Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
+2
Shikkoku
Viktor
6 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives diverses :: Planque des joueurs-déserteurs
Page 1 sur 1
Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
PROLOGUE
Mai 1943 : Depuis maintenant 6 mois, la Glorieuse Armée Rouge des Ouvriers et des Paysans à écrasé la vermine hitlérienne et fasciste à travers l'Europe. Un nouvel ordre socialiste s'établit en Europe, après l'anéantissement des fascistes, des réactionnaires et de leurs alliés. La guerre a début au début de l'année 1941, quand l'Allemagne Nazi a délibérément rompu le Pacte de Non-Agression signé en Aout 1939. Préparé depuis le milieu des années 30 à une attaque contre elle, l'Union Soviétique dirigé par le génial Staline, a décidé de tout donner afin de réaliser la collectivisation et l'industrialisation du pays, lui permettant d'opposer une armée moderne aux hordes fascistes qui voulaient déferler sur notre territoire. Cela n'a pas eu lieu et grâce aux sacrifices énormes de l'Armée Rouge, les fascistes ont été repoussé, avant d'être écrasé et complètement anéanti. L'Europe sous la botte nazi, a finalement été totalement libéré. Les partisans communistes et antifascistes, ont établi des gouvernements nouveaux, basé sur les démocraties populaires de Bulgarie, de Roumanie et de Pologne.
En 1938, grâce à un soutien massif apporté par l'Union Soviétique, la République Espagnole a triomphé du Coup d'État militaire entrepris par les fascistes mené par Franco. Grâce à l'union des forces communistes et révolutionnaires, le gouvernement républicain à pu se maintenir au pouvoir et très peu de temps après, a naturellement organisé des élections où un vaste Front Populaire alliant communistes, socialistes et anarchistes a triomphé. La République Démocratique d'Espagne était née. En 1940, après une guerre-éclair mené contre la Finlande, le gouvernement blanc (soutenu à la fois par les fascistes allemands et par les capitalistes occidentaux) s'est rapidement rendu face aux forces de l'Armée Rouge. Fuyant jusqu'en Suède, puis en Norvège voisine, le gouvernement en exil n'a rien pu faire pour empêcher le peuple Finlandais de réaliser sa propre révolution et de se venger des multiples massacres commis lors de la guerre civile finlandaise à l'aube de la Révolution d'Octobre.
Fin 1941, un complot militaire au sein de la Wermacht avait renversé Adolf Hitler et une grande partie de ses collaborateurs, tous arrêtés et sommairement fusillé. Un gouvernement mené par des militaires et des hommes d'affaires 'moins radicaux' avait été formé, tentant d'entrer dans des pourparlers de paix avec l'Union Soviétique. Bien évidemment, il ne pouvait y avoir aucun compromis avec les fascistes allemands, qu'ils se cachent derrière Adolf Hitler ou n'importe quel général en chef de la Wermacht. Ils devront payer leurs crimes, le moment venu. L'occupation de l'Allemagne et de l'Autriche a été ordonné par le Comité d'État à la Défense, en lien avec l'État-Major de la STAVKA, afin de procéder à une dé-nazification radicale et complète des deux pays, terreau du national-socialisme et de la barbarie qu'il a charrié. De plus, l'Union Soviétique a décidé que les réparations de guerres seraient payés entièrement par l'occupation du pays. En ce mois de Mai 1943, six mois après la fin de la guerre en Europe, la vie commence à reprendre son cours doucement, bien que les dégâts de la guerre restent nombreux.
Une carte des États-Unis Socialistes d'Europe (Nom non officiel) en Mai 1943. L'Espagne, la France, l'Italie, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, la Yougoslavie, l'Albanie, la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne et la Finlande font parti de ce nouvel ensemble.
En Asie, la guerre n'est pas finie. Loin de là, elle n'est pas prête de se conclure de manière positive pour les Alliés, principalement Britanniques et Américains. Le militarisme japonais a réussi à conquérir la Chine (Sans le Xingjiang et le Tibet, du moins pour l'instant) et s'est jeté sur les Philippines, les Indes Néerlandaises, la Thaïlande, l'Indochine, le Burma, l'Inde, le Bouthan et le Népal. La dite Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Orientale est à son apogée, tandis que des débarquements nippons ont lieu en Australie et en Nouvelle-Guinée. Pire encore, grâce à sa maîtrise des mers et à une aviation forte, les Japonais ont ont réussi à repousser les Américains de la plupart de leurs bases dans les îles du Pacifique. Conscient de leurs forces, les forces d'invasions nippones ont lancé un assaut déterminé sur l'Alaska, qui est un champ de bataille féroce entre forces d'invasions et de défenses américaines. (Ndl : Il n'y a jamais eu d'attaque de Pearl Harbor, le Japon était tellement strong en 1940 qu'ils ont déclaré la guerre à tout le monde, comme ça, sans pression)
Une carte montrant la Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Orientale en Mai 1943. L'avancée rapide et déterminé des forces armées japonaises, n'ont laissé aucune chance aux impérialismes rivaux principalement anglais et américains, qui ont été dépossédé de leurs arrières-cours dans la région.
Une vue sur le front en Alaska, où les batailles font rage et où les soldats japonais ont établi une solide tête de pont.
Conscient de la menace qui pèsent sur leurs intérêts financiers et impérialistes, les gouvernements de Londres et de Washington ont pressé le gouvernement soviétique d'intervenir afin de dégager des fronts possibles en Inde et en Mandchourie, pour faire baisser la pression qui reposent sur eux. La réponse du Narkom aux Affaires Etrangères Vyacheslav Molotov a été clair : Au moment de l'attaque nazi contre l'Union Soviétique, cette dernière a demandé de manière véhémente à ce qu'un second front soit ouvert à l'Ouest. Rien n'a été fait et les forces de l'Armée Rouge ont dû lutter seul contre le monstre nazi et ses alliés en Europe. L'Union Soviétique restera fidèle à la signature du pacte de neutralité nippo-soviétique signé fin 1940 et n'entrera pas en guerre contre le Japon, tant que ce dernier ne se montrera pas menaçant vis à vis de l'Union Soviétique. De plus, cela laissera du temps à l'Union Soviétique pour se préparer à l'éventualité d'une guerre contre le Japon, ou même contre les Alliés si ces derniers voudraient punir les soviétiques pour leur non-participation à la guerre en Asie.
Du point de vue interne, l'Union Soviétique n'a pas souffert d'une trop grande occupation de territoire de la part des forces fascistes, qui ont été assez rapidement arrêté dans les Pays Baltes, en Biélorussie et en Ukraine. Le plus gros coup porté à l'Armée Rouge a été la destruction de l'ensemble de ses forces aériennes, ce qui a porté un grave coup aux opérations durant la fin de la guerre. Suite à une réunion avec l'ensemble du Commissariat du Peuple et du Comité de Défense de l'État, il a été décidé que les deux prochaines années seraient consacré à reconstituer une flotte aérienne capable de maîtriser l'espace aérien soviétique. Les objectifs du Troisième Plan Quinquennal débuté en 1938 mais subitement arrêté en 1941, va pouvoir reprendre son cours normal : Production industrielle, militaire et reconstruction des zones sinistrés dans les Pays Baltes, en Biélorussie et en Ukraine. L'économie soviétique sort étrangement plus forte du conflit, bien qu'elle dispose aussi très largement des capacités de productions en Allemagne et en Autriche, qui vont servir à la reconstruction. Bien qu'encore incertain, le destin de l'Union Soviétique et de ses alliés est en passe d'être définitivement sécurisé. Tout les regards se tournent vers l'Asie et vers l'Alaska en attendant.
Les productions d'avions de combats et de bombardiers sont prévu sur une période de deux ans. A côté de cela, dans le plus grand des secrets, l'Union Soviétique mène les recherches nécessaires pour l'obtention de l'arme atomique.
L'Union Soviétique est de très loin, l'une des nations les plus puissantes au monde à la sortie de la guerre en Europe.
En 1938, grâce à un soutien massif apporté par l'Union Soviétique, la République Espagnole a triomphé du Coup d'État militaire entrepris par les fascistes mené par Franco. Grâce à l'union des forces communistes et révolutionnaires, le gouvernement républicain à pu se maintenir au pouvoir et très peu de temps après, a naturellement organisé des élections où un vaste Front Populaire alliant communistes, socialistes et anarchistes a triomphé. La République Démocratique d'Espagne était née. En 1940, après une guerre-éclair mené contre la Finlande, le gouvernement blanc (soutenu à la fois par les fascistes allemands et par les capitalistes occidentaux) s'est rapidement rendu face aux forces de l'Armée Rouge. Fuyant jusqu'en Suède, puis en Norvège voisine, le gouvernement en exil n'a rien pu faire pour empêcher le peuple Finlandais de réaliser sa propre révolution et de se venger des multiples massacres commis lors de la guerre civile finlandaise à l'aube de la Révolution d'Octobre.
Fin 1941, un complot militaire au sein de la Wermacht avait renversé Adolf Hitler et une grande partie de ses collaborateurs, tous arrêtés et sommairement fusillé. Un gouvernement mené par des militaires et des hommes d'affaires 'moins radicaux' avait été formé, tentant d'entrer dans des pourparlers de paix avec l'Union Soviétique. Bien évidemment, il ne pouvait y avoir aucun compromis avec les fascistes allemands, qu'ils se cachent derrière Adolf Hitler ou n'importe quel général en chef de la Wermacht. Ils devront payer leurs crimes, le moment venu. L'occupation de l'Allemagne et de l'Autriche a été ordonné par le Comité d'État à la Défense, en lien avec l'État-Major de la STAVKA, afin de procéder à une dé-nazification radicale et complète des deux pays, terreau du national-socialisme et de la barbarie qu'il a charrié. De plus, l'Union Soviétique a décidé que les réparations de guerres seraient payés entièrement par l'occupation du pays. En ce mois de Mai 1943, six mois après la fin de la guerre en Europe, la vie commence à reprendre son cours doucement, bien que les dégâts de la guerre restent nombreux.
