[AAR] Restauration Papandréou
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[AAR] Restauration Papandréou
AAR - La Restauration Papandréou - Géopolitical Simulator 2
Droit dans ses bottes, vous dites ?
Georges Papandréou, l'honorable père de la social-démocratie européenne, son programme électoral n'a rien de plus rose, mais lorsqu'il atteignit la place de premier ministre il réalisa l'état de déliquescence des finances de l'état et l'insouciance d'une population, notamment dans sa frange la plus aisée. Il a le choix entre la relance ou l'austérité, je vais essayer de faire ce que Papandréou aurait probablement du faire au stade ou il en était en 2011 à savoir une relance économique majeure, si échec il y avait eu l'état de la Grèce n'aurait guère été différent, l'inflation en plus. Mais si Papandréou avait choisi une autre issue à celle adoptée historiquement, s'il n'avait pas tourner casaque ? ... imaginez avec moi la relance keynésienne possible, forgerais-je une nation trempée dans l'acier d'une industrie restaurée ? Développerais-je une société ou règne la justice et la puissance du verbe ? Mon gouvernement sera t-il capable de résister au passage du temps ?
N'étant pas véritablement un keynésien mais trouvant les formules de Keynes efficaces face aux réalités du capitalisme (paradoxal, hein ?) notamment sur ce jeu comme dans la réalité, je vais tenter de mimer au mieux une telle politique avec une hausse de l'emploi publique, la réalisation de grands travaux et l'augmentation des aides sociales et du salaire minimum ... dans l'optique de finir chacune de mes années en excédent et de constamment stimuler la machine jusqu'à ce que cette dernière puisse prendre un rythme de croisière et assurer une stabilisation des dépenses étatiques.
Le social-démocrate qui en voulait
Arrivé au pouvoir en 2011, Papandréou est prit de stupeur à la vue des comptes de l'état Grec, ceux ci sont vides et puisent dans un déficit abyssale les ressources nécessaires à l'entretient d'un système étatico-économique insoutenable. Pour contrer la récession, il décide dans un premier temps de faire le tour des nations danubiennes, anatoliennes et balkaniques, réalisant des contrats sur le long terme dans les livraisons de céréales à la Grèce, assurant l'arrivée à bon marché de produits de première nécessité, premier pas en direction d'une relance du pouvoir d'achat des ménages. Dans un second temps, il augmente à 800 euros le salaire minimum puis 900 euros et à 250 euros les aides aux plus démunis des grecs tout en diminuant le temps d'indemnisation chômage et en augmentant le taux d'allocation chômage en le faisant passer à 50% du précédent salaire des chômeurs.
Il réalise un contrat avec les Etats-Unis d'Amérique en vue de commercialiser massivement le charbon grec, trente millions de tonnes sont vendues à bon prix. Il réduit les impôts sur les énergies propres et encourage les comportements individuels et collectifs en faveur de l'environnement. Il réalise également une diminution des impôts et une augmentation des aides sociales dans le secteur du logement ainsi qu'une augmentation des allocations familiales. Enfin, il diminua sensiblement la TVA mais augmenta l'impôt sur le revenu à 15% afin de mieux répartir la charge de cette nouvelle politique. Outre la taxe sur les transactions financières, la nouvelle innovation gouvernementale fut la suspension de la contraception en Grèce, améliorant considérablement la natalité du pays. Grace à ces mesures l'état grec rétablit ses finances et diminue le chômage à 5.5% de la population active en 2011 tout en enregistrant une croissance de 11.5% !
L'année 2012 s'annonce plus corsée, le budget de l'état s'avère affecté par une baisse de l'imposition sur les entreprises et de la réduction de la TVA, bien qu'en excédent il tend à se contracter au lieu de connaitre une expansion. L'augmentation du salaire minimum couplé à une politique de grands travaux à Athènes ne donne que de timides résultats, au début, mais par la suite la signature de gros contrats permirent l'augmentation exponentielle du PIB à presque 11% en 2012, le chômage tombant en dessous des 4% et le déficit de l'état ramené à un excédent de 2.6% !
