[√] Royaume de Yougoslavie

par **Negiran** Dim 24 Sep 2017 - 16:29

Royaume de Yougoslavie / Kraljevina Jugoslavija

GÉNÉRAL

Spoiler:

Capitale : Belgrade
Régime politique : Monarchie Absolue
Chef d'Etat : Pierre II de Yougoslavie

Histoire :

L'histoire du Royaume de Yougoslavie est une histoire très mouvementée. Depuis sa création, le pays est secoué par des mouvements nationalistes divers réclamant l'indépendance vis à vis de la dynastie serbe régnante de Belgrade. Ces mouvements ont vu un certain déclin dans les années 30 avec les actions des divers états-majors qui réussirent à étouffer ces groupes sans pour autant totalement les neutraliser.
Un grand changement eu lieu avec la Grande Guerre. L'invasion des forces de l'Axes réussit étonnement à solidifier la cohésion nationale malgré les différents des peuples composant le pays. Le conflit fut meurtrier pour la Yougoslavie qui perdit plusieurs centaines de milliers de combattants et civils lors des affrontements contre l'Italie principalement. Cependant, la victoire des Alliés permit de récupérer quelques territoires importants comme l'Istrie, la Dalmatie, et d'autres territoires moindres.

STATISTIQUES

Croissance économique : ?
Produit Intérieur Brut : 25 Mds de dollars
Population : 16 Millions d'habitants approximativement

ARMÉE

Effectif des forces armées :

Spoiler:

Placements :

Spoiler:

Équipement :

Spoiler:

Marine nationale :

Spoiler:

Armée de l'air :

Spoiler:

SOURCES

* Source :

par **galx** Dim 24 Sep 2017 - 21:40

Effectif des forces armées (à répartir) :
Spoiler:

Équipement :
Spoiler:

par **Negiran** Dim 24 Sep 2017 - 22:40

Edité !

par **Vautour** Dim 24 Sep 2017 - 23:48

Validé.

par **Negiran** Lun 25 Sep 2017 - 23:39

Kraljevina Jugoslavija

Situation politique intérieure

Le Royaume de Yougoslavie était en proie à des tensions intérieur dès le début des années 50. Le jeune souverain, Pierre II n'avait guère profité de la victorieuse résistance de son pays face à l'envahisseur Italien. La cause étant que le crédit était amplement attribué à certains de ses généraux qui avaient réussi à galvanisé suffisamment les troupes yougoslaves pour les mener à la victoire et s'étaient ainsi tous taillé une certaine popularité auprès de la population. Le général Aleksander Gaj en particulier fut un officier qui s'auréola durant la guerre, et son cas fut particulier étant donné qu'il est l'un des rares généraux non serbes, sa culture étant Croate. Il réussit ainsi à calmer les ardeurs et le soutien populaire d'Ante Pavelic durant la guerre, ayant mobilisé les siens dans la bataille contre l'Axe. En parallèle, les mouvements nationalistes avaient perdu de leur vigueur au profit de figures politique anti-monarchique et plutôt favorable à un autre système qui pourrait conserver uni la Yougoslavie, beaucoup se rendant compte des faiblesses respectives de leur pays face aux deux blocs en cas de séparation.
Bien sûr cet avis favorable à un maintien d'une certaine union yougoslave n'était pas du goût de tous, ou en tout cas pas complètement. Si les mouvements en faveurs de l'abdication de la monarchie pour une république fédérale se développaient tranquillement, certains souhaitaient voir cette fédération sous la bannière rouge de la Révolution Populaire, bien qu'assez peu nombreux, les communistes étaient extrêmement actifs contre la monarchie, monarchie qui voyait ses soutiens se réduire progressivement. En marge de ces différents groupes, se maintenaient toujours les divers groupes nationalistes bien qu'amoindris par des divisions, beaucoup souhaitant collaborer éventuellement avec les pro-fédération. En tout cas dans une majeure partie de la Yougoslavie, soufflait un vent de tension. Les Serbes quand à eux étaient encore plus divisés sur la question. Beaucoup demeurait assez favorable au roi, mais par principe, Pierre II ne s'était aucunement montré comme un chef de guerre vaillant, et beaucoup mettaient en doute ses capacités à régner, cependant les élites Serbes voyaient d'un mauvais oeil ces mouvements indépendantistes ou anti-monarchique, une fédération reviendrait à perdre les nombreux avantages dont ils bénéficient actuellement sous le règne du Roi.