Une carte des États-Unis Socialistes d'Europe (Nom non officiel) en Mai 1943. L'Espagne, la France, l'Italie, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, la Yougoslavie, l'Albanie, la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne et la Finlande font parti de ce nouvel ensemble.
En Asie, la guerre n'est pas finie. Loin de là, elle n'est pas prête de se conclure de manière positive pour les Alliés, principalement Britanniques et Américains. Le militarisme japonais a réussi à conquérir la Chine (Sans le Xingjiang et le Tibet, du moins pour l'instant) et s'est jeté sur les Philippines, les Indes Néerlandaises, la Thaïlande, l'Indochine, le Burma, l'Inde, le Bouthan et le Népal. La dite Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Orientale est à son apogée, tandis que des débarquements nippons ont lieu en Australie et en Nouvelle-Guinée. Pire encore, grâce à sa maîtrise des mers et à une aviation forte, les Japonais ont ont réussi à repousser les Américains de la plupart de leurs bases dans les îles du Pacifique. Conscient de leurs forces, les forces d'invasions nippones ont lancé un assaut déterminé sur l'Alaska, qui est un champ de bataille féroce entre forces d'invasions et de défenses américaines. (Ndl : Il n'y a jamais eu d'attaque de Pearl Harbor, le Japon était tellement strong en 1940 qu'ils ont déclaré la guerre à tout le monde, comme ça, sans pression)
Une carte montrant la Sphère de Coprospérité de la Grande Asie Orientale en Mai 1943. L'avancée rapide et déterminé des forces armées japonaises, n'ont laissé aucune chance aux impérialismes rivaux principalement anglais et américains, qui ont été dépossédé de leurs arrières-cours dans la région.
Une vue sur le front en Alaska, où les batailles font rage et où les soldats japonais ont établi une solide tête de pont.
Conscient de la menace qui pèsent sur leurs intérêts financiers et impérialistes, les gouvernements de Londres et de Washington ont pressé le gouvernement soviétique d'intervenir afin de dégager des fronts possibles en Inde et en Mandchourie, pour faire baisser la pression qui reposent sur eux. La réponse du Narkom aux Affaires Etrangères Vyacheslav Molotov a été clair : Au moment de l'attaque nazi contre l'Union Soviétique, cette dernière a demandé de manière véhémente à ce qu'un second front soit ouvert à l'Ouest. Rien n'a été fait et les forces de l'Armée Rouge ont dû lutter seul contre le monstre nazi et ses alliés en Europe. L'Union Soviétique restera fidèle à la signature du pacte de neutralité nippo-soviétique signé fin 1940 et n'entrera pas en guerre contre le Japon, tant que ce dernier ne se montrera pas menaçant vis à vis de l'Union Soviétique. De plus, cela laissera du temps à l'Union Soviétique pour se préparer à l'éventualité d'une guerre contre le Japon, ou même contre les Alliés si ces derniers voudraient punir les soviétiques pour leur non-participation à la guerre en Asie.
Du point de vue interne, l'Union Soviétique n'a pas souffert d'une trop grande occupation de territoire de la part des forces fascistes, qui ont été assez rapidement arrêté dans les Pays Baltes, en Biélorussie et en Ukraine. Le plus gros coup porté à l'Armée Rouge a été la destruction de l'ensemble de ses forces aériennes, ce qui a porté un grave coup aux opérations durant la fin de la guerre. Suite à une réunion avec l'ensemble du Commissariat du Peuple et du Comité de Défense de l'État, il a été décidé que les deux prochaines années seraient consacré à reconstituer une flotte aérienne capable de maîtriser l'espace aérien soviétique. Les objectifs du Troisième Plan Quinquennal débuté en 1938 mais subitement arrêté en 1941, va pouvoir reprendre son cours normal : Production industrielle, militaire et reconstruction des zones sinistrés dans les Pays Baltes, en Biélorussie et en Ukraine. L'économie soviétique sort étrangement plus forte du conflit, bien qu'elle dispose aussi très largement des capacités de productions en Allemagne et en Autriche, qui vont servir à la reconstruction. Bien qu'encore incertain, le destin de l'Union Soviétique et de ses alliés est en passe d'être définitivement sécurisé. Tout les regards se tournent vers l'Asie et vers l'Alaska en attendant.
Les productions d'avions de combats et de bombardiers sont prévu sur une période de deux ans. A côté de cela, dans le plus grand des secrets, l'Union Soviétique mène les recherches nécessaires pour l'obtention de l'arme atomique.
L'Union Soviétique est de très loin, l'une des nations les plus puissantes au monde à la sortie de la guerre en Europe.
Viktor- Haut Commissaire
- Messages : 60
Date d'inscription : 26/10/2015
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
Finalement notre monde n'est finalement pas si mal.
Aetius- L'Alexandre du Nord
- Messages : 2085
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 83
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
Aaaaah, faut pas rager autant. On est à la fraiche chez tonton Soviet !
OUVERTURE DU BAL
La paix. La paix, du moins en Europe. Contrôlant une grande partie de l'Europe Continentale, l'Union Soviétique peut espérer voir son développement économique, sociale et politique connaître un nouveau virage important. La grande coopération qui va s'établir entre les différents pays composant la nouvelle alliance au sein de l'Europe, va marquer un tournant dans la structure même de l'URSS. Après des décennies d'encerclement capitaliste et impérialiste, elle peut enfin commencer à relâcher la pression sur ses frontières occidentales (bien que le danger puisse toujours exister !) et envisager sereinement la question asiatique. Car malgré le fait que l'Union Soviétique reste en dehors de la guerre qui oppose les impérialistes anglo-américains aux impérialistes nippons, leur affrontement devra bien aboutir sur la victoire de l'une ou l'autre des parties en présence. Au sein du Comité Central et des organes dirigeants soviétique, trois lignes s'affrontent :
- La ligne prônée par Molotov, qui est très pragmatique. L'écrasement du fascisme en Europe et la création de vastes démocraties populaires dans toute cette région, permettra d'accentuer la pression sur les impérialistes embourbés dans la guerre, tout en menant des changements qui vont toujours dans un sens plus révolutionnaire, plus prolétarien. L'affrontement avec l'impérialisme nippon étant plus que probable, il faut s'y préparer dès maintenant.
- La ligne prônée par Mikoyan, membre du Politburo. Avec la victoire en Europe et la stabilisation de la région, s'ouvre une période de paix relative qui est propice au développement pacifique du socialisme. Il propose une certaine libéralisation de la vie politique et économique, et souhaite que des pourparlers soient entamés avec les anglo-américains, dans ce qui va être un "partage de l'Asie".
- La ligne prônée par Joukov, général de l'Armée Rouge et chef des Armées. La victoire en Europe, la déroute du fascisme, la lutte qui est entrain de prendre à la gorge l'impérialisme anglo-américain, est un signal pour mener une grande offensive révolutionnaire où cela est possible, afin de frapper les flancs de l'impérialisme. Cette doctrine est violemment militariste et repose sur des visées ultra-agressive, qui pourraient si elles échouent, mettre en péril l'équilibre de l'Union Soviétique et de ses alliés.
Soutenu depuis longtemps par Joseph Staline, c'est bien évidemment la ligne prônée par le Narkom aux Affaires Étrangères Molotov qui est privilégiée, bien que les considérations d'ordre militaire énoncé par le général Joukov. Quand au camarade Mikoyan, il ne lui restera plus qu'à faire son auto-critique et analysé les erreurs présent dans sa ligne énoncé. Quoi qu'il en soit, les progrès militaires et balistiques sont sur un bon chemin. Travaillant en étroite collaboration avec d'anciens scientifiques allemands, sous la supervision du NKVD, de nouvelles recherches ont permis le développement de l'Ilyushin II-2 'Sturmovik', avion d'attaque au sol de nouvelle génération qui commence à être produit massivement au sein de l'Armée de l'Air Soviétique. A côté de cela, les recherches menés par Sergei Korolev devraient permettre une avancée majeur dans l'armement en missile balistique, notamment après l'étude et le rapatriement des recherches effectués au centre de Peenemunde. De nombreux experts travaillent actuellement à cette tâche.
L'impatience du gouvernement soviétique est bien fondé. De son côté, les États-Unis accélèrent leurs recherches dans le fameux "Projet Manhattan", afin de se doter le plus rapidement possible de la bombe atomique. A ce moment là, en Septembre 1943, les soviétiques sont très loin d'imaginer que ces projets sont sur le point d'aboutir...
De quoi inquiéter, non ?
Début 1944, l'occupation effective de l'Allemagne et de l'Autriche arrive à son terme après plus d'un an d'occupation. Il n'y avait plus de raison valable d'occuper les deux territoires, étant donné que l'essentiel des réparations ont été versé, que l'essentiel des cadres de l'ancien régime nazi ont été retrouvé et jugé. Une dénazification effective s'est produite en Allemagne et en Autriche. Les soviétiques n'ont malheureusement pas pu mettre la main sur Adolf Hitler et l'ensemble de l'appareil nazi, ces derniers ayant été sommairement fusillé, leurs corps brûlés et leurs restes éparpillés on ne sait où... Malgré les interrogatoires, personne n'est capable de dire exactement, où et quand est décédé Adolf Hitler, ainsi que les principaux cadres du régime nazi. Clamant leurs innocences et plaidant pour la "folie" de Hitler, de nombreux généraux allemands ont tenté de se défendre, prétextant d'avoir joué un rôle de "rempart" lors de la fin de la guerre, contre les folies voulues par les fanatiques nazis.
Ces jérémiades d'officiers réactionnaires n'ont absolument servit à rien : Jugé pour crimes de guerres, ils ont été passé par les armes. De nombreux industriels allemands, comme les grandes familles Krupp par exemple, passeront bientôt en jugement pour leurs liens avec les nazis. Dors et déjà, l'essentiel de leurs actifs, avoirs et biens ont été nationalisé pour le peuple allemand. Les 7 et 8 Janvier 1944, la République Démocratique Allemande et la République Démocratique Autrichienne ont été proclamé respectivement à Berlin et à Vienne. Les gouvernements sont composés de vétérans de la lutte antifasciste et de communistes/socialistes sincères, voulant œuvrer pour faire de leurs pays des havres de paix et de prospérité authentiquement socialiste.
Respectivement, les nouveaux gouvernements populaires d'Allemagne et d'Autriche. Beaucoup de ces personnalités ont subit l'exil, les arrestations, les tortures dans les camps nazis. Aujourd'hui, ils n'ont pas de revanche à prendre, mais un monde nouveau à construire !
Les réjouissances tombent finalement assez rapidement. Trois mois après la proclamation des nouvelles républiques d'Allemagne et d'Autriche, de l'autre côté du monde en Asie... La ville de Ahmedabad, dans l'ouest de l'Inde, a été rasé par une attaque nucléaire américaine. C'est la panique tant du côté des Alliés, que du côté des Indiens ou encore des Japonais, qui ne s'attendaient pas à une telle attaque, encore moins contre un pays qui appartenait de-facto à l'Empire Britannique. Ce dernier, sous le choc, n'a même pas cherché à réprimer cette barbarie ouverte. Winston Churchill, premier ministre, a juste signifié que cette frappe était "inutile et totalement démesuré". Du côté soviétique, c'est la stupeur qui l'emporte : Les américains les ont largement devancé dans la course à la bombe.
Ahmedabad, ville de l'industrie textile et comportant des monuments historiques d'une grande valeur... n'est plus. Merci qui ? Merci Oncle Sam !
Les évènements vont à une rapidité déconcertante au cours de l'année 1944. En Amérique Latine, un petit pays décide brutalement de mettre fin à un régime autoritaire, centraliste et militariste : Le Guatemala. La dictature de Jorge Ubico avait assez duré, ses mascarades proto-fascistes et sa grande passion pour Mussolini et Franco, l'ont finalement chassé du pouvoir. Une junte révolutionnaire s'est crée au début de l'année 1944, afin de proposer une démocratie pour le Guatemala, une réforme agraire et un grand nombre de réformes sociales. C'est Jacopo Arbenz Guzman, appuyé par Juan Arévalo Bermejo et Francisco Javier Arana qui prend le pouvoir le 21 Mai 1944 à 3h00, en occupant la capitale et en s'assurant le contrôle des principales voies de communication à travers le pays. La junte militaire révolutionnaire souhaite organiser des élections au plutôt, se désengager de l'alliance avec les États-Unis et sortir de la guerre avec le Japon. Le gouvernement soviétique s'est empressé de reconnaître le nouveau gouvernement Guatémaltèque et lui apporter toute l'aide nécessaire dans ses volontés de transformations politiques et sociales.
La question est : Est-ce que les États-Unis vont laisser ce gouvernement mettre en place son programme ?
Enfin et après de longues hésitations sur l'attitude à avoir vis à vis du gouvernement Japonais et de sa Sphère de Coprospérité... La situation s'est rapidement éclaircie. Des rapports sont arrivés au siège du NKVD, pour signaler que des agents japonais passaient régulièrement la frontière avec la Mongolie et la Mandchourie, avec sans doute le but de connaître les capacités de défense soviétiques, mais aussi l'état de sa production. L'après-midi du 16 Septembre 1944, une explosion dans une chaîne de production d'avions à Omsk, ne peut plus laisser le doute planer : L'Empire Japonais est au courant du réarmement aérien opéré par l'Union Soviétique. Bien que non revendiqué par les Nippons, les personnes arrêtés ne peuvent laisser aucun doute planer sur les circonstances et sur le but de ces opérations. Plusieurs appareils endommagés, un détruit et de nombreux morts et blessés. Le soir même, Staline téléphone à Boris Shaposhnikov et Gueorgui Joukov, à la tête de l'État-Major de l'Armée Rouge. Il est très clair : Cet acte d'agression, est une provocation claire et net de la part des fascistes japonais. Il sera rendu coup pour coup. Le lendemain matin, 17 Septembre, l'Armée Rouge est re-déployé massivement en extrême-orient soviétique...
"Ils nous ont donné le bâton pour se faire battre !", aurait maugréé Staline à Shaposhnikov.
- La ligne prônée par Molotov, qui est très pragmatique. L'écrasement du fascisme en Europe et la création de vastes démocraties populaires dans toute cette région, permettra d'accentuer la pression sur les impérialistes embourbés dans la guerre, tout en menant des changements qui vont toujours dans un sens plus révolutionnaire, plus prolétarien. L'affrontement avec l'impérialisme nippon étant plus que probable, il faut s'y préparer dès maintenant.
- La ligne prônée par Mikoyan, membre du Politburo. Avec la victoire en Europe et la stabilisation de la région, s'ouvre une période de paix relative qui est propice au développement pacifique du socialisme. Il propose une certaine libéralisation de la vie politique et économique, et souhaite que des pourparlers soient entamés avec les anglo-américains, dans ce qui va être un "partage de l'Asie".
- La ligne prônée par Joukov, général de l'Armée Rouge et chef des Armées. La victoire en Europe, la déroute du fascisme, la lutte qui est entrain de prendre à la gorge l'impérialisme anglo-américain, est un signal pour mener une grande offensive révolutionnaire où cela est possible, afin de frapper les flancs de l'impérialisme. Cette doctrine est violemment militariste et repose sur des visées ultra-agressive, qui pourraient si elles échouent, mettre en péril l'équilibre de l'Union Soviétique et de ses alliés.
Soutenu depuis longtemps par Joseph Staline, c'est bien évidemment la ligne prônée par le Narkom aux Affaires Étrangères Molotov qui est privilégiée, bien que les considérations d'ordre militaire énoncé par le général Joukov. Quand au camarade Mikoyan, il ne lui restera plus qu'à faire son auto-critique et analysé les erreurs présent dans sa ligne énoncé. Quoi qu'il en soit, les progrès militaires et balistiques sont sur un bon chemin. Travaillant en étroite collaboration avec d'anciens scientifiques allemands, sous la supervision du NKVD, de nouvelles recherches ont permis le développement de l'Ilyushin II-2 'Sturmovik', avion d'attaque au sol de nouvelle génération qui commence à être produit massivement au sein de l'Armée de l'Air Soviétique. A côté de cela, les recherches menés par Sergei Korolev devraient permettre une avancée majeur dans l'armement en missile balistique, notamment après l'étude et le rapatriement des recherches effectués au centre de Peenemunde. De nombreux experts travaillent actuellement à cette tâche.
L'impatience du gouvernement soviétique est bien fondé. De son côté, les États-Unis accélèrent leurs recherches dans le fameux "Projet Manhattan", afin de se doter le plus rapidement possible de la bombe atomique. A ce moment là, en Septembre 1943, les soviétiques sont très loin d'imaginer que ces projets sont sur le point d'aboutir...
De quoi inquiéter, non ?
Début 1944, l'occupation effective de l'Allemagne et de l'Autriche arrive à son terme après plus d'un an d'occupation. Il n'y avait plus de raison valable d'occuper les deux territoires, étant donné que l'essentiel des réparations ont été versé, que l'essentiel des cadres de l'ancien régime nazi ont été retrouvé et jugé. Une dénazification effective s'est produite en Allemagne et en Autriche. Les soviétiques n'ont malheureusement pas pu mettre la main sur Adolf Hitler et l'ensemble de l'appareil nazi, ces derniers ayant été sommairement fusillé, leurs corps brûlés et leurs restes éparpillés on ne sait où... Malgré les interrogatoires, personne n'est capable de dire exactement, où et quand est décédé Adolf Hitler, ainsi que les principaux cadres du régime nazi. Clamant leurs innocences et plaidant pour la "folie" de Hitler, de nombreux généraux allemands ont tenté de se défendre, prétextant d'avoir joué un rôle de "rempart" lors de la fin de la guerre, contre les folies voulues par les fanatiques nazis.
Ces jérémiades d'officiers réactionnaires n'ont absolument servit à rien : Jugé pour crimes de guerres, ils ont été passé par les armes. De nombreux industriels allemands, comme les grandes familles Krupp par exemple, passeront bientôt en jugement pour leurs liens avec les nazis. Dors et déjà, l'essentiel de leurs actifs, avoirs et biens ont été nationalisé pour le peuple allemand. Les 7 et 8 Janvier 1944, la République Démocratique Allemande et la République Démocratique Autrichienne ont été proclamé respectivement à Berlin et à Vienne. Les gouvernements sont composés de vétérans de la lutte antifasciste et de communistes/socialistes sincères, voulant œuvrer pour faire de leurs pays des havres de paix et de prospérité authentiquement socialiste.
Respectivement, les nouveaux gouvernements populaires d'Allemagne et d'Autriche. Beaucoup de ces personnalités ont subit l'exil, les arrestations, les tortures dans les camps nazis. Aujourd'hui, ils n'ont pas de revanche à prendre, mais un monde nouveau à construire !
Les réjouissances tombent finalement assez rapidement. Trois mois après la proclamation des nouvelles républiques d'Allemagne et d'Autriche, de l'autre côté du monde en Asie... La ville de Ahmedabad, dans l'ouest de l'Inde, a été rasé par une attaque nucléaire américaine. C'est la panique tant du côté des Alliés, que du côté des Indiens ou encore des Japonais, qui ne s'attendaient pas à une telle attaque, encore moins contre un pays qui appartenait de-facto à l'Empire Britannique. Ce dernier, sous le choc, n'a même pas cherché à réprimer cette barbarie ouverte. Winston Churchill, premier ministre, a juste signifié que cette frappe était "inutile et totalement démesuré". Du côté soviétique, c'est la stupeur qui l'emporte : Les américains les ont largement devancé dans la course à la bombe.
Ahmedabad, ville de l'industrie textile et comportant des monuments historiques d'une grande valeur... n'est plus. Merci qui ? Merci Oncle Sam !
Les évènements vont à une rapidité déconcertante au cours de l'année 1944. En Amérique Latine, un petit pays décide brutalement de mettre fin à un régime autoritaire, centraliste et militariste : Le Guatemala. La dictature de Jorge Ubico avait assez duré, ses mascarades proto-fascistes et sa grande passion pour Mussolini et Franco, l'ont finalement chassé du pouvoir. Une junte révolutionnaire s'est crée au début de l'année 1944, afin de proposer une démocratie pour le Guatemala, une réforme agraire et un grand nombre de réformes sociales. C'est Jacopo Arbenz Guzman, appuyé par Juan Arévalo Bermejo et Francisco Javier Arana qui prend le pouvoir le 21 Mai 1944 à 3h00, en occupant la capitale et en s'assurant le contrôle des principales voies de communication à travers le pays. La junte militaire révolutionnaire souhaite organiser des élections au plutôt, se désengager de l'alliance avec les États-Unis et sortir de la guerre avec le Japon. Le gouvernement soviétique s'est empressé de reconnaître le nouveau gouvernement Guatémaltèque et lui apporter toute l'aide nécessaire dans ses volontés de transformations politiques et sociales.
La question est : Est-ce que les États-Unis vont laisser ce gouvernement mettre en place son programme ?
Enfin et après de longues hésitations sur l'attitude à avoir vis à vis du gouvernement Japonais et de sa Sphère de Coprospérité... La situation s'est rapidement éclaircie. Des rapports sont arrivés au siège du NKVD, pour signaler que des agents japonais passaient régulièrement la frontière avec la Mongolie et la Mandchourie, avec sans doute le but de connaître les capacités de défense soviétiques, mais aussi l'état de sa production. L'après-midi du 16 Septembre 1944, une explosion dans une chaîne de production d'avions à Omsk, ne peut plus laisser le doute planer : L'Empire Japonais est au courant du réarmement aérien opéré par l'Union Soviétique. Bien que non revendiqué par les Nippons, les personnes arrêtés ne peuvent laisser aucun doute planer sur les circonstances et sur le but de ces opérations. Plusieurs appareils endommagés, un détruit et de nombreux morts et blessés. Le soir même, Staline téléphone à Boris Shaposhnikov et Gueorgui Joukov, à la tête de l'État-Major de l'Armée Rouge. Il est très clair : Cet acte d'agression, est une provocation claire et net de la part des fascistes japonais. Il sera rendu coup pour coup. Le lendemain matin, 17 Septembre, l'Armée Rouge est re-déployé massivement en extrême-orient soviétique...
"Ils nous ont donné le bâton pour se faire battre !", aurait maugréé Staline à Shaposhnikov.
Viktor- Haut Commissaire
- Messages : 60
Date d'inscription : 26/10/2015
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
LES ULTIMES INSTANTS
La fin de l'année 1944 est marqué par une stabilisation des fronts en Asie. Après leur débarquement en force en Alaska, les positions japonaises n'ont guère changé et les anglo-américains semblent dans l'incapacité de pouvoir les y déloger. Seule une intervention de l'Union Soviétique semble capable de pouvoir changer radicalement la situation. Mais du côté de l'Union Soviétique, l'on préfère méditer et réfléchir à la possibilité de cette intervention, ainsi qu'à ses modalités. La population soviétique ne se montre pas forcément très enthousiaste à une guerre précipitée contre l'Empire Japonais et ses alliés, ce qui n'est pas le cas des multiples comtés de libérations nationales présent en Union Soviétique : Pour la Chine, regroupé autour de Mao Zedong. Pour la Corée, autour de Kim Il Sung. Pour l'Inde, autour de Shripad Amrit Dange et Mohandas Gandhi. La Birmanie, autour de Aung San et Bo Let Ya. Pour l'Indonésie, autour de Soekarno, etc etc. De nombreux dirigeants et militants révolutionnaires avaient trouvé refuge en Union Soviétique ou en République Populaire de Mongolie, où ils pouvaient planifier leurs actions, rédiger de nouvelles constitutions et surtout, attiser les braises de la résistance à l'impérialisme Japonais. Mais l'essentiel se passe du côté du continent Américain, en cet fin d'année 1944. Franklin Roosevelt, président sortant, est une fois de plus élu Président des États-Unis face à son opposant républicain, Thomas Dewey. Au Salvador, pays juxtaposé au Guatemala révolutionnaire, un coup d'État mené par le Colonel Osmín Aguirre y Salinas installe les militaires au pouvoir, un mois après le renouvellement de l'administration Roosevelt. Sinistre coïncidence ?
Le début de l'année 1945, voit l'indépendance de quatre nouveaux pays au Maghreb/Afrique du Nord : Le Maroc, grâce à l'aide et au soutien des communistes espagnols, l'Algérie et son mouvement de libération national, la Tunisie de même et la Libye, ancienne colonie exploitée par le fascisme Italien qui devient un État indépendant. Ces quatre pays décident de la préparation d'un Congrès qui devra permettre l'union et l'entente de ce nouveau Maghreb socialiste, libre et indépendant. L'Union Soviétique, pionnière dans la lutte de libération nationale, fera tout son possible pour que ce Congrès se passe au mieux et puisse permettre la mise en place d'une libération pleine et totale de l'ensemble de l'Afrique. En attendant, une aide économique importante est donné aux pays récemment indépendant, ainsi que tout le soutien pour créer une armée efficace et capable de pouvoir résister à toute agression interne, mais aussi externe. En France, l'indépendance de l'Algérie a crée un certains remous du côté du pouvoir communiste, le Président Maurice Thorez jugeant que "l'Algérie n'était pas encore arrivée au stade de l'auto-détermination et de la formation d'une nation solide". Cependant, la décision unilatéral prise par les soviétiques de libérer les peuples opprimés, prime sur toute autre considération idéologique et politique, même de défense nationale.
Le nouveau Maghreb, uni et socialiste. Un gage de stabilité dans la région.
Concomitant à ce nouveau re-dessinage de l'Afrique du Nord, la situation prend une tournure très intéressant en Amérique Centrale. Le Guatemala, qui a décidé de dire non à une guerre contre le Japon ne le concernant pas et souhaitant mettre fin à la domination étrangère et impérialiste sur son territoire, a élu un nouveau gouvernement qui s'est empressé de signer une paix séparée avec le Japon et à quitter son alliance non-désiré avec les États-Unis. Les élections de la première quinzaine de Janvier, a permis l'établissement d'un gouvernement qui met à sa tête les principaux dirigeants de la révolution : Bermejo est élu président et décide de nommer Francisco Javier Arana premier ministre, tandis que Jacopo Arbenz prend le portefeuille de l'Armée et de la Défense. Des relations commerciales et diplomatiques sont noués avec l'Union Soviétique, qui s'empresse de reconnaître ce nouveau gouvernement et lui apporter une fois de plus, toute l'aide dont il aura besoin.
Le Guatemala, pionnier en Amérique Centrale et Latine ?
Les affrontements militaires reprennent en Asie. Incapable de pouvoir contrer efficacement les japonais et leurs alliés dans le combat conventionnel, les alliés décident de les frapper le plus violemment possible, sans doute pour essayer de les pousser à abandonner. C'est ainsi qu'une nouvelle bombe est lâchée sur le continent Indien, cet fois-ci à Peshawar, dans le Pakistan occupé par les Japonais. Peshawar, capitale des Pachtounes et ville millénaire, est réduit en quelques minutes en un brasier gigantesque. Pour le moment, ces frappes ne touchent que les pays périphériques de la Sphère de Coprospérité Japonaise. Un avertissement, ou un signe de faiblesse de la part des Alliés, incapable de pouvoir frapper au cœur du Japon ? Quoi qu'il en soit, cela démontre une fois de plus que les États-Unis ont une avance indéniable sur la recherche atomique. Si une fois la guerre finie, ils voulaient s'en servir contre l'Union Soviétique et ses alliés ? L'idée commence à germer et la panique causé par de fausses alertes à la bombe, ne cessent de se multiplier.
Deux jours après le raid mené par l'aviation américaine sur Peshawar, les scientifiques soviétiques ont poussé leurs recherches comme jamais, pour tenter de recoller aux américains dans la production de la bombe. C'est chose faîte quand les premiers rapports arrivent sur le bureau de Joukov, qui les retransmet directement à Staline et au Commissariat du Peuple. Ce n'est certes pas une grande victoire, mais c'est une avance considérable. Tout va être donné pour que les premières bombes puissent être produites... Bien évidemment, l'Union Soviétique accuse un retard technologique qui pourrait lui porter préjudice dans les années à venir. Mais cela devrait se décider après la résolution du conflit en Asie.
L'éternel question des scientifiques soviétiques : Cela va t-il suffire ?
Le redéploiement massif de l'Armée Rouge en extrême-orient, était en passe d'être accompli. C'était un peu moins de 600 divisions qui avaient été mobilisé pour cette opération, qui visait avant tout à mener une grande offensive terrestre qui passerait par la Mandchourie occupé, qui permettrait de libérer ensuite la Corée, de foncer en Chine continentale et de pouvoir par la suite bifurquer par le Tibet, l'Himalaya et déboucher sur l'Inde et son énorme continent. Les planificateurs soviétiques ne savaient pas combien de temps cette offensive prendrait, mais elle devrait durer au moins une année entière sans compter les possibles débarquements au Japon. Battu sur le plan de la bombe, les scientifiques soviétiques avaient cependant pris de l'avance dans le domaine des fusées et des missiles balistiques : Une fabrication intense de missiles R-5 Pobeda (Victoire) avaient été lancé, afin de pouvoir frapper les théâtres d'opérations lors des offensives terrestres et endommager les forces armées nippones et de ses alliés, ainsi que ses infrastructures.
L'Ours Soviétique attend patiemment...
... Il se prépare pour son offensive gigantesque...
... Et frappe d'un solide coup de patte le moment venu
La surprise n'est pas totale du côté des Japonais, qui avaient bel et bien compris que le renforcement des troupes soviétiques dans la région, allaient signifier l'imminence d'un conflit. Le 1er Juin 1945 à 2h00 du matin, l'Union Soviétique et ses alliés, déclaraient la guerre à l'Empire Japonais et à l'ensemble de la Sphère de Coprospérité. La Grande Guerre de Libération Asiatique, commence officiellement. Musique !
Le début de l'année 1945, voit l'indépendance de quatre nouveaux pays au Maghreb/Afrique du Nord : Le Maroc, grâce à l'aide et au soutien des communistes espagnols, l'Algérie et son mouvement de libération national, la Tunisie de même et la Libye, ancienne colonie exploitée par le fascisme Italien qui devient un État indépendant. Ces quatre pays décident de la préparation d'un Congrès qui devra permettre l'union et l'entente de ce nouveau Maghreb socialiste, libre et indépendant. L'Union Soviétique, pionnière dans la lutte de libération nationale, fera tout son possible pour que ce Congrès se passe au mieux et puisse permettre la mise en place d'une libération pleine et totale de l'ensemble de l'Afrique. En attendant, une aide économique importante est donné aux pays récemment indépendant, ainsi que tout le soutien pour créer une armée efficace et capable de pouvoir résister à toute agression interne, mais aussi externe. En France, l'indépendance de l'Algérie a crée un certains remous du côté du pouvoir communiste, le Président Maurice Thorez jugeant que "l'Algérie n'était pas encore arrivée au stade de l'auto-détermination et de la formation d'une nation solide". Cependant, la décision unilatéral prise par les soviétiques de libérer les peuples opprimés, prime sur toute autre considération idéologique et politique, même de défense nationale.
Le nouveau Maghreb, uni et socialiste. Un gage de stabilité dans la région.
Concomitant à ce nouveau re-dessinage de l'Afrique du Nord, la situation prend une tournure très intéressant en Amérique Centrale. Le Guatemala, qui a décidé de dire non à une guerre contre le Japon ne le concernant pas et souhaitant mettre fin à la domination étrangère et impérialiste sur son territoire, a élu un nouveau gouvernement qui s'est empressé de signer une paix séparée avec le Japon et à quitter son alliance non-désiré avec les États-Unis. Les élections de la première quinzaine de Janvier, a permis l'établissement d'un gouvernement qui met à sa tête les principaux dirigeants de la révolution : Bermejo est élu président et décide de nommer Francisco Javier Arana premier ministre, tandis que Jacopo Arbenz prend le portefeuille de l'Armée et de la Défense. Des relations commerciales et diplomatiques sont noués avec l'Union Soviétique, qui s'empresse de reconnaître ce nouveau gouvernement et lui apporter une fois de plus, toute l'aide dont il aura besoin.
Le Guatemala, pionnier en Amérique Centrale et Latine ?
Les affrontements militaires reprennent en Asie. Incapable de pouvoir contrer efficacement les japonais et leurs alliés dans le combat conventionnel, les alliés décident de les frapper le plus violemment possible, sans doute pour essayer de les pousser à abandonner. C'est ainsi qu'une nouvelle bombe est lâchée sur le continent Indien, cet fois-ci à Peshawar, dans le Pakistan occupé par les Japonais. Peshawar, capitale des Pachtounes et ville millénaire, est réduit en quelques minutes en un brasier gigantesque. Pour le moment, ces frappes ne touchent que les pays périphériques de la Sphère de Coprospérité Japonaise. Un avertissement, ou un signe de faiblesse de la part des Alliés, incapable de pouvoir frapper au cœur du Japon ? Quoi qu'il en soit, cela démontre une fois de plus que les États-Unis ont une avance indéniable sur la recherche atomique. Si une fois la guerre finie, ils voulaient s'en servir contre l'Union Soviétique et ses alliés ? L'idée commence à germer et la panique causé par de fausses alertes à la bombe, ne cessent de se multiplier.
Deux jours après le raid mené par l'aviation américaine sur Peshawar, les scientifiques soviétiques ont poussé leurs recherches comme jamais, pour tenter de recoller aux américains dans la production de la bombe. C'est chose faîte quand les premiers rapports arrivent sur le bureau de Joukov, qui les retransmet directement à Staline et au Commissariat du Peuple. Ce n'est certes pas une grande victoire, mais c'est une avance considérable. Tout va être donné pour que les premières bombes puissent être produites... Bien évidemment, l'Union Soviétique accuse un retard technologique qui pourrait lui porter préjudice dans les années à venir. Mais cela devrait se décider après la résolution du conflit en Asie.
L'éternel question des scientifiques soviétiques : Cela va t-il suffire ?
Le redéploiement massif de l'Armée Rouge en extrême-orient, était en passe d'être accompli. C'était un peu moins de 600 divisions qui avaient été mobilisé pour cette opération, qui visait avant tout à mener une grande offensive terrestre qui passerait par la Mandchourie occupé, qui permettrait de libérer ensuite la Corée, de foncer en Chine continentale et de pouvoir par la suite bifurquer par le Tibet, l'Himalaya et déboucher sur l'Inde et son énorme continent. Les planificateurs soviétiques ne savaient pas combien de temps cette offensive prendrait, mais elle devrait durer au moins une année entière sans compter les possibles débarquements au Japon. Battu sur le plan de la bombe, les scientifiques soviétiques avaient cependant pris de l'avance dans le domaine des fusées et des missiles balistiques : Une fabrication intense de missiles R-5 Pobeda (Victoire) avaient été lancé, afin de pouvoir frapper les théâtres d'opérations lors des offensives terrestres et endommager les forces armées nippones et de ses alliés, ainsi que ses infrastructures.
L'Ours Soviétique attend patiemment...
... Il se prépare pour son offensive gigantesque...
... Et frappe d'un solide coup de patte le moment venu
La surprise n'est pas totale du côté des Japonais, qui avaient bel et bien compris que le renforcement des troupes soviétiques dans la région, allaient signifier l'imminence d'un conflit. Le 1er Juin 1945 à 2h00 du matin, l'Union Soviétique et ses alliés, déclaraient la guerre à l'Empire Japonais et à l'ensemble de la Sphère de Coprospérité. La Grande Guerre de Libération Asiatique, commence officiellement. Musique !
Viktor- Haut Commissaire
- Messages : 60
Date d'inscription : 26/10/2015
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
Ce monde cauchemardesque
Twinkless- Secrétaire général des Nations Unies
- Messages : 4235
Date d'inscription : 22/08/2011
Age : 26
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
LE PROLÉTARIAT RÉGNERA SUR LE MONDE ENTIER ! Et ça fait peur.
Momow- Secrétaire d'État
- Messages : 391
Date d'inscription : 18/01/2014
Age : 23
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
LA GRANDE OFFENSIVE D'ÉTÉ
L'offensive soviétique a été très bien préparée et c'est sous un déluge d'artillerie que les troupes nippones et ses alliés, sont accueilli au tout début de l'offensive terrestre et aérienne mené par l'Armée Rouge. Un Front a pour mission de s'emparer de la Mandchourie et de s'enfoncer jusqu'au fin fond de la péninsule Coréenne. Le deuxième a pour but de s'emparer de la Mongolie Intérieur et de se joindre par la suite, avec les troupes venant de Mandchourie. Enfin, le troisième et dernier Front attaquera le long du Xinjiang et devra par la suite, foncer jusqu'en Inde pour pénétrer dans le territoire Indien via le Kashmir. Les troupes nippones n'étaient pas surprises par l'attaque, mais la férocité de l'engagement initial les à obliger à subir un choc assez violent, compte tenu qu'une grande partie de leurs forces armées se trouvaient dans des théâtres d'opérations assez lointain. C'est dans un branle-bas de combat généralisé que l'Empire Nippon à jeté toutes ces forces pour tenter de repousser au maximum les forces soviétiques et ses alliés, pour essayer de gagner du temps et stabiliser les fronts. Cependant, cette manœuvre n'a été d'aucune utilité et plusieurs divisions de l'Armée Impériale se sont faites broyés par l'avance de l'Armée Rouge.
On frime moins là, hein ?
Quelques jours après le début de l'engagement des Forces Armées Soviétique, le Xinjiang -pourtant proche économiquement et politiquement de l'URSS, depuis les interventions contre les forces musulmanes réactionnaires au début des années 30- a décidé de s'aligner sur le Japon et d'entrer en guerre contre l'URSS, pour des raisons qui restent encore pour le moment, plus qu'obscur. Cela n'a pas déstabilisé les planificateurs soviétiques, Joukov ayant même prévu le coup avec Shaposhnikov, a mobilisé une dizaine de divisions de la Garde pour sécuriser la frontière avec le Xinjiang, si jamais une agression devait se produire. Bien évidemment, ces précautions ont permis d'éviter une invasion de l'Asie Centrale. Les forces armées du Xinjiang, pauvrement équipé et s'attendant à pratiquer un combat non conventionnel, se retrouve nez à nez avec les meilleurs divisions de l'Armée Rouge, qui ne leur feront aucune pitié quand elles les écraseront.
Le coup perfide du Xinjiang
L'offensive soviétique dans les premières semaines de Juin sont un succès tactique et stratégique : Partout, le front craque et les forces de l'Armée Rouge fonce à toute vitesse pour accomplir leurs objectifs. Le 13 Juin, elles atteignent la ville de Harbin, haut lieu économique et industriel de la Mandchourie, très important pour le complexe militaro-industriel des fascistes Japonais. Sa prise aura un grand effet sur le moral des Japonais et sur leurs capacités de productions. En outre, les forces soviétiques pourront utiliser temporairement ces installations pour renforcer leur machine de guerre et pousser plus en avant, au cœur de la Mandchourie et bientôt de la Chine et de la Corée. Le 23 Juin, le Front du Centre a quasiment complètement annihilé les forces du Mengjiang, état fantoche mis en place par les Japonais pour tenter de contrôler les populations Mongols et dans un futur proche, les retourner contre la République Populaire de Mongolie. La progression, rapide, intense et soutenu dépasse les espérances des soviétiques qui s'imaginent pouvoir occuper une grande partie du territoire Chinois avant un possible débarquement des Alliés dans le sud de la Chine.
L'avantage est indéniablement du côté des soviétiques
A l'opposé du dispositif des Fronts Soviétiques, les batailles successives menés contre les forces du Xinjiang sont d'une incroyable rapidité et facilité, ces dernières ne comptant que sur quelques divisions Japonais peu soucieuse de se battre et préférant détaler en Chine continentale, considérant que se trouve là bas, le lieu idéal pour continuer un combat qu'ils n'ont pas envie de perdre dans les montagnes du Turkestan, pour un peuple qu'ils méprisent profondément et qui n'aime d'ailleurs que très peu l'autorité centrale établie en Chine par les fascistes Japonais. Le 26 Juin, la capitale Urumqi est sous le feu de l'artillerie et des blindées soviétiques qui cherchent à percée les défenses de la ville. Un engagement très long et surprenant se joue autour de la ville, qui est décidé à ne pas tomber et à résister autant que possible.
