Contexte V2014
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Contexte V2014
- Spoiler:
- Europe occidentale : la situation économique et sociale varie d'un pays à un autre. Meurtris par l'austérité, le Portugal et l'Espagne amorcent néanmoins une reprise. L'Allemagne, concurrencée par la reprise des pays méditerranéens, tergiverse et se prépare à écorner les années Schröder avec l'arrivée annoncée du SMIC. La France et l'Italie sont en panne de croissance tandis que le Royaume-Uni bénéficie des prévisions les plus optimistes avec un formidable rebond économique.
Scandinavie : Longtemps modèle de prospérité économique et de cohésion sociale, la Scandinavie commencer à s'essoufler. La compétitivité de la Norvège, pourtant un des pays les plus productifs du monde, continue de fondre en même temps que la durée du travail, la Suède est au bord de la déflation tandis que la Finlande a officiellement décroché le titre de l'homme malade de l'Europe du Nord, avec une croissance zéro.
Europe Orientale : l'Ukraine, en guerre civile, est dans une situation catastrophique sur tous les plans. La résolution de ses troubles intérieurs sera au moins aussi difficile que toute tentative de reprise économique. Quant à la Biélorussie, le pays est meurtri suite à une grave crise financière et ne doit son salut qu'au sauvetage de la Russie, conditionné par une dépendance encore plus forte à son voisin. En revanche, au sein de l'Union Européenne, des pays comme la Pologne et la Roumanie affichent des croissances économiques insolentes.
Russie : la Russie est largement décomplexée sur la scène internationale. Sur le plan intérieur, le pays traverse néanmoins une ère de grande glaciation et d'illusionisme nourri par une hausse des salaires sans aucun gain de productivité. La machine économique russe est grippée et la corruption est durablement installée tandis que le pays est entré dans le cycle de ré-endettement.
Les pays du Caucase : l'Arménie et la Géorgie sont soumis à d'importants troubles économiques et sociaux et au taux de chômage important. L'Azerbaïdjan, mieux loti, doit néanmoins parvenir à diversifier son économie après un important ralentissement. La corruption y est importante.
Asie mineure (Kazakhstan, Ouzbékistan etc...) : ces pays tirent essentiellement leur croissance de l'économie de rente. Minés par la corruption, peu transparents, et tout particulièrement, le Turkménistan, ces États ont un avenir incertain, surtout lorsque leur dépendance envers la Russie et la Chine ne fait qu'accroître.
États-Unis : les U.S.A sont dans une conjoncture économique particulièrement favorable pour une année qui s'annonçait morose. Le taux de chômage est tombé à près de 6% et le pays réduit son déficit budgétaire. L'Amérique est de retour. Le pays doit néanmoins s'assurer une croissance solide pour éviter le défaut de paiement. Par ailleurs, la réduction des liquidités mises en circulation par la FED occasionne de sérieux dommages à l'ensemble des économies émergentes.
Canada et Mexique : Accusant des investissements faibles et une consommation atone, le Canada présente actuellement une croissance molle avec des disparités entre les différentes provinces, malgré des prévisions optimistes. Le Mexique tire quant à lui profit du rebond américain et malgré une corruption et des cartels toujours omniprésents, a réalisé de grands efforts dans l'amélioration du climat d'investissement. Il fait notamment preuve d'une grande sécurité juridique, financière, et d'une solidité bancaire qui attirent de plus en plus d'investisseurs.
Amérique centrale : L'Amérique centrale a été déchirée par les crises économiques successives et des pays comme le Honduras et le Nicaragua accusent toujours un retard de développement important. L'insécurité et la corruption sont également très présents. Seul le Costa Rica se trouve être relativement prospère dans la région.
Amérique du Sud : Le grand pays émergent d'Amérique du Sud, le Brésil, a commencé a montré des signes de fatigue depuis 2013. Illustrées par la coupe du monde, le pays est en proie à des tensions sociales. Les infrastructures manquent encore et les tensions inflationnistes minent le tableau de la nation de l'Ordre et du Progrès. L'Argentine est dans une situation bien pire. En défaut de paiement, le pays subit également un très lourd tribu inflationniste suite, notamment, à la dévaluation du peso argentin. Le Chili, toujours prospère, marque cependant le pas directement en relation avec son partenaire chinois. Le Venezuela est dans un désordre économique et social le plus total. De leur côté, le Pérou et la Colombie enregistrent de belles performances.
Maghreb : Si la Tunisie et la Maroc font preuve de véritables avancées dans leur développement, l'eldorado pétrolier qu'est l'Algérie est dans une situation économique déplorable. Le taux de chômage des jeunes est à un niveau préoccupant dans le Maghreb.
Afrique : Malgré l'insécurité qui règne dans nombre de pays, le plateau de jeu d'un Monopoly mondial est en bonne forme économique. La croissance a accéléré et dépasse la croissance démographique. La production manufacturière peine à se faire une place et même si de nombreux pays du Nord ont aménagé des tarifs douaniers préférentiels, voire inexistants, pour les exportations des pays d'Afrique, ils continuent d'acheter majoritairement des matières premières. Quelques pays du continent reste à l'écart de ce phénomène de boom économique : l'Algérie, l'Egypte et l'Afrique du Sud. A la dérive, l'économie égyptienne est devenue sous perfusion. Deuxième économie d'Afrique derrière le Nigéria, la nation arc-en-ciel connaît un contexte social très tendu avec notamment un taux de chômage très élevé et des inégalités sociales. La consommation est atone du fait d'un endettement préocuppant des ménages, le secteur minier a subi un lourd revers avec la baisse de la demande chinoise et la crise de la zone euro. L'inflation est également de retour suite au rapatriement de capitaux étrangers.
Moyen et Proche-Orient : Région dans le développement économique est évidemment freiné, pour certains pays, par de graves troubles intérieurs. L'Arabie Saoudite reste sans perspectives de diversification de l'économie. L'Iran, par son marché immense et son grand potentiel, attire les convoitises, à condition que le pays puisse se libérer des sanctions internationales. La Turquie a accusé un ralentissement économique en 2013 suite au resserrement de la politique monétaire de la FED mais a entamé une nette reprise, cependant conjuguée à une inflation préoccupante.
Sous-continent indien : Depuis plus d'un an, l'Inde a décroché. Le tigre a besoin d'un second souffle. En effet l'Inde souffre d'un appareil d'État défaillant, d'infrastructures totalement dépassées, d'une corruption durablement installée, d'une organisation administrative aussi peu efficace que tentaculaire et de déficits commerciaux et budgétaires croissants au fur et à mesure que le pays développe ses échanges, faute de compétitivité. Les progrès dans la lutte contre la pauvreté sont également très lents et les tensions inflationnistes font pression sur les biens de consommations répondant aux besoins primaires de la population d'un pays où la malnutrition est omniprésente. Le Pakistan reste quant à lui en pleine crise politique, baigné dans l'insécurité, endetté et incapable d'actionner un développement économique solide. Le Bangladesh, s'il réalise des performances économiques réelles, est un des pays les plus pauvres du monde. L'effondrement du Rana Plaza a illustré la situation intérieure dramatique de ce pays.
Asie du Sud Est : les disparités sont importantes entre les pays d'Asie du Sud Est. Si l'Indonésie et les Philippines poursuivent un développement économique insolent, tout comme la Thaïlande amorce une reprise après la crise politique et le Vietnam après les ravages inflationnistes, la Birmanie amorce à peine son ouverture.
Chine : La Chine continue son ralentissement économique progressif. Le pays rééquilibre son modèle économique entre les exportations et les importations. Progressivement, la balance commerciale se rétracte et le marché intérieur émerge. La Chine s'en sort globalement mieux que les autres pays émergents, mais l'endettement des ménages et des entreprises qui est peut également être expliqué par les années euphoriques de croissance risque de compromettre l'économie mondiale. Surtout lorsque le spectre de la finance de l'ombre refait surface.
Japon & Corée du Sud : le Japon de Shinzo Abe est actuellement en pleines réformes économiques, et si la croissance n'est pas encore à l'ordre du jour, la déflation a été évitée. La déflation a été évitée, au risque de remettre en cause l'indépendance de la banque centrale du pays et pour obtenir au résultat une inflation bien timide. La Corée du Sud, grande puissance exportatrice, a subi un important ralentissement étalé sur plusieurs années avec la crise de la zone euro et le ralentissement chinois. Une nouvelle décélération notable a eu lieu en début d'année. La politique économique menée par le Japon de Shinzo Abe n'y est pas étrangère.
Australie : longtemps modèle de prospérité, l'Australie doit notamment sa croissance de cette dernière décennie à son secteur minier tiré par la demande des émergents. Et quand la Chine commence à ralentir, la croissance australienne marque le pas. Le gouvernement a également voté les premières mesures d'austérité dans un pays où la population vieillit et les dépenses publiques suivent.
Merci à Skavian pour sa contribution.
Twinkless- Secrétaire général des Nations Unies
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