L'une des principale figures du mouvement anti-monarchique était le professeur Saca Ficor. Enseignant à Belgrade et d'origine Slovène, le professeur dirigeait la majeure partie des mouvements anti-royauté en Slovénie, et avait supervisé la création de mouvements similaires dans les pays voisins jusqu'au Monténégro. Le général Aleksander Gaj ainsi que les généraux Anar Hamidovic, Milos Padrovic, et Boris Radonic l'avaient assez bien soutenu dans son entreprise, et ce en faisant le stricte minimum pour empêcher la propagation de ce mouvement, et mettant discrètement des bâtons dans les roues de la police royale. Ces quatre généraux jouaient leur cartes très prudemment, sachant qu'ils pouvaient être limogé à tout instant en cas de soupçon de trahison. Ils trouvaient que leur pays respectifs (venant tous de régions différentes de Yougoslavie) se retrouvaient très en retard par rapport à la moyenne Européenne, et critiquaient le gouvernement sans s'attaquer directement au roi, profitant de leurs popularité respective après la guerre pour se permettre quelques écarts.
Le Roi craignant un coup d'état de ses généraux, décida de remettre le commandement de la garnison de Belgrade au général Novak Alekovic, un vieux loyaliste ayant participé aux opérations contre les Oustachis et partageant la méfiance du roi envers les "héros" de la nation.
En parallèle de ces rivalités au sein de l'état major, le mouvement anti-monarchique de Ficor s'était structuré et après des mois de négociations et oraison publique sous l'oeil très vigilant de la police, les Partis paysans s'étaient ralliés à lui dans l'espoir de voir un changement de vie pour leur supporter, tandis que les mouvements nationalistes voyaient leur côte de popularité baissé, leur violence étant de moins en moins bien accueillis dans un pays qui venait de sortir de la guerre.
Pierre II comprenait que le pouvoir royale avait grandement perdue de sa superbe et de son autorité dans le pays après la guerre. Ce mouvement qui faisait entre deux entre les monarchistes et les nationalistes séduisaient de plus en plus de gens, et une solution devait être trouvé rapidement pour gérer cette situation. Le recours aux armes étant très risqué étant donné la popularité de ce mouvement dont toute action hostile était retenu par le pacifisme de leur leader.
En tout cas, la situation politique dans le Royaume de Yougoslavie semble explosive, et pour beaucoup, il manquerait peu pour mettre le feu au poudre.

Politique internationale

Message à la Bulgarie

Spoiler:

par **Negiran** Jeu 28 Sep 2017 - 21:54

Kraljevina Jugoslavija

Situation politique intérieure

Après près de 3 mois de haute tension dans le pays, un dénouement semble se former. Le jeune Pierre II a très vite comprit que s'entêter trop contre les manifestants de Saca Ficor ne mènerait qu'à faire saigner encore plus son pays. Les officiers sous l'influence du général Aleksander Gaj malgré leur doute vis à vis du jeune monarque avait prit réunion avec lui, le gouvernement, et le reste de l'état major plus neutre ou royaliste pour discuter de la situation du pays. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les généraux n'usèrent pas de menace, mais essayèrent de convaincre le roi que les monarchies absolues avaient très clairement fait leur temps en Europe. Maintenir une souveraineté pareille ne pourrait que renforcer les communistes du pays qui avaient plus de légitimité à combattre un système monarchique plutôt d'une jeune démocratie naissante. Et ce, sans compter les menaces rouges voisines. De plus, les conseillers du roi lui indiquèrent que les mouvements séparatistes recommençaient à faire du bruit, pour les faire taire il fallait désormais lâcher du lest, ou envoyer l'armée. Mais envoyé des soldats locaux reviendraient à un coup d'épée dans l'eau, tandis qu'envoyé des soldats de Belgrade ou de Sarajevo ne pourrait que raviver les tensions entre les communautés, et des affrontements ethniques ne serviraient définitivement pas la cause du pays.

Ainsi le 4 Avril 1950, est prit la décision d'entamer une grande réforme constitutionnelle. La monarchie était un système trop vieillissant pour permettre la stabilité d'un pays qui en avait grandement besoin, le temps était aux changements et Pierre II avait finit par le comprendre, c'était ainsi après trois mois d'intense réflexion, depuis ses premières réunions sur la crise en Janvier, qu'il décida d'autoriser cette réforme qui viserait à l'installation d'une monarchie constitutionnelle, néanmoins avec une autorité plus forte pour le roi qu'en Angleterre par exemple. Cependant, le Roi espérait ainsi redonner du sang neuf à son pays. Il avait prit conscience qu'il fallait redynamiser la Yougoslavie pour lui permettre de survivre, cette transition vers une monarchie constitutionnelle lui permettrait ainsi de conserver une certaine autorité, de regagner de la popularité auprès de son peuple, et surtout de calmer les tensions tout en offrant une nouvelle voie possibles à ses sujets.
Le roi décida néanmoins, qu'en attendant la rédaction de cette constitution qui devait réunir les grandes voix de la nation, le pays devait tout de même continuer à marcher. Restait toujours le problème des plus fervents nationalistes, et la menace rouge qui planait, pour régler tout cela, certaines actions plus ou moins fermes allaient être prises pour endiguer une quelconque progression de ces mouvements.
Dans son allocution du 23 Avril, le roi annonça sa volonté de modernisation du pays en suivant l'exemple de leurs voisins hellènes. Les réactions ne se firent pas attendre, les supporter de Ficor saluèrent avec liesse cette décision, tandis que la plupart des mouvements contestataires annoncèrent leur soutien pour cette réforme. Bien entendu les groupes nationalistes les plus virulents comme les Oustachis manifestèrent un désaccord profond, alors que le peuple Serbe était très mitigé mais globalement favorable au contraire de l'élite qui y voyait là une menace à leurs intérêts. Par la même, le Roi annonça que de nombreuses réformes allaient sûrement survenir dans les mois à suivre.

Le Développement des Campagnes

Parallèlement à ce remue-ménage politique, s'esquissait les bases d'un nouveau monde rurale en Yougoslavie. Depuis maintenant des années, la paysannerie était grandement représenté au travers des différents Parti Paysan parcourant le pays et défendant les droits de leurs diverses ethnies. Ces mouvements avaient gardés une certaine importance au cours des dernières décennies mais avaient été grandement amoindris par la naissance des groupes communistes ainsi que des mouvements nationalistes divers. Saca Ficor avait réussit à rallier beaucoup de ses Partis à son mouvement de contestation. Mais en parallèle de leur implication politique, les années 46-47 avaient vu la naissance de communautés rurales assez particulières, et étrangement, mené par une religieuse en particulier. Soeur Helena Mostovic. Cette dame d'un âge vénérable avait visité la Palestine et était revenue avec comme inspiration les structures communautaires des Kibboutz. Respectée par les Croates pour son statut de religieuse très pieuse et savante, elle réussit à convaincre quelques villages en 46 de tenter cette nouvelle structure. Les résultats en 50 sont assez satisfaisant, et par la même, Helena Mostovic a réussit à répandre l'idée dans les régions voisines, bien sûre ces communautés à l'heure actuelle sont très peu nombreuses, au nombre d'une vingtaine, mais réussissent à marché économiquement parlant et surtout socialement, avec en particulier le village de Vrbanja qui réussit à rassembler près de quatre ethnies en son sein.

Ouvertement critiqués par quelques grands propriétaires terriens comparant ces villages à des repaires de racailles rouges, les communautés furent la cible de au début de leur existence de tentative de dissolution. Cependant, les villageois restèrent fidèles aux idées de la bonne Soeur qui continue actuellement son activité au sein de ces villages. Leur organisation se basent sur une stricte égalité ce qui pourrait faire penser à une quasi organisation communistes ce qui est à moitié vrai avec une très forte inspiration du socialisme juif à l'origine. Néanmoins, les communautés de Croatie sont tout de même farouchement traditionnel, ainsi l'égalité homme-femme n'est pas totalement respecté au niveau de la répartition des tâches, même si les femmes sont tout de même bien plus actives au niveau du travail, les hommes plus présent auprès de leur familles, et qu'elles ont voix au chapitre des décisions, bien que de façon moins importantes que leurs maris. La vie en communauté à quand à elle bien accroché dans les villages où la soeur Helena a travaillé, il faut prendre en compte que ce travail avait été fait en amont depuis plusieurs années tout de même, mais ainsi, à la différence de nombreux villages, la vie en communauté est un point très important voir primordial, et cela se ressent et se voit. Cette différence est vu avec beaucoup d'étonnement chez leurs voisins n'ayant pas adopté leur système, mais beaucoup s'y étaient désormais habitué.

Affaires Internationales

Télégramme à l'adresse de sa Majesté, le Roi Paul Ier de Grèce

Le Roi Pierre II présente toute ces condoléances à Votre Majesté, George II fut à n'en pas douter un souverain juste et admirable, nous aurions aimé envoyer une délégation plus officielle à ces funérailles, mais la situation du pays a requit toute l'attention et tout les membres de notre gouvernement dans notre pays qui vous le savez est en proie depuis des mois à une certaine instabilité. Cependant, il semblerait que nous puissions entrevoir la lumière de la tranquillité. Le Seigneur semble avoir réussit à nous guider de façon juste durant cette période compliqué.
Nous tenons à remercier le Peuple Hellène et son grand souverain que vous êtes pour votre amitié, et espérons que vous sachez la grande estime que nous vous portons.
Nous approuvons votre proposition. Il semblerait que nous ayons désormais besoin de travailler ensemble pour veiller aux intérêts de nos peuples, au progrès de nos pays respectif et à protéger nos nations du péril qui guette à nos portes. De même, peut-être serait-il fructueux pour nous de penser à une coopération sur plusieurs plans pour garantir la tranquillité de notre région, Londres et Paris sont peut-être nos amis, mais nous aurons peut-être un jour à devoir nous débrouiller sans leur précieux et louable soutiens.
Ainsi nous acceptons d'envoyer une délégation à Athènes, le temps que nous puissions mettre en place notre réforme majeure qui changement notre pays. Nous espérons que vous nous pardonnerez ce retard.

Que le Seigneur éclaire votre chemin.

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