Début Juillet, le gouvernement fantoche du Mengjiang tombe. Les communistes chinois qui avaient fuient en République Populaire Mongolie après la prise de Ya'an au début de l'année 1939, commencent à organiser une nouvelle administration dans les villes qu'ils contrôlent. Le 6 Juillet, les bataillons de la Marine Soviétique commencent leurs progressions dans le Nord de la Corée, après des batailles à la frontière d'une rare intensité, obligeant l'État-Major Soviétique à y concentrer davantage de force que prévu, pour briser les lignes de défense Japonaise. Une fois la porte d'entrée de la Corée ouverte, les troupes soviétiques pourront s'y engouffrer et sécuriser l'entièreté de la péninsule le plus rapidement possible. C'est du moins, ce qu'espèrent les militaires soviétiques. Le 17 Juillet, le Mandchoukouo, état fantoche établit par les Japonais après leur agression sur la Mandchourie, tombe entre les mains des soviétiques. Comme pour les provinces tenu par l'ancien état du Mengjiang, les communistes chinois viennent s'y réinstaller en masse et peuvent compter sur une solide base industrielle pour bâtir rapidement une nouvelle armée et l'utiliser dans la lutte anti-Japonaise.
Ce n'est qu'un début : CONTINUONS LE COMBAT !
Beijing, capitale millénaire de l'Empire Chinois, est prise par les soviétiques le 18 Juillet. Elle marque le début d'une jonction entre les différents Front qui doivent pénétrer en Chine le plus rapidement possible, pour en libérer le maximum de territoire. Moins d'une semaine plus tard, le 24 Juillet, c'est finalement le Xinjiang qui est annexé par les soviétiques. En l'espace d'un mois et demi de combat, les principaux état fantoches tenu par l'Empire Nippon viennent de s'effondrer, le laissant de plus en plus seule sur le continent chinois.
Une bonne chose de faîte...
Loin du conflit secouant l'Asie, c'est en République Démocratique Allemande que se joue la principale opération de l'après-guerre : Il s'agit de l'Opération Osoaviakhim, lancée par le NKVD et des troupes soviétiques afin de recruter des milliers de techniciens et d'ingénieurs allemands, afin qu'ils puissent travailler de concert avec les chercheurs soviétiques sur les recherches balistiques et accélérer le développement de la bombe atomique qui n'est plus qu'une question de temps, selon les estimations des chercheurs soviétiques et du NKVD. Cet apport de scientifiques et chercheurs permettra de huiler un peu plus le potentiel soviétique grandement en retard dans les domaines de recherches où leurs voisins américains ont pris une avance indéniable.
Ni vu, ni connu !
Le dernier acte de cette grande offensive d'été intervient le 25 Aout, quand les bataillons de la Marine Soviétique investissent la ville de Busan en Corée sans aucune résistance, permettant ainsi l'occupation pleine et totale de la péninsule Coréenne. Les principaux dirigeants communistes coréens, mené par Kim Il Sung, sont invité à participer à la reconstruction du pays avec l'Armée Soviétique et à se préparer à constituer un gouvernement populaire pour qu'une nouvelle Corée prospère et socialiste, puisse naître.
Les rageux diront "Occupation", les vrais diront "Juche" !
A la fin du mois d'Aout 1945, l'Armée Soviétique a avancée de plusieurs centaines de kilomètres à l'intérieur de la Chine occupé par les fascistes Japonais. La Corée, la Mandchourie et le Turkestan Chinois sont entièrement occupé et entrain d'être pacifié, en attendant que des gouvernements nouveaux viennent prendre place et administrer les régions conquises par l'Armée Rouge. Tout semble se passer pour le mieux à l'approche du mois de Septembre 1945 : L'Armée Rouge prévoit une invasion par voie maritime du Japon, après un intense bombardement par des missiles et des fusées balistiques le long de la côte. En Chine continentale, la jonction des principaux Front permettent une poussée majeure en plein coeur du pays. Du côté de l'Inde, les premières troupes soviétiques, épaulés par les nouvelles divisions d'infanteries françaises, commencent à prendre pied en Inde et ne rencontrent que très peu de résistance sur leurs chemins. Mais, le pire reste encore à venir.
Bougez pas, on arrive !
On frime moins là, hein ?
Quelques jours après le début de l'engagement des Forces Armées Soviétique, le Xinjiang -pourtant proche économiquement et politiquement de l'URSS, depuis les interventions contre les forces musulmanes réactionnaires au début des années 30- a décidé de s'aligner sur le Japon et d'entrer en guerre contre l'URSS, pour des raisons qui restent encore pour le moment, plus qu'obscur. Cela n'a pas déstabilisé les planificateurs soviétiques, Joukov ayant même prévu le coup avec Shaposhnikov, a mobilisé une dizaine de divisions de la Garde pour sécuriser la frontière avec le Xinjiang, si jamais une agression devait se produire. Bien évidemment, ces précautions ont permis d'éviter une invasion de l'Asie Centrale. Les forces armées du Xinjiang, pauvrement équipé et s'attendant à pratiquer un combat non conventionnel, se retrouve nez à nez avec les meilleurs divisions de l'Armée Rouge, qui ne leur feront aucune pitié quand elles les écraseront.
Le coup perfide du Xinjiang
L'offensive soviétique dans les premières semaines de Juin sont un succès tactique et stratégique : Partout, le front craque et les forces de l'Armée Rouge fonce à toute vitesse pour accomplir leurs objectifs. Le 13 Juin, elles atteignent la ville de Harbin, haut lieu économique et industriel de la Mandchourie, très important pour le complexe militaro-industriel des fascistes Japonais. Sa prise aura un grand effet sur le moral des Japonais et sur leurs capacités de productions. En outre, les forces soviétiques pourront utiliser temporairement ces installations pour renforcer leur machine de guerre et pousser plus en avant, au cœur de la Mandchourie et bientôt de la Chine et de la Corée. Le 23 Juin, le Front du Centre a quasiment complètement annihilé les forces du Mengjiang, état fantoche mis en place par les Japonais pour tenter de contrôler les populations Mongols et dans un futur proche, les retourner contre la République Populaire de Mongolie. La progression, rapide, intense et soutenu dépasse les espérances des soviétiques qui s'imaginent pouvoir occuper une grande partie du territoire Chinois avant un possible débarquement des Alliés dans le sud de la Chine.
L'avantage est indéniablement du côté des soviétiques
A l'opposé du dispositif des Fronts Soviétiques, les batailles successives menés contre les forces du Xinjiang sont d'une incroyable rapidité et facilité, ces dernières ne comptant que sur quelques divisions Japonais peu soucieuse de se battre et préférant détaler en Chine continentale, considérant que se trouve là bas, le lieu idéal pour continuer un combat qu'ils n'ont pas envie de perdre dans les montagnes du Turkestan, pour un peuple qu'ils méprisent profondément et qui n'aime d'ailleurs que très peu l'autorité centrale établie en Chine par les fascistes Japonais. Le 26 Juin, la capitale Urumqi est sous le feu de l'artillerie et des blindées soviétiques qui cherchent à percée les défenses de la ville. Un engagement très long et surprenant se joue autour de la ville, qui est décidé à ne pas tomber et à résister autant que possible.
Début Juillet, le gouvernement fantoche du Mengjiang tombe. Les communistes chinois qui avaient fuient en République Populaire Mongolie après la prise de Ya'an au début de l'année 1939, commencent à organiser une nouvelle administration dans les villes qu'ils contrôlent. Le 6 Juillet, les bataillons de la Marine Soviétique commencent leurs progressions dans le Nord de la Corée, après des batailles à la frontière d'une rare intensité, obligeant l'État-Major Soviétique à y concentrer davantage de force que prévu, pour briser les lignes de défense Japonaise. Une fois la porte d'entrée de la Corée ouverte, les troupes soviétiques pourront s'y engouffrer et sécuriser l'entièreté de la péninsule le plus rapidement possible. C'est du moins, ce qu'espèrent les militaires soviétiques. Le 17 Juillet, le Mandchoukouo, état fantoche établit par les Japonais après leur agression sur la Mandchourie, tombe entre les mains des soviétiques. Comme pour les provinces tenu par l'ancien état du Mengjiang, les communistes chinois viennent s'y réinstaller en masse et peuvent compter sur une solide base industrielle pour bâtir rapidement une nouvelle armée et l'utiliser dans la lutte anti-Japonaise.
Ce n'est qu'un début : CONTINUONS LE COMBAT !
Beijing, capitale millénaire de l'Empire Chinois, est prise par les soviétiques le 18 Juillet. Elle marque le début d'une jonction entre les différents Front qui doivent pénétrer en Chine le plus rapidement possible, pour en libérer le maximum de territoire. Moins d'une semaine plus tard, le 24 Juillet, c'est finalement le Xinjiang qui est annexé par les soviétiques. En l'espace d'un mois et demi de combat, les principaux état fantoches tenu par l'Empire Nippon viennent de s'effondrer, le laissant de plus en plus seule sur le continent chinois.
Une bonne chose de faîte...
Loin du conflit secouant l'Asie, c'est en République Démocratique Allemande que se joue la principale opération de l'après-guerre : Il s'agit de l'Opération Osoaviakhim, lancée par le NKVD et des troupes soviétiques afin de recruter des milliers de techniciens et d'ingénieurs allemands, afin qu'ils puissent travailler de concert avec les chercheurs soviétiques sur les recherches balistiques et accélérer le développement de la bombe atomique qui n'est plus qu'une question de temps, selon les estimations des chercheurs soviétiques et du NKVD. Cet apport de scientifiques et chercheurs permettra de huiler un peu plus le potentiel soviétique grandement en retard dans les domaines de recherches où leurs voisins américains ont pris une avance indéniable.
Ni vu, ni connu !
