[Accepté] République Fédérale du Mannheim.

République Fédérale du Mannheim

Eine Gesamteinheit - Une unité totale

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I- Informations générales

   

Histoire du pays:

   Type de puissance : Puissance commerciale

   Capitale : Ditzingen.

   Population : 13,2 millions d'habitants.

   Culture : Germanique.

   Gentilé : Mannheimois, Mannheimoises.

   Religion : Paladarianisme dominant, néanmoins le Mannheim est un pays laïque.

II- Économie Nationale et Science Nationale

  Monnaie nationale : le shilling du Mannheim (abrégé MS).

   Revenus annuels : 255 500 MS.

   Points de recherche : 4,25/an.

   Recherches effectuées : Frégate à Voile, Fusil à Silex, Torpilleur, Lance Torpille sur Tourelle, Canon en bronze, Steamer, Aérostat d'observation

   Listes des infrastructures militaires et carte de leurs positions (pour les fortifications) :
 2 Casernes ( Gorlitz, Ditzingen).
 3 Ports Militaire (Wesel, Mannhafen et Rötz).
 1 Ecurie.
 1 usine d'armements légers.
 1 aérodrome.


   Liste des infrastructures civiles et carte de leurs positions (pour les infrastructures de ressources et les villes) :

3 petits ports de Pêche
7 Scieries
1 Mine de Fer
1 Petite carrière de pierre
1 port de pêche
8 tronçons de routes pavées reliant toutes les villes
routes de terre
5 usines d'engrais
1 bourse financière
3 quartiers bancaire
2 casinos
1 usine de locomotives
3 usines de pièces mécaniques
2 usines de moteurs à vapeur
1 usine de lampes à pétrole
6 laboratoires de recherche
1 complexe de recherche
1 capitainerie
5 postes de police
6 tronçons de chemin de fer rustique
1 aciérie
1 fonderie


   Ressources produites : 65 points de bois, 2 points de charbon, 17 points de fer, 7 points de pierre.

III- Politique

   Régime politique : République fédérale et parlementaire.

   Parti au pouvoir : L'Union Républicaine - droite nationaliste.

   Président fédéral : Harold Hartmann.

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   Premier Ministre : Arthur Musil

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   Fonctionnement des institutions (schéma institutionnel et/ou paragraphe d'explication) :

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IV- Forces Armées

• 25 000 soldats d'infanterie de ligne
• 2 000 cavaliers
• 60 pièces d'artillerie fixe



• 12 navires de Commerce
• 23 navires de Transport
• 45 torpilleurs


 

République Fédérale du Mannheim

Au Mannheim, on s'indigne. La plaie est encore très fraîche et profonde. Les journaux mannheimois en font la une de l'actualité : la prétendue "République libre" du Détroit, qui viole le territoire administratif d'outre-mer du Freihafen, abrégé du Freiheithafen, le "Port de la liberté" de la République Fédérale du Mannheim. Le comportement belliqueux du Détroit va de paire avec Chelov. Les caricatures se multiplient, avec des images que certains membres du gouvernement approuvent, comme la meute de chiens qui se bousculent pour faire basculer la paix certes fragile, mais la paix mondiale, en revendiquant leur jeu d'alliance, en s'inventant des nations ennemies, en proclamant des idéaux qui salissent l'image de la République.

Dans tout ce défouloir médiatique, mais également ce déchirement national, le gouvernement tente de garder son calme. Le Mannheim est une nation récente, à industrialisation précoce. Les grandes structures de l'économie du pays doivent être jetées dès maintenant.

Le Premier Ministre Gustav Von Roon s'y attelle et a dans un premier temps rappelé qu'il fallait progressivement effacer la place de l'Etat dans l'économie, du moins dans son fonctionnement et de réserver les grandes politiques interventionnistes lorsque c'est nécessaire. Réinventer le pays, créer une nation moderne et attractive aux yeux du monde, c'est l'objectif du gouvernement des Modérés.

