’envahisseur fasciste mais c’est à l’aube d’une nouvelle guerre qu’émerge la superpuissance soviétique. Véritable Sparte contemporaine, elle domine militaire l’Ouest et la thalassocratie américaine qui à l’image d’Athènes et de sa ligue de Délos fonde un cordon défensif face au bloc communiste et son Pacte de Varsovie. La victoire appartient néanmoins aux Etats-Unis d’Amérique et la Russie Fédérale émerge du chao engendré par la dissolution de l’URSS. Héritière de l’Empire Russe et Soviétique, la nouvelle Russie connaît une crise d’une rare violence et sa conversion au capitalisme n’est pas sans poser de graves problèmes, à vrai dire elle est proche du tiers monde en 1999 lorsque Vladimir Poutine en prend la direction par le vœu de Boris Eltsine. Dirigée de 1999 à 2008 par le président Poutine, de 2008 à 2012 par Dimitri Medvedev et de 2012 à aujourd’hui par Poutine, la Russie se transforme malgré la crise de 2014 et a engagé un programme de diversification de son économie via l’usage de sa rente pétrolière. La défense de la Russie est devenue une priorité face aux avancées de l’OTAN qui n’a pas désarmé et s’étend aux frontières même de la fédération. L’annexion de la Crimée en 2014, le soutien aux séparatistes du Donbass, la victoire russo-syrienne dans le conflit syrien ainsi que la modernisation de l’armée et la stabilisation de l’économie annonce des temps nouveaux. La Russie, au tournant de son histoire, a l’ambition de faire de la « Troisième Rome » le cœur battant d’un monde nouveau, à son image et multipolaire.
Démographie
Après la Seconde Guerre mondiale, qui avait entraîné la mort d’environ 27 millions de civils et militaires, la population avait retrouvé son niveau d’avant-guerre en 1955, soit 111 millions d’habitants, puis s’était accrue de près de 35 % en atteignant son maximum en 1992 avec 148,7 millions d’habitants. Cependant plusieurs phénomènes sont venus modifier cette dynamique démographique dont la plus importante est sans doute la « normalisation » de la fécondité russe qui a effectué à compter de 1988 sa transition démographique et présente désormais un taux de natalité proche de celui des autres pays d’Europe de l’Est, c'est-à-dire très bas. La population de la Russie s’établit à presque 143,7 millions d’habitants en 2014, avec un taux d’urbanisation élevé, environ 73 % de la population. La population de la Russie augmente depuis 2009 du fait de l'immigration, d'une hausse de la natalité et d'une baisse de la mortalité. En 2013, le taux de natalité s’établit à 13,3 ‰ tandis que le taux de mortalité s'élève à 13,1 ‰. L'indice de fécondité est de 1,7 enfant par femme. Depuis 2007, pour enrayer la diminution de la population, l'administration Vladimir Poutine octroie un capital maternité de 267 500 à la naissance du second enfant. Le déficit naturel est en partie compensé par des flux migratoires en provenance des pays issus de l’éclatement de l’URSS. L’immigration, qui était dans les années 1990 essentiellement le fait de russophones, a aujourd’hui des origines plus. En 2008, la Russie comptait quelque 10 millions d’immigrés. La crise économique, l’augmentation du chômage et la redéfinition de l’identité russe provoquent une montée de la xénophobie dans le pays : 74 meurtres à caractère racistes ont été recensés en 2007, 114 en 2008, ce qui est à mettre en perspective avec les statistiques inférieures des autres pays européens connaissant désormais eux aussi ce phénomène.
L’espérance de vie est inférieure à la moyenne européenne pour les femmes (75 ans) mais l'est surtout pour les hommes : pour ceux-ci l’âge moyen au décès est de 63 ans soit un taux de mortalité de 15 ‰ pour un taux de natalité est de 9 ‰. L'espérance de vie a connu une chute dramatique pendant la période de chaos politique et économique des années 1990, à la suite de la disparition de l'Union soviétique. Cela s’explique par divers facteurs : l’alcoolisme de masse, le suicide, un système de santé déficient qui ne réussit pas à stopper le développement rapide du SIDA et la tuberculose. Ainsi, la Russie a connu pendant la crise de la période de transition quatre fois plus de morts violentes que les États-Unis : en effet, elle se classait à l’époque au deuxième rang mondial pour les homicides (28,4 pour 100 000 habitants en 200032) et troisième pour les suicides (38,4 pour 100 000 habitants en 200233). L’arrivée, plus tardive qu’à l’Ouest, de certaines épidémies comme le sida explique aussi la situation : à la fin de 2005, la Russie enregistrait près de 350 000 infections au VIH. Face à cette situation, le gouvernement russe a inscrit dans son programme la mise en place d’une politique nataliste reposant sur des incitations financières pour la naissance des 2e et 3e enfants. Les résultats semblent d'ores et déjà prometteurs, puisque le premier ministre a pu annoncer, fin 2009, une augmentation considérable (cinq ans) de l'espérance de vie par rapport à son niveau de 2005. Ainsi, en 2009, la population russe a augmenté pour la première fois depuis 1995, sous l'effet conjugué depuis quatre ans d'une remontée de la natalité et d'une baisse de la mortalité. Par ailleurs, le courant d’émigration en direction d’Israël, des États-Unis et de l’Allemagne, très important durant les années 1990, s’est aujourd’hui pratiquement tari et fut bien inférieur à certaines prévisions. Après l'annexion de la Crimée le 18 mars 2014, la population Russe a subitement augmenté d'environ deux millions d'habitants, portant la population totale a environ 146,5 millions d'habitants.
Economie
A la chute de l’Union Soviétique, la Fédération de Russie plongea dans une violente crise économique marquée par une forte récession ainsi qu’une hausse pharaonique de l’inflation, dont les effets furent ressentis jusqu’au début des années 2000 et l’élection de Vladimir Poutine à la fonction suprême du pays, période à partir de laquelle la Mère Patrie connut une nouvelle ère de croissance économique et d’augmentation générale du niveau de vie des russes. Pour ce faire, le président misa quasi-exclusivement sur les matières premières présentes dans le sol russe, qui regorge de minerais, hydrocarbures, etc. Entre 1999 et 2005, la croissance économique fut en moyenne de 6,7 %, atteignant parfois les deux chiffres, avant de légèrement diminuer jusqu’en 2008, date de la crise économique et financière mondiale ainsi que de l’intervention russe en Géorgie. Après une année de récession, la reprise économique fut au rendez-vous, toujours grâce aux mêmes facteurs, mais iceux ne tardèrent point à jouer en la défaveur de la Russie à partir de 2014, année marquée d’une part par la chute des prix du pétrole à cause d’une guerre commerciale menée par l’Arabie Saoudite et d’autres pays pétroliers, et d’autre part par de nombreuses sanctions économiques et financières imposées par Washington D.C et Bruxelles à la suite du rattachement de la Crimée à Moscou, profitant du chao ukrainien. Désormais, l’économie peine à se relancer tandis qu’en deux ans, le produit intérieur brut a décru de près de 700 milliards de dollars ; mais tout espoir n’est pas perdu puisque plusieurs institutions internationales prévoient le retour de la croissance pour 2017.
Monnaie : rouble
Croissance économique : 2.1% du PIB (année 2017)
Produit Intérieur Brut nominal : 1.593 milliards de dollars
Importations : 176milliards de dollars
Exportations : 295 milliards de dollars
Balance commerciale : + 119 milliards de dollars
Taux de chômage : environ 9,1 % (1er janvier 2018)
Recettes publiques : 182 milliards de dollars
Dépenses publiques : 230.7 milliards de dollars
Solde des finances publiques : – 48.7 milliards de dollars
Dette publique : 16% du PIB
Forces armées russes
Formée sur les vestiges des armées gorbatchéviennes, l'armée russe a hérité de sa grandeur comme de sa décadence. En effet, l'URSS a cessé sa course aux armements dans la seconde moitié des années quatre-vingt et engagé des réformes numériques et politiques de l'appareil militaire. Conservatrice, l'armée a été progressivement purgée de ses cadres récalcitrants puis à la chute de l'Union c'est le président Eltsine qui a réalisé de nouvelles coupes dans la tête du commandement, entre temps l'armée est passée de cinq millions d'hommes à un peu moins de deux millions d'hommes, la structure est restée inchangée et le budget de la défense a fondu jusqu'à ne représenter qu'une minuscule parcelle dans un budget général en pleine déliquescence. Cette dramatique histoire aurait pu fort bien finir, avec des réformes de fond l'armée aurait pu survivre dignement dans un cadre réduit. Au lieu de ça Eltsine a maintenu une armée composée massivement de cadres sans travail et de conscrits, a alloué un budget fantomatique aux soldes et aux équipements, conduisant à la corruption et au cannibalisme matériel. L'industrie de l'armement a vécu grâce aux commandes étrangères, faisant de cette industrie une industrie de rente pour l'Etat, elle n'a donc pas entamé sa modernisation. Enfin, la conscription a été vécu pendant près de deux décennies comme une humiliation, l'état moral de l'armée russe au sortir des années quatre-vingt-dix équivaut pratiquement à celui d'une armée d'Afrique noire. En somme, l'armée de 1994 (première guerre de Tchétchénie) n'avait rien à voir avec l'armée de 1984 qui faisait tant trembler le monde, cette armée a vécu l'enfer, a été marquée au fer rouge par cette terrible expérience et a subi la défaite en Tchétchénie.
Mais arrive les années de règne du président Poutine, celui-ci relance la machine militaire en la perfusant progressivement jusqu'à relever ses moyens, grâce notamment à l'afflux des pétrodollars sur fond de restauration partielle de l'économie nationale. Son engagement lors de la seconde guerre de Tchétchénie témoigne d'une volonté politique de restaurer les capacités d'influence de la Russie en son territoire comme hors de celui-ci lors de la crise de 2008. En réponse aux faiblesses patentes de l'armée russe en Géorgie en 2008 la réforme Serdioukov entame une modernisation avant tout structurelle de l'armée russe. Privatisation de nombre de services de l'armée, professionnalisation à marche forcée et enfin investissement dans l'appareil productif et les programmes de recherche. A bien des égards cette réforme a posé les bases du plan de réarmement du président Poutine promu en 2012. La réforme va loin, très loin, l'entrée des entreprises privés dans les questions d'infrastructure et plus généralement de service a largement amélioré le quotidien des troupes en permettant l'émergence d'une compétition entre les entreprises, de gros contrats avec des privés prêts à tout pour signer avec l'armée et évidement engendré moult affaires de corruption. La réforme structurelle licencie en quelques années 60% des cadres, jamais depuis l'ère Stalinienne le corps des officiers n'a été à ce point compressé, réduit à peau de chagrin, les décisions transférées aux subordonnés (lieutenants notamment). En outre, des projets apparaissent enfin pour remplacer des armements devenus obsolètes ou trop usés.
