[√] Dominion du Congo
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[√] Dominion du Congo
DOMINION DU CONGO
GÉNÉRAL
GÉNÉRAL
- Spoiler:
Capitale : Léopoldville
Régime politique : Etats Fédéraux (Provinces-Unies) ; Royaume (Belgique) ; Dominion Colonial
Langue : Français, Néerlandais, Lingala, Bakongo de nombreuses langues africaines
Histoire : Le Dominion du Congo à été crée par les Provinces-Unis du Bénélux. Malgré son nom de Dominion, et les grands espoirs qu'il y'avait derrière ce nouvel état colonial, rien ne changea ou pratiquement rien. Le Dominion est encore dirigé par le Gouverneur-Colonial à la solde de Bruxelles et ni les Congolais noirs ni les colons blancs n'ont le droit de vote ou un quelconque droit de décision politique.
Depuis 1944 : Le Congo Belge, ou Bénéluxien, à été engagé dans la Seconde Guerre Mondiale. La Force Publique et les divers forces coloniales ont combattus victorieusement en Afrique. Néanmoins la stagnation et le manque de moyen à fait beaucoup de mort En revenant au pays de nombreux anciens combattants ont été frustrés de ne pas avoir plus de droit.
En octobre 1941 et face à la montée des tensions en Europe, le Royaume de Belgique crée une confédération avec le Royaume des Pays-Bas et le Luxembourg. Suite à la formation des Provinces-Unies du Benelux, le Congo passe sous autorité de la confédération. Dès la formation de cette dernière est décidé de créer le dominion du Congo : théoriquement, la métropole n'a plus le droit que de gérer les affaires étrangères et militaires du dominion ; dans la réalité, et par le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale en 1943, le pouvoir restait aux mains des Européens coopérant en permanence avec la métropole. Le gouvernement confédéral tenta au bout de quelques mois de remédier aux mauvais traitements infligés aux populations africaines par les autorités coloniales, mais peu fut fait au niveau local. Cette hypocrisie du Benelux (proclamer un dominion sans changer la situation réellement) provoqua d'énormes manifestations que seule la guerre sut calmer. La victoire en 1947 n'arrangea cependant rien du tout : la stagnation en Angola, qui fut débloquée que par l'aide britannique, provoqua des pertes importantes parmi les troupes africaines. Les soldats, rentrant chez eux et ne voyant pas leurs droits politiques augmenter dès 1947, commencèrent à former des clubs réclamant l'indépendance du Congo. Une instabilité générale s'installa assez rapidement, l'une des pires en Afrique après le Maghreb, empêchant toute prétention du Benelux d'administrer l'ancien Angola ennemi (le Cabinda est tout de même récupéré, au statut de mandat international sous autorité étrangère, à visée indépendantiste). En 1948, Joseph Kasa-Vubu crée la première formation politique (d'une dizaine de membres, certes) d'Afrique noire dont le but est l'indépendance : l'Alliance des Bakongo. Entre 1948 et 1950, les Provinces-Unies essaient de stabiliser le Congo mais l'ABAKO prend de plus en plus d'ampleur et certains parlent déjà d'un accès à l'indépendance, par les armes, dans les prochaines années.
STATISTIQUES
Croissance économique : ???
Produit Intérieur Brut : 7 000 000 $ (1990)
Population : 12 000 000 d'habitants
ARMÉE
Effectif des forces armées (à répartir) :
- Spoiler:
- * Actifs : 24 000 hommes
1er Corps : Léopoldville - 10 000 hommes
2ème Corps : Stanleyville - 5 000
3ème Corps : Elisabethville - 9000
* Réservistes : X
* Mobilisables : X.
Équipement :
- Spoiler:
- Armée de terre :
- Spoiler:
- * Équipement personnel (seulement les noms) :
- Pistolets : Browning M1910, Browning 10/22, Browning GP
- Fusils : Thompson M1, Mauser Belge 1936,
- Mitrailleuses : Browning BAR FN 1930, Browning-FN
- Grenades : X
* Chars : X
* Véhicules blindés : 30 M8 Greyhound, 20 T-13 tank destroyer, 5 T-15
* Artillerie :
- Mortiers : X
- Obusiers : 30 pièces de 75mm, 10 de 105mm
- Artillerie auto-montée : X
- Artillerie anti-aérienne : X
- Artillerie anti-char : X
Marine nationale :- Spoiler:
- * Porte-avions : X
* Sous-marins : X
* Cuirassés : X
* Croiseurs : X
* Destroyers : X
* Frégates : X
* Corvettes : 2
* Torpilleurs : X
* Sloops : X
* Canonnières : 1
* Navires de défense côtière : 6
* Mouilleurs de mines : X
* Dragueurs de mines : X
* Autres bâtiments (de réparation, de dépôt de munitions, etc) : X
Armée de l'air :- Spoiler:
- * Chasseurs : X
* Bombardiers : X
* Avions de reconnaissance / de patrouille / d’entraînement : 7 Stampe SV-4b, 6 Airspeed AS.10 Oxford Mk.I, 6 Airspeed AS.65 Consul, 12 De Havilland DH.104 Dove
Dernière édition par Sarasins le Dim 1 Oct 2017 - 18:22, édité 1 fois
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
Effectif des forces armées (à répartir) :
- Spoiler:
* Actifs : 24 000 hommes
* Réservistes : X
* Mobilisables : X.
Équipement :
- Spoiler:
Armée de terre :
- Spoiler:
* Équipement personnel (seulement les noms) :
- Pistolets : Browning M1910, Browning 10/22, Browning GP
- Fusils : Thompson M1, Mauser Belge 1936,
- Mitrailleuses : Browning BAR FN 1930, Browning-FN
- Grenades : X
* Chars : X
* Véhicules blindés : 30 M8 Greyhound, 20 T-13 tank destroyer, 5 T-15
* Artillerie :
- Mortiers : X
- Obusiers : 30 pièces de 75mm, 10 de 105mm
- Artillerie auto-montée : X
- Artillerie anti-aérienne : X
- Artillerie anti-char : X
Marine nationale :
- Spoiler:
* Porte-avions : X
* Sous-marins : X
* Cuirassés : X
* Croiseurs : X
* Destroyers : X
* Frégates : X
* Corvettes : 2
* Torpilleurs : X
* Sloops : X
* Canonnières : 1
* Navires de défense côtière : 6
* Mouilleurs de mines : X
* Dragueurs de mines : X
* Autres bâtiments (de réparation, de dépôt de munitions, etc) : X
Armée de l'air :
- Spoiler:
* Chasseurs : X
* Bombardiers : X
* Avions de reconnaissance / de patrouille / d’entraînement : 7 Stampe SV-4b, 6 Airspeed AS.10 Oxford Mk.I, 6 Airspeed AS.65 Consul, 12 De Havilland DH.104 Dove
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Re: [√] Dominion du Congo
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Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
DOMINION DU CONGO
Le Gouverneur-Général Auguste Gilliaert, en poste depuis 1948.