L'année 2013 voit le début d'un vaste programme de travaux publics permettant l'émergence d'une panoplie d'infrastructures, couvrant le pays et remplaçant les chemins de terre et les routes défoncées préexistantes, instant le TGV sur près de 2000km. La diplomatie grecque triomphe en cette année en vendant pour quarante mille tonnes de charbon aux Etats-Unis d'Amérique, permettant de faire décoller la croissance et d'atteindre les 3% d'excédent malgré les couts induits par la politique des grands travaux. Trois centrales nucléaires sont au programme pour réduire la dépendance grecque aux énergies fossiles, le développement de ce secteur clef permettra à la Grèce de réexporter d'avantage de charbon et de diminuer ses émissions de CO2. Enfin, la victoire électorale de monsieur Papandréou n'a surpris personne, en revanche la percée des communistes pèse désormais sur la politique des sociaux-démocrates, devant compter sur une coalition pour diriger le pays.
En 2014, le salaire minimum est revalorisé pour atteindre les quelques 1500 euros, mais quels euros ... l'Europe a éclaté, les participants à l'euro sont rares, de fait la zone est décédée politiquement. Aussi Georges Papandréou finit-il par prendre ses distances avec les derniers vestiges du projet européen et propose la sortie de l'euro à son parlement afin de recouvrir une partie de la souveraineté des grecs, à savoir la question monétaire. En attendant une sortie définitive de l'organisation "européenne", la Grèce entre dans une phase de réduction de l'inflation et de stabilisation de la croissance, cette dernière atteint pourtant les 6% en 2015 après revalorisation du salaire minimum à 2000 euros-drachmes et le passage de la rémunération moyenne des fonctionnaires à 3500 euros-drachmes.
L'envol du phénix
L'aigle bicéphale flottait autrefois sur Constantinople, Nicomédie et Smyrne, aujourd'hui ce sont les vainqueurs du lion byzantin qui disposent des clefs de la sainte cité de Constantin. A cette idée le sang de chaque grec ne fait qu'un tour, il imagine la prospérité et la puissance qui aurait été celle de la Grèce si cette dernière avait su réunir une dernière fois sous la bannière d'un basileus les ultimes forces du monde orthodoxe pour reconquérir la place. Face à la dégradation constante des relations avec la Turquie, tel le survol ou la présence aux frontières des armées des deux nations, la fermeture des relations diplomatiques fut l'ultime étape d'un conflit qui s'était envenimé depuis 2011. Papandréou savait qu'il risquait tout sur un coup de dé, les militaires allaient t-ils réussir ce qu'ils avaient échoués il y a un siècle ? Le drapeau des hellènes allait-il de nouveau flotter sur l'ensemble des côtes de la Mer Egée ? Allions nous forger une nation trempée dans l'acier et plongée dans le sang des héritiers d'Osman ?
L'ordre fut donné, feu à volonté ! L'aviation pilonna et écrasa sous son feu les vagues blindées et humaines de l'armée turque, les pilotes subirent leur cota de pertes mais la marine domina la mer aux côtés des pilotes grecs et annihila nombre de débarquements. Le 18 septembre 2016 Papandréou entra dans Sainte-Sophie et prononça un discours solennel aux troupes, aux côtés du patriarche œcuménique et des généraux, 80 000 soldats turcs avaient donné le siège à la cité de Constantin, une vague déferlante que nul mur pas même le célèbre mur théodosien n'avait pu permettre d'endiguer, et puis il y avait eu le canon ... aujourd'hui 20 000 soldats grecs entrent dans Constantinople en héros, la résistance fut brève. La contre offensive turque submergea les fantassins mais l'arrivée des derniers renforts venus de Grèce permirent de sauver in extremis la situation et de reprendre la marche jusqu'à Nicomédie tandis qu'un débarquement était réalisé à Smyrne. Le gouvernement turque, envoyant à la mort de constantes vagues humaines, finit par accepter la défaite et ratifia un traité octroyant à la Grèce les ruines de l'antique cité de Dieu, Nicomédie et Smyrne, restaurant la souveraineté des hellènes sur la Mer Egée et canonisant politiquement Papandréou au sommet de la longue liste des dirigeants grecs, bien au dessus du grand Venizélos !
https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/14/1459836286-ron2-grece.jpg
Droit dans ses bottes, vous dites ?
Georges Papandréou, l'honorable père de la social-démocratie européenne, son programme électoral n'a rien de plus rose, mais lorsqu'il atteignit la place de premier ministre il réalisa l'état de déliquescence des finances de l'état et l'insouciance d'une population, notamment dans sa frange la plus aisée. Il a le choix entre la relance ou l'austérité, je vais essayer de faire ce que Papandréou aurait probablement du faire au stade ou il en était en 2011 à savoir une relance économique majeure, si échec il y avait eu l'état de la Grèce n'aurait guère été différent, l'inflation en plus. Mais si Papandréou avait choisi une autre issue à celle adoptée historiquement, s'il n'avait pas tourner casaque ? ... imaginez avec moi la relance keynésienne possible, forgerais-je une nation trempée dans l'acier d'une industrie restaurée ? Développerais-je une société ou règne la justice et la puissance du verbe ? Mon gouvernement sera t-il capable de résister au passage du temps ?
N'étant pas véritablement un keynésien mais trouvant les formules de Keynes efficaces face aux réalités du capitalisme (paradoxal, hein ?) notamment sur ce jeu comme dans la réalité, je vais tenter de mimer au mieux une telle politique avec une hausse de l'emploi publique, la réalisation de grands travaux et l'augmentation des aides sociales et du salaire minimum ... dans l'optique de finir chacune de mes années en excédent et de constamment stimuler la machine jusqu'à ce que cette dernière puisse prendre un rythme de croisière et assurer une stabilisation des dépenses étatiques.
Le social-démocrate qui en voulait
Arrivé au pouvoir en 2011, Papandréou est prit de stupeur à la vue des comptes de l'état Grec, ceux ci sont vides et puisent dans un déficit abyssale les ressources nécessaires à l'entretient d'un système étatico-économique insoutenable. Pour contrer la récession, il décide dans un premier temps de faire le tour des nations danubiennes, anatoliennes et balkaniques, réalisant des contrats sur le long terme dans les livraisons de céréales à la Grèce, assurant l'arrivée à bon marché de produits de première nécessité, premier pas en direction d'une relance du pouvoir d'achat des ménages. Dans un second temps, il augmente à 800 euros le salaire minimum puis 900 euros et à 250 euros les aides aux plus démunis des grecs tout en diminuant le temps d'indemnisation chômage et en augmentant le taux d'allocation chômage en le faisant passer à 50% du précédent salaire des chômeurs.
Il réalise un contrat avec les Etats-Unis d'Amérique en vue de commercialiser massivement le charbon grec, trente millions de tonnes sont vendues à bon prix. Il réduit les impôts sur les énergies propres et encourage les comportements individuels et collectifs en faveur de l'environnement. Il réalise également une diminution des impôts et une augmentation des aides sociales dans le secteur du logement ainsi qu'une augmentation des allocations familiales. Enfin, il diminua sensiblement la TVA mais augmenta l'impôt sur le revenu à 15% afin de mieux répartir la charge de cette nouvelle politique. Outre la taxe sur les transactions financières, la nouvelle innovation gouvernementale fut la suspension de la contraception en Grèce, améliorant considérablement la natalité du pays. Grace à ces mesures l'état grec rétablit ses finances et diminue le chômage à 5.5% de la population active en 2011 tout en enregistrant une croissance de 11.5% !
L'année 2012 s'annonce plus corsée, le budget de l'état s'avère affecté par une baisse de l'imposition sur les entreprises et de la réduction de la TVA, bien qu'en excédent il tend à se contracter au lieu de connaitre une expansion. L'augmentation du salaire minimum couplé à une politique de grands travaux à Athènes ne donne que de timides résultats, au début, mais par la suite la signature de gros contrats permirent l'augmentation exponentielle du PIB à presque 11% en 2012, le chômage tombant en dessous des 4% et le déficit de l'état ramené à un excédent de 2.6% !
L'année 2013 voit le début d'un vaste programme de travaux publics permettant l'émergence d'une panoplie d'infrastructures, couvrant le pays et remplaçant les chemins de terre et les routes défoncées préexistantes, instant le TGV sur près de 2000km. La diplomatie grecque triomphe en cette année en vendant pour quarante mille tonnes de charbon aux Etats-Unis d'Amérique, permettant de faire décoller la croissance et d'atteindre les 3% d'excédent malgré les couts induits par la politique des grands travaux. Trois centrales nucléaires sont au programme pour réduire la dépendance grecque aux énergies fossiles, le développement de ce secteur clef permettra à la Grèce de réexporter d'avantage de charbon et de diminuer ses émissions de CO2. Enfin, la victoire électorale de monsieur Papandréou n'a surpris personne, en revanche la percée des communistes pèse désormais sur la politique des sociaux-démocrates, devant compter sur une coalition pour diriger le pays.
En 2014, le salaire minimum est revalorisé pour atteindre les quelques 1500 euros, mais quels euros ... l'Europe a éclaté, les participants à l'euro sont rares, de fait la zone est décédée politiquement. Aussi Georges Papandréou finit-il par prendre ses distances avec les derniers vestiges du projet européen et propose la sortie de l'euro à son parlement afin de recouvrir une partie de la souveraineté des grecs, à savoir la question monétaire. En attendant une sortie définitive de l'organisation "européenne", la Grèce entre dans une phase de réduction de l'inflation et de stabilisation de la croissance, cette dernière atteint pourtant les 6% en 2015 après revalorisation du salaire minimum à 2000 euros-drachmes et le passage de la rémunération moyenne des fonctionnaires à 3500 euros-drachmes.
L'envol du phénix
L'aigle bicéphale flottait autrefois sur Constantinople, Nicomédie et Smyrne, aujourd'hui ce sont les vainqueurs du lion byzantin qui disposent des clefs de la sainte cité de Constantin. A cette idée le sang de chaque grec ne fait qu'un tour, il imagine la prospérité et la puissance qui aurait été celle de la Grèce si cette dernière avait su réunir une dernière fois sous la bannière d'un basileus les ultimes forces du monde orthodoxe pour reconquérir la place. Face à la dégradation constante des relations avec la Turquie, tel le survol ou la présence aux frontières des armées des deux nations, la fermeture des relations diplomatiques fut l'ultime étape d'un conflit qui s'était envenimé depuis 2011. Papandréou savait qu'il risquait tout sur un coup de dé, les militaires allaient t-ils réussir ce qu'ils avaient échoués il y a un siècle ? Le drapeau des hellènes allait-il de nouveau flotter sur l'ensemble des côtes de la Mer Egée ? Allions nous forger une nation trempée dans l'acier et plongée dans le sang des héritiers d'Osman ?
L'ordre fut donné, feu à volonté ! L'aviation pilonna et écrasa sous son feu les vagues blindées et humaines de l'armée turque, les pilotes subirent leur cota de pertes mais la marine domina la mer aux côtés des pilotes grecs et annihila nombre de débarquements. Le 18 septembre 2016 Papandréou entra dans Sainte-Sophie et prononça un discours solennel aux troupes, aux côtés du patriarche œcuménique et des généraux, 80 000 soldats turcs avaient donné le siège à la cité de Constantin, une vague déferlante que nul mur pas même le célèbre mur théodosien n'avait pu permettre d'endiguer, et puis il y avait eu le canon ... aujourd'hui 20 000 soldats grecs entrent dans Constantinople en héros, la résistance fut brève. La contre offensive turque submergea les fantassins mais l'arrivée des derniers renforts venus de Grèce permirent de sauver in extremis la situation et de reprendre la marche jusqu'à Nicomédie tandis qu'un débarquement était réalisé à Smyrne. Le gouvernement turque, envoyant à la mort de constantes vagues humaines, finit par accepter la défaite et ratifia un traité octroyant à la Grèce les ruines de l'antique cité de Dieu, Nicomédie et Smyrne, restaurant la souveraineté des hellènes sur la Mer Egée et canonisant politiquement Papandréou au sommet de la longue liste des dirigeants grecs, bien au dessus du grand Venizélos !
https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/14/1459836286-ron2-grece.jpg
Dernière édition par Prishayev le Mar 5 Avr 2016 - 8:21, édité 4 fois
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
Re: [AAR] Restauration Papandréou
Oukilé le jeu
Dictator- Premier Ministre
- Messages : 1182
Date d'inscription : 10/08/2012
Re: [AAR] Restauration Papandréou
i a réson il é ou le jeu é lé image du jeu ? h1 ? il é ou ?
VLAD- Ministre d'État
- Messages : 948
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 80
Localisation : La Havane, Cuba
Re: [AAR] Restauration Papandréou
C trop dur y a pas de foto gros ! Tenez ... maintenant elle est là.
Prishayev- Ministre
- Messages : 609
Date d'inscription : 29/03/2016
Age : 29
Localisation : France.
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