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La République Fédérale du Mannheim est un Etat faible producteur de ressources, c'est un fait. Les importations vont augmenter au fur et à mesure que le pays va d'industrialiser et s'enrichir. Avec le suivi de la Haute Instance de la Conformité et de la Transparence, et après 2 ans de préparation, l'Etat va procéder à la création de 4 grandes entreprises publiques chargées d'acheter les matières premières à l'étranger et de les revendre sur le marché national. Règles du jeu : ces 4 entreprises ont 4 ans pour présenter le meilleur résultat possible. Dans tous les cas, 1 d'entre elle sera démantelée à la fin du délai et les 3 meilleures, considérées comme suffisamment performantes, seront privatisées. L'objectif est de parvenir à la meilleure distribution possible des ressources dans le pays, des ressources de la meilleure qualité possible, au meilleur prix possible, avec la livraison la plus rapide possible. Evidemment, les 4 nouveaux géants de l'énergie sont interdits d'entente sur les prix, et privés de spécialisation. Chacun des 4 géants devra ainsi présenter une offre en bois, charbon, fer, cuivre, pétrole, uranium, minerais précieux, métaux rares et pierre.
La réalisation du projet a nécessité un investissement substantiel de 30 000 Shilling du Mannheim par le gouvernement.

Pour autant, l'heure n'est pas à la déconsidération sociale. Le gouvernement a présenté la refonte sociale du pays, validée par la HICT. Elle comprend la création d'une journée de repos hebdomadaire, et la semaine à 60 heures, ne devant dépasser 10 heures par jour. L'opposition gauchiste a jugé cette mesure intéressante par le gouvernement de centre-droit, de tradition pourtant libérale. Mais il ne faut pas fermer les yeux devant la réalité : le Premier Ministre a en effet affirmé qu'avec un temps de travail moins contraignant, et surtout une journée de repos hebdomadaire, l'ouvrier est susceptible d'être à la fois plus motivé, plus concentré et en meilleure forme pour travailler. Ainsi, l'écart de production réel devrait être en fait moindre par rapport à l'écart de production théorique. A long terme, cela peut également influencer positivement la durée de vie de la population. Le Premier Ministre a également annoncé la mise en place d'une étude statistique sur l'espérance de vie moyenne, qui servira de base à la mise en place du premier droit à la refonte. Il s'agit de la deuxième mesure sociale phare du gouvernement visant à délivrer un droit pour les personnes ayant passé un certain pourcentage par rapport à la base 100 de l'espérance de vie, de bifurquer sur un travail moins pénible.

Le gouvernement prévoyait également de grandes réformes fiscales visant à soutenir l'activité aux dépends des recettes de l'Etat. Mais en raison des menaces aux frontières, la sécurité nationale prime.
Dans le sens inverse, le Premier Ministre a eu l'idée d'instaurer la cotisation libre, visant à obtenir des recettes sur la base du volontariat auprès de la population pour libérer les citoyens mannheimois. L'idée a été refusée par la HICT, considérant un engagement trop important de l'Etat envers la population, susceptible de créer des déséquilibres et conflits intérieurs dans la suite des événements.

Enfin, le gouvernement clôture ses réformes avec la création des bases d'une gestion forte et efficace des entreprises. Ainsi pour celles dépassant le seuil des 250 employés (c'est à dire les principales usines), la direction devra être assurée par le dirigeant lui-même, ainsi qu'un Conseil d'Administration. Ce dernier regroupera les associés, ainsi que les principaux représentants d'établissements de crédits tiers, et un commissaire membre de l'ordre de l'HITC. En même temps, avec la montée de l'actionnariat, le gouvernement fixe un seuil plancher de 60% de détention nationale des titres de propriété, afin que les décisions liées au capital dans la sphère dirigeante corresponde à une logique d'intérêts nationaux.

Récapitulatif des indicateurs de ressources et du budget disponibles :

- 12 de bois.
- 3 de fer.
- 6 de charbon.
- 26 de pierre.

136 000 MS.

République Fédérale du Mannheim

Le Mannheim se dit réjoui de la main tendue par le Khédivat au Pacte de Fer, et espère une amitié longue et forte entre les deux nations.

En dépit également du fossé idéologique entre le Mannheim et le Khédivat, ainsi que le régime particulier de ce dernier, se revendiquant dans sa diplomatie comme de la tyrannie, cette puissance du Sud entretient une opinion publique globalement bonne chez les Mannheimois notamment en raison de sa réactivité militaire face à la République Fédérale de Chelov ayant lâchement attaqué la République du Vestiland.

Dans ses affaires internes, MannEnergie et N.V. (Nationale Verteilung) ont souligné d'importants stocks de pierre disponibles à l'achat, ce qui devrait pris en considération par le gouvernement.
Ainsi, le Premier Ministre Von Roon a proposé de revoir le projet d'infrastructures du pays et le rendre plus ambitieux encore. Validé par la Diète Fédérale, le projet comprend la création d'un total de 8 tronçons de route pavée pour remplacer les routes de terres, pour la liaison terrestre des principales villes. Désormais, Wesel sera reliée à Thum (1 tronçon), Thum à Höxter (1 tronçon), Höxter à Rötz (1 tronçon), Höxter à Ditzingen (1 tronçon), Ditzingen à Görlitz (1 tronçon) et enfin Thum à Görlitz (3 tronçons).
La route reliant Thum à Görlitz comprendra également un croisement principal avec une route de terre menant directement à Ditzingen.

Conscients du développement des infrastructures dans tout le pays, de la création d'une frontière directe avec l'Empire du Danaheim, de la hausse de la demande de ce dernier en bois, des investisseurs ont réuni leur capital pour construire une Scierie de taille importante, à Thum, qui devrait fournir 10 points de bois annuellement. Ils ont pour cela acheté 3 points de bois et 2 points de fer aux fournisseurs nationaux. Ils se disent satisfaits notamment de la création d'une route pavée entre Thum et Görlitz, malgré leur distance importante. Görlitz, capitale de l'Ulstein est certes assez isolée et reculée dans le territoire, mais c'est également la principale interface avec l'Empire du Danaheim voisin.

Récapitulatif des ressources et du budget disponibles ainsi que des constructions réalisées :

- 9 de bois
- 1 de fer
- 6 de charbon
- 2 de pierre

136 000 MS

- Construction d'une scierie.
- Construction de 8 tronçons de route.

République Fédérale du Mannheim

Le gouvernement s'était réuni en fin de matinée, pour discuter une nouvelle fois des affaires internes. Au programme, le droit à la refonte, l'accroissement démographique et la réforme fiscale, maintenant que le pays est en situation de paix, certes toujours avec la mobilisation des navires par prudence, mais en paix. Pour cet après-midi, pas de répit, il fallait aller à la Diète Fédérale au sujet de Freihafen.

Von Miquel : Bien Messieurs. Quels sont donc les résultats de l'étude sur l'espérance de vie dans le pays ?
Von Roon : 49 ans pour les hommes, 51 pour les femmes. Les chiffres ne tiennent pas compte de la mortalité infantile, bien que ce sujet soit toujours assez préoccupant.
Von Miquel : Et que proposez-vous comme seuil plancher pour le droit à la refonte ?
Von Roon : Je propose 44 ans pour le moment. Ce n'est pas un seuil définitif, il pourra être ajusté quand ce sera nécessaire.
Von Miquel : Ceci me paraît cohérent. Il faudra présenter ce texte à la Diète Fédérale demain et envisager les différents métiers de la refonte pour les dernières années de travail. Je n'exclue pas l'Etat employeur.
Von Roon : Je pense qu'il serait préférable de faire prévaloir l'expérience des anciens dans les usines, qui seront donc moins à la tâche. Dans ce cas-ci il faudra aussi leur donner un statut de fonctionnaires d'Etat. Au final, ça revient au même.
Von Miquel : votre idée est intéressante, mais ça en risque d'en faire beaucoup de ces "tuteurs". Il faudra approfondir le travail sur ce sujet. Passons à la suite. Quels sont les chiffres de la croissance démographique ?
Von Roon : Mes collègues et moi avons fait la commission. Nous sommes à un taux d'environ 1,4%, ce qui signifie que chaque année, 160 à 170 000 d'habitants supplémentaires au Mannheim, en prenant en compte l'immigration.
Von Miquel : C'est dans les rails. Mais le budget lié à l'éducation va quand même augmenter d'une façon non négligeable. Il faut en prendre en compte pour établir la part de recettes qui vont également partir pour la réforme fiscale.
Von Roon : C'est très juste. Concernant la réforme fiscale, je propose l'imposition localisée. Je propose un pourcentage d'imposition plus faible dans les zones cibles. Le long du fleuve du Gor, à la périphérie des grandes villes et des principaux futurs axes routiers. D'une pierre, deux coups : on peut préparer l'aménagement du territoire en éloignant les usines des zones plutôt tournées vers l'agriculture et des zones habitées, bien entendu.
Von Miquel : Votre idée intéressante. Pour une minoration de 10%, ce serait envisageable.
Von Roon : A ce taux, on peut s'attendre à une sortie de 15 000 MS des recettes de l'Etat. C'est très estimatoire, nous ne sommes pas certains des effets attendus.
Von Miquel : Nous présenterons ce dossier, avec celui sur le droit à la refonte, demain à la Diète Fédérale. On se retrouve donc cet après-midi pour Freihafen avec les députés.

République Fédérale du Mannheim

Communiqué à l’Empire du Danaheim et au Royaume du Jötunheim.

Salutations chers alliés,

En vue du développement de nos moyens de transports respectifs, nous vous proposons de revoir la méthode de gestion des ressources par souci d’efficacité et de rapidité. Nous souhaitons établir un système d’importation et d’exportation moderne, avec une réponse rapide de l’offre à la demande et favoriser ceci avec la création d’un marché commun sans droits de douanes, au moins pour les ressources. La rigidité actuelle du système est beaucoup trop pénalisante pour le développement de nos nations respectives.

Nos propres ressources sont gérées par 4 entreprises publiques. Nous souhaitons qu’elles puissent chaque année importer une quantité définie en charbon, en cuivre, en métaux rares et autres, au lieu de devoir envoyer un courrier diplomatique à chaque nouvelle création d’unité de production. Cela suppose un compte rendu de la valeur des importations à la fin de chaque année et des quotas d’exportation à fixer par les pays fournisseurs. Il s’agit d’une véritable désintermédiation, le courrier diplomatique ne doit désormais n’être nécessaire que pour réaliser des ajustements des quotas et ne plus faire objet d’un contrat réel.

Nous sommes d’ores et déjà en mesure de vous annoncer que cette année, nous sommes dans la possibilité d’exporter jusqu'à 2000 tonnes de bois (20 points). Ce sera davantage l’an prochain. Nous attendons quant à nous des réponses pour le cuivre, le charbon, les métaux rares et le fer.

République Fédérale du Mannheim

Post de rattrapage

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Récapitulatif des ressources et du budget disponibles en 1883 :

- 34 t de bois.
- 8 t de charbon.
- 8 t de fer.
- 9 de pierre.

- 358 000 MS.

Ressources produites annuellement et budget annuel :

- 25 t de bois.
- 2 t de charbon.
- 7 t de fer.
- 7 t de pierre.

- 222 000 MS.

Récapitulatif des ressources et du budget disponibles pour 1889 :

- 184 t de bois.
- 20 t de charbon.
- 50 t de fer.
- 51 t de pierre.

- 1 690 000 MS.

Colonisation de 1883 à 1889 (territoires en bleu clair) :

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Principaux évènements intérieurs de 1883 jusqu'à fin 1888 au Mannheim :



1883 :

• Le Premier Ministre Gustav Von Roon remet sur la table la question du droit à la refonte à la Diète Fédérale. L'enjeu était novateur : le gouvernement proposait aux travailleurs les plus âgés, travaillant dans des conditions pénibles, la possibilité d'être redirigés vers des emplois moins exigeants physiquement en conservant un niveau de vie à peu près équivalent. Le seuil plancher a été fixé provisoirement à 44 ans sur une espérance de vie de 49 ans chez les Hommes.

• Affaire médiatique : 5 avortements consécutifs la même journée dans l'Ulstein. Des manifestations ont eu lieu dans le pays pour réclamer plus de prévention et de responsabilité sur ce sujet tabou.

• Affaire Steinmetz : un haut-placé de l'HICT renvoyé et condamné à cinq ans d'emprisonnement pour détournement d'argent et corruption.

• Nouveau débat à la Diète sur le droit à la refonte : révision du seuil à 43 ans. Mise en plan d'un deuxième seuil qui se rapporte au nombre d'années où l'individu a travaillé dans des conditions remplissant les critères du droit à la refonte.

• Réouverture du dossier Freihafen : manifestation virulente à l'égard de la République Libre du Détroit, intervention des forces de l'ordre. Débat à la Diète Fédérale sur la question de la réciprocité des échanges économiques vis-à-vis du Détroit.




1884 :

• Début d'une véritable spéculation immobilière avec la création de nombreuses routes dans tout le pays et l'urbanisation croissante de la population. Embellie de la croissance sur un pied d'argile.

• Acceptation du droit à la refonte pour un seuil de 43 ans, avec au moins 20 ans de travail dans des métiers où les conditions sont jugés pénibles. Dans la liste établie, les métiers concernent principalement l'industrie et le bâtiment. Application prévue pour 1886.

• Élections présidentielles de 1884 : Réélection du président sortant Von Miquel, qui conserve le même gouvernement.

• Élargissement du débat sur le droit à la refonte à la Diète Fédérale : pour l'opposition, les "réfontés" doivent être reconduits de droit dans un métier du domaine public.

• Élargissement du débat sur le droit à la refonte à la Diète Fédérale : remise en cause du plan de privatisation des 4 grandes entreprises assurant l'approvisionnement énergétique du pays.

• Nouveau débat à la Diète Fédérale concernant l'expansion territoriale. Le Mannheim est une République Fédérale : chaque région doit posséder ses représentants, peu envisageables pour les nouvelles colonies. L'enjeu démocratique est donc bien réel. La majorité propose la fusion de certaines régions.

• Élargissement territorial de l'Ulstein et de la Trave suite à la colonisation des territoires du Nord. Le nouveau comptoir commercial est cédé au Murax.



1885

• Accord définitif sur le droit à la refonte avec la reconduction vers l'emploi public, assurant de fait la pérennité de l'emploi à l'individu reconduit.

• Nouveau débat lancé par l'opposition socialiste à la Diète Fédérale sur la semaine à 54 heures.

• Sauvetage d'une banque d'affaires ayant fait l'acquisition de nombreux titres toxiques.

• Acte bancaire Von Roon I. Face à l'incertitude du système bancaire mannheimois, les banques auront désormais l'obligation de disposer 10% de leurs actifs en réserve.

• Ralentissement économique important suite à la fin de la spéculation immobilière, directement concernée par l'acte bancaire Von Roon I. Aveu d'impuissance pour l'opposition, le salut pour la majorité, qui affirme que l'éclatement d'une bulle immobilière a été prévenu.

• Semaine à 54 heures refusée à la Diète Fédérale.

• Nouveaux élargissements territoriaux pour l'Ulstein et la Trave.



1886 :

• Manifestations contre la fermeture d'un des 4 géants du domaine public comme prévu par le