Le Congo Après-Guerre
En octobre 1941 et face à la montée des tensions en Europe, le Royaume de Belgique crée une confédération avec le Royaume des Pays-Bas et le Luxembourg. Suite à la formation des Provinces-Unies du Benelux, le Congo passe sous autorité de la confédération. Dès la formation de cette dernière est décidé de créer le dominion du Congo : théoriquement, la métropole n'a plus le droit que de gérer les affaires étrangères et militaires du dominion ; dans la réalité, et par le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale en 1943, le pouvoir restait aux mains des Européens coopérant en permanence avec la métropole. Le gouvernement confédéral tenta au bout de quelques mois de remédier aux mauvais traitements infligés aux populations africaines par les autorités coloniales, mais peu fut fait au niveau local. Cette hypocrisie du Benelux (proclamer un dominion sans changer la situation réellement) provoqua d'énormes manifestations que seule la guerre sut calmer. La victoire en 1947 n'arrangea cependant rien du tout : la stagnation en Angola, qui fut débloquée que par l'aide britannique, provoqua des pertes importantes parmi les troupes africaines. Les soldats, rentrant chez eux et ne voyant pas leurs droits politiques augmenter dès 1947, commencèrent à former des clubs réclamant l'indépendance du Congo. Une instabilité générale s'installa assez rapidement, l'une des pires en Afrique après le Maghreb, empêchant toute prétention du Benelux d'administrer l'ancien Angola ennemi (le Cabinda est tout de même récupéré, au statut de mandat international sous autorité étrangère, à visée indépendantiste). En 1948, Joseph Kasa-Vubu crée la première formation politique (d'une dizaine de membres, certes) d'Afrique noire dont le but est l'indépendance : l'Alliance des Bakongo. Entre 1948 et 1950, les Provinces-Unies essaient de stabiliser le Congo mais l'ABAKO prend de plus en plus d'ampleur et certains parlent déjà d'un accès à l'indépendance, par les armes, dans les prochaines années.
Après la Guerre, les Provinces-Unis du Benelux nomment Auguste Gilliaert, un militaire belge, Gouverneur-Général du Dominion du Congo. Officier prestigieux de la Force Publique Congolaise et homme respectée, il instaure une administration au service des Provinces-Unis et remplis ses prérogatives. Mais les anciens combattants Africains grondent au Congo... Ces derniers réclament plus de droits ; plus de pouvoirs ; et souvent l'indépendance... La lutte armée est envisagée pour plus d'un. Les groupes indépendantistes n'ont alors pas vraiment de leader mais deux figures se démarquent de la plèbe... Joseph Kasa-Vubu et Patrice Lumunba.
- Spoiler:
- Joseph Kasa-Vubu, tête pensante du groupe intellectuel "ABAKO".Patrice Lumumba, plus virulent indépendantiste et membre de l'ABAKO.
La situation est alors tendue au Congo. Néanmoins le gouverneur-général Gilliaert n'est pas décidé à accorder plus de droits ; que ce soit aux colons blancs ou aux natifs noirs. Ce dernier compte bien conserver l'ordre établis. Ainsi donc, en pleine période de trouble pour le Congo, ce dernier se permet alors une allocution controversée.
- Allocution controversée:
- Allocution d'Auguste Gilliaert, Gouverneur-Général du Dominion du Congo a écrit:« La Seconde Guerre Mondiale à durement frappée le Congo ! Je le sais ! Nous le savons !
Mais ce n'est pas une raison pour céder à la dérive.
Ce n'est pas une raison pour céder aux extrêmes.
Ce n'est pas une raison pour céder au nationaliste violent.
Ce n'est pas une raison pour céder à un indépendantisme violent et sans penser aux conséquences...
Le Congo, qu'il soit Belge ou Bénéluxois, doit rester uni et ne doit être qu'un ! Et comment pourrions-nous rester unis et ne faire qu'un, si nous nous disputons les élections ? Il en va de la sécurité, et de la stabilité, du Dominion de ne pas mettre en place d'élection, ni de droit de vote mais bien de se conformer à ce que la métropole dit, qu'elle soit placée à Anvers ou à Bruxelles, afin de garder la colonie en bonne santé.
Sachez, que je n'ai pas à cœur un objectif politique, car sans élection je n'ai pas a me faire ré-élire ce qui permet d'être le meilleur fonctionnaire possible pour le Congo, mais j'ai à cœur un objectif sentimental ! Faire en sorte que le Congo... Le Congo que j'ai chéris ! le Congo que j'ai aimé ! le Congo que j'ai servi ! le Congo que j'ai protégé ! reste le même Congo... Et ne subissent pas les affres des guerres civiles et de l'instabilité qui pourrait arriver si des Nègres, sans éducation ni compétences, en prenaient le contrôle.
Ainsi donc, afin de préserver la population noire du Congo, influençable et inéduquée, tout comme sa population blanche, propice aux développements d'idéologies jugées malsaine, il n'y aura pas d'élection ni de pouvoir de décision administratif ou politique pour la population. Et ceci pour le bien du Dominion et de sa population ! »
Ce discours, paternaliste et dégradant pour les populations noires, offensant et jugé trop paternaliste pour les populations blanches par les populations blanche, offensa alors la grande majorité de la population du Dominion (Noire ou Blanche) et devint rapidement un terreau productif pour un schisme entre le pouvoir central et la population... Rapidement Gilliaert et l'autorité Bénéluxoise devinrent controversées et l'on appela à un Etat Libre du Congo, toujours proche de la Belgique et exclusivement de la Belgique, chez les blancs tandis qu'on appelait à l'indépendance du côté des noirs.
Des émeutes éclatèrent alors à Stanleyville ; Léopoldville ; et Elisabethville (principalement), les manifestants étaient hétéroclites, du Noirs Congolais pur-souche au Flamands émigrés au Congo et nostalgique du Royaume de Belgique. La Force Publique du disperser les manifestations à coup de matraque hormis à Léopoldville où les franges noires et pauvres de la population ont continués le combat jusqu'à l'ouverture du feu.
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
Sarasins a écrit:DOMINION DU CONGOÉmeutes au Congo a écrit:Un émeutier à Léopoldville.
Fait incroyable à première vue, mais somme toute prévisible quand on y réfléchis bien, suite à l'allocution du gouverneur-général Gilliaert, le pays à subit de violentes manifestations et fut durement touché par ces contestations. Dans la plupart des grandes villes du pays, les manifestations devinrent très violente.
A Léopodville, par exemple, des émeutiers blancs manifestaient d'un côté tandis que des émeutiers nègres de l'autres, quand une rixe à éclatée entre les deux groupes, sans qu'aucune raison apparente ne soit découverte hormis le rapprochement des deux cortèges séparatistes. Les forces loyalistes a l'entité coloniale ont fini par rejoindre la rixe.
A Stanleyville, les émeutes étaient principalement gouvernées par des dissidents blancs, tandis qu'au contraire Elisabethville à subit de grands troubles à cause des émeutiers Katangais ; les émeutes à Léopodville furent ethniquement partagée. Le gouvernement ignora les émeutes lors du premier soir, espérant que les dissidents blancs et noirs se calmeraient une fois confrontés aux manifestants loyalistes. Mais rien n'en fut et la situation dégénéra.
La Force Publique fut envoyée sur place, d'abord uniquement des blancs mais malheureusement constatant que seuls le corps des sous-officiers et des officiers étaient quasi-exclusivement garnis de blancs : des soldats noirs furent dépêchés. Craignant que ces nègres armés ne se retournent contre la F.P, le gouvernement ne les arma qu'avec la moitié du matériel normalement octroyé, et donna l'ordre de les placer à l'arrière du dispositif afin de ne pas les marginaliser et de permettre le moins de contact possible avec les émeutiers.
Malheureusement, la plupart des officiers et sous-officiers firent fis de cet ordre et placèrent les troupes noires à la tête des dispositifs chargés de stopper les émeutes, souvent sans armes à feu d'ailleurs.Une petite troupes de soldats de la Force Publique, tous noirs et luba, embarqués pour être déployé à Stanleyville.Le chaos dans nos rues a écrit: Dans les rues de la plupart des grandes villes du Dominion : c'était le chaos. Mais trois villes sortaient du lot. Elisabethville, capitale régionale du Katanga, subissait le plus gros du chaos. Les émeutiers noirs, rassemblés dans des formations ethniques s'affrontaient dans les rues, d'abord avec les mains puis avec des armes blanches telles que des couteaux ou des machettes. Les rues d'Elisabethville voyaient donc deux factions noires s'affrontées : les Katangais et les immigrés kasaïens, de l'ethnie luba, que l’administration coloniale avait fait venir pour travailler dans les mines. Les émeutiers blancs furent très minoritaire dans le Katanga. Les troubles durèrent quatre jours, jusqu'à l'envoi d'une force militaire, quasi-exclusivement composée de luba, qui calma les émeutes à l'arme à feu. Quelques soldats d'origines Katangaises désertèrent lors des émeutes afin de soutenir les manifestants.
L'on dénombre le plus lourd bilan du Congo : 62 morts et plus de trois cents blessés parmi les émeutiers ; 2 morts dans la Force Publique ainsi que 16 blessés.
A Stanleyville, les émeutes, furent tous l'inverse de celles du Katanga, et virent s'affronter principalement deux camps blancs : des Francophones (Wallons, Suisses, Français) d'un côté et des Néerlandophone (Néerlandais, Flamands) de l'autres. Les deux camps combattaient aussi une légère manifestation congolaise, légère comparée a celles de Léopoldville et Elisabethvile. Les jets d'eaux et les matraques suffirent à disperser ces manifestations en une journée.
L'on dénombre néanmoins plus d'une centaine de manifestants blessés, aucun mort, mais aucune perte dans la Force Publique.
Léopoldville fut, enfin, le théâtre d'émeutes violentes laissant s'affronter des cortèges de dissidents blancs et noirs aux quelques rares milices loyalistes ayant osées se montrer. Les émeutes durèrent environs trois jours, l'emploi d'armes y fut absent, mais les émeutiers jetaient des bouteilles, pavés et briques sur les militaires et les milices loyalistes. Parmi les troupes du dispositif mis en place pour contrer les émeutes, se trouvaient alors un jeune sous-officier d'à peine vingt-an et débutant tout juste sa carrière. Il s'appelait Joseph-Désiré Mobutu. Joseph-Désiré avait été placé en première ligne par ces supérieurs, chargé de commander une petite équipe d'une dizaine de soldats noirs de la Force Publique, en étant seulement armés de matraques. Sans surprise, son groupe fut pris à parti et passé à tabac par les manifestants blancs, il ne du son salut, non pas aux forces loyalistes ni aux autorités coloniales mais aux manifestants noirs qui le sauvèrent. Léopoldville connu quelques désertions de la part de son personnel de sécurité noir.
L'on dénombre une trentaine de blessés à Léopoldville, pour les manifestants, et trois blessés, pour causes d'accidents, du côté de la Force Publique.Un groupe de soldats, blancs, en entrainement.Blanchir la Force Publique a écrit: Trois semaines ce sont écoulées depuis que les émeutes de janvier 1951. Fin Février 1951, le Gouverneur-Général du Congo se rendit compte, en passant les forces locales en revues, que bien que le corps des officiers et des sous-officiers soient bien fournis en personnel blanc... Ce n'était pas le cas du corps des soldats. Les émeutes de Léopoldville et Elisabethville avaient été le théâtre d'affrontements violents entre manifestants et forces coloniales, et parfois les soldats d'origines Congolaises avaient même désertés pour soutenir leurs frères de race.
Il a donc été décidé de "blanchir" l'armée. Pour cela rien de plus facile, étant donné que près de 7.000 Congolais noirs de la Force Publique seront licenciés pour laisser place à 9.000 Colons Européens qui reprendront leurs postes. Des unités composées exclusivement de noirs,
et dont les sous-officiers sont des noirs, seront crées et il en va de même pour les blancs. Une stricte séparation des couleurs sera maintenant opérées pour les unités, bien que plusieurs unités de couleurs différentes se retrouvent dans un régiment, se faisant les sous-officiers d'une couleur dirigeront des soldats de cette couleur, néanmoins le corps des officiers étant exclusivement blanc : les chefs de l'armée resterotnt blanc.
Le gouverneur-général souhaite ainsi se doter d'une force capable de résister aux manifestants noirs sans prendre leur parti en se procurant une force armée blanche. Pour rappeler, pas moins de 100.000 Blancs vivent au Congo, la plupart à Léopoldville et Stanleyville, et le gouverneur espère que d'ici cinq ans pas moins de 15.000 blancs serviront en tant que soldats dans l'armée. Seulement pour cette année, le gouverneur c'est fixé le nombre de 9.000 recrues.
Les salaires des officiers ; sous-officiers ; et soldats blancs sont par ailleurs montés, au détriment du salaire des noirs qui est lui légèrement baissés.Le Congo divisé a écrit: Mais le Congo est malheureusement plus divisé que jamais... Les émeutes ont révélés la vrai nature du Congo ainsi que les différents déclinaisons politique qu'il accueille, malgré le manque de droit de vote...
- Factions Blanches:
Emile Janssens, tête de file des Léopoldites.
Les Léopoldites, forment la branche francophone des dissidents blancs au Congo. Ils sont menés par Emile Janssens, un officier de la Force Publique surnommé "Petit Maniaque" et réputé pour son obsession pour la discipline ainsi que sa rigueur. Les Lépoldites, qui tiennent leurs noms de Léopold II qui fut le premier Roi Belge à posséder le Congo, ne reconnaissent pas les Provinces-Unis du Bénélux comme leurs souverains, ni comme une entité descendante de la Belgique, et désirent voir un Dominion du Congo réellement indépendant et puissant effectuer sa propre politique économique, intérieure, étrangère et même militaire sans voir la Belgique y mettre le bout de son nez. Le "Parti", où plutôt rassemblement, désire néanmoins maintenir une coopération étroite entre l'Europe et le Dominion. Les Léopoldites sont principalement composés de Francophone (Belge, Français, Suisse) mais l'on retrouve aussi des Néerlandophones (Flamands, Néerlandais) en petites quantités et même d'autres Bénéluxois depuis peu (Luxembourgeois, entre autres). Les Néerlandophones forment le groupe des "Kongolees" au sein des Léopoldites. On estime à environs 11.000 le nombre de leurs partisans dont environs 900 répartis au sein de leurs deux organisations paramilitaires : "Voorpost" (Environs 200 hommes) et "Les Coqs de Combats" (Environs 700 personnes.)"Coqs de Combats" en uniformes, paradant dans un petit village Congolais aux alentours de Stanleyville, vers fin février 1951.
- Factions Noires:
Moise Tshombé, leader des Katangais
Le CONAKAT, ou Confédération des associations tribales du Katanga, est un mouvement noir dont l'avis sur l'indépendance est assez mitigé. Ces derniers ne demandent que l'expulsion des luba du Katanga et une relative autonomie. Ils sont très populaire au sein du Katanga et sont dirigés par Moise Tshombé. En dehors de cela, ils n'ont pas vraiment de pouvoirs mais disposent d'un noyau dur d'hommes d'armes via les anciens soldats Katangais et les émeutiers. Le CONAKAT n'est pas foncièrement opposé à la présence d'Européens au sein du Congo, même dans ces organes dirigeantes, du moment qu'ils accordent de l'autonomie au Katanga.Kasa-Vubu et Lumumba, leaders de l'ABAKO.
L'ABAKO, L'Alliance des Bakongo (Association des Bakongo pour l'unification, la conservation et l'expansion de la langue kikongo ou ABAKO), à été fondée après la Seconde Guerre Mondiale par un groupe d'intellectuel des environs de Léopodville. Si le CONAKAT à été fondé via les émeutes, l'ABAKO lui existait déjà bien avant mais c'est vu évolué vers une forme politique plus irrédentiste depuis récemment. Le mouvement est dirigé par deux hommes charismatiques : Joseph Kasa-Vubu et Patrice Lumumba et commence déjà à prendre de l'ampleur, comparer aux autres mouvements noirs, étant donnés qu'il semble rassembler le gros des clubs d'anciens combattants pro-indépendance. L'ABAKO est divisé en son sein et connait deux factions : celle de Kasa-Vubu désirant un retrait progressif des Européens et une cohabitation des cadres africains et européens et celle de Lumumba plus radicale désirant un retrait pur et simple des Européens ainsi qu'un remplacement des cadres Européens. Bien que le mouvement soit populaire, il est assez fragile et l'on parle plus volontiers d'aile Lumumbiste, nationaliste unitaire-centraliste-fortement indépendantiste, et d'aile Kasa-Vubiste, nationaliste ethnique-moins centraliste-fortement indépendantiste. Actuellement aucune des deux ailes n'à montrée de sympathie idéologique pour la gauche ou la droite.Pierre Mulele, principal leader du MLPC
Le Mouvement de Libération Populaire du Congo , de Pierre Mulele et Antoine Gizenga est le seul mouvement véritablement de gauche et se revendiquant du communisme au sein du Dominion du Congo. Il est né de la scission entre Patrice Lumumba et les deux leaders du MLPC au sujet de la question de l'aide étrangère pour l'accession à l'indépendance. Le MLPC n'à que relativement peu de soutiens, en raison du peu de population ouvrière noire.Albert Kalonji
Le Mouvement Luba pour la Révolution, d'Albert Kalonji est une organisation indépendantiste d'aspiration communiste fondée peu après les émeutes pour défendre les Lubas à Elisabethville. Le mouvement est très populaire au Sud-Kasai et parmis les Lubas du Katanga. Ils espèrent, entre autres, pouvoir sortir de la misère des mines.Le jeune Joseph-Désiré, lors d'un meeting.
Le Front Populaire Congolais, Joseph-Désiré Mobutu - jeune sous-officier récemment licencié de la Force Publique, afin de laisser plus de place aux blancs. Le FPC est un mouvement nationaliste Congolais qui trouve ses racines dans le licenciement de nombreux anciens soldats et sous-officiers de la Force Publique (7.000, exactement) afin de faire de la place à plus de blancs. Le mouvement n'à, pour l'instant, pas d'orientation politique réclamant juste l'indépendance. Il attire néanmoins de plus en plus de soutiens, souvent parmi les clubs d'anciens combattants.
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
DOMINION DU CONGO
Plan Agraire a écrit: Les émeutes ne sont pas le seul soucis du gouverneur-général Gilliaert. Le Dominion doit évoluer, se moderniser et s'enrichir afin d'enrichir la métropole.
Le gouverneur-général à ainsi décidé de mettre en place un vaste plan agraire. Ce dernier prévoit la nationalisation de centaines d'hectares de terres agraires, détenues par des familles de noirs, afin de les vendre à de grands propriétaires terriens blancs. Certaines terres seront octroyés gratuitement que ce soit a de grandes figures du mouvement Léopoldites ou a des fonctionnaires de l'état.
La colonie espère ainsi fonder une petite bourgeoisie de propriétaire terrien blanc, qui sera trop occupé à protéger ses avantages sur la population noire pour demander l'indépendance.
En plus de cela, le gouvernement du Dominion se procurera des tracteurs et des moissonneuses-batteuses afin de les mettre en vente sur le marché Congolais, pour les plus riches agriculteurs blancs, et les mettra en location pour le reste des agriculteurs blancs.
Le gouvernement colonial mettra aussi en place une "Caisse de Subvention Agricole", chargée de subventionner les jeunes agriculteurs du Congo ou juste de soutenir les agriculteurs dans le besoins. Si les fermiers noirs résistent à l'expropriation de leurs petites exploitations : l'armée, et les nouvelles recrues BLANCHES tout particulièrement, sera envoyée, en cas de besoins des soldats d'origines congolaises pourront être employés.
Les mines du Congo a écrit: En plus du plan agricole, une autres ressource attire le gouverneur-général ou plutôt une autre possibilité économique l'attire. Celle des mines. Que ce soit celles du Sud-Kasai ou du Katanga... Elles regorgent toutes de minerais fort intéressants. Le gouvernement colonial à donc décidé d'investir des fonds dans les entreprises minières du Kasai et du Katanga afin, tout particulièrement, de développer et moderniser les gisements déjà présents et d'en ouvrir de nouveaux.
La priorité est donnée à l'uranium, au cuivre et au manganèse actuellement.
L'émeute de Shinkolobwe a écrit: Il est sept-heures du matin... C'est une belle journée de mars, au Congo, à Shinkolobwe dans le Katanga. La mine locale est une petite exploitation d'uranium et les ouvriers, principalement des lubas, s'activent peu à peu afin de partir au travail.
Les mineurs s'amassent en groupe ; se préparent et rentrent peu à peu dans la mine pour y commencer leur dure journée de labeur. Ils ne remontent à la surface que vers douze heures pour commencer leur repas, devant la mine. Mais, durant ce qui était censé être une pause déjeuner comme les autres, des camions s'arrêtèrent bien vite devant la mine et d'épais personnages en sortirent. Rapidement les mineurs furent entourés d'une quarantaine de personnes, mené par un homme épais et doté d'un costume neuf, ces derniers étaient munis de planches ; de bâtons ; de masses improvisées ; ou encore de matraques... Ces derniers se revendiquaient d'être des Katangais et reprochèrent aux lubas de voler leur travail dans LEURS mines. La situation dégénéra quand l'un des mineurs répondit d'un jet de pierre.
Les mineurs lubas et les assaillants Katangais combattirent durant une quarantaine de minutes, jusqu'à ce que la sécurité de la mine soit prévenu et disperse "l'émeute". Les autorités compétentes ont décomptées deux morts et une quinzaine de blessés, découverts sur les lieux.
Deux jours plus tard, en réponse à l'émeute de Shinkolobwe, une bande de trois jeunes lubas, identifiés par les journaux lubas comme les enfants de mineurs morts dans l'émeute et par les journaux katangais comme des criminels endurcis, agressèrent une jeune fille Katangaise et la défigurèrent avec ce qui à été identifiée par la victime comme un couteau de cuisine. Un des trois suspects aurait été interpellé avant d'être relâché, faute de preuve.
Le jeune homme ne put néanmoins pas s'en sortir, étant donné que le père de la victime et ses deux frères l'attendaient devant sa résidence. Ils l'auraient passé à tabac puis égorgé, en plein quartier luba.
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
Sarasins a écrit:DOMINION DU CONGORéinsertion des licenciés a écrit:
Des soldats noirs, anciennement licenciés, réintégrés lors d'un exercice militaire.
Le gouverneur-général Gilliaert n'est pas un lâche. Ce n'est pas un traître non plus, ce dernier est belge et il ne l'oublie pas. Pour lui, le Congo n'est qu'une affectation. Récemment, ce dernier avait licenciés quelques 7.000 soldats de la Force Publique, tous d'origines Congolaises, pour les remplacer par de nouveaux soldats, cette fois ci d'origine Européenne. Cette mesure n'était, à la base, pas raciste mais était tout simplement logique. Des cas de désertions ayant en effet été identifiée lors des émeutes voyant ainsi les soldats noirs quitter leurs postes pour rejoindre les émeutiers. Le gouverneur-général, craignant alors une mutinerie d'ampleur, décida alors de recruter des soldats blancs afin de préparer un corps d'homme de rang capable de résister aux émeutes en ne les rejoignant pas.
Néanmoins cette décision ne plut pas à Anvers, qui ordonna au gouverneur-général, un simple fonctionnaire après tout, de réintégré les soldats noirs licenciés, malgré le danger, que cela représente. Ces mêmes soldats noirs furent réintégrés, sur ordre de la métropole, lors d'un exercice militaire. Cette mesure, la réintégration en grande pompe des mutins noirs accompagnés d'excuses officielles du gouverneur-général était censée montrer la soumission du Dominion aux Provinces-Unis du Bénélux...
- Discours d'excuse du gouverneur-général:
« Les récents troubles ont ébranlés le pays tout entier... Et, la décision que j'ai prise à peu être été un peu hâtive. Ainsi donc, et sur les ordres d'Anvers et de notre toute puissante métropole, les soldats noirs récemment licenciés seront réintégrés dans leurs pleines fonctions, et avec une prime pour compenser la perte provisoire de leur salaire, dû à leur licenciement, ainsi que des excuses officielles, car je m'excuse ici et maintenant, de moi même et de leurs officiers !
Je vous le promet, tous, les choses vont bientôt changer et en mieux. La situation va bien mieux aller et vos revendications ainsi que vos aspirations seront enfin devenus des droits ! »Troubles dans l'armée a écrit:
- Spoiler:
Des soldats noirs de la Force Publique, déchargeant leurs fusils.
Mais les troubles arrivèrent bien vite dans l'armée. Plusieurs officiers et sous-officiers blancs refusèrent de faire des excuses aux anciens licenciés noirs. L'administration coloniale tardait à faire venir les primes promises et les excuses du gouverneur-général n'était pas aux goûts de la communauté noire, surtout après les expropriations.
Pire encore, la fin du discours du gouverneur-général avait été très mal comprise par la population. Ce dernier voulait affirmer que la situation au Congo allait se redresser et retrouvé son calme d'antan sous la férule du Bénélux. Mais la population, noire comme blanche, comprit majoritairement que leurs aspirations, en soit l'indépendance ou au moins le pouvoir de décision politique ou le droit de vote, allaient enfin devenir réalités et qu'ils allaient être libérés de leurs anciennes chaînes. Ce discours mal-interprété fut un gros problème. Car certains officiers, souvent des Léopoldites dont Emile Janssens leur chef de file, prirent soin de bel et bien faire un discours aux soldats réinsérés mais pas celui auquel ils s'attendaient... Au lieu de s'excuser et de leur promettre un traitement convenable, ces derniers insistèrent sur le fait que rien n'allait changer ; qu'ils avaient trahis leurs devoirs et la force publique en désertant pour les émeutiers ; que la discipline allait rester aussi stricte, voir plus stricte, qu'actuellement ; certains insistèrent carrément sur le besoin d'utilisé le fouet pour redresser ses esprits d'animaux arriérés et féroces.
Ces discours, largement passés sous licence par les autorités ainsi que par les gradés et soldats blancs, tombèrent rapidement dans l'oublis hormis pour les soldats d'origines africaines qui ne le supportèrent pas. Ainsi, de nombreuses mutineries se passèrent le jour même de la réinsertion des soldats, ou quelques jours après parfois, voyant une grande partie des 7.000 ex-licenciés et plusieurs autres soldats noirs se "mutinés pacifiquement", déposant leurs armes et refusant d'obéir aux ordres et d'accomplir leurs devoirs, restant fixes en bloquant l'accès aux casernes et aux camps militaires.
Rien ne fut fait par le gouvernement colonial afin de stopper ces "grèves militaires" dans un premier temps. Pire encore, le gouvernement annonça sa volonté d'amnistier les mutins noirs si ces derniers stoppaient leurs grèves et de leur accorder une triple prime pour s'excuser du retard qu'à mis la fameuse prime pour venir.
- Spoiler:
Des soldats et sous-officiers blancs, se mettant eux aussi en grèves pour protester contre le manque de sanctions pour les soldats noirs.
Malheureusement cette "promesse" faite aux mutins passa mal. Les soldats congolais cessèrent la grève, pour certains, mais la plupart restèrent sur place, refusant toujours d'obéir, demandant l'indépendance ; l'autonomie ; ou juste parfois revendiquant le fait qu'on ne les achèteraient pas. Pire encore, plusieurs soldats et sous-officiers blancs se mirent eux aussi en grève pour protester contre le "traitement de faveur" dont bénéficie les soldats congolais par rapport aux soldats blancs, qui eux seraient punis par le fouet voir pire pour un tel comportement. Ces manifestations de grèves blanches sont souvent soutenus par les Léopoldites, quand elles ne sont pas carrément organisés par le mouvement, qui profite des dissensions dans l'armée pour acquérir plus de partisans et agrandir son groupement paramilitaire.
Plusieurs officiers, même parmi les plus hauts-gradés se mettent eux aussi en grève voulant mettre en place un tribunal militaire extraordinaire pour les grévistes et les mutins, parfois contre les noirs ; parfois contre les noirs et les blancs, mais devant l'incapacité du gouvernement colonial à faire régner l'ordre dans ces forces militaires, l'inquiétude guette.
Des manifestations civiles et étudiantes commencent à ré-avoir lieux, ces manifestations ne tournent pas à l'émeute, hormis au Katanga où les ethnies luba et katangaise sortent manifestés exclusivement pour se battre entre elles, et le le gouverneur-général Gilliaert désespère. Une lettre de démission est alors écrite et signée, durant laquelle il raconte son amour pour la Belgique ; le Bénélux ; l'armée ; et le Congo et où il explique aussi son désarroi de ne pas avoir réussit à ramener l'ordre,
à l'origine cette lettre devait être lut à la radio lors d'un communiqué spécial du gouverneur sur le sujet des grèves...
Néanmoins ce communiqué spécial ne fut jamais mis en place. Le jour même, où ce dernier allait être organisé, Emile Janssens se présenta devant le gouverneur-général accompagné d'une ribambelle d'officiers et de civils, tous affiliés au mouvement Léopoldite, ainsi que d'une pétition. Cette pétition présentait les noms de quelques quatre-milles colons européens, pour certains des militaires -- parfois grévistes -- et pour d'autres des civils, s'engageant à dissoudre le piquet de grève par la force,
si besoin était, avec la permission du gouverneur-général et en échange de sanction pour les grévistes.
Des Coqs-de-Combats Léopoldites, montés sur des chevaux, prêts à enfoncer le piquet de grève.
Contre toute attente sérieuse, la permission fut octroyée et trois jours plus tard Janssens avait mis sa milice sur pied. Ce dernier fit d'abord savoir, à tout les soldats blancs, que le piquet allait être enfoncer par la force, mais il "oublia" de prévenir les Congolais. Lorsque sa milice arriva sur place, il ne trouva plus aucun grévistes blancs, qui reçurent une amnistie exceptionnelle du gouvernement colonial, mais découvrit des grèves militaires congolaises attendant pacifiquement qu'on leur octroie ce qu'on leur avait promis. Ces piquets furent forcés à grand coups de chevaux et de matraques et les mutins furent arrêté par la Force Publique, enfin la force blanche de la Force Publique, puis traîné devant un tribunal militaire.
Les mutins reçurent une peine minimale comparée à leur méfait. Ils furent radiés de la Force Publique, pour la majorité, les plus virulents grévistes reçurent une peine d'emprisonnement de quelques mois et quelques-uns reçurent une condamnation aux travaux forcés. Pour la plus grande majorité des grévistes, ils furent seulement radiés de la Force Publique. Les grévistes blancs reçurent l'amnistie.
Quelques semaines après les grèves, en faisant l'inventaire des casernes et camps militaires, les autorités coloniales remarquèrent que de nombreuses armes personnelles, majoritairement des pistolets Browning M1910 et GP ainsi que des fusils Mauser belge et quelques Thompsons, avaient disparus des inventaires des casernes. Rien de bien effrayants, au niveau local, quelques dizaines d'armes par ci et par là ainsi que quelques chargeurs, les grévistes en ayant de toutes évidences fait sortir. Mais au niveau national c'est plusieurs centaines d'armes, voir quelques milliers, qui ont disparues dans la nature.
Actuellement, cette nouvelle est étouffée par le gouvernement colonial qui trafique les inventaires afin de faire ré-apparaître "par magie" les armes et les munitions volées, enfin sur le papier.
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
Sarasins a écrit:DOMINION DU CONGOÉmeutes de Léopoldville a écrit:
Le Congo est mouvementé en ce début de décennie. Si le Bénélux s'accroche à son ancienne colonie, les natifs eux veulent fermement obtenir l'indépendance et le font sentir. Ainsi, un meeting de l'ABAKO, un groupement indépendantiste, devait avoir lieu à Léopoldville en début de mois. Néanmoins, l'autorité coloniale à décidée d'annuler le meeting pour des raisons de "sécurité intérieure". En réponse à cette annulation, des centaines de partisans de l'ABAKO se rendent quand même sur les lieux du meeting (malgré l'interdiction) et y campement fermement. La Force Publique, lourdement armée pour l'occasion, se charge alors de les déloger mais n'y arrive qu'après avoir ouvert le feu.
Bilan : 16 manifestants décédés et plus d'une centaine de blessés. Le bilan est alors catastrophique, une hécatombe pour les indépendantistes Congolais, qui se servent de cet énième incident pour prêcher leur idéologie anti-colonialiste avec ferveur. Les évènements de la capitale sont rapidement dénommés "Incidents de Léopoldville", par les partisans des coloniaux, et "Massacre de Léopoldville", par les indépendantistes. Les langues se délient et les indépendantistes noirs se réunissent en secret, à Boma, pour y discuter de la démarche à suivre.
- La Réunion de Boma:
La Réunion de Boma, fut programmée quelques jours après le massacre de Léopoldville et devait se passer tout juste une semaine et demi après le sinistre événement. Pour l'occasion, les leaders indépendantistes se firent tout petit pendant quelques temps, le temps de voyager sans attirer l'attention, c'est ainsi que tous se rendirent sur les lieux.
Moise Tshombé ; Albert Kalonji ; Pierre Mulele ; Antoine Gizenga ; Patrice Lumumba ; Joseph-Kasa-Vubu ; Joseph-Désiré Mobutu ; et bien d'autres... L'objectif était alors de coordonné les efforts pour l'indépendance nationale et la fin de l'ordre colonial. Divers courant de pensée s'opposèrent alors lors de cette réunion... De l'indépendantisme radical à une ligne un petit plus modéré ; du nationalisme au communisme ; de la lutte armée face à la lutte civile ; du régionalisme à l'unitarisme Au cours des violents débats qui secouèrent la réunion de Boma de violents chocs apparurent au sein du mouvement indépendantiste.
La frontière entre Lumumba et Kasa-Vubu se creusait de plus en plus tandis que l'un s'enfonçait dans un nationalisme unitaire et un indépendantisme radical alors que l'autre se montre plus modéré et enclin à favoriser l'envoi de conseiller blanc. Lumumba est alors présenté comme l'émissaire de la tendance radicale des indépendantistes de l'ABAKO tandis que Kasa-Vubu comme le leader des modérés.
Joseph-Désiré Mobutu, au départ simple ex-sous-officier de la Force Publique souhaitant sa revanche, se radicalise lui aussi sur le même principe que Lumumba, en grande partie à cause des campagnes d'expropriation menée par les blancs et depuis les grèves dans la Force Publique, il fut lui-même radié de l'armée à cause de cela. Mobutu se distingue alors comme un indépendantiste radical ne voulant pas du soutien d'une autre puissance, pour l'instant.
Les leaders communistes n'étaient, eux aussi, pas très unis entre Mulele, révolutionnaire réaliste, Gizenga, révolutionnaire romantique, et Kalonji, qui ne voit que ses propres intérêts.
Le dialogue entre Tshombé, leader des Katangais, et Kalonji, leader des lubas, fut aussi impossible et Kalonji choisit de quitter la réunion, peu avant sa fin.
Quelques heures après le départ précipité de Kalonji, suite à une dispute avec Tshombé, ce qui risqua de couper court à la réunion, la Force Publique tenta d'investir l'entrepôt où se déroulait la réunion. Heureusement la maigre escorte de partisans,
une dizaine d'anciens combattants nationalistes accompagnant l'ABAKO ; une quinzaine de communistes armés ; une petite milice Katanagise ; ainsi qu'une petite milice lubas pour Kalonji et une vingtaine d'ex-soldats accompagnants Mobutu, fut là. Une courte escarmouche s'ouvrit entre les partisans indépendantistes et les loyalistes de la Force Publique, l'escarmouche,
connue et enregistrée par l'administration comme la Bataille de Boma, ne durera que trois quarts-d'heures, le temps de faire évacuer les leaders indépendantistes et la plupart de leurs hommes mais continua jusqu'au petit mâtin par la poursuite des indépendantistes dans les rues de la ville ; la jungle ; et le fleuve Congo (via des radeaux) par les forces loyalistes, accompagnées de Coqs-de-Combats Léopoldites.
Dans la jungle, les combats durèrent encore jusqu'au lendemain soir, principalement entre des groupes communistes, obéissant à Kalonji ou Mulele, et les Forces Publiques, tandis que les combats sur le fleuve s’arrêtèrent à midi quand le dernier des navires réquisitionné par la F.P fut mis hors d'état par les Katangais fuyant. La répression dans les rues de la ville dura pendant les prochains jours, espérant attraper un leader indépendantiste, seuls quelques figures de secondes zones furent attrapées et condamnés à des peines de prisons.
Bilan de la bataille de Boma : Quatre tués et trois blessés capturés pour les indépendantistes. Deux morts et huit blessés pour les loyalistes de la Force Publique. Deux cavaliers morts pour les Coqs-de-Combats Léopoldites.
Bilan des combats dans la jungle : Quinze combattants communistes abattus, dont six lubas, sept capturés, dont un seul luba, quatre soldats de la Force Publique morts et une dizaine de blessés.
Bilan des combats sur le fleuve Congo : Un Katangais décédé, retrouvé sur les rivages, trois navires réquisitionnés par la F.P mis hors d'état.
Bilan de la répression dans les rues de Boma : vingt-deux arrestations, dont six d'indépendantistes attestés, et plus de deux-cent-cinquante domiciles fouiller.
La réunion de Boma démontre un tournent dans la politique indépendantiste Congolaise. Cette réunion montre que les différentes factions indépendantistes peuvent négocier entre eux, en cas de besoin, pour une durée limitée, tout du moins. Cette bataille voit aussi l'émergence de véritables proto-groupes armés visant à obtenir l'indépendance. L'escorte Katangaise de Moise Tshombé, les milices communistes de Gizenga-Mulele-Kalonji ou encore les anciens combattants de Mobutu et Lumumba en sont les preuves vivantes. Ces derniers, vraisemblablement armés par les armes "disparues" des casernes du Congo s'avèrent redoutable quand il s'agit de protéger leurs leaders. Pour montrer l'exemple, Gilliaert exécuté par peloton militaire les vingt-deux détenus arrêtés suite à la répression de Boma. Il fait en sorte que l'annonce se sache dans tout le Congo puis fait exécuter les indépendantistes blessés arrêtés suite à la bataille de Boma.
La ferveur indépendantiste augmente suite a ces actes. Ces derniers devaient faire peur aux indépendantistes, considérés comme des singes mal-préparé et jouant à la guerre par le régime colonial, mais il n'en est rien. Les partisans deviennent plus nombreux et plus virulents, d'autant plus que d'autres armes disparaissent dans les casernes.
Un peloton d'exécution abattant un présumé indépendantiste de tendance communiste, à Boma.
La situation devient préoccupante. Les exécutés ne sont pas considérés comme des exemples à ne pas suivre mais sont déifiés et érigés au rang de martyrs. Certains leaders indépendantistes sont mêmes érigés comme des héros de guerre, Mulele blessé à la joue par une balle de la Force Publique est ainsi érigé au rang de héro par les communistes tandis que Mobutu qui c'est blessé contre une baïonnette loyaliste en fuyant voit son éraflure érigée au statut de blessure de guerre lui valant le respect, la cicatrice à la joue de Mulele devient rapidement célèbre parmi ses partisans. D'autres, comme Moise Tshombé, profitent de la bataille de Boma autrement, ce dernier, à l'instar des autres leaders indépendantistes, transforme rapidement sa participation à l'escarmouche s'érigeant en véritable guerrier s'étant "soit-disant" dressé contre la Force Publique. Mais tout les récits de guerre ne font pas du bien à la cause : l'histoire d'Albert Kalonji, passé à tabac par l'escorte Katangaise de Tshombé lors de sa fuite, devient rapidement célèbre mais pas pour les bonnes raisons... Les rumeurs d'une scission entre Lumumba et Kasa-Vubu deviennent si forte que l'on raconte que chacun à tenter d'abandonner l'autres au cours de l'escarmouche, expliquant leur fuite séparée...
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
DOMINION DU CONGO
Léon Pétillon au Congo a écrit:
Son arrivée en grande pompe ne trompa personne, Léon Pétillon, arrivé avec 5.000 soldats fédéraux, n'était pas là pour rétablir la paix juste et équitable que serait l'indépendance mais pour rétablir l'ordre colonial. Le licenciement de Gilliaert, gouverneur autoritaire mais qui n'arrivait pas à faire entendre sa voix dans ce chahut indépendantiste, fut le premier acte qui laissait clairement entendre "Anvers va serrer la bride !".
Si Pétillon était le nouveau gouverneur-général pour le compte de Bruxelles, il n'était aussi pas dupe. Rétablir la paix civile était sa mission mais ça n'allait pas être une promenade de santé... Dès son arrivée à Léopoldville, ce dernier pu constater les conséquences directes de l'assemblée secrète des indépendantistes...
La Grande Grève de 1951 ! a écrit:Du personnel de café, faisant opposition à l'entrée du gérant en soutien a la grande grève.
En effet, la réunion des indépendantistes, à Boma, n'avait pas uniquement débouchée sur une escarmouche. Ces derniers avaient conclus a la mise en place d'une grève nationale, dans l'entièreté du Dominion, afin de montrer leur mécontentement.
Cette grève, initialement prévue trois jours après l'escarmouche de Boma fut alors retardée pour permettre aux indépendantistes de retrouver une planque sûre. Elle fut ensuite à nouveau retardée, suite à la répression à Boma entre autres,
et fut à nouveau retardée quand le limogeage de Gilliaert et la nomination de Pétillon fut annoncée.
Selon le plan final, la grève devait commencer une journée avant l'arrivée de Pétillon, afin de paralyser son arrivée et les services belges pendant quelques heures et le ralentir, mais le nouveau gouverneur-général fut plus malin et arriva en avance,
tout juste pour le début de la grève.
Ainsi, pendant qu'il plaçait les soldats fédéraux a leurs postes pour protéger les organes administratives, il assistait aussi à la mise en place de piquets de grèves réclamant l'indépendance ; de meilleurs salaires ; l'égalités entre Bénéluxois et Congolais ; ou encore des patrons noirs. Tout les prétextes étaient, clairement, bon pour manifester son mécontentement.
Si au départ seul le personnel civil et les ouvriers furent touchés par la grève, vers douze heures, cette dernière s'amplifia pour voir les travailleurs agricoles ; le personnel administratif Congolais ; et même une partie de la Force Publique manifestée et soutenir la grève.
C'est ainsi qu'à peine arriver sur place, et établit dans ses fonctions, Léon Pétillon découvre une Force Publique réduite à quelques milliers de soldats blancs et un corps des officiers blancs encore en place, tandis qu'il voit la quasi-totalité du corps des soldats et des sous-officiers rentrer en grève ; ainsi qu'une administration défaillante où le personnel noir est lui aussi en grève pour soutenir l'indépendance et de meilleures conditions de vie.
Il apparait alors clairement qu'une négociation doit être envisagée dans le délais le plus rapide possible...
Négociation avec les indépendantistes a écrit:
Léon Pétillon, envoyé pour rétablir la paix sociale et civile, doit donc dès son premier jour entamé les négociations. La situation urge, la sécurité du Dominion peut-être grandement mise à mal a cause des troubles et de la grève. L'économie de la colonie est d'ailleurs déjà mise à mal.
Mais Pétillon se frotte à un obstacle de poids... Anvers lui à commandé de négocier avec les leaders les plus modérés. Le problème est que trouver un indépendantiste modéré est compliqué... Vers qui se tourner ?
Les lubas communistes de Kalonji ? Les nationalistes katangais de Tshombé ? Gizenga et Mulele ainsi que leurs groupuscules communistes ? Joseph-Désiré Mobutu, Patrice Lumumba ou Joseph Kasa-Vubu : des nationalistes pures et durs ? Certes certains n'étaient pas aussi extrême que d'autres, Kasa-Vubu représentait ainsi un nationalisme bien plus enclin à accepter une aide Bénéluxoise que Mobutu et Lumumba, tandis que Gizenga n'était communiste que par dépit et représenter la gauche modérée Congolaise, plus que celle proche de l'URSS. Mais ces leaders n'en restaient pas moins fermement indépendantistes et ne désiraient aucunement voir une tutelle Bénéluxoise sur le Congo.
Le gouverneur-général se décida néanmoins à les contacter, uniquement Gizenga pour représenter la gauche socialiste modérée et Kasa-Vubu pour représenter les nationalistes "doux". Ces derniers répondirent alors à l’unisson : Pas de négociation sans l’entièreté des leaders.
En parallèle de cela apparaît Jef Van Bilsen, et son plan en trente ans pour l'émancipation de l'Afrique, qui représenterait une alternative viable et sans violence. Une troisième alternative s'offre aussi au gouvernement colonial : la négociation avec les leaders Blancs les "Léopoldites". Ces trois options exprimées... Il restait maintenant à demander a Anvers qu'elle marche à suivre...
- Négocier avec les indépendantistes ? :
Pétillon devait-il négocier avec les indépendantistes noirs ? Tous ? Leurs revendications étaient claire... La décolonisation brutale du Congo, la sortie des pouvoirs belges et la totale indépendance. Ils n'étaient probablement pas ouverts aux dialogues.
Mais Anvers pourrait se servir des courants idéologiques divergeant ? Kalonji et Tshombé n'accepterait probablement pas d'être assis à la même table ? Lumumba et Kasa-Vubu ne s'entendent plus non plus. Ne parlons même pas des communistes Congolais séparé entre les modérés Gizengiste et les Muleliste, plus extrême. Mais, si la réunion secrète de Boma avait déjà supprimé ses problèmes ? Ils se sont montrés capable de résister à une escarmouche contre la Force Publique en étant unis et ont organisés une grève nationale... Pourquoi pas siéger ensemble ?
Mais Anvers, et l'administration coloniale, pourrait aussi se servir de la réunion, qui se passerait à Léopoldville pour ne pas éveiller les soupçons, pour emprisonner (sous de fausses accusations ou des réelles de trahisons) les leaders indépendantistes puis les exiler ? Les éxécutés représentants une très mauvaise alternatives, les érigeant en martyrs.
- Le Plan Van Bilsen:
Seconde alternative. Le Plan Van Bilsen prévoit une décolonisation progressive du Congo belge en trente ans. Trente ans pour cesser la ségrégation raciale, établir l'égalité des races au Congo et éduquer des cadres civils, militaires et politiques Congolais afin qu'ils gouvernent le Congo.
Ce plan est long, et impopulaire chez les indépendantistes qui le critiquent vivement, mais permettrait au Bénélux de former une élite à ses pieds et endoctriner afin de les servir.
- La négociation avec les Léopoldites ?:
Les Léopoldites... Ces fermiers ; militaires ; patrons ; entrepreneurs ; et divers colons blancs originaires du Bénélux ou tout simplement de la Wallonie... Ces fermiers revendiquent plus de droit pour le Dominion. Droit de vote, mais exclusivement pour les blancs ; droit de former des partis politique, que pour les blancs encore ;
droit de diriger ses propres affaires militaires ; droit de maintenir sa propre politique étrangère et intérieure sans que la Bénélux n'y trouve rien à dire... Les dernières présences coloniales se trouveraient dans divers statut...
Celui de "Roi du Congo", pour le Roi de Belgique ; ainsi que le statut de Secrétaire d'état au Dominion Congolais pour l'ex-gouverneur général (qui ne serait plus rien politiquement parlant au Dominion, si ce n'est celui qui enverrai les compte-rendu à la métropole) ; ainsi qu'un statut de partenaire économique privilégié et d'unique fournisseur d'armement pour le Bénélux. En échange les Léopoldites veulent avoir un Dominion quasi-indépendant : sans troupes fédérales, sans Bénélux pour venir fouiner et où ils pourraient effectuer leurs propres politiques.
Leurs principaux leaders sont Jean Schramme ; Emile Janssens ; et, depuis peu, l'ex gouverneur-général Gilliaert.
L'avenir du Dominion est entre les mains de la métropole...
Sarasins- Haut Commissaire
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Re: [√] Dominion du Congo
[quote="Sarasins"]
DOMINION DU CONGO
Le gros coup a écrit:
L'administration territoriale à été claire... Elle n'entendrait pas parler d'indépendance du Congo. Il fut donc décidé d'organiser une table ronde avec les leaders indépendantistes noirs. Cette table ronde n'est en réalité qu'un prétexte. Ce qui doit véritablement se passer c'est une rafle. Léon Pétillon à ainsi organisé l'assassinat ou la capture de tout les leaders indépendantistes locaux. Et pour cela il a pris ses précautions.
Le gouverneur-général prend ainsi ses précautions. Il octroie ainsi des jours de congés supplémentaires, entièrement payés, à plusieurs sous-officiers et officiers noirs, dans les 3/4 des camps ils sont lubas, du Katanga ou du Sud-Kasai, ou Katangais.
L'administration choisit aussi de recruter quelques 3.000 soldats "blancs" supplémentaires" qu'elle déploie dans les régions dites "à risque", avec des vétérans blancs ; soit le Mongala, le Sud-Kasai, le Nord Kivu et le Katanga. En plus de cela, le gouverneur-général fait alors augmenter les troupes en présences à Léopodville et dans le Bas-Congo. Les ethnies Bangala et Budzas seront surveillées car considérée comme hostile au Dominion, très guerriers et partisans de l'indépendance. Les Bangala et Budzas, soutiens particulièrement fervents de Joseph-Désiré Mobutu dans son fief du Mongala, seront aussi révoqués de la Force Publique (massivement) et remplacés très rapidement par des recrues blanches.
Les groupements Léopoldites, Voorpost (1.800) et les Coqs-de-Combats (6.000), seront officialisés comme des groupes de gendarmeries affiliés à la Force Publique, pendant un temps néanmoins. Les casernes des régions à risques seront aussi désarmées à 75% afin de ne pas faciliter la tâche aux émeutiers en cas de possibles troubles indépendantistes. Les armes seront ensuite rapatriées au Bas-Congo...
Les procédures se mettent doucement en place... Pétillon envisage même un plan B, si la rafle ne devait pas fonctionner,
ce dernier préfère prévenir que guérir et rentre directement en contact avec Jean Schramme, ancien planteur et leader parmis les Léopoldites, afin qu'il fonde des petits escadrons de la mort, armés de Thompson ; de Browning GP ; ainsi que des Mauser belges. Ces petits groupes seraient chargés de mener des expéditions meurtrières contre les fiefs de la résistance et les leaders indépendantistes, si ces derniers venaient à ne pas être arrêtés.
Tout les préparatifs sont alors prêt ou en préparation... Pétillon programme dès lors les invitations, tout les grands noms noirs sont conviées ; Kasa-Vubu, Lumumba, Gizenga, Mulele, Kalonji, Mobutu, Tshombé,... Les leaders blancs, mis au courant de l'opération par le gouvernement colonial, se tiennent éloignés de cette table ronde, la désapprouvant officiellement. Les indépendantistes s'y rendent donc, la situation n'est pas exempte de soupçon et bien sur des escortes sont amenées ; des miliciens lubas de Kalonji aux Katangais de Tshombé en passant par les communistes de Mulele ou aux ex-soldats de Mobutu.
Qui plus est, les différentes factions ne sont pas venus seulement avec leurs leaders mais aussi avec des hommes, des figurants plus qu'autre chose, semblant être des cadres du parti ou alors des gardes du corps...
Pétillon tente alors d'exploiter la désorganisation des indépendantiste Congolais, mais a sa grande surprise il trouve une table et un front uni... Après plusieurs heures de tergiversations les Congolais restent retrancher sur leurs positions. L'indépendance te la tenue d'élections. La situation semble bloquée, simplement bloquée, elle n'avancera pas...
Pétillon ordonne alors à son second, le lieutenant Francis Scharbecker (un Néerlandais récemment intégré à la Force Publique), de sortir de la pièce... Au vu de l'échec des négociations, il ne reste que la rafle...
Sarasins- Haut Commissaire
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Date d'inscription : 30/04/2013
Re: [√] Dominion du Congo
(A éditer plus tard.)
Sarasins- Haut Commissaire
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