Le dernier acte de cette grande offensive d'été intervient le 25 Aout, quand les bataillons de la Marine Soviétique investissent la ville de Busan en Corée sans aucune résistance, permettant ainsi l'occupation pleine et totale de la péninsule Coréenne. Les principaux dirigeants communistes coréens, mené par Kim Il Sung, sont invité à participer à la reconstruction du pays avec l'Armée Soviétique et à se préparer à constituer un gouvernement populaire pour qu'une nouvelle Corée prospère et socialiste, puisse naître.
Les rageux diront "Occupation", les vrais diront "Juche" !
A la fin du mois d'Aout 1945, l'Armée Soviétique a avancée de plusieurs centaines de kilomètres à l'intérieur de la Chine occupé par les fascistes Japonais. La Corée, la Mandchourie et le Turkestan Chinois sont entièrement occupé et entrain d'être pacifié, en attendant que des gouvernements nouveaux viennent prendre place et administrer les régions conquises par l'Armée Rouge. Tout semble se passer pour le mieux à l'approche du mois de Septembre 1945 : L'Armée Rouge prévoit une invasion par voie maritime du Japon, après un intense bombardement par des missiles et des fusées balistiques le long de la côte. En Chine continentale, la jonction des principaux Front permettent une poussée majeure en plein coeur du pays. Du côté de l'Inde, les premières troupes soviétiques, épaulés par les nouvelles divisions d'infanteries françaises, commencent à prendre pied en Inde et ne rencontrent que très peu de résistance sur leurs chemins. Mais, le pire reste encore à venir.
Bougez pas, on arrive !
Viktor- Haut Commissaire
- Messages : 60
Date d'inscription : 26/10/2015
Re: Soviet Power ! [AAR - Darkest Hour - The Great Campaign]
LE RETOUR DE BÂTON OU QUAND LA PERFIDIE N'A PAS DE NOM
Jusqu'à la Grande Offensive d'Été mené par l'Armée Rouge contre la Sphère de Coprospérité, les Alliés n'avaient pas mené d'offensive pour contrer les Japonais et leurs alliés. Ce n'est que dans les premiers mois de l'offensive mené par les Soviétiques, que les Anglo-Américains ont décidé de mettre subitement le paquet pour tenter de sauvegarder un semblant de dignité sur le front Asiatique. Après la sécurisation d'une grande partie de la Chine du Nord, les forces soviétiques ont eu besoin de se reposer quelques jours avant de pouvoir continuer leurs offensive. C'est à ce moment précis que les Anglo-Américains ont choisit de frapper simultanément pour faire comprendre à l'Union Soviétique, qu'elle ne serait pas maîtresse en Asie, comme elle était maîtresse en Europe continentale. Le 2 Septembre 1945, les bombardiers américains lâchent une bombe atomique sur la ville de Osaka, la rasant complètement. Simultanément, ils lancent une offensive au niveau de la Malaisie et de la Thaïlande, débarquant plusieurs divisions d'infanteries et de blindés, occupant le Malaya le 5 Septembre.
En l'espace de quelques jours, la situation a drastiquement changé sur le front asiatique
Le gouvernement Japonais ne tarde pas à vaciller et à commencer des pourparlers de paix avec les autorités... américaines, le plus rapidement possible, afin de barrer toute possibilité aux Soviétiques de pouvoir gagner davantage de terrain en Chine. Conscient qu'il se joue là l'avenir du continent Asiatique, comprenant la perfidie des fascistes Japonais et des Alliés, le gouvernement soviétique se décide finalement à accorder dans l'urgence l'indépendance à la République Populaire de Corée et aux Communistes Chinois, pour éviter qu'une manœuvre des Japonais et des Alliés, ne viennent perturber les plans des Soviétiques dans la région. C'est avec une grande rage qu'est reçu le démembrement de la Sphère de Coprospérité, ainsi que les pourparlers de paix entre les Japonais et les Américains, rejetant totalement les Soviétiques et faisant de son intervention dans la région, un pis-aller. Le 16 Septembre 1945, le gouvernement Japonais signe la capitulation sans condition de l'Empire Japonais : C'est la fin de la guerre contre le fascisme, mené depuis plus de six années.
Tout a été fait dans la précipitation, cela peut clairement se ressentir dans les actions commises et les décisions prises
Quelques jours plus tard, les anciens pays soumis à la Sphère de Coprospérité se détachent de l'orbite japonaise. L'Inde proclame son indépendance, tandis qu'un grand nombre de pays, apeurés par l'avancée des forces soviétiques depuis le Nord, acceptent une occupation militaire et un gouvernement plus ou moins aligné sur Washigton : C'est le cas pour le Burma, le Népal, le Bouthan, le Pakistan, l'Indonésie ou encore les Philippines. Mais la situation en Chine dégénère assez fortement. Le KMT (Ou Kuonmitang) s'est réinstallé dans la ville de Nankin, après s'être auto-purgé d'un certains nombres d'éléments jugés trop réactionnaires. La mort de Tchang Kei Shek après la fin de la conquête du pays par les militaristes Japonais, avait profondément divisé le KMT et l'avait presque entièrement dissous. Quand il décide de réapparaître à Nankin, en se voulant "modérer" et "proche des idées de Sun-Yat-Sen", les communistes chinois mené par Mao Zedong sont très clair : Aucune entente avec le KMT et ceux qui ont facilité la prise du pays par les envahisseurs nippons. Prenant au dépourvu leurs alliés soviétiques, les communistes chinois déclarent la guerre aux nationalistes chinois le 20 Septembre.
Les États-Unis, comprenant que la nouvelle administration du KMT a récupéré énormément de collaborateurs chinois, ne se fait guère d'illusions sur son compte. C'est pour cela qu'elle ne déclare pas la guerre à l'Union Soviétique ni aux communistes chinois, préférant apporter une aide matériel au gouvernement de Nankin, sans doute pour tenter de retenir les forces communistes chinoises et leurs alliés soviétiques. Mais cela semble peine perdue, quand l'on sait que plus de 500 divisions soviétiques sont en opération dans le Nord de la Chine... Il faudrait un miracle pour que les nationalistes chinois puissent résister efficacement. De plus, l'opinion américaine est las de la guerre et considère que "Uncle Joe" peut bien finir le travail dans la région.
SURPRISE MOTHERFUCKER !
Fin septembre 1945, les autorités américaines décident de constituer un nouveau gouvernement dans le pays, encadré comme il se doit par les autorités américaines. Pour éviter de se mettre un peu plus les soviétiques à dos, ils décident d'entrer en contact avec le gouvernement soviétique pour constituer le gouvernement. L'URSS tergiverse et au final, accepte l'idée d'une sorte d'union nationale qui regrouperaient les socialistes, les communistes, les libéraux et les conservateurs dans une sorte d'alliance électorale et politique, visant à reconstruire le Japon. L'Empereur quand à lui, est laissé sur le trône, pour assurer la "continuité" du pouvoir, même si de fait, ce dernier ne dispose plus d'un pouvoir réel, mais assez symbolique.
Nosaka Sanzo pour les communistes et Goto Fumio pour les conservateurs : Bienvenue au Japon d'après-guerre !
En Chine, la guerre est rondement mené par les soviétiques et leurs alliés communistes : L'Armée du KMT n'existe pratiquement pas et dans les cas de résistance sporadique, est rapidement annihilé par la supériorité tactique des forces armées soviétiques. Il faut attendre le 5 Octobre pour qu'une confrontation d'envergure puisse enfin (!) opposer l'Armée Rouge aux forces nationalistes, dans la province de Hefei. Mais même là, la puissance soviétique est de 1 contre 3 et est de 500 contre 0 partout ailleurs. C'est une promenade de santé, plus qu'une réelle guerre qui est menée. Voulant couper tout chemin de retraite par le Sud du pays et surtout par l'île de Taiwan (occupé par le KMT), les 50 bataillons de la Marine Soviétiques sont mobilisé depuis Busan, en Corée, pour lancer des opérations de débarquements à Taiwan et dans le sud du pays, via Hong-Kong, Macao, Shangai, etc etc. Les Britanniques et les Portugais, ne se font guère d'illusions et ne protestent même pas devant la prise de Hong-Kong et de Macao, sachant que ces possessions ne peuvent de toute façon pas être défendu convenablement.
Les troupes soviétiques visitent la Chine du Sud, dans le plus grand des calmes
Le 1er Novembre, une grande partie du territoire continental Chinois est sous le contrôle des communistes. A Taiwan, les divisions de la Marine Soviétique occupent les ports, les plages et les villes principales, sans quasiment tirer un seul coup de feu. En l'espace de quelques semaines, l'entièreté de la Chine est tombée sous le contrôle des communistes, sans doute parce que les Alliés Anglo-Américains n'avaient aucune envie d'entrer en guerre contre l'Union Soviétique... Cela peut sans doute se comprendre également par le fait qu'ils disposent de pays tampons qui peuvent éviter de voir une propagation du communisme hors de la Chine. Le 15 Novembre, le gouvernement nationaliste chinois dépose les armes, capitule et se rend aux forces communistes chinoises : C'est la fin de la Guerre Civile. Début Novembre, sur la place Tian An Men, Mao Zedong proclame la création de la République Populaire de Chine. La guerre, est définitivement terminée.
Après l'URSS, le deuxième pays le plus peuplé au monde bascule dans le camp socialiste...
Le rapatriement des forces soviétiques s'opère lentement en Chine et ailleurs, le temps que les forces armées de la Chine Populaire puissent sécuriser l'ensemble du territoire. De son côté, le gouvernement américain -après la mort de Roosevelt et la nomination de Harry Truman- décide via le Congrès, de subitement demander une augmentation des dépenses militaires. Hier, de potentiels alliés et aujourd'hui, en froid. Le gouvernement britannique invite l'Islande, la Suède et la Norvège à rejoindre une alliance de protection contre une quelconque menace qui pourrait venir de la nouvelle Europe "occupée", l'Europe Rouge. La deuxième guerre mondiale se termine, la Guerre Froide commence comme une évidence.
Au moins, c'est clair !
Cependant, une grande victoire est attribuée à la nouvelle Chine Populaire : Devant la disparition de la Chine Nationaliste, il reste une place au Conseil de Sécurité de l'ONU à pourvoir. L'organisation vient tout juste d'être crée et un siège était attribué à la Chine. Tout naturellement et sans vive opposition, c'est la nouvelle Chine Communiste qui vient prendre le fauteuil laissé vide par un gouvernement qui n'existe plus, battu durant la guerre civile.
Aujourd'hui l'ONU, demain l'Internationale !
Le passage à l'an 1946, est endeuillé par la mort à la toute fin de l'année 1945, de Boris Shaposhnikov, artisan de la guerre contre l'Allemagne Nazi et contre l'Empire du Japon. Il décède à l'âge de 62 ans, après qu'il soit tombé malade est que son poste à la tête de l'Armée Rouge, dû être transféré à son proche camarade au sein de l'État-Major, Georgui Joukov. Un grand militaire vient de disparaître et c'est avec les honneurs qu'il est enterré, en même temps qu'est célébré la fin du second conflit mondial.
Repose en paix, Boris Mikhailovitch !
En l'espace de quelques jours, la situation a drastiquement changé sur le front asiatique
Le gouvernement Japonais ne tarde pas à vaciller et à commencer des pourparlers de paix avec les autorités... américaines, le plus rapidement possible, afin de barrer toute possibilité aux Soviétiques de pouvoir gagner davantage de terrain en Chine. Conscient qu'il se joue là l'avenir du continent Asiatique, comprenant la perfidie des fascistes Japonais et des Alliés, le gouvernement soviétique se décide finalement à accorder dans l'urgence l'indépendance à la République Populaire de Corée et aux Communistes Chinois, pour éviter qu'une manœuvre des Japonais et des Alliés, ne viennent perturber les plans des Soviétiques dans la région. C'est avec une grande rage qu'est reçu le démembrement de la Sphère de Coprospérité, ainsi que les pourparlers de paix entre les Japonais et les Américains, rejetant totalement les Soviétiques et faisant de son intervention dans la région, un pis-aller. Le 16 Septembre 1945, le gouvernement Japonais signe la capitulation sans condition de l'Empire Japonais : C'est la fin de la guerre contre le fascisme, mené depuis plus de six années.
Tout a été fait dans la précipitation, cela peut clairement se ressentir dans les actions commises et les décisions prises
Quelques jours plus tard, les anciens pays soumis à la Sphère de Coprospérité se détachent de l'orbite japonaise. L'Inde proclame son indépendance, tandis qu'un grand nombre de pays, apeurés par l'avancée des forces soviétiques depuis le Nord, acceptent une occupation militaire et un gouvernement plus ou moins aligné sur Washigton : C'est le cas pour le Burma, le Népal, le Bouthan, le Pakistan, l'Indonésie ou encore les Philippines. Mais la situation en Chine dégénère assez fortement. Le KMT (Ou Kuonmitang) s'est réinstallé dans la ville de Nankin, après s'être auto-purgé d'un certains nombres d'éléments jugés trop réactionnaires. La mort de Tchang Kei Shek après la fin de la conquête du pays par les militaristes Japonais, avait profondément divisé le KMT et l'avait presque entièrement dissous. Quand il décide de réapparaître à Nankin, en se voulant "modérer" et "proche des idées de Sun-Yat-Sen", les communistes chinois mené par Mao Zedong sont très clair : Aucune entente avec le KMT et ceux qui ont facilité la prise du pays par les envahisseurs nippons. Prenant au dépourvu leurs alliés soviétiques, les communistes chinois déclarent la guerre aux nationalistes chinois le 20 Septembre.
Les États-Unis, comprenant que la nouvelle administration du KMT a récupéré énormément de collaborateurs chinois, ne se fait guère d'illusions sur son compte. C'est pour cela qu'elle ne déclare pas la guerre à l'Union Soviétique ni aux communistes chinois, préférant apporter une aide matériel au gouvernement de Nankin, sans doute pour tenter de retenir les forces communistes chinoises et leurs alliés soviétiques. Mais cela semble peine perdue, quand l'on sait que plus de 500 divisions soviétiques sont en opération dans le Nord de la Chine... Il faudrait un miracle pour que les nationalistes chinois puissent résister efficacement. De plus, l'opinion américaine est las de la guerre et considère que "Uncle Joe" peut bien finir le travail dans la région.
SURPRISE MOTHERFUCKER !
Fin septembre 1945, les autorités américaines décident de constituer un nouveau gouvernement dans le pays, encadré comme il se doit par les autorités américaines. Pour éviter de se mettre un peu plus les soviétiques à dos, ils décident d'entrer en contact avec le gouvernement soviétique pour constituer le gouvernement. L'URSS tergiverse et au final, accepte l'idée d'une sorte d'union nationale qui regrouperaient les socialistes, les communistes, les libéraux et les conservateurs dans une sorte d'alliance électorale et politique, visant à reconstruire le Japon. L'Empereur quand à lui, est laissé sur le trône, pour assurer la "continuité" du pouvoir, même si de fait, ce dernier ne dispose plus d'un pouvoir réel, mais assez symbolique.
Nosaka Sanzo pour les communistes et Goto Fumio pour les conservateurs : Bienvenue au Japon d'après-guerre !
En Chine, la guerre est rondement mené par les soviétiques et leurs alliés communistes : L'Armée du KMT n'existe pratiquement pas et dans les cas de résistance sporadique, est rapidement annihilé par la supériorité tactique des forces armées soviétiques. Il faut attendre le 5 Octobre pour qu'une confrontation d'envergure puisse enfin (!) opposer l'Armée Rouge aux forces nationalistes, dans la province de Hefei. Mais même là, la puissance soviétique est de 1 contre 3 et est de 500 contre 0 partout ailleurs. C'est une promenade de santé, plus qu'une réelle guerre qui est menée. Voulant couper tout chemin de retraite par le Sud du pays et surtout par l'île de Taiwan (occupé par le KMT), les 50 bataillons de la Marine Soviétiques sont mobilisé depuis Busan, en Corée, pour lancer des opérations de débarquements à Taiwan et dans le sud du pays, via Hong-Kong, Macao, Shangai, etc etc. Les Britanniques et les Portugais, ne se font guère d'illusions et ne protestent même pas devant la prise de Hong-Kong et de Macao, sachant que ces possessions ne peuvent de toute façon pas être défendu convenablement.
Les troupes soviétiques visitent la Chine du Sud, dans le plus grand des calmes
Le 1er Novembre, une grande partie du territoire continental Chinois est sous le contrôle des communistes. A Taiwan, les divisions de la Marine Soviétique occupent les ports, les plages et les villes principales, sans quasiment tirer un seul coup de feu. En l'espace de quelques semaines, l'entièreté de la Chine est tombée sous le contrôle des communistes, sans doute parce que les Alliés Anglo-Américains n'avaient aucune envie d'entrer en guerre contre l'Union Soviétique... Cela peut sans doute se comprendre également par le fait qu'ils disposent de pays tampons qui peuvent éviter de voir une propagation du communisme hors de la Chine. Le 15 Novembre, le gouvernement nationaliste chinois dépose les armes, capitule et se rend aux forces communistes chinoises : C'est la fin de la Guerre Civile. Début Novembre, sur la place Tian An Men, Mao Zedong proclame la création de la République Populaire de Chine. La guerre, est définitivement terminée.
Après l'URSS, le deuxième pays le plus peuplé au monde bascule dans le camp socialiste...
Le rapatriement des forces soviétiques s'opère lentement en Chine et ailleurs, le temps que les forces armées de la Chine Populaire puissent sécuriser l'ensemble du territoire. De son côté, le gouvernement américain -après la mort de Roosevelt et la nomination de Harry Truman- décide via le Congrès, de subitement demander une augmentation des dépenses militaires. Hier, de potentiels alliés et aujourd'hui, en froid. Le gouvernement britannique invite l'Islande, la Suède et la Norvège à rejoindre une alliance de protection contre une quelconque menace qui pourrait venir de la nouvelle Europe "occupée", l'Europe Rouge. La deuxième guerre mondiale se termine, la Guerre Froide commence comme une évidence.
Au moins, c'est clair !
Cependant, une grande victoire est attribuée à la nouvelle Chine Populaire : Devant la disparition de la Chine Nationaliste, il reste une place au Conseil de Sécurité de l'ONU à pourvoir. L'organisation vient tout juste d'être crée et un siège était attribué à la Chine. Tout naturellement et sans vive opposition, c'est la nouvelle Chine Communiste qui vient prendre le fauteuil laissé vide par un gouvernement qui n'existe plus, battu durant la guerre civile.
Aujourd'hui l'ONU, demain l'Internationale !
Le passage à l'an 1946, est endeuillé par la mort à la toute fin de l'année 1945, de Boris Shaposhnikov, artisan de la guerre contre l'Allemagne Nazi et contre l'Empire du Japon. Il décède à l'âge de 62 ans, après qu'il soit tombé malade est que son poste à la tête de l'Armée Rouge, dû être transféré à son proche camarade au sein de l'État-Major, Georgui Joukov. Un grand militaire vient de disparaître et c'est avec les honneurs qu'il est enterré, en même temps qu'est célébré la fin du second conflit mondial.
Repose en paix, Boris Mikhailovitch !
Viktor- Haut Commissaire
- Messages : 60
Date d'inscription : 26/10/2015
Sujets similaires
» [AAR/récit Darkest Hour] Pour un Reich Millénaire
» [AAR Darkest Hour mod33] German Austria, you wonderful country
» Soviet d'Hulunbuir
» [Guerre civile] Cinquième campagne d'encerclement du Soviet de Jiangxi
» [Der Deutsche Adler] AAR Allemagne Nazie HOI3 Their Finest Hour
» [AAR Darkest Hour mod33] German Austria, you wonderful country
» Soviet d'Hulunbuir
» [Guerre civile] Cinquième campagne d'encerclement du Soviet de Jiangxi
» [Der Deutsche Adler] AAR Allemagne Nazie HOI3 Their Finest Hour
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives diverses :: Planque des joueurs-déserteurs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum