[Opération] Opération Outarde

République Française:

Opération Outarde:

Depuis le 17 janvier 1950, l’Espagne est sujette à de nombreux troubles politiques. Les communistes sont dans la rue pour tenter d’imposer leur programme via la force tandis que dans l’ombre les militaires préparent déjà un coup d’Etat. Trois jours plus tard, Vania Rosa de Blascó prend le pouvoir avec l’aide d’une trentaine d’officier de l’armée espagnol. Au même moment à Paris se tiennent plusieurs réunions de crise concernant la situation en Espagnol. Celle-ci inquiète au plus haut point Schuman mais aussi les pays voisins. Pour couper court à toute menace, ordre est donné au Général Alphonse Juin de préparer une possible intervention via les troupes françaises stationnés en Espagne. Pendant ce temps, le gouvernement continue ces délibérations. Plusieurs appels téléphoniques informels sont d’ailleurs passés avec leur homologue britannique pour tenter d’obtenir une aide dans l’opération qui se prépare. Finalement, le Général Juin propose une opération baptisé Outarde aux autorités politiques qui la valide secrètement le 23 janviers 1950. Rapidement les bases françaises de Madrid, Santander, Cadix, et Séville sont mise au courant et l’opération peut commencer…

Force en Présence:
. Trois Régiments Étrangers d’Infanterie (9000 hommes)
. Un Régiment d’Artillerie Parachutiste (3000 hommes)
. Chasseurs: 30 De Havilland Vampire, 20 Gloster Meteor
. Bombardiers: 30 Douglass AD Skyraider

Déroulement:

L’opération militaire française en Espagne débutera avec le départ de la base de Madrid de 500 légionnaires qui prendront la route du Palais présidentiel. La rapidité de circulation facilitée par les jeeps et les Panhard 179 est une clé primordiale pour la réussite de l’opération. Le palais où siège la putschiste sera ensuite pris d’assaut dans les règles de l’art avec pour objectif d’éviter tant bien que mal de tuer Vania Rosa de Blascó. Si sa garde venait à opposer une résistance farouche, le bâtiment sera nettoyer pièce par pièce à l’aide de fusil mitrailleur, de grenade voir de mortier en fonction de la situation.
Au même moment, 100 légionnaires se dirigeront vers la Radio Nacional de España pour en prendre le contrôle. Cette sécurisation devra s’effectuer la aussi le plus rapidement possible afin d’éviter un bain de sang. Une fois les locaux en la possession de légionnaires, une déclaration politique sera transmise à l’ensemble des espagnols pour expliquer la situation politique du pays. Cette déclaration proclamera le retour à l’ancien gouvernement ainsi que l’annulation de l’ensemble des mesures prises par le gouvernement putschiste au nom bien entendu de la liberté et de la démocratie.
Enfin 1000 légionnaires se répartiront progressivement le contrôle de la capitale une fois que le palais et la radio auront été saisi. Dans cette mission ils seront aidés par 700 légionnaires venus de Séville et 700 de Cadix. Si jamais la situation venait à s’envenimer, les légionnaires peuvent compter sur le soutient du Régiment d’Artillerie Parachutiste basé à Santander. Celui-ci pourrait être largué aux abords de Madrid afin d’appuyer la progression française.
Les légionnaires resté à Cadix ou à Séville s’occuperont de contrôler ses villes afin d’y éviter tout débordements qu’ils soient militaires, communistes ou autres.
Dans le ciel Espagnol, 30 De Havilland Vampire, 20 Gloster Meteor et 30 Douglass AD Skyraider patrouilleront afin d’éventuellement appuyer le travail des troupes au sol. Ils opéreront depuis la France ou depuis les bases françaises dans la région. Enfin, l’escadre de Méditerranée et le porte avion Murat croisera au large de l’Espagne pour pouvoir envoyer rapidement des renforts aériens si besoin est.

Alors que l'Espagne revit des moments de tensions, que depuis quelques semaines le putsch a jeté une atmosphère de froid dans la capitale espagnole, la France n'a pas pu tolérer une instabilité croissante à sa frontière sud.

Les légionnaires français ont pénétré avec force et fracas le palais présidentiel où se trouvait Vania Rosa de Blascó et son équipe gouvernementale. En pleine réunion, ceux-ci entendirent les coups de feu tirés en réponse à la défense par la Guardia Civil . En se précipitant aux fenêtres ils virent les légionnaires prendre d'assaut la cour du palais présidentiel. La résistance espagnole ne dura que quelques minutes avant que les membres de la Guardia Civil ne se rendent et déposent les armes. 4 d'entre eux furent tués, et un légionnaire blessé.
La présidente Vania Rosa de Blascó et son gouvernement sont capturés par l'armée française.

Dans la tour de la radio madrilène, au même moment, les portes s'enfoncent et les soldats français jettent le personnel au sol, interrompant les émissions du matin. C'est la confusion qui s'installe en Espagne. Les auditeurs ne savent pas ce qu'il est advenu et beaucoup de rumeurs parlent déjà d'un coup d'état de Sanjurristes ou de communistes, selon l'affiliation politique de celui qui cherche à les propager.

Rapidement, l'armée française prend le contrôle de la capitale espagnole. Lorsqu'il est clair que c'est la France et non pas un groupuscule armé extrémiste qui a saisi le pouvoir des mains de la putschiste, les madrilènes descendent dans les rues dans une ambiance de fête. Les soldats français sont accueillis à bras ouverts par la population madrilène qui ne cherche que la paix et la stabilité.

Les autres opérations de la Légion dans les villes majeures de l'Espagne se passent avec le même succès. La population espagnole attend désormais la décision française, mais beaucoup appellent déjà par des slogans au retour du gouvernement démocratiquement élu et renversé par Vania Rosa de Blascó et ses hommes. La France prendra-t-elle le chemin de la raison en remettant en place le gouvernement de la République ou une autre voie est-elle prévue pour l'Espagne dans les couloirs de l'Elysée ?