Finalement, une crise elle aussi structurelle frappe la Russie avec la chute du prix du baril : la dépendance aux énergies fossiles a dopé un pays sans l'avoir réellement préparé à vivre sans son litre de pétrole par minute. Les difficultés de la Russie provoquent la diminution du budget de la défense, en deux ans le budget de l'armée passe de 91 milliards de dollars à 43.66 milliards de dollars fin 2017. La saignée est telle que nombre de programmes sont sommairement gelés ou en tout cas clairement ralentis, les contrats signés à la fin des années 2000 vont s'achever d'ici 2020, avec eux la modernisation de l'armée fera un bond puis ralentira si rien n'est fait pour restaurer les finances de la fédération et de son ministère de la défense. Le nouveau ministre de la défense, Serguei Choïgou, a su adapter l'armée russe à sa réalité budgétaire désormais restaurée à 70 milliards de dollars.
Commandant suprême : Vladimir Poutine.
Ministre de la défense : Serguei Choïgou.
Chef de l'état-major général : Vladimir Gerasimov.
Budget 2017 : 70 milliards de dollars.
Age militaire : 18 à 27 ans.
Durée de la conscription : 12 mois.
Effectifs : 771 000 personnels.
Réservistes : 2 000 000 de personnels.
Forces terrestres russes
Commandement : Oleg Salyukov
Effectifs de l'armée de terre : 240 000 personnels
- Armée de terre:
Artillerie
Artillerie tractée
D-30 : 564 en activité et 1300 en réserve
2A19 M-12 : 456 en activité
2A36 : 131 en activité et 1000 en réserve
2A65 : 396 en activité et 600 en réserve
2B16 : 18 en activité
Artillerie autotractée
2S1 Gvozdika : 546 en service et 1400 en réserve
2S3 Akatsiya : 931 en service et 1600 en réserve
2S4 Tyulpan : 8 en service et 120 en réserve
2S5 Giatsint-S : 203 en service et 500 en réserve
2S7 Pion : 12 en service
2S19 Msta-S : 468 en service et 82 en réserve
2S23 Nona-SVK : 50 en service
2S34 Chosta : 30 en service
2S35 Koalitsiya-SV : 12
Lance-roquette multiple
BM-21 Grad : 947 en service et 2220 en réserve
BM-27 Uragan : 286 en service et 90 en réserve
BM-30 Smerch : 30 en service et 100 en réserve
9A52-4 Tornado : 136 en service
TOS-1 : 15 en service
Lance-missile balistique
OTR-21 Tochka-U / SS-21 : 48 en service
9K720 Iskander-M / SS-26 : 114 en service
Artillerie Anti-aérienne
ZSU-23-4 : 133 en service
9K22 Tunguska : 204 en service
9K35M3 Strela-10M3 : 358 en service
9K33 Osa : 240 en service
9K331M Tor-M1/2U : 196 en service
2K12 Kub : 350 en service
9K36M1/2M Buk : 378 en service
S-300V: 203 en service
S-400 : 152 en service
Véhicules de combat
Chars de bataille
T-14 : 16 prototypes
T-90 : 350 en service et 200 en réserve
T-80 : 450 en service et 3000 réserve
T-72 : 1900 en service et 7000 en réserve
T-64 : 2000 en réserve
T-62 : 2500 en réserve
T-55 : 2800 en réserve
Véhicule de combat d'infanterie
BMP-3 : 616 en service
BMP-2 : 1974 en service et 6500 en réserve
BMP-1 : 658 en service et 10000 en réserve
BMD-1 : 105 en service et 2400 en réserve
BMD-2 : 849 en service et 1500 en réserve
BMD-3 : 100 en service
BMD-4 : 60 en service
Chasseur de char
BMP-3 / Khrizantema-S : 18 en service
Sprut-SD : 24 en service
Transport d'infanterie
Kamaz Typhoon : 60 en service
Ural Typhoon : 30 en service
Bulat : 30 en service
BTR-90 : 139 en service
BTR-80/82A : 1292 en service
BTR-70 : 95 en service
BTR-60 : 17 en service et 3663 en réserve
BRDM-2 : 1000 en service et 1000 en réserve
MT-LB : 1493 en service et 5000 en réserve
Forces aériennes russes
Commandement : Viktor Bondarev
Effectifs de l'armée de l'air : 218 000 personnels
- Armée de l'air:
- L-39 : 201
An-12 : 60
An-22 : 5
An-26 : 109
An-30 : 15
An-72 : 26
An-125 : 9
An-140 : 3
An-148 : 4
A-50 : 13
AS350 : 3
AS355 : 2
Il-18 : 4
Il-20/22 : 30
Il-76 : 91
Il-78 : 19
IL-82 : 2
Ka-27 : 7
Ka-50 : 12
Ka-52 : 74
Ka-226 : 31
Ansat : 31
L-410 : 23
MiG-29 : 252
MiG-31 : 152
Mil-Mi-2 : 19
Mil-Mi-8/17 : 559
Mil-Mi-24/35 : 323
Mil-Mi-26 : 42
Mil-Mi-28 : 81
Su-24 : 227
Su-25 : 199
Su-27/30 : 321
Su-34 : 100
Su-35 : 48
Tu-22M : 119
Tu-95 : 41
Tu-134 : 39
Tu-154 : 3
Tu-160 : 13
Tu-204 : 2
Yak-130 : 81
Forces navales russes
Commandement : Vladimir Ivanovich Korolev
Effectifs de la marine : 148 000 personnels
- Marine:
- Porte avion
Classe Kouznetsov : 1
Croiseur lourd
Classe Kirov : 2 + 2 (réserve)
Croiseur léger
Classe Slava : 3
Classe Kara : 1 (réserve)
Destroyers
Classe Kashin : 1
Classe Udaloy : 9
Classe Sovremennyy : 5 + 3 (réserve)
Frégates
Classe Krivak : 2
Neustrshimyy : 2
Admiral Grigorovich : 2
Corvettes
Classe Grisha : 20 + 2 (réserve)
Classe Nanuchka : 13
Classe Tarantul : 26
Classe Parchim : 7
Classe Bora : 2
Classe Gepard : 2
Classe Buyan : 3
Classe Buyan-M : 5
Classe Steregushchiy : 4
Débarquement
Classe Alligator : 4
Classe Ropucha : 15
Classe Zubr : 2
Classe Serna : 12
Classe Dyugon : 5
Classe Ondatra : 13
Classe Ivan Rogov : 2 (réserve)
Sous-marin nucléaire lanceur d'engin
Classe Delta III : 3
Classe Typhoon : 1 + 2 (réserve)
Classe Delta IV : 6
Classe Borei : 3
Sous marin nucléaire lanceur de missiles de croisière
Classe Oscar II : 7 + 1 (réserve)
Sous marin nucléaire d'attaque
Classe Sierra I : 1 + 1 (réserve)
Classe Sierra II : 2
Classe Victor III : 4
Classe Akula : 10 + 2 (réserve)
Classe Yasen : 1
Sous marin conventionnel :
Classe Tango : 1 (réserve)
Classe Kilo : 18 + 2 (réserve)
Classe Kilo améliorée : 4
Classe Lada : 1
- Aviation de la Marine:
- An-12 : 5
An-24/26 : 25
An-72 : 6
An-140 : 4
Be-12 :
Il-18 : 2
Il-20/22 : 3
Il-38 : 19
Ka-27 : 72
Ka-28 : 2
Ka-29 : 11
Ka-31 : 3
MiG-29K : 24
Mil-Mi-8 : 9
Su-24 : 22
Su-25 : 4
Su-27/30/33 : 28
Tu-22M : 58
Tu-134 : 6
Tu-142 : 24
Tu-154 : 1
Forces stratégiques russes
Commandant : Sergey Viktorovitch
Effectifs des forces stratégiques : 120 000 personnels
- Armes stratégiques:
- 46 silo R-36M2
30 silo UR-100N
72 lance-missile mobile RT-2PM "Topol"
60 silo RT-2UTT-H "Topol-M"
18 lance-missile mobile RT2UTT-H "Topol-M"
73 lance-missile mobile et silo RS-24 "Yars"
Forces aéroportées russes
Commandement : Andrey Serdyukov
Effectifs du V.D.V : 45 000 personnels
Relations internationales
Très bonnes relations : Abkhazie, Inde, Ossétie du Sud, République Populaire de Chine, Serbie
Bonnes relations : Arménie, Cuba, Iran, Syrie, Venezuela, Viet Nam
Relations neutres : Azerbaïdjan, reste du monde
Mauvaises relations : Arabie Saoudite, Géorgie, Etats-Unis d’Amérique, Union Européenne
Très mauvaises relations : Ukraine
Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, OCS, CEI, UEEA.
Dernière édition par Prishayev le Ven 27 Oct 2017 - 8:13, édité 1 fois
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Re: [√] Fédération de Russie
Fédération de Russie
Politique intérieure
Economie
La reprise se confirme, depuis le début de l’année près de 2.5% de croissance ont été enregistrées. Ce changement est le fruit d’une politique macro économique en faveur de l’autosuffisance. L’inflation a été jugulée (3%) par un taux élevé de la banque centrale de la fédération de Russie (8.5%) et le rouble a cessé d’être défendu faute au cout engendré par la bataille pour le rouble débuté après le début de la crise économique ayant secouée la Russie en 2014. A ce stade, le dollar vaut 57.51 roubles. Conséquence de la crise du rouble et de la fuite des capitaux, la consommation de luxe (importée) s’est effondrée de même que les produits en provenant d’Europe destinés au commun des citoyens. Le manque de capitaux aidant et le taux pratiqué par la banque centrale y étant déterminant la crise s’est accentuée et le redémarrage n’a pas été rapide. Néanmoins, la politique de l’autosuffisance joue pour une Russie dont le parc industriel a été déserté et où même l’agriculture périclitait. Aujourd’hui, sur une année, la croissance industrielle russe sur un an atteint 1.8% en octobre 2017, la reprise s’accentue dans l’agriculture avec le développement de l’agriculture qui achève des récoltes record à 117 millions de tonnes de blé. La ferveur des russes pour un capitalisme national n’est pas passé inaperçu, le patriotisme fait vendre autant qu’il produit et le peuple Russe, dans sa généralité, accepte malgré sa grogne naturelle les pertes induites par la politique étrangère russe en partie responsable de cette situation. Plus que jamais la situation est favorable à un redressement de l’économie Russe et ce malgré une politique budgétaire rigoureuse et peu expansive, malgré les sanctions et malgré la chute du cours du brut de pétrole. L’économie repart, mais elle demeure drainée par les hydrocarbures bien qu’en retrait par rapport à la croissance manufacturière. Pour assurer le développement de l’économie Russe, le gouvernement dégaine un paquet de moyens au sein d’un programme ambitieux, rappelant par sa nature et ses objectifs les économies étatistes des années 50-70 en Europe de l’Ouest. Bien entendu, dans le fond rien de nouveau en terme d’orientation sous le soleil balayant le Kremlin, mais l’approfondissement des réformes déjà entreprises doit permettre d’assurer une plus grande dynamique à l’industrie russe.
Pour ce faire, la politique monétaire tend à plus de souplesse, voir d’expansion. Décision est prise par le président Poutine de dévaluer le rouble entre 63 et 66 roubles pour un dollar, provoquant un tollé cette dévaluation fait suite à une diminution du taux direct de la banque centrale russe à 6.5%, l’inflation attendue étant de moins de 4%. Les banques voient leurs capacités à l’étranger décliner tandis qu’elles peuvent emprunter à un taux moins élevé, le rouble « cheap » doit soutenir le rééquilibrage des exportations russes de produits manufacturiers et notamment d’outillage, soutenir l’agriculture et plus généralement l’ensemble du commerce extérieur. La baisse du taux directeur va de paire avec le sauvetage et la nationalisation progressive du secteur bancaire puis trois ans, les repreneurs peinent à se presser au portillon des sociétés nationalisées et dans le fond le Kremlin peut affirmer sans tergiverser que la fusion du secteur bancaire en de grosses entités étatiques ou partiellement étatiques est la clef d’un développement contrôlé et d’un système bancaire sain. Le système bancaire russe demeure instable du fait de la faillite des banques imbriquées entre elles mais tend vers une stabilisation via l’action du pouvoir Moscovite, garant des banques via un mécanisme automatique de refoulement déjà en place depuis plusieurs mois.
L’industrie, cœur du projet d’autosuffisance, s’engage vers la voie indiquée mais à un rythme trop lent pour être qualifié de « miracle » aussi le gouvernement annonce progressivement une révision des charges sur les entreprises industrielles puis la création d’un puissant fond dédié à fournir des prêts avantageux. Concernant les charges sur les entreprises, les taux pratiqués étant de 15.5% à 20% dont à peine 2% reversés au gouvernement national, 13.5 ou 18% sont versés aux gouvernements régionaux. Outre le fait que désormais le fruit de cet impôt est redirigé vers d’avantage de centralisation, 5% allant automatiquement au gouvernement, il est standardisé à 15%. Les pertes demeurent assez modestes pour les régions car celles-ci vivent déjà pour leur partie la moins riche plus ou moins aux crochets du gouvernement en matière de financement, les autres ne trouveront rien à redire dans la mesure ou cet impôt est encore assez peu productif en Russie. Un fond dédié est débloqué dès 2018, par emprunt, pour assurer l’émission spécifique de crédits en direction des industries au potentiel de croissance important comme la mécanique, l’outillage, l’automobile, les transports, l’électronique. Le taux pratiqué est en dessous du planché de la banque centrale et s’élève à 2.5%, la différence entre le taux de la banque centrale à qui l’Etat emprunte et les investisseurs empruntant l’argent sera compensé pour partie par un retour sur les prêts et un essuyage des pertes via des rentrées fiscales plus abondantes à long terme. L’imposition des entreprises ciblées par ce taux se trouve, sous réserves de garanties d’emploi, de production et de rentabilité, diminuée de moitié pendant trois ans afin d’en favoriser le développement.
Défense
Industrie de la Défense - Volgograd
La mère-patrie.
L'industrie de la défense est jugée peu productive, les revenus des entreprises plus efficaces ou mieux placées sur le marché de l'armement sont absorbés par les entreprises déficitaires intégrées au conglomérat Rostec. Les transactions entre entreprises, souvent en conflit, se sont faites dans une demi-légalité. Plus que le droit c'est la corruption qui est en cause, cette dernière a détournée de vastes sommes, les actionnaires et les hauts cadres ont bénéficiés de rémunérations en hausse alors même que les employés ont vu leur revenus stagner sinon chuter dans certaines entreprises, notamment celles auparavant en difficulté.
Pour infléchir le mouvement d'une cartellisation du secteur, une chute de sa compétitivité et soutenir un programme d'avantage axé sur l'investissement dans les outils de production, le président de la fédération, Vladimir Poutine, influencé en ce sens par le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, ratifie un décret réformant partiellement l'industrie de la défense. Cette réforme ne passe pas inaperçue, en premier lieu elle accompagne plusieurs contrats, en second elle active un véritable plan de privatisation visant les usines de Volgograd.
JSC Kurganmashzavod.
Kurganmashzavod est le premier complexe à être réformé, son activité était autrefois militaire et civile, désormais sa branche civile est amputée, discrètement liquidée et les salariés convertis dans d'autres usines du complexe ou remerciés, évitant la déclaration en faillite effective, tant de fois repoussée par les autorités. Cette amputation réduit à 2 300 le personnel en activité dans le complexe, le plus bas niveau depuis 1980. Cette réduction du format du personnel va de paire avec une robotisation du complexe et un accroissement de ses capacités de production. En effet, le site est obsolète sur bien des plans, il n'est même plus chauffé tant les dettes de l'entreprises sont élevées et sa crédibilité ruinée et enfin ne tient plus ses engagements, autant dire qu'une réforme de fond va être nécessaire pour le relever. 100 millions de dollars sont injectés pour régler les comptes de l'entreprise et lui accorder un léger excédent, son déficit annuel étant de 13.5 millions de dollars. Un appel d'offre est réalisé à l'intention de producteurs de machines outils derniers cris avec pour objet l'acquisition de 800 milliards de dollars de machines outils derniers cris destinées à toute une chaine de construction et d'assemblage de véhicules blindés. La capacité de production passera de moins de trente BMP par an à près de 270 à partir de 2019 et montera à 450 en 2021 lorsque toutes les chaines (celles de réserves comprises) seront opérationnelles et si des contrats à l'exportation couvriront les dépenses engagées dans le complexe. La formation du personnel sera à l'honneur ainsi que le recrutement et la formation de nouvelles générations d'ouvriers, techniciens et ingénieurs, la moyenne d'âge dans le complexe étant extrêmement élevée, au delà de l'âge de la retraite. En effet, 1200 personnels seront recrutés. Des russes, aux qualifications basses ou moyennes et plus rarement supérieures seront recrutés, des ingénieurs étrangers, souvent des russes expatriés et des ukrainiens, seront conviés et dument rémunérés afin de pourvoir à un manque criant de personnel dans les rangs du bureau d'étude du complexe. L'entreprise sera effectivement ouverte au capital privé en 2020 à hauteur de 45% de son capital afin de trouver des fonds afin d'être indépendante de l'Etat en matière de financement. Ce complexe devra voler de ses ailles l'année suivante, c'est à dire être privatisé. Le complexe sera détenu à 25% par l'Etat avec droit de Véto, cas d'abord spécial, l'entreprise sera l'avant garde d'une partie du secteur de l'industrie de la défense qui va se détacher de l'Etat fédéral, pour survivre et évoluer.
VgTZ.
Un autre cas, dans la même cité, est en position précaire, l'ancien complexe de tracteurs de Volgograd fait 4 millions de dollars de pertes chaque année, en cause le ralentissement des commandes de BMD, le complexe est subventionné pour des motifs stratégique et a maintenu une partie de ses capacités de production estimées à 90 véhicules BMD par an. Le complexe a été déclaré en faillite en 2005 et depuis cette époque appartient à la compagnie CTP centrée sur les tracteurs, fort puissante au demeurant cette compagnie accepte volontiers de se séparer pour une modeste somme de ses usines et de son bureau d'étude, lui aussi vidé de sa substance et réduit à concevoir des kits d'amélioration pour ces anciennes productions.
Le complexe, renommé "Dzerjinski" du fait de l'histoire du site, est relancé à l'aide de 1 milliard de dollars, des machines outils robotisées et de haut de gamme sont requises. La capacité de production du site tournera autour des 180 véhicules par an à partir de 2019 et 360 en comptant sur ses capacités de réserve et ses lignes inachevées en 2021. Des commandes à l'exportation pourraient éponger le cout de cet investissement, au moins partiellement. Privatisé partiellement en 2020 le complexe va suivre le même dessein que Kurganmashzavod et sera privatisé définitivement avec 25% de capital étatique et un droit de Véto à la clef en 2021.
Dissociés du conglomérat Rostec, ces entreprises auront des garanties de commandes élevées de modèles déjà disponibles sur près de 15 ans, soutenant par la même leur attractivité et leur intérêt pour des investisseurs privés. Une commande ferme de 180 BMD-4M est effectuée, les livraisons s’étaleront de 2017 à fin 2019, une seconde commande tout aussi ferme est en négociation et la livraison de 360 véhicules BMD-4M est prévue entre 2020 et fin 2021. Entre 2022 et fin 2025 une troisième commande réalisée dans un futur proche sera honorée à hauteur de 1 080 BMD-4M. Enfin, de nouvelles commandes seront réalisées dans les années à venir pour remplacer définitivement le parc existant de BMD-2M. Au prix unitaire de 4.5 millions de dollars, le programme va couter annuellement 7.3 milliards de dollars avec un surcout évalué à 600 millions de dollars soit 7.9 milliards de dollars. Le BMP-3M est également de la partie avec une commande ferme de 90 BMP-3M livrés entre 2017 et début 2019. Une commande plus tardive de 2250 véhicules sera signée dans les années à venir et se trouve être en négociation, le prix unitaire sera de 4 millions de dollars pour un total de 9.5 milliards de dollars avec un surcout de 1 milliard de dollars, portant à 10.5 milliards le contrat. La cité de Volgograd ne croulera probablement plus sous le poids de ses chômeurs, anciens ouvriers déclassés et l'armée russe entame une modernisation à la taille de ses capacités avec des technologies léguées par le parent soviétique à son décès. Le projet Kurganets-25 est maintenu à l'état de prototype, une version plus évoluée apparaitra pour l'année 2025, signant le déclin (mais non l'abandon) des commandes de BMP-3M au profit d'un nouveau véhicule. Le BMD-2M faisant son entrée dans les formations russes, la transition est assurée.
Le BMD-4M et son infanterie.
Le BMD-4M et le BMP-3M, jugés obsolètes par les forces armées russes doivent être comparés à l'ombre de l'expérience Tchétchène et par rapport aux véhicules disponibles dans les parcs des autres nations. A bien des égards l'engagement des BMD et BMP en Tchétchénie fut une erreur, les pertes de BMP-2 furent cependant plus élevées en proportion des effectifs engagés que celles des BMP-3, témoignant de leur puissance de feu terrifiante. Par rapport aux autres armées, le BMP-3M est sans conteste au premier rang des véhicules de combat d'infanterie, il tient par sa puissante motorisation, sa polyvalence et sa puissance de feu la dragée haute aux M2 Bradleys.
Prishayev- Ministre
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Politique intérieure
Famille et retraite
Face à l’impératif du moment, le ministre de la santé expose en conseil des ministres ses craintes. Il fait état d’une croissance démographique en berne, et pour cause, le creux démographique des années quatre-vingt-dix ne permet plus d’espérer une reprise sur la seule base des mesures déjà entreprises depuis dix ans. Il propose de transformer pour partie le fond alloué chaque année au « capital maternel » en allocation permanente pour les parents. Les ministres les plus conservateurs doivent rapidement capituler face au flot de données, la population russe va connaître d’ici 2050 un vieillissement catastrophique qui tendrait à désertifier des régions entières. Vladimir Poutine prend la décision de faire sien la proposition de son ministre. La réforme nommée dramatiquement « Pour l’avenir » fixe à 250 euro la somme allouée chaque mois à tout couple déclaré ayant un enfant, 650 euro pour deux enfants et au-delà une augmentation constante jusqu’à atteindre pour cinq ans enfants une somme de 3800 euro mensuels. La politique adoptée se veut volontariste voir dépensière, le principe de la prime n’est pas remit en cause ce qui accroit encore singulièrement le capital des couples à la naissance de leur premier enfant. Néanmoins, à la Douma, le projet est critiqué par l’aile droite, voyant une mesure d’un « autre temps », soutenant qu’elle favorise « l’assistanat de populations ne désirant pas travailler et faisant des enfants au crédit des russes ». La réforme s’accompagne d’une Loi favorisant les familles sur les individus isolés pour l’obtention d’appartements et de prêts d’Etat à taux réduit. Adoptée dans le courant de la seconde semaine de novembre, la réforme entrera en vigueur au 1er janvier 2018.
Face à la croissance inaltérable des retraités dans la population russe, une seconde position du pouvoir Moscovite fait la une : relever l’âge de la retraite à 62 ans pour les hommes comme pour les femmes. La retraite, actuellement fixée à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes devrait permettre, si elle est augmentée selon les vœux du Kremlin, de revaloriser les pensions (de moins de 200 euro en moyenne à plus de 300 euro) et de maintenir une population active suffisante pour soutenir l’effort national de redressement économique et démographique. Des manifestations se mettent déjà en place, celles qui sont autorisées par la mairie de Moscou se déroulent sans heurt, mais certaines, improvisées, tournent à la lutte entre policiers et … lycéens et étudiants, des enfants se mettent branle pour soutenir leurs grands parents, en oubliant qu’ils font partie de cette génération dorée qui bénéficie depuis tant d’années des programmes sociaux restaurés de l’Etat Russe. Au demeurant ingrats, certains d’entre eux finissent à l’hôpital, quelques uns au commissariat de district, beaucoup s’évaporent dans les rues de la capitale.
Relations internationales
Syrie
La commande exprimée est acceptée et les livraisons se feront sur les stocks de l’armée russe remis à neuf en six mois. Le prix diminué du tiers par l’Etat russe (qui couvre la différence), est pour ainsi dire insignifiant. La commande est acceptée à crédit, ainsi l’Etat Syrien peut en toute tranquillité prévoir l’avenir, l’échéance du remboursement étant fixé à 13 ans avec possible prolongation. La livraison des BMP-2M se fera dans le port Lattaquié entre la fin mars et le début avril 2018 tandis que les hélicoptères seront livrés sous trois mois.
Venezuela
Une rencontre, à votre initiative, est acceptée. Le premier ministre Dimitri Medvedev fera le voyage jusqu’au Venezuela lorsque vous aurez fixé une date et un lieu.
Irak
La commande que vous présentez n’est pas acceptée.
Algérie
Vos commandes sont validées, la livraison des équipements demandés sera effectuée avant la fin mai 2018.
Prishayev- Ministre
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Re: [√] Fédération de Russie
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Politique Intérieure
Pré-élections
La réforme des retraites passe mal, la répression des manifestations illégales a bien eu un effet, mais il demeure illusoire de croire que la réforme ne sera pas traitée avec crainte par les électeurs et militants. En effet, en Russie les vieux s’investissent lorsque les jeunes tournent le dos à la politique. En finalité, il n’y a pas de vague « Pro-Poutine » pour défendre la réforme, il y a surtout des sondages et une baisse notable de la stature du président, chez les jeunes elle demeure relative, chez les autres catégories elle penche nettement vers le bas. Une perte de sept points en l’espace de trois semaines se traduit par une montée proportionnelle de l’opposition, mais divisée elle n’a pas la moindre chance de réaliser une percée et vaincre au second tour le président sortant. A 45 points, le président peut s’attendre à faire un bon score, néanmoins 23 des électeurs demeurent indécis tandis que Zhirinovsky et Zyuganov se partagent respectivement 9% et 8% des sondés. Un élément perturbateur entre en jeu, il s’agit de Ksenia Sobtchak, une familière de Saint-Pétersbourg, une personnalité favorable au Kremlin mais qui sème le doute, populaire elle n’a néanmoins guère de programme et de fait se classe à 6% dans les sondages. L’abstention demeure élevée avec 9% de russes se désintéressant de l’élection. L’électrochoc pourrait survenir pour un des quatre prétendant au Kremlin, mais en l’état le président Vladimir Poutine peut considérer la victoire comme à portée de doigt, après tout, n’est-il pas déjà dans le fauteuil de président de la Fédération de Russie ?
L'aiment crochu.
En tout cas, Sobtchak cherche des voix, elle les trouve dans l’ancienne capitale des Empereurs de toutes les Russies, dans les villes d’occident et même à Moscou pourtant ville acquise au Kremlin. La dynamique des communistes apparaît surtout dans les zones industrielles, en Oural notamment. Leur stratégie de présenter le vieux apparatchik Zyuganov peut s’avérée être compromis temporaire entre le manque de têtes et la stabilité des votes à l’endroit du Parti Communiste. Enfin, Zhirinovsky est sans conteste le plus batailleur, il séduit en extrême Orient comme dans le capitale et propose à la Russie un retour à l’Empire, à sa façon.
Après cinq autres semaines, le verdict tombe : Vladimir Poutine tombe sous la barre des 42%, score qu’il n’a pas touché depuis la crise de 2014 et qui désormais fait figure d’embellie. Stabilisé sur les deux prochains mois entre 37% et 39%, le président doit à tout prix redorer son image, ternie au profit de la jeune Sobtchak et du vieux Zyuganov. En finalité, il est néanmoins toujours assuré d’atteindre le second tour et de le remporter à une majorité écrasante face à chacun de ses concurrents, qu’importe qui arrivera sur ses arrières, il n’aura qu’à avancer et attendre la fin du spectacle. Créditée de 11% des voix, la « Paris Hilton Russe » est au coude à coude avec le communiste aux accents nationalistes qui pèse 12% des voix.
Energie
Grand barrage russe.
Le gouvernement russe lance un programme de champs éoliens dans la région des Kouriles, d'une puissance unitaire de 3100 GWh et au nombre de six ces champs permettront de produire 18.6 TWh/an. D'un cout total de 12 milliards d'euro et construit à raison de deux par an, ces champs approvisionneront Sakhaline, Petropavlovsk, Khabarovsk et surtout Vladivostok. D'autres champs seront lancés d'ici 2025 pour porter à 37.2 TWh/an le total d'électricité éolien produite.
Avec 151 TWh/an produits par l'hydroélectricité en 2016, la Russie affiche aux yeux du monde une apparence d'incapacité à utiliser à bon escient ses ressources et pour cause aucun grand projet n'a été lancé depuis la chute de l'URSS. D'un point de vue tout à fait concret 852 TWh/an sont estimés rentables, à des degrés divers évidemment et avec un impact varié sur l'environnement. Environ la moitié est jugée réellement praticable et suffisamment productif pour justifier un investissement de la part de l'Etat Fédéral. Pour relever le défis de la transition énergétique et enrayer la progression du dérèglement climatique mais aussi et surtout pour renforcer l'indépendance de l'économie russe face aux énergies fossiles qui représentent 586 TWh/an en 2016 sur une consommation nationale de 300 TWh/an et une production de 835 TWh/an la Russie va investir sur 10 ans 80 milliards d'euro dans le redressement du secteur.
Sur ces 80 milliards, 10 seront dédiés au remplacement et donc à l'installation de nouvelles machines capables de générer de plus grandes quantités d'électricité. Pour les 70 restant soit le gros du financement l'Etat dédie cet investissement à la construction de nouveaux barrages, à raison d'un milliard d'euro pour 4.5 TWh/an, ce sont 315 TWh/an qui vont se rajouter à une hausse de 35 TWh produits par les centrales actuellement en service, ce qui porterait la puissance totale moyenne du parc à 515 TWh/an, un record ! Ceci permettrait à la Russie de se désengager de nombreuses centrales fonctionnant à l'énergie fossile et ceci dès 2030, diminuant de 200TWh/an la production électrique de ce secteur et permettant de proclamer au monde écologiste un revirement dans la politique énergétique russe. Les secteurs russes liés à ces projets seront soutenus à bras le corps par une politique favorisant les productions nationales.
Le lègue d'Omsk
Introduit en 1976 à titre d'essai, retiré puis introduit effectivement en 1978 et massivement déployé à partir de 1980, le T-80 était le haut de gamme d'une production soviétique triplement parallèle incorporant simultanément le T-80, le T-64 et le -72. Onéreuse mais terriblement efficace, cette politique stimulait les complexes et les bureaux de recherche et ces derniers étaient parmi les rares à pouvoir se targuer de permettre à leurs cadres de faire une carrière politique réussie sur la seule base de leur réputation de bons gestionnaires. En outre, le T-80 incorporait des innovations technologiques qui donnaient une supériorité évidente au dit blindé lors d'hypothétiques combats avec l'Ouest. Le temps a passé, la chute de l'URSS a réduit les budgets dédiés à la défense, l'engagement en Tchétchénie, véritable contre sens à la conception et à l'emploi théorique du T-80 a prouvé qu'un char n'était pas conçu pour le combat urbain ... une évidence a sauté aux yeux des généraux russes ! Le T-80 a porté le chapeau de l'incompétence sur le terrain des chefs russes de la première guerre de Tchétchénie. Ses équipages ont payés un lourd tribut à son éphémère engagement et les ouvriers d'Omsk ont perdu ce que les ouvriers de l'Oural ont gagnés, du travail.
Vingt ans après la première guerre tchétchène le T-80 fait peau neuve, déjà moralement les équipages ont changé, la réputation du blindé s'est améliorée face aux évidentes lacunes du T-72B puisque réintroduit dans les unités des territoires les plus froids. Sa motorisation est sans conteste au cœur de la polémique des années quatre-vingt dix, peu durable donc très onéreuse elle n'était pas faite pour un pays ne pouvant ne serais-ce que payer la solde de ses troupes. Le T-80 a de réels avantages par rapports à ses concurrents, le T-72B est plus lent, certes son moteur diesel est moins consommateur en carburant mais le char se trouve moins manœuvrable, les accélérations sont bien plus lentes et la conception et la taille du blindé aidant le T-80 affiche de bien meilleures performances au combat. Ses défauts sont ceux de tous les chars légués par l'URSS notamment au niveau du casier de munition non séparé de l'équipage et son espace de combat exigu.
Le T-80 a été réintroduit après une période de retrait, il est servit par des unités de moindre qualité que celles disposant du T-90, le blindé n'a pas été mis à niveau (mais une modernisation est prévue) ce qui peut expliquer sa moindre considération et les théâtres orientaux aidant le T-80 a eu la préférence de l'Etat-major général. Il est donc temps de départager ces monstres d'acier et de donner raison aux concepteurs d'Omsk, le T-80 de ligne va être restauré et modernisé et programme d'évolution réétudier. En effet, le T-72 et le T-90 arrivent en bout d'évolution, faire plus n'est pas envisageable et le cout d'un T-14 étant considérable seul UVZ (Oural) sera en mesure d'en produire, chaque année en faible quantité. Le T-80 est donc une alternative à cout moyen, compris entre le T-72 et le T-14, sa restauration et sa remise à niveau va dans le sens de budgets affaiblis et dans une optique de diminution du parc de blindés notamment des T-72B en ligne.
T-80UM3
T-80U de la division blindée Kantemirovskaya
Le moteur, premier élément à moderniser, est directement changé par le très consommateur GTD-1400, développant 1400 chevaux. Le prototype consommait 225 litres de carburant aux 100km soit autant qu'un Abrams, les travaux portant sur l'amélioration de la durée de vie des filtres et la réduction de la consommation de carburant permettent de diminuer à 195 litres aux 100 kilomètres la consommation du char.
En second, l'électronique passe au 21ème siècle avec l'adaptation de l'électronique de bord du T-90MS, elle même importé de Biélorussie. Evidement, le système GLONASS est connecté aux T-80UM3.L'armement se compose d'un canon de 125 mm, le jeune 2A46M-5 est placé dans la tourelle du blindé tandis que l'armement anti-aérien est renforcé par une mitrailleuse 6P49 Kord téléopérée et pourvue de 300 cartouches. Le blindé est modifié en usine pour permettre la séparation entre les munitions et l'équipage, sécurisant d'avantage le véhicule, réduisant l'emport en munitions à 38 obus. Le blindage est considérablement accru avec le passage en usine et la reconstruction du blindage du véhicule, celui passe à une résistance sur l'arc frontal (châssis) nettement supérieure (de 200mm RHA) au T-90MS. Point de vue défense là encore le Shtora-1 est monté d'office, mais plus exceptionnelle est la mise en place de l'Arena, le système sera monté sur le T-80UM3. Pour un cout unitaire de 2.5 millions de dollars, 600 T-80U seront restaurés et modernisés au standard UM3 et déployés dans le district occidental entre 2019 et 2020. Le financement du programme est assuré via l'usage de 1 milliard de dollars.
Les complexes Omsktransmash et Uraltransmash
Un vieux complexe d'Omsk, abandonné depuis près de deux décennies.
Omsktransmash a fait faillite depuis des lustres, du gigantesque site industriel il ne reste que des matériaux rouillés, les ouvriers, techniciens et ingénieurs n'y travaillent plus depuis plus d'une décennie et demi. Seul le bureau d'étude a été racheté par une autre entreprise nationale et continue à concevoir des améliorations pour les productions de l'antique complexe. Le commandement russe ayant peu à peu accepté l'idée de se remettre en cause dans l'expérience Tchétchène, ce dernier a décidé, après moult réflexion sur la question logistique en lien avec le T-80, de remettre en service les T-80U et les moderniser à un nouveau standard. Mais comment moderniser quoi que ce soit sans personnel ni ateliers ni machines ? Tout confier à UVZ ? Ce serait l'avènement final d'un monopole sur les blindés en Russie de la part d'une seule entreprise ! C'est donc un tout nouveau complexe qui ouvre ses portes, le complexe d'Omsk va bénéficier d'un investissement dans la formation de nouveaux personnels, d'un rappel d'anciens membres du site pour assurer le lancement de la production, dans l'acquisition de machines outils derniers cris et d'un rachat du bureau d'étude à KBTM. Un total de 1.100 milliards est investi en 2017 dans ce qui pourrait paraitre une folie à savoir relancer la production sibérienne de chars de combat, mais en réalité il s'agit d’une volonté politique et militaire tendant à privilégier la compétition et répartir la charge de production alors intégralement concentrée dans l’Oural. Ainsi, les machines vont pour partie moderniser des T-80U pour l'armée russe tandis qu'une autre partie des chaines va être dédiée à la production du MSTA-S dont le châssis est celui d'un T-80. Le dit complexe militaire d'Uraltransmash est racheté par l'Etat et ce complexe est fondu avec le nouveau site d'Omsk, les travailleurs du site sont transportés, payés rondement et logés gratuitement en Sibérie pour produire le MSTA-S et le TOS-1. La production du canon automoteur étant temporairement suspendue, le commandement russe ne s'attend à aucune livraison de T-80 modernisés comme de MSTA-S avant un an et quelques mois. La production sera dès 2019 suffisamment importante pour justifier cette centralisation et cette modernisation des outils de production. En outre, 100 unités de MSTA-S (2S19M2) sont commandées pour un cout de 300 millions de dollars, motorisés par une turbine GTD-1400 les MSTA-S vont remplacer définitivement le 2S3 alors en service. Livrés entre 2019 (pour les exemplaires de tête) et 2022, ce sont 160 exemplaires (en prenant en compte les commandes précédentes des années 2010-2015) qui seront livrés aux forces armées russes.
Réforme divisionnaire
La puissance de l’armée russe réside dans une multitude de points, mais le point essentiel qui détermine sa capacité de choc c’est sa pléthore de chars lourds. Distribués en de nombreuses formations, les chars russes s’empilent dans un mille feuilles de brigades blindées et « motorisées ». Toutes les formations russes de l’armée de terre disposent de chars lourds, en appui ou en armes principales. Le fantassin, base de l’armée, s’efface face aux mastodontes hérités du parent soviétique.
Pour renforcer l’armée sans augmenter drastiquement son effectif humain, le Kremlin a prononcé une réforme il y a de cela quelques années en vue de réintroduire les divisions après le passage à la brigade, les divisions concentrent plus de moyens mécanisés et moins de moyens motorisés, elles sont plus robustes et permettent à peu de frais de déployer une puissance de choc et de manœuvre ultime sur le champ de bataille conventionnel. Ainsi, après les Divisions de Taman et de Kantermir réintroduisent il y a peu ce sont les divisions d’Ural-Lvov, la Moscovite et la 13ème Division reviennent dans le jeu.
Leurs moyens seront des T-80BVM, des T-80BV portés à un standard contemporain, un moyen d’offrir une transition acceptable avant l’arrivée des T-14 Armata ou d’autres véhicules.
10ème Division Blindée de la Garde "Uralsko-Lvovskaya"
13ème Division Blindée de la Garde
1ère Division Mécanisée de la Garde "Moskoskaya"
- Forces de l'Ouest:
- District militaire occidental
Héritier des campagnes russes en Europe depuis Pierre le Grand, le district occidental a vu la défaite des armées napoléoniennes et hitlériennes et a posé le drapeau cramoisi sur le Reichstag. Il est probablement le plus puissant des districts de la fédération et le mieux préparé au combat, sur le pied de guerre depuis 2014 il est sans conteste prêt pour la guerre si celle ci venait à éclater à l'Ouest. En outre, l'occident concentre le plus grand nombre de divisions, elles s'organisent en cinq puissantes formations alliées à quatre brigades, dotées du BMP-3 ainsi que du T-80 elles représentent la crème de la crème de l'armée de terre.
6ème Armée (Nord-ouest)
- 25ème Brigade Motorisée
- 138ème Brigade Motorisée
- 26ème Brigade Stratégique
- 9ème Brigade d'Artillerie
- 5ème Brigade Anti-aérienne
- 132ème Brigade des Communications
- 140ème Régiment du Génie
- 95ème Brigade de Commandement
- 51ème Brigade Logistique
20ème Armée (Sud-ouest)
4ème Division Blindée de la Garde "Kantemirovskaya"
10ème Division Blindée de la Garde "Uralsko-Lvovskaya" (reformée)
13ème Division Blindée de la Garde (reformée)
1ère Division Mécanisée de la Garde "Moskoskaya" (reformée)
5ème Division Mécanisée de la Garde "Tamanskaya"
6ème Brigade Blindée
9ème Brigade Motorisée
448ème Brigade Stratégique
288ème Brigade d'Artillerie
250ème Régiment Spécial Spetsnaz
111ème Division Logistique
9ème Brigade de Commandement
V.D.V
76ème Division Aéroportée de la Garde
98ème Division Aéroportée de la Garde
106ème Division Aéroportée de la Garde
45ème Brigade Spetsnaz de reconnaissance
Une simulation d'hiver est prévue pour le courant décembre, incluant plus de 90 000 hommes, des membres observateurs de l'OTAN sont invités à apprécier et dans les faits surveiller l'évolution générale de la simulation.
Politique étrangère
Sujet : Syrie.
A l’adresse de : Etats-Unis d’Amérique, France, Turquie, Iran.
Damas a décidée d’agir, a tord ou à raison elle marque des points d’une part et en perd de l’autre. Sa capacité à réaliser sa grande idée, l’unification du pays par les armes, ne semble aboutir qu’à une nouvelle crise humanitaire et migratoire. En conséquence, le pouvoir Moscovite appelle à une stabilisation de la ligne de front face aux rebelles afin de mettre en place les conditions d’un cessez-le-feu. La situation ne devant pas continuer à dégénérer. La permanence de ces conditions et du cessez-le-feu est la première étape vers une sortie politique du conflit. Une potentielle rencontre peut avoir lieu, à Chypre (Nicosie), membre de l’Union Européenne, carrefour des influences et des épopées. Si le gouvernement Chypriote s’accorde avec cette proposition, il sera possible de débattre dans des lieux paisibles, historiques et proches de la pomme de discorde, à côté des eaux du Levant. Si Chypre, pour quelque raison, ne pouvait assurer cette réunion, le Liban (Beyrouth) est également propice à cette réunion et au cœur même du désastre depuis le début de la décennie.
Sujet : Proposition de rencontre.
A l’adresse de : Brésil.
L’offre Brésilienne est chaleureusement accueillie par la Russie qui y enverra une délégation afin de répondre aux besoins du pays.
Sujet : Proposition commerciale.
A l’adresse de : Pakistan.
Les T-80UD à votre disposition peuvent être modernisés par la Russie. L’opération se ferait sur le sol Pakistanais via l’expédition de kits de modernisation et de spécialistes. Le nouveau standard proposé est celui du T-80UM3 (exposé plus haut) mais sans contre-mesures Arena et sans GLONASS, il disposera en revanche du GPS.
Sujet : Manœuvres hivernales.
A l’adresse de : OTAN.
Des manœuvres d'hiver vont avoir lieu, en vertu des accords présents des observateurs de l'OTAN sont conviés à observer l'évolution de la simulation. Puisque dépassant le plafond d'hommes fixé d'un commun accord, l'entrainement géant se doit d'avoir des représentants de l'OTAN à ses côtés.
Dernière édition par Prishayev le Jeu 26 Oct 2017 - 18:55, édité 1 fois
Prishayev- Ministre
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Re: [√] Fédération de Russie
Fédération de Russie
Politique intérieure
Moscou est derrière nous !
Héritière de la glorieuse armée soviétique, la puissante armée russe a prouvée sa valeur baïonnette au canon à Grozny face aux fondamentalistes soutenus par l’occident, elle s’est ruée à dos de chars en Géorgie dans une contre-attaque dévastatrice contre les criminels dirigées par Tbilissi contre ses minorités, elle monte la garde sur les monts caucasiens et y maintient la paix, elle est présente à travers tout l’OTSC et enfin déverse ses projectiles sur les hordes terroristes s’en prenant à la patrie des Syriens. Forte de centaines de milliers d’hommes et puissance nucléaire à multiples vecteurs l’armée russe n’est pourtant qu’un lointain souvenir de la grande armée soviétique, pléthorique et si richement dotée, taillée pour affronter et briser le monde coalisé en quelques semaines. Si des leçons essentielles doivent être tirées des expériences postérieures à la seconde guerre mondiale, il faut retenir la couverture nucléaire et l’équilibre de la terreur empêchant toute défaite définitive et toute guerre atomique généralisée entre belligérants. La guerre fraiche à l’âge de l’atome a revalorisée le combat conventionnel et consacré le besoin d’une force mobilisable et engageable en un temps très court pour un combat décisif. L’URSS a adopté de Sparte ses principes de lutte, le culte du choc, tout comme l’hoplite en son temps l’Union et son peuple devait quitter ses casernes, villes et villages, usines et campagnes et livrer une bataille courte et décisive. Elle a aussi conservée son organisation sociale avec une élite privilégiée et combattante secondée par une pléthore de travailleurs à moitié serviles et dépourvus de droits politiques. En face, la Thalassocratie américaine a triomphée par défaut, Sparte n’ayant jamais déclenché sa conquête d’Athènes, pourtant à portée de chenilles. La victoire nous tendait les bras … et nous l’avons laissée filée.
La fin de l’URSS est la plus catastrophe du 20ème siècle et offre au monde la domination temporaire de la décadence incarnée, celle de l’élite atlantique qui telle une trainée de poudre soulève les élites locales contre Moscou dans le courant des années 1990’ et 2000’. Mais aujourd’hui, la Russie ne recule plus. Au cri de « Moscou est derrière nous » l’armée russe s’est engagée en Crimée et dans le Donbass, combattant l’invasion Otanaise, sournoise, visiblement sans morts apparemment mais pourtant c’est une guerre à mort. Et voici la Crimée qui vient de retourner dans le giron Russe et l’Ukraine perfusée par le FMI, Kiev aux abois face une guerre civile qui a pourri le climat politique secoué par des manifestations dans le cœur de la Rus’ médiévale. Aussi, l’heure est à l’inventaire, l’armée doit se préparer au pire. L’armée est une machine faite de chaire et d’acier, sa forme dépend de son entretien et rien ne saurait remplacer un entrainement à l’échelle de la Russie occidentale toute entière. Aussi, les nouvelles formations s’étoffent, les trois divisions recrées prennent place dans l’ordre de bataille, les pilotes sortent leurs avions des hangars, les tankistes démarrent leurs chars, les fusiliers prennent leurs AK tandis que les artilleurs approvisionnent leurs tubes, place à l’exercice ! Simulant de vastes opérations, l’armée russe se divise en deux, des unités d’Extrême Orient et du Nord-Ouest servent d’équipe bleu tandis que l’équipe verte se forme des armées d’occident, ces deux forces manœuvrent dans le triangle formé par Moscou, Voronej et Smolensk. En tenues hivernales, les troupes aéroportées sont lâchées et lancées sur des zones clefs de part et d’autre, formant l’avant-garde aux formations géantes de chars engagées avec un soutien d’infanterie mécanisée. Après trois semaines, la défaite de l’équipe bleu est consommée et se trouve expulsée de l’objectif central : Toula et son arrière pays. Félicitées par le président, les troupes rejoignent leurs casernes, quittent les polygones et lieux de manouvre, les pilotes et tankistes éteignent les moteurs, les fusiliers cèdent leurs AK et les artilleurs abaissent leurs pièces. Un jour peut-être la menace ne sera fictive et il sera alors temps de monter aux frontières et delà pour défendre la Grande Russie et sa civilisation incarnée en la Troisième Rome, Moscou.
A l’Est rien de nouveau
Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie.
Sans surprise, Vladimir Poutine remporte le premier tour avec 36% des suffrages, au second tour il parvient à fédérer 68% des votants. La déroute des libéraux, nationalistes et communistes voit la percée de nouvelles têtes ou le baroud d’honneur d’antiques personnalités. La victoire du chef du Kremlin permet à ce dernier d’asseoir sa politique de réformes sur un coussin de prestige électoral édulcoré par des promesses sociales nouvelles. Par exemple, l’augmentation du salaire minimum de 500 euro à 650 euro, la constitution d’un Etat plus social et d’une meilleure représentation des salariés dont les organes d’expression demeurent ostracisés par les lois successives touchant les associations et les syndicats. La quête d’une Russie plus libéral est aussi à l’œuvre, sur le plan économique en tout cas avec la promotion de la libre entreprise, la lisibilité des lois encadrant les entreprises et le soutien aux structures moyennes et émergeantes afin de constituer rapidement une industrie nationale forte et autosuffisante. Le premier projet annoncé par le Président après sa réélection n’est autre qu’un ambitieux programme portant sur le rail. Une nouvelle période réformatrice s’annoncerait-elle ?
Le plan de Vladimir Poutine pour le réseau ferroviaire prévoyait 20 milliards d’euro dépensés par an de 2008 à 2030 pour assurer un renouvellement conséquent du parc des locomotives et voitures, de ce projet il semble ne rester que des paroles. La crise est passée par là et désormais il convient de voir plus loin que les chiffres et analyser les réalités du transport ferroviaire en Russie. Sur le transsibérien, il faut souvent près d’un mois pour parcourir une distance que les grands parents soviétiques en bien moins de temps. La vitesse de circulation est de 15 à 20 kilomètres à l’heure sur de nombreuses parties de cette ligne légendaire et stratégique. La Russie qui se veut un Pont entre l’Asie et l’Occident est de fait contournée, boudée et ignorée du transport mondial qui privilégie le transport maritime pour relier « l’Empire du Milieu » à l’Europe. Enfin, les opérateurs sont inégaux et trop nombreux, l’emprise de l’Etat trop importante, générant corruption et dépenses inconsidérées. Ainsi, c’est à la télévision que le Président avoue cet échec lors d’une interview où il y dicte le ton et y rythme les questions, agissant avec finesse autant qu’avec force, il choc l’auditoire sur l’avenir du rail en Russie, parlant de « désastre ambulant » et invoquant comme solution une réforme de fond du réseau ferroviaire et de son encadrement. Privatisations et rachats se mêlent à un vaste programme de construction, centralisation et décentralisations sonnent aux oreilles de tous les intéressés et il est facile de s’y perdre mais le président conclu : La Russie peut tout réaliser et si nos aïeux ont posé plus de 120 000 km de rail nous en poserons 40 000 km de plus ! Les applaudissements fusent, le show est achevé et la télévision passe à un autre sujet de son programme, mais la Russie et son peuple ne s’arrête pas sur un spectacle et quelques ovations, elle réalise ses rêves. La première mesure phare n’est autre que la décision de limiter par la Loi le nombre d’opérateurs à cinq concurrents sur le sol de la Fédération et de provoquer la fusion des autres dans les opérateurs privés adoubés par le Kremlin pour prendre en charge le réseau. Le rail public (infrastructures et moyens de transport) est privatisé au profit des champions nationaux sélectionnés pour soutenir le poids de l’ambition présidentielle. RZD disparaît en tant qu’entité publique, sa privatisation permet à l’Etat de drainer 82 milliards d’euro, des parts dans chaque compagnie d’exploitation lui sont réservés ainsi qu’un droit de véto sur toutes les décisions potentiellement prises par les compagnies. La seconde mesure phare se situe à un échelon plus bas, sur le terrain. Les lignes stratégiques à l’image du Transsibérien vont voir leurs lignes doublées pour atteindre quatre voies au lieu de deux, la BAM et l’AIAM seront électrifiées et la seconde achevée, parachevant le projet soviétique de dépasser le Transsibérien et offrir un réseau efficace pour le fret comme les passagers à travers la Russie. L’ensemble du réseau va être électrifié sous dix ans, soit près de 60 000km à mettre à niveau. Ce projet, pharaonique, doit assurer une croissance sans discontinu aux régions outre-Oural, à l’industrie lourde, à l’industrie mécanique et l’industrie ferroviaire. En occident, l’étude d’une ligne TGV est en question pour relier Moscou à Kazan et une autre ligne de Moscou à Rostov. Les chantiers du rail seront prioritaires sur tous les autres, par emprunt le Kremlin va en assurer le financement après trois années sur la base des fonds issus des privatisations.
Mais rien ne saurait être complet sans le troisième échelon, la force vive. Le « Front des Pionniers », organisation formée par le gouvernement et financée par ce dernier groupe principalement des Moscovites désirant conquérir la Sibérie. Les primes élevées pour s’engager à partir en Sibérie et désengorger la capitale s’accompagnent d’un soutien matériel, terres, logements de qualité, travail, tout est offert ou garanti, outre la propagande c’est un véritable mouvement vers le passé, celui de la conquête d’espaces sauvages et de climats rudes, mais la quête de liberté et de richesse peut être un vecteur qui a lui seul a offert à la Sibérie son premier développement au cours de l’industrialisation impériale de la fin du 19ème siècle et jusqu’à la révolution communiste. Le programme de colonisation de la Sibérie reprend de fait et c’est d’Ouest en Est que vont se mouvoir en dix ans cinq millions de russes, faisant passer à 30.5 millions le nombre de citoyens russes vivant outre-Oural. Le transfert des richesses sibériennes vers la Russie occidentales s’atténue avec le développement des ports de l’Extrême Orient, ceux-ci comme à Vladivostok et Khabarovsk se voient mis en modernisation et en extension, le chemin de fer russe doit pouvoir assurer un transport en sept jours seulement de Moscou à Vladivostok, un record à abattre, un revoir à remplir, une étape à dépasser !
Relations internationales
Sujet : Sommet de Nicosie
A : Etats-Unis d’Amérique, France, Iran et Turquie.
Le sommet de Nicosie est ouvert, il sera dédié à un échange franc et à la projection de l’avenir de la Syrie.
Sujet : Rencontre et partenariats
A : Iran
La Russie n’est pas étrangère à votre avenir, une rencontre en vue de partenariats aussi divers que variés pourrait être préparée et organisée dans le lieu et à la date de votre choix.
Prishayev- Ministre
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Re: [√] Fédération de Russie
Fédération de Russie
Politique intérieure
Grandeur et décadence
La flotte soviétique avait pour objectif d’être la première force d’opposition à la flotte des Etats-Unis d’Amérique. Sa stratégie était simple, elle devait défendre les côtes soviétiques et saboter le commerce mondial, immobilisant les occidentaux aux économies imbriquées et retarder autant que possible l’arrivée de renforts venus d’Amérique en Europe alors soumise au rouleau compresseur des armées blindées de la garde soviétique. Incarnée en la personne du « Patron » de la flotte soviétique Sergueï Gorchkov, promoteur du retour en grâce de la flotte rouge, la marine soviétique était la pire menace possible pour les GAN de l’US Navy, disposant de centaines de sous marins dont de véritables trous noirs face aux sonars de l’ouest la flotte rouge pouvait prétendre remplir sa mission à bien et défaire, par le feu nucléaire si nécessaire, les GAN américains. L’Empire Soviétique n’est plus. Son héritage a rouillé dix ans durant dans les ports russes et ukrainiens, dix ans avant qu’un projet sérieux de remise à niveau et de recomposition de la flotte ne puisse être entrepris. L’état catastrophique des chantiers fantômes, les bureaux de recherche déserts, des marins sous entrainés, sous payés et démotivés, voilà le tableau d’une flotte au bout du rouleau à l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir suprême à l’aube des années 2000. Le nouveau « Patron » est le président, il voue dans ses premières années une admiration sans bornes à Pierre le Grand et sa volonté de porter l’étendard russe sur tous les océans, de défendre et étendre la place de la Russie sur la scène mondiale. Reprenant cet idéal, il a fait ébaucher une réforme de la marine sur la base d’un budget croissant et d’une doctrine basée sur le statut-quo avec l’occident, mais après 2014 la situation a changée. Le 20 juillet 2017 Vladimir Poutine a promulgué « Le fondement de la Politique d’Etat de la Fédération dans le domaine naval pour la période jusqu'à 2030 », un texte de 22 pages qui met fin à la doctrine de 2012. Pessimiste, il décrit les océans comme un terrain de jeu des grandes puissances occidentales (Etats-Unis et leurs alliés) afin d’y asseoir la domination de la Thalassocratie américaine, y compris en Arctique, aux limites des eaux territoriales de la Russie et de ses alliés. L’Ukraine est visée également, sa volonté de récupérer la Crimée fait craindre des conflits en Mer Noire. En finalité, le texte a recommandé la polyvalence afin de faire des économies d’un point de vue logistique et budgétaire, la question de la coopération avec l’armée de terre et l’aviation est évoquée afin de soutenir la crédibilité de la réaction à Russe à l’escalade des conflits. La création d’un GAN est repoussée aux horizons de 2030, mais là encore la chose est vague et très incertaine. Pour faire simple, le texte de 2017 entérine un changement de doctrine car il privilégie la flotte sous-marine sur la flotte de surface. Plus économe et versatile, la flotte sous-marines, la chérie de l’Amiral Gorchkov, revient sur le devant des projets de la marine, avec la flotte de surface ramenée au stade de flotte de défense puisque de fait négligée malgré la volonté de lui redonner un caractère international. Le gouffre demeure grand, comme sous Pierre le Grand, entre les capacités de la Russie et ses ambitions.
Le rythme de réception des navires de surface prend de toute façon du plomb dans l’aile depuis trois ans, les problèmes techniques s’accumulent, le souci principal demeure un manque de compétences lié à l’abandon des chantiers dans les années 90. Néanmoins, un type de navires se démarque en 2017 : les sous-marins. Livrés à raison de trois exemplaires (deux classe « Kilo » et un « Lada ») rejoignent les forces opérationnelles de la flotte russe. La classe « Kilo » n’a pas dit son dernier mot avec encore quatre bâtiments en commande, l’approche en série de la classe « Lada » se précise avec la livraison en 2017 du premier bâtiment de série de la classe, le Velikie Luki (B-587) a parcouru un chemin tortueux, de la coque à la propulsion tout à été repensé moult fois. Mais le voilà, le sous-marin contemporain tant désiré qu’il ne se faisait plus attendre tant ses retards s’accumulaient. Le bâtiment est achevé, sa propulsion indépendante anaérobie également. La commande de la marine russe passe de quatre bâtiments (dont un complété et livré) à dix-huit bâtiments, répartis sur de nombreux chantiers (donc encore dix-sept en commande). Six rejoindront la flotte du nord, douze la flotte du Pacifique entre 2019 et 2028. La flotte de surface bénéficie du projet 11356 Grigorovich (frégate) dont un bâtiment, l’Amiral Makarov est réceptionné par les marins russes. Le projet 22350 Gorshkov est également en bonne voie avec la réception du second exemplaire de cette classe.
Classe Kirov (Pierre le Grand).
Enfin, les travaux de modernisation avancent et l’Amiral Nakhimov (classe Kirov) passe par les chantiers afin d’être porté au standard et fait surprenant ses frères de classe alors en réserve le sont aussi, chacun devant prendre la tête de certains groupes navals respectivement du Nord, de Baltique et deux dans le Pacifique. Ainsi, la modernisation, profonde et onéreuse, va prendre quatre ans pour trois d’en deux et six pour le dernier dont la propulsion nucléaire est dans un état catastrophique et nécessite une opération lourde pour la remettre en état et en remplacer le réacteur. Ces travaux suivent la voie tracée par la nouvelle doctrine : plus de polyvalence. La classe Kirov sera ce que le croiseur doit être, rapide et puissant, blindé et doté d’une très longue vue il doit offrir une capacité multi-rôle accrue et à terme permettre l’abandon du Kouznetsov clairement obsolète et à bout de souffle qui fondamentalement est une perte de ressources qu’un apport sérieux pour son groupe naval.
Agriculture et pêche
Champ de blé mûr.
Produire est en Russie un but en soit. Abattre des records à tout prix est encré tel un vers dans un fruit depuis la période soviétique. Les volumes jouent plus que tout et le cœur du monde rural russe a vu comme une bouée de sauvetage les pesticides et engrais introduits massivement dans le cadre de l’industrialisation, ils ont stabilisé la production en coopération avec la mécanisation des exploitations. Trois décennies après la chute de l’URSS les mêmes leçons fondent une agriculture tout aussi productiviste, alliée au marché et aux subventions. Sa réussite tient pourtant à la protection du marché national, au sursaut patriotique, à la volonté politique d’assurer l’autosuffisance de la Fédération de Russie. Maintenant que l’agriculture russe est relevée, que ses capacités de production égalent celles de toute l’antique URSS, il est temps de soutenir un projet d’envergure et durable pour l’agriculture russe afin de soutenir sur la durée le régime de production atteint et monter en gamme pour le plus grand bien de la planète, des hommes et des exploitations.
La base de tout est l’organisation sur laquelle repose l’agriculture russe, cette dernière est centralisée et manque de bras depuis la période soviétique. Il a donc été décidé d’encourager un repeuplement des zones rurales et des petites cités de la Russie profonde via le déploiement de primes pour les individus se réinstallant durablement en zone rurale, l’action fédérale va même plus loin en offrant des crédits à taux zéro pour la construction d’une maison en zone urbaine et bien évidement les villages se voient encouragés à rénover ou remplacer leurs logements via des subventions accordées au cas par cas par le gouvernement fédéral. De nouveaux standards de production sont publiés après un vote houleux à la Douma, l’agriculture ne pourra plus utiliser à partir de 2021 près de 60% des engrais présents sur le marché et 95% des pesticides. Les produits les plus toxiques sont bannis, les plus dévastateurs pour l’homme et pour l’environnement passent à la trappe. La chute de la production agricole devrait à 20% de volumes en moins. Les pertes pour les exploitants devraient être compensées par une réévaluation des taxes visant les produits agricoles importés produits en grande quantité en Russie (favorisant les productions nationales), des subventions couvriront les pertes temporaires, une politique de sélection des semences engagée en profondeur permettra d’assurer la solidité des cultures ainsi qu’une adaptation technique à des modèles biologiques. Les « exploitations d’avant-garde », celles s’engageant et réalisant une transition vers un modèle biologique avant 2021, se trouvent désormais exemptées de taxes et d’impôts.
Enfin, de nouveaux quotas de pêche entrent en vigueur, une bonne nouvelle pour la restauration des espèces puisqu’une baisse de 25% des quotas de production a été promulguée pour la pêche dans les eaux peu profondes. En complément, une taxe sur « les viandes » s’ajoutant à la TVA soit 26.5% de taxe sur les viandes et poissons. Les ours viennent à attaquer les villages tant la pêche dans les rivières est conséquente, la pêche en haute mer dégringole avec 40% de baisse des quotas distribués, le tout lissé sur trois ans. Séisme économique, la pêche représentant un secteur employant une quantité élevée de citoyens russes, la grogne ne s’est pas faite attendre et les mesures gouvernementales également pour replacer une main d’œuvre qui finalement a toujours manqué à la Russie qui ne devrait que mieux se réinsérer dans l’industrie, les transports et l’agriculture (dont le manque de bras et de pionniers est criant). Un programme de reclassement dans le programme de colonisation de la Sibérie est engagé.
La victoire sur le modèle productiviste de l’Union Soviétique n’est guère idéologique, produire demeure autant que le profit le moteur de l’agriculture russe. Mais face à la concurrence et au retard de nombreux pays et notamment européens en matière de renouvellement de leur politique agricole, la Russie peut déjà se targuer d’aligner des couts fort faibles et à l’avenir de disposer d’une qualité de production supérieure. En outre, si la fonte des glaces est favorable à l’exploitation d’hydrocarbures par la Russie, la décimation des espèces et la ruine des terres est sans conteste un drame pour l’agriculture russe qui malgré les apparences ne peut durablement se permettre de maintenir un régime de production à outrance.
Prishayev- Ministre
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Politique intérieure
Saint-Pétersbourg
Ouverte par Pierre 1er le Grand, la Russie ne respire l’air d’occident que par la petite lucarne, celle-ci donnant sur la Baltique au travers de Saint-Pétersbourg. Ville fondée sur un marais géant, la cité de Pierre n’est autre que le signe d’une volonté politique et économique de commercer densément et s’accorder ou au minima s’inspirer d’elle. Cette ère semble bien lointaine, à l’ombre des schnorchels les « Kilos » tiennent la Baltique et la ville connaît des difficultés économiques importantes depuis les années 1990, les chantiers navals avaient réactivé une partie de la vie urbaine, les sanctions ont réduit les volumes exportés et importés, la politique des sanctions engagée par l’Europe à l’égard de Moscou a été suivie de sanctions visant l’Europe et son économie. Au terme de quatre années d’effondrement des transactions commerciales, Saint-Pétersbourg périclite. Pour restaurer la grandeur de la ville du premier Empereur de toutes les Russies, le cœur culturel de la Fédération et le principal port destiné aux exportations russes (un quart d’entre elles), Vladimir Poutine fait un retour sur les traces de son accession au pouvoir, à la mairie de Saint-Pétersbourg.
Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg.
Là bas, devant les caméras, face une parade impressionnante de navires, de marins et encerclé par une garde d’honneur il décide, tel un Empereur, d’évoquer la grandeur de la cité. D’abord impériale lorsque celle-ci était le cœur battant d’un projet de modernisation de la Russie, ensuite communiste, lorsqu’elle a héroïquement résistée à l’envahisseur fasciste. Ensuite, il nous plonge dans le Saint-Pétersbourg profond, celui des bas quartiers qui ne se visitent pas, de ce monde qui est resté en 1990, oublié de tous sauf de leurs habitants, innombrables. Si cette démarche écorne le principe celui lequel la Russie est une grande puissance, malgré sa force militaire, elle demeure fondamentalement un nain économique et malgré ses ressources ne parvient pas à décoller, laissant sur le banc des millions de russes, les plus humbles et les plus patriotes, les plus courageux et les plus méprisés. Moscou, capitale des privilégiés (le salaire y étant trois fois supérieur à la moyenne russe), des nantis (avec ses clubs privés, bars de luxe et ses casinos) et de la génération post-Eltsine ne connaît pas la crise en son centre. Mais en sa périphérie là aussi le cout de la vie est élevé, de plus les salaires sont en chute libre, le travail rude, la vie pénible. Mais à choisir, entre l’hyper centralisation soviétique ayant fait de Moscou le centre névralgique d’une Russie aux symboles communistes et au passé archaïque et entre un Saint-Pétersbourg majestueux et plein de possibilités, possible plateforme de modernisation, tourné une nouvelle fois vers l’Ouest, Vladimir Poutine déjà choisi. Il déclare péremptoire : « Moscou ne peut avaler les richesses de toute la Russie et n’en laisser que des miettes à une majorité des villes et des populations de la Fédération ». Il ajoute même : « il est temps de redonner ses marques de noblesse aux anciennes cité à l’ombre d’une politique volontariste au service d’une redistribution cohérente de notre population trop concentrée ayant déserté la périphérie de la capitale pour la Ville. »
C’est donc plein de prudence que le Président engage les Moscovites et les russes vers une désacralisation de Moscou, dévaluant progressivement son attractivité au profit de villes plus stratégiques à l’âge de la Grande Mondialisation et au bénéfice de centres productifs en manque chronique de main d’œuvre et d’habitants à taxer, Moscou étant à ce titre sur-enrichie au détriment des autres villes. Ainsi, la première action du Président vise à déplacer certaines institutions tel le service des douanes ainsi que son ministère et toute la structure administrative et centrale de la santé de la Fédération Russe à Saint-Pétersbourg le tout sur quatre ans dans de nouveaux locaux, aux normes européennes en terme d’informatisation et d’économie de personnel. La seconde action annoncée et concrétisée est la mise en place d’un programme de reconstruction dans la ville de Pierre le Grand, la ville devant devenir attractive par des logements contemporains et moins onéreux qu’à Moscou même. 120 000 logements neufs ou intégralement rénovés vont être érigés en quatre ans à Saint-Pétersbourg même, une prime aux Moscovites s’installant durablement à Saint-Pétersbourg est mise en place pour 100 000 personnes par an pendant quatre ans, reconductible au besoin. S’ils quittent la cité, ils devront rembourser la prime. Une allocation logement dédiée à la ville de Saint-Pétersbourg en particulier voit le jour à raison de 50 euro par mois pour les citoyens pauvres. Ensuite, Saint-Pétersbourg va connaître un essor de la construction navale, le projet « Lada » assurant aux chantiers de l’Amirauté et au bureau d’étude Rubin de conséquentes rentrées financières. Outre les chantiers de l’Amirauté, le « Grand Port » de Saint-Pétersbourg va être modernisé et étendu d’un quart sur quatre ans afin de porter ses capacités aux besoins réels de la Russie pour les années à venir, une récupération des volumes commercés (exportations notamment) s’affirme peu à peu. Pour finir, l’entreprise métallurgique KZ (Kirov) est remilitarisée, l’investissement nécessite un demi-milliard de dollars qui y sera consacré sur trois ans. La production se centrera sur BMP-3M et le BMD-4M, la modernisation de BMD-2 en BMD-2M et bien entendu la production des variantes basées sur ces châssis. Secondant les usines de Volgograd, le site aura une capacité de production de 120 véhicules par an d’ici 2022.
Dotation
L’Armée Russe a fait son choix, les armes individuelles de la troupe vont passer d’une génération à une autre, d’un quasi monopole à un autre. L’enjeu de ce programme de renouvellement est industriel mais aussi politique. Si Tula a produit pendant des années l’AK pour l’armée russe c’est avant tout par lien politico-économique avec l’Etat Fédéral qui en a la propriété, à l’inverse de Kovrov, entreprise privée. Dans l’optique d’une valorisation de l’action privée (y compris dans l’armement) et d’un rééquipement en faveur d’une arme aux performances meilleures que l’AK-12, Kovrov et ses A-545 l’emporte lors des testes sur son rival. L’AK-74M va peut à peut être remplacé par l’A-545 et bien plus moindrement par l’An-94. Une commande de 2 millions de fusils d’assaut a été signée au courant du mois précédent. L’An-94, très onéreux, complexe, nécessitant un entretien plus régulier que ces concurrents, a été sélectionné pour sa valeur dans les mains de soldats d’élite. L’A-545 est introduit massivement dans les rangs de la troupe régulière, plus simple et moins onéreux.
Complexe d'artillerie numéro 9 d'Ekaterinbourg
Usine numéro 9.
Unie à Uralvagonzavod, l'usine numéro 9 produit ce qu'il y a de mieux en termes de pièces d'artillerie, la valeur de ses productions se mesure au volume de ses commandes et à ses partenaires à travers le globe, plus de 60 Etats ! Il a été décidé par le gouvernement russe de continuer la grande politique de décartellisation du secteur de la défense avec le détachement de l'usine numéro 9 de Rostec et d'Uralvagonzavod, redevant ainsi une entité indépendante. Le bureau d'étude vient de mettre au pont un nouveau canon, le 2A46M-6, dernière version en date du très célèbre canon soviétique de 125mm développé lors de la guerre froide et ayant doté et dotant encore tous les chars ayant été produit par l'URSS. Refinancée et modernisée à hauteur de 800 millions de dollars, l'usine numéro 9 fait peau neuve et accroit ses capacités de production pour fournir ce dont l'armée mais aussi l'étranger aura besoin dans la décennie à venir. Privatisé d'ici 2022, le complexe conservera une présence étatique et un droit de véto sur les décisions stratégiques de l'entreprise en cas de besoin. La participation des salariés au capital sera financée par l'Etat.
Kalachnikov, Kovrov et Toula
Usine Degtyarev dite "Kovrov" du nom de sa localisation.
L'entreprise publique d'Izhevsk, le célèbre arsenal ayant produit le Kalachnikov, est probablement l'une des plus grandes réussites de l'URSS, ayant commercialisé ses productions dans la moitié du globe pendant un demi siècle, ayant fournit des licences et des spécialistes au monde socialiste, elle fut en son temps la plus grande usine d'armes de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui il ne lui reste plus que 5 000 employés, des profits forts maigres et des commandes en berne depuis la dernière commande Vénézuélienne et l'annonce de la fin des commandes de l’AK-74M par l'armée. D'un autre côté Kovrov, entreprise privée, enregistre des ventes croissantes, des projets prometteurs mais n'a que peu de commandes étatiques. L'usine d'Izhevsk va donc être privatisée. Avec ce lestage, le gouvernement tient à mettre Kovrov et Kalachnikov sur un même pieds vis à vis des autorités militaires - parfois corrompues par les industriels de la défense - mais aussi laisser à ces entreprises le soin de gérer leurs bénéfices futurs car, oui, l'équipement des forces armées russes est en passe d'être mis à jour, l'An-94 ainsi que l'A-545 (successeur de l'AEK-971) sont commandés en série, l'Abakan dotera l'élite de l'armée à savoir les parachutistes, marins et spetsnaz ainsi que les pionniers d'assaut, la troupe la plus humble disposera du AEK. Les AKM et AKMS calibrés en 7.62x39 vont peut à peut être retirés des unités au profit d'armes calibrées en 9x39, l'arsenal de Toula se chargeant de cette production spéciale va également être modernisé et privatisé en 2022. La participation des salariés au capital sera financée par l'Etat.
Politique étrangère
Sujet : Vente d’armement.
A : Inde.
Votre commande a été prise en compte et validée pour un cout de 60 (dont près de la moitié pour les Su-57) milliards de dollars, le délai de livraison s’échelonne sur 10 ans pours les avions sauf le PAK-FA échelonné à 13 ans, les Mi-26 étant livrés sous trois ans et la modernisation des Antonov étant achevée sous cinq ans.
Sujet : Déploiement militaire.
A : Irak
Un déploiement de troupes va s’effectuer conformément au vote du récent Conseil de Sécurité.
Prishayev- Ministre
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Date d'inscription : 29/03/2016
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