[x] République française

Nom : République française
Nombre d'habitants : 42 millions d'habitants en métropole, 120 millions dans l’empire colonial
Superficie totale : environ 12,541 millions de kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Franc


................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Face aux velléités expansionnistes et guerrières du voisin germain, la République dût se résoudre d’entrer en guerre aux côtés des Provinces-Unies, du Royaume-Uni et de l’Union Soviétique, déclenchant ainsi une Seconde Guerre Mondiale, violent et meurtrier conflit, qui ne s’acheva qu’au printemps 1947 avec la capitulation définitive du régime nazi. Dès lors, la France fait face à une nouvelle menace qu’est la propagation du communisme en Europe, porté par cette même Union Soviétique dont les Etats-satellites sont désormais frontaliers avec la France, à cause de la République Démocratique Allemande.





Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime parlementaire


................La République française, depuis l’adoption puis la promulgation des trois Lois constitutionnelles de 1875 portant respectivement sur l’organisation du Sénat, des pouvoirs publics et des rapports entre les pouvoirs publics, est un régime républicain de type parlementaire, parfois qualifié de régime d’assemblée tant la Chambre des Députés y est puissante, détenant la quasi-totalité des pouvoirs politiques depuis la fin du XIXème siècle et l’abandon des quelques pouvoirs présidentiels par Jules Grévy. Présentée comme particulièrement instable, cette IIIème République ne fit néanmoins oint défaut lors des deux guerres mondiales, et, si elle vacilla dangereusement lors de la tentative de coup d’état de 1934 par les mouvements fascistes et nationalistes français, tint bon. L’histoire politique récente de la France est marquée par une hégémonie de la gauche, tant socialiste que communiste, qui, depuis les élections législatives de 1936 et la victoire du Front Populaire, domine la scène politique française, malgré un retour progressif du centre-droit et de la droite parlementaire. Après l’éviction d’Auguste Champetier de Ribes de sa fonction de Président du Conseil en juin 1942, Paul Reynaud assura le gouvernement de l’Etat jusqu’à la victoire au printemps 1947, période où il remit en jeu ses fonctions lors des élections législatives de mai 1947 – qui ne s’étaient point tenues depuis 1940, le gouvernement ayant prolongé la législature jusqu’à la victoire –, tandis qu’Albert Lebrun quittait ses fonctions présidentielles – après avoir lui aussi vu son mandat être prorogé jusqu’à la victoire. Malgré quelques bouleversements politiques importants à droite, avec notamment en montée en puissance du Parti Social Français, une situation similaire à celle de 1940 se profila, et une nouvelle coalition entre la gauche et le centre fut constituée, la première obtenant la Présidence du Conseil avec Vincent Auriol tandis que le second obtenait la Présidence de la République par l’élection de Paul Reynaud à la tête de l’Etat.
 


   
................Le Président de la République est le chef d’Etat de la France. Créée par une loi du 20 novembre 1873, avant même que la République ne soit officiellement proclamée en 1875, la fonction de Président de la République est majeure dans ce système politique, du moins au regard de l’article 2 de la loi constitutionnelle du 25 février 1875, qui prévoyait de larges pouvoirs puisque théoriquement, le Président de la République « a l'initiative des lois, concurremment avec les membres des deux chambres. Il promulgue les lois lorsqu'elles ont été votées par les deux chambres ; il en surveille et en assure l'exécution. - Il a le droit de faire grâce ; les amnisties ne peuvent être accordées que par une loi. - Il dispose de la force armée. - Il nomme à tous les emplois civils et militaires. - Il préside aux solennités nationales ; les envoyés et les ambassadeurs des puissances étrangères sont accrédités auprès de lui. - Chacun des actes du président de la République doit être contresigné par un ministre. » De même, il peut théoriquement dissoudre la Chambre des Députés après avis du Sénat. En dépit de ces larges attributions, une pratique institutionnelle initiée par Jules Grévy a vidé de sa substance même la fonction présidentielle, le Président devenant un personnage effacé dans le jeu institutionnel. Il devient une fonction uniquement représentative, et les quelques chefs d’Etat ayant essayé de reprendre de l’importance, à l’instar de Jean Casimir-Perier ou Alexandre Millerand, ont été contraints à la démission. Désormais, le Président sert de médiateur dans les profondes divisions qui scindent progressivement le camp républicain et lors des nombreuses crises qui se succèdent dans la vie politique française. La fonction n’a point été épargnée par l’instabilité de la IIIème République puisque quinze titulaires se sont succédés en l’espace de soixante-quinze ans, soit un président tous les cinq ans, plusieurs d’entre eux ayant été assassinés ou forcés à quitter leur charge à la suite de scandales, à l’instar de Jules Grévy, mis en cause dans l’affaires des décorations.


 
................Alors que le Président du Conseil est l’un des personnages clefs de l’Etat français, cette charge n’a jamais eu de consécration textuelle officielle depuis son instauration en 1876, à la suite d’une violente crise politique entre le gouvernement et le Président de la République, le maréchal Mac Mahon. En effet, les lois constitutionnelles de la IIIe République donnent la totalité du pouvoir exécutif au président de la République, lequel continue de présider le Conseil des ministres qui se tient toujours à l’Elysée, alors que parallèlement, un membre du gouvernement porte le titre de Président du Conseil des ministres, dont il oriente les débats. Pourtant, cette charge est majeure puisque, dans les faits, à partir de 1876, le Président du Conseil va gérer le gouvernement et mener la politique. Jusqu'en 1934, le président du Conseil dut cumuler la direction du gouvernement avec un autre portefeuille ministériel puisqu'il n'avait, en tant que chef « officieux » du gouvernement, ni bureaux ni personnel. Le président du Conseil présentait au président de la République une liste de ministres issus de partis qui se coalisaient pour la circonstance (le programme était assez succinct). Cette coalition restait fragile, à la merci de la défection d'une de ses composantes sur un point particulier de la politique gouvernementale. Le ministère se présentait alors devant la Chambre des députés et le Sénat qui lui votaient la confiance.


................Le Conseil des ministres désigne le gouvernement français. Celui-ci est composé essentiellement d'hommes politiques issus des partis représentés à la Chambre des députés. Durant cette IIIème République, ces conseils furent particulièrement instables, notamment dans les années 1930 où plusieurs pouvaient se succéder en l’espace d’une année à peine. Il est responsable devant la Chambre des députés, qui peut le renverser.

Président du Conseil : Vincent Auriol (SFIO)
Vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur : Pierre Laval (SFIO)
Ministre des Affaires étrangères : Léon Blum (SFIO)
Ministre de la Guerre et des Armées : Tetsuzan Nagata
Garde des sceaux : Guy Mollet (SFIO)
Ministre des Affaires économiques et financières : Paul Ramadier (SFIO)
Ministre de l’Agriculture : Robert Prigent (MRP)
Ministre de la Production Industrielle, des Transports et des Travaux : Maurice Thorez (PCF)
Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale : Ambroise Croizat (PCF)
Ministre de l’Education nationale : Pierre-Étienne Flandin (AD)



................ Le Sénat, sous la Troisième République, est l'un des deux organes législatifs – le second étant la Chambre des députés – mis en place par les lois organiques des 24 et 25 février 1875. Il s'agit d'un bicaméralisme strict, les deux chambres ayant les mêmes pouvoirs législatifs. Les lois doivent être votées dans les mêmes termes par les deux chambres. Seul signe de préséance, la chambre des députés se prononce en premier pour les lois des finances. En revanche le Chef de l'État doit obtenir l'avis conforme du Sénat pour procéder à sa dissolution. Politiquement, la création de la Chambre Haute est un compromis entre une Assemblée nationale où monarchistes – eux-mêmes divisés entre orléanistes et légitimistes – et républicains s'opposent. Ces derniers acceptent la présence d'une assemblée ayant un caractère conservateur en échange du ralliement des premiers à la République. Le Sénat comprend à l'origine 300 sénateurs. L'âge minimum est fixé à 40 ans. 225 sont élus au scrutin indirect par un collège électoral départemental. Le mandat est de neuf ans, renouvelable par tiers tous les trois ans. 75 sont inamovibles choisis parmi les députés de l'Assemblée nationale, puis cooptés par le Sénat au fur et à mesure des décès. Avant de cesser ses travaux le 31 décembre 1875, l'Assemblée nationale désigne les 75 sénateurs inamovibles, ce qui donne lieu à de longues transactions entre le 9 novembre et le 21 décembre. Malgré la coloration monarchique de la chambre, le choix se porte majoritairement sur des personnalités républicaines – 58 sur les 75.

Parti franciste : 2 sièges
Parti populaire français : 1 siège
Fédération républicaine : 12 sièges
Parti social français : 48 sièges
Mouvement de centre-droit (GR, AD, IAP, PDP) : 64 sièges
Mouvement de centre-gauche (PRS, PRRRS, PF, LJR, GI) : 47 sièges
SFIO : 98 sièges
Parti communiste : 28 sièges



................La Chambre des députés est la chambre basse de l’Assemblée nationale sous la Troisième République. Elle était élue selon le système majoritaire pour 4 ans, entre 520 et plus de 600 députés selon les législatures. C'est au cours de cette période que les pratiques parlementaires républicaines commencent véritablement à s'imposer. Les deux hémicycles sont alors marqués par des débats agités, animés par des grands orateurs, tels que Léon Gambetta, Jules Ferry, Georges Clemenceau, Jean Jaurès, entre autres. Pendant longtemps, la notion de parti et de groupe politique est absente de l'organisation parlementaire ; pourtant, l'ensemble hétéroclite des Républicains est à l'origine d'un profond fractionnement des tendances politiques, et d'une instabilité gouvernementale récurrente. Les avocats représentent une part importante des effectifs de la Chambre. Ainsi, celle-ci comporte en 1924, lors du Cartel des gauches, 140 avocats et 9 professeurs de droit. C'est à partir de la Troisième République qu'une indemnité est mise en place pour les parlementaires. Elle est motivée par le fait que tous citoyen, même modeste, doit pouvoir être élu représentant, il faut donc lui accorder un revenu conséquent, auquel cas les assemblées ne seraient occupées que par des notables ou des rentiers. Au 1er janvier 1938, le montant de cette indemnité parlementaire est de 82 500 francs par an.

Parti franciste : 10 sièges
Parti populaire français : 12 sièges
Fédération républicaine : 34 sièges
Parti social français : 77 sièges
Mouvement de centre-droit (GR, AD, IAP, PDP) : 146 sièges
Mouvement de centre-gauche (PRS, PRRRS, PF, LJR, GI) : 58 sièges
SFIO : 198 sièges
Parti communiste : 65 sièges





................Nonobstant la violente crise économique que subit le pays dans les années 1930, l’économie de la République est plutôt bien portante en ce début de décennie 1950. La crise étant passée, et la guerre s’étant terminée, une nouvelle période de prospérité s’ouvre quasi-naturellement, marquée par de grands investissements d’Etat pour moderniser l’économie, reconstruire les quelques régions ravagées par la guerre, mais aussi profiter des ressources colossales des différentes colonies françaises en Afrique, où les minerais sont légions. Globalement épargnée par la destruction, la République est incontestablement l’une des premières puissances économiques mondiales et entend profiter de cette place pour asseoir sa domination à travers le monde. Néanmoins, son économie est fragile en ce qu’elle repose énormément sur ses colonies, qui fournissent le gros des ressources du pays, lequel est assez peu pourvu de matières premières telles que le fer.



Revenus publics : + 37 milliards de dollars, soit 1436 milliards de francs
Dépenses publiques : - 48 milliards de dollars, soit 1865 milliards de francs
Déficit public : - 11 milliards de dollars, soit 429 milliards de francs


Produit intérieur brut : 220 milliards de dollars
Croissance du produit intérieur brut : + 2 %
Dette publique : 90,2 milliards de dollars, soit 41% du PIB
Taux de chômage : 4,5 %
Taux d'inflation : + 11 %%
 



Nombre de soldats : 772'000 soldats


Equipements individuels :
- Mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914
- FM MAC 24/29
- FM Chauchat
- Fusil MAS-36
- Lebel Modèle 1886
- Fusil Berthier modèle 1902/1907 (principalement pour les troupes coloniales)
- Mousqueton Berthier 1892
- Pistolet automatique modèle 1935A
- Grenade F1

Chars de bataille :
- 600 ARL 44
- 1900 SARL-42
- 600 AMX-40
- 1400 S-40
- 300 D2
- 600 S-35
- 500 B1 bis
- 1000 R-35

Chars légers :
- 1300 R-40
- 1500 H-38
- 1700 H-39
- 100 FCM 36
- 250 AMR 35
- 270 H-35

Chasseurs de chars :
- 140 Laffly W15 TCC
- 100 Chasseur de chars Lorraine

Automitrailleuses :
- 1400 Panhard 178 (AMD)
- 1600 Panhard 179 (AMD)
- 300 Panhard 165 (AMD)
- 700 VPC  (AMR)
- 200 VUR  (AMR)
- 550 VUM  (AMR)
- 200 Laffly 50 AM (AMD)
- 150 CDM-1
- 100 CDM-2

Chenillette :
- 6900 chenillettes Renault UE
- 1100 chenillettes d’infanterie Hotchkiss
- 150 chenillettes d’infanterie Lorraine
- 600 Lorraine 36L

Transport de troupes :  
-  550 VPDK
- 1000 Lorraine 38L VBCP

Artillerie :
- 155 mm : 650
- 155 modèle 1935 : 1175
- 105 mm: 2420
- 75 mm : 5000
- 25mm AC mod 1934 : 9000
- 47mm AC mod 1937 : 10 500
- 76.2mm AC mod 1943 : 8000
- mortier de 60mm mod 1935
- mortier de 80mm
- 250 canons automoteurs Sau40
- 108 FT 75SB
- 300 canons automoteurs ARL 40

Défense anti-aérienne :
-  6600 mitrailleuses AA Hotchkiss de 25mm
- 2500 canons de 75mm contre aéronefs Mle 1934
- 4500 mitrailleuses AA de 37mm

Spoiler:

 



Nombre de soldats : 70'000 marins

Cuirassés : 16 cuirassés
- 3 Classe Bretagne (Le Bretagne, Le Provence et Le Lorraine)  (340 mm)
- 3 Classe Courbet (Le Courbet, Le Jean Bart, Le Paris) (305 mm)
- 3 Classe Danton (Le Condorcet, Le Voltaire, Le Diderot) (305 mm)
- 2 Classe Dunkerque (Le Dunkerque, le Strasbourg) (330 mm)
- 2 Classe Richelieu (Le Richelieu, Le Jean-Bart, Le Mazarin) (380mm)
- 3 Classe Alsace (L'Alsace, Le Normandie, Le Bourgogne) (380mm)

Nombre de portes-avions : 3 porte-avions
- 1 Classe Béarn
- 2 Classe Joffre (Le Joffre, Le Painlevé)

Porte-hydravions : 1 porte-hydravions
- 1 Classe Commandant Teste

Croiseurs Lourds : 10
- 4 Classe Suffren (Le Suffren, Le Dupleix, le Foch, le Colbert) (203 mm)
- 2 Classe Duquesne (Le Duquesne, Le Tourville) (203 mm)
- 1 Classe Algérie (203 mm)
- 3 Classe Saint-Louis (Le Saint-Louis, Le Charlemagne, Le Clovis) (203mm)

Croiseurs Légers : 16
- L'Émile Bertin (152 mm)
- 3 Classe Duguay-Trouin (Le Duguay-Trouin, Le La Motte-Picquet, Le Primauguet) (155 mm)
- 6 Classe La Galissonnière (La Galissonnière, Le Jean de Vienne, Le Gloire, Le Montcalm, Le Georges Leygues, La Marseillaise ) (152 mm)
- Le Jeanne d'Arc (155 mm)
- Le Tour d'Auvergne
- 4 Classe De Grasse (Le De Grasse, Le Murat, Le De Varenne, Le d'Estaing)

Destroyers : 41
- 2 Classe Enseigne Roux
- 2 Classe Enseigne Gabolde
- 6 Classe Chacal
- 6 Classe Guépard
- 6 Classe Aigle
- 6 Classe Vauquelin
- 6 Classe Le Fantasque
- 7 Classe Mogador

Torpilleurs : 54
- 12 Classe Bourrasque
- 14 Classe L’Adroit
- 12 Classe Melpomène
- 6 Classe Le Fier
- 10 Classe Hardi

Sous-Marins : 79
- 9 Classe Requin
- 4 Classe Sirène
- 3 Classe Ariane
- 4 Classe Ciré
- 6 Classe Saphir
- 18 Classe Redoutable
- 6 Classe L’Espoire
- 5 Classe Argonaute
- 9 Classe Diane
- 2 Classe Orion
- 2 Classe Surcouf
- 6 Classe Minerve
- 6 Classe Agosta

Navires mouilleurs de mines : 18
- Le Pollux et le Castor
- 1 Classe No295
- 3 Classe Aventurier
-2 Classe Granit
- 2 Classe Albâtre
- 5 Classe Elan
- 3 Classe Chamois

Escorteurs : 121
- 121 bâtiments de diverses classes

Aéronavale :
- 30 D.520 (version aéronavale)
- 70 Breguet Br.810
- 180 Latécoère 298

Spoiler:

Nombre de soldats : 100’000

Chasseurs :
- 100 P-38F-LO
- 100 Douglas A-20 Havoc
- 600 MB.157
- 900 D.530
- 1100 D.520 Z
- 900 Arsenal VG-39
- 200 SNCAC NC-600
- 180 Arsenal VG-33
- 1300 Dewoitine D.520
- 120 Dewoitine D.510
- 400 Potez 631
- 400 Curtiss P-36 Hawk
- 600 Bloch MB.150
- 900 MS.406
- 150  Caudron C.714

Bombardiers :
- 450 MB.162
- 350 Amiot 400
- 250 Amiot 357
- 550 Amiot 353
- 270 Bloch MB.210
- 180 Potez 540
- 138 Amiot 143
- 700 LeO 451

Avions de reconnaissance :
- 400 Bloch MB.174
- 160 Potez 637
- 600 Potez 25
- 600 Potez 63.11 No.1

Avions d'attaque au sol :
- 100 LN 401
- 500 LN 402
- 300 Breguet Br.693

Infanterie de l'Air :
- 2 GIA

Spoiler: