[x] Union d'Afrique du Sud / Unie van Suid-Afrika
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[x] Union d'Afrique du Sud / Unie van Suid-Afrika
Unie van Suid-Afrika
Unie van Zuid-Afrika
Union of South Africa
Unie van Zuid-Afrika
Union of South Africa
Informations globales
- Carte:
- God Save the King:
Nom : Forme courte : Suid-Afrika | Forme longue : Unie van Suid-Afrika
Devise nationale : Ex Unitate Vires
Capitales : Cape Town (législative), Pretoria (administrative), Bloemfontein (judiciaire)
Langues officielles : L'anglais, le néerlandais et l'afrikaans
Monnaie : Livre sud-africaine
Population (1950) : 13,683,162 habitants.
PIB (1950) : ?
Croissance du PIB (1950) : ?
Description
................En août 1939, l'Afrique du Sud adopte une nouvelle constitution, annonçant les prémices d'un régime inédit sur le continent africain : le pouvoir politique se concentre aux mains du Parlement, ce dernier étant composé qu'à 60% de députés blancs. Ce système communautaire fut le premier à assimiler le plus les non-Européens au processus démocratique. Le Parti national, soutenant cette réforme, obtint assez facilement la majorité législative met fut aussi applaudi dans l'ensemble de l'Afrique par les populations alphabétisées pour être à l'avant-garde de l'égalité entre les Blancs et les autres. Par la suite, d'autres réformes vont dans ce sens : les Noirs sont intégrés pleinement dans les forces armées et un statut spécifique est dessiné autour du Sud-Ouest africain (autogéré mais sous surveillance étroite de Pretoria). En septembre 1940, la première loi du système dit d'apartheid est adoptée : les différentes communautés doivent apprendre à évoluer de manière séparée. Les éléments communistes sont aussi pourchassés à cette même période. Ainsi, jusqu'en novembre 1940, l'Afrique du Sud est l'un des premiers pays au monde à considérer sa population africaine, à l'intégrer partiellement dans le processus démocratique et à lui proposer une politique de développement à part. Cependant, tout bascule en novembre 1940 lorsque le Premier ministre Barry Hertzog est assassiné par Nelson Mandela (depuis condamné et exécuté), élément radicalisé du Congrès National Africain. La réaction est sans appel : la constitution est amendée par le nouveau chef du gouvernement, Daniël François Malan, supprimant les députés, le droit de vote et la citoyenneté aux Noirs. Ces derniers sont aussi exclus des forces de sécurité et toutes leurs organisations politiques sont dissoutes. Dès 1942, les réformes libérales de 1939 sont abrogées et le Premier ministre Malan revient à un État exclusivement Blanc, conservateur et ségrégationniste. Le pays se détache aussi encore plus du Royaume-Uni, le dernier lien étant le gouverneur général dont le statut est honorifique. Par la suite, l'apartheid se renforce jusqu'en 1943 où la Seconde Guerre Mondiale éclate : l'Afrique du Sud rejoint les Alliés et participe aux combats au Mozambique. Jusqu'en 1947, le pays devient l'une de ces puissances qui ont réussi à tirer partie du conflit en aidant à l'effort de guerre des combattants. De ce fait, au moment de la paix, Pretoria a subi très peu de pertes mais a engrangé d'importantes sommes grâce au commerce, par rapport à sa puissance économique. Entre 1947 et 1950, c'est la situation en Angola et au Mozambique qui ont retenu le plus l'attention des dirigeants sud-africains : si, à l'Ouest et à l'Est, le Royaume-Uni respecte ses promesses d'indépendances faites à l'ONU, deux États dirigés par des Noirs vont faire leur apparition aux frontières de l'Afrique du Sud. Aussi, depuis la fin de la guerre, la politique d'apartheid commence à créer des problèmes à l'international : certains parmi les Alliés non-communistes, notamment les sphères d'intellectuels de gauche à Londres, voient d'un mauvais œil un régime raciste survivre après la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, ce sont les relations avec le Royaume-Uni qui deviennent complexes en 1950 : Albion vient d'obtenir la bombe atomique, mais elle fait pression par sa critique de l'apartheid et ses nouveaux mandats en Angola et au Mozambique. En Afrique du Sud, les Noirs se prononcent de plus en plus en faveur d'une politique pro-britannique, tandis que les Blancs cherchent à se détacher au plus vite de l'ancien suzerain.
Politique
Caractéristiques du pays et description du système politique
Type de puissance : Puissance régionale
Type de gouvernement : Monarchie constitutionnelle
Partis politiques
Parti au pouvoir : Parti national
Orientation politique : Nationalisme afrikaner, républicanisme, étatisme, anticommunisme, apartheid, libéralisme économique.
Parti de l'opposition : Parti uni
Orientation politique : Conservatisme, pro-Commonwealth, droits pour les Couloured.
Composition de la Chambre de l'Assemblée
Principaux personnages de l’État
Principaux personnages de l’État
Premier ministre : Daniel François Malan (PN)
Cabinet
Ministre des Affaires étrangères : Daniel François Malan
Ministre des Affaires indigènes : E.G. Jansen
Ministre des Finances : Nicolaas Havenga
Ministre de la Justice : Charles Swart
Ministre de la Défense : François Christiaan Erasmus
Ministre de l'Intérieur : Theophilus Dönges
Ministre des Transports : P.O. Sauer
Ministre des terres et de l'irigation : Johannes Strijdom
Ministre de l'Agriculture : Stephanus Petrus le Roux
Ministre des Forêts : JG Strijdom
Ministre de l'Éducation, des arts et des sciences : Charles Swart
Ministre des Mines : Theophilus Donges
Ministre des Affaires économiques : Eric Louw
Ministre de l'Emploi et des travaux publics : Ben Schoeman
Ministre de la Santé et des affaires sociales : A.J. Stals
Ministre des Postes et des télégraphes : François Christiaan Erasmus
Union Defence Force
Effectifs totaux : 27 200 hommes
South African Army
Effectifs : 20 000 hommes
Dotations en armes de poing :
Webley
Enfield No. 2
Browning Hi-Power
Colt M1911
Smith & Wesson Model 10
Dotations en pistolets-mitrailleurs :
STEN
Thompson
Dotations en grenades :
Mills bomb
Dotations en carabines :
Dotations en fusils :
Lee-Enfield
Dotations en fusils de précision :
Lee-Enfield
Dotations en fusils à pompe :
Dotations en mitrailleuses :
Bren
Vickers machine gun
M1919 Browning
M2 Browning
Dotations en armements antichar personnel :
Bazooka
Dotations en mortiers :
Stokes
Ordnance SBML two-inch mortar
Nombre de tanks : 185 tanks
25 M3 Stuart
120 Cromwell
40 Scorpio
Nombre de chasseurs de char : 20 chasseurs de char
20 Cruiser Mk VIII Challenger
Nombre de canons antiaérien : au moins 15 canons antiaérien
M2 Browning
15 QF 3.7-inch AA Gun
Nombre de canons d'artillerie : 168 canons d'artillerie
72 Ordnance QF 25-pounder
96 QF 3.7-inch mountain howitzer
South African Air Force
Effectifs de l'aviation : 3700 hommes
Composition de l'aviation : 316 avions
20 Vickers Wellington (bombardier)
40 Beaufort (torpilleur)
94 P-51D (chasseur)
94 Supermarine Spitfire (chasseur)
40 Hurricane (chasseur)
24 North American T-6 Texan (avion d'entraînement)
4 Short Sunderland (patrouilleur maritime)
South African Navy
Effectifs : 3500 hommes
Nombre de frégates : 3 frégates
3 de classe Loch
Nombre de corvettes : 1 corvettes
1 de classe Flower
Nombre de drageurs de mines : 2 drageurs de mines
2 de classe Algerine
Organisation militaire
- South African Air Force:
- Squadron : 1 Squadron SAAF
QG : AFB HoedspruitSquadron : 2 Squadron SAAF
QG : AFB MakhadoSquadron : 17 Squadron SAAF
QG : AFB SwartkopSquadron : 28 Squadron SAAF
QG : AFB WaterkloofSquadron : 44 Squadron SAAF
QG : AFB WaterkloofSquadron : Central Flying School SAAF
QG : AFB Langebaanweg
- South African Navy:
- Squadron : 1 Fleet SAS
QG : SAS Naval Base Simon's Town
Effectifs : 2 frégates, 1 corvette, 1 dragueur de minesSquadron : 2 Fleet SAS
QG : SAS Naval Base Durban
Effectifs : 1 frégate, 1 dragueur de minesSquadron : 1 Training Fleet SAS
QG : SAS Saldanha
Effectifs : Divers navires de formation
- South African Army:
- Squadron : I South African Corps
QG : Pretoria
Effectifs : 18 800 hommesSquadron : Cape Corps
QG : Le Cap et Kimberly
Effectifs : 1200 hommes
Relations extérieures de l'Afrique du Sud
................La politique extérieure de l'Afrique du Sud est marquée par une complexification de ses relations avec son traditionnel allié britannique. L'Albion vient d'obtenir la bombe atomique, mais elle fait pression par sa critique de l'apartheid et ses nouveaux mandats en Angola et au Mozambique.
Dernière édition par Gosseau le Lun 25 Sep 2017 - 21:38, édité 1 fois
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
- Messages : 4375
Date d'inscription : 22/08/2011
Re: [x] Union d'Afrique du Sud / Unie van Suid-Afrika
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Union of South Africa
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Affaires internes
................L'Apartheid, 10 ans après sa mise en place suscite toujours autant controverse sur la scène politique sud-africaine, avec l’opposition du Parti uni auquel s’accumule toute une frange des adhérents du Parti national qui sont peu convaincu de la pertinence de ce vaste projet. Les puissances occidentales, même si elles ne l’admettent que rarement publiquement, voient aussi d’un mauvais œil la tournure que prend cette politique. Logiquement, le Premier ministre Malan bien qu’initiateur d’une certaine façon de l’Apartheid, n’en reste pas moins un homme pragmatique, si pour lui la question des noirs est loin d’être particulièrement passionnante, elle n’en reste pas moins primordiale en raison de sa fonction gouvernementale. Pourtant, des membres de l’aile extrémiste (pour ne pas dire des suprémacistes) du Parti national cherchent à modifier la trajectoire de la politique d’Apartheid pour que celle-ci prenne un visage nettement plus radical. Malan subissait des pressions, son gouvernement n’était déjà pas des plus soudés avec la présence de ministres de tous les bords du parti, mais la frange radicale commençant à devenir importante au sein du parti devenait réellement un problème. L’aile radicale passait par la commission des affaires indigènes du parlement où siègent Pieter Willem Botha et Albert Hertzog pour pousser Malan à changer de ministre des Affaires indigènes. L’actuel ministre, E.G. Jansen cherche à concilier du mieux qu’il peut ce qu’il considère comme réaliste avec la politique d’Apartheid promise au peuple sud-africain et sur lequel le Parti national c’est fait élire aux dernières élections. Que ce soit pour Malan ou pour les radicaux du parti, Jansen était devenu un homme trop attaché au compromis. Il fallait un homme capable de donner une véritable vision d’ensemble, un architecte pour mettre en place les rouages d’une véritable politique et non simplement quelques mesures quasi-symboliques. La fameuse commission des affaires indigènes du parlement cherchait à propulser Hendrik Verwoerd au poste devenu tant convoité de ministre des Affaires indigènes tandis que Malan souhaitait la nomination d’un homme aux vus totalement opposés, Wicus du Plessis. Pour avoir le dernier mot, Malan n’avait d’autre choix que de monter un véritable complot pour faire tomber les deux grandes figures de la commission. Lui et plusieurs de ses fidèles au sein du parti, créèrent de toutes pièces une prétendue affaire de corruption, avec Pieter Willem Botha et Albert Hertzog qui toucheraient des prétendues rétrocommissions de la part d’entreprises anglo-saxonnes en échange du non-remplacement de plusieurs de leurs cadres d’origine britannique par des afrikaners (chose devenu pourtant courante depuis l’avènement du PN). Évidemment, la polémique enfle rapidement dans la presse, l’opposition du Parti uni se fait discrète compte tenu de son électorat majoritairement anglophone, mais au sein du Parti national, c’est une véritable bombe. Deux afrikaners qui collaborent avec leurs vieux ennemis ? On ne pouvait pas faire plus abject pour beaucoup. Le plan de Malan était parfait et avait réussit, puisque quelques jours plus tard, Pieter Willem Botha et Albert Hertzog démissionnèrent de la commission des affaires indigènes du parlement. Mais tout ceci n’était pas parfait pour Malan puisqu’il y avait un coût politique derrière pour lui. La mise en œuvre rapide de cette mascarade obligea à réunir dans ce « complot » bien des jeunes têtes du parti à la loyauté flottante, mais dont le désir de changement de ligne était suffisamment important pour qu’ils entraînent la chute des « vieillards » à la tête de la commission. Dans l’immédiat, Malan en ressort plus grand que jamais avec enfin une brèche pour annoncer prochainement la formation d’un nouveau gouvernement. Le Parti national lui, se réorganise aussi puisque l’aile radicale est devenue particulièrement minoritaire depuis que le courant « pragmatique », véritablement nationaliste et non suprémaciste et surtout porté par Malan a repris largement les reines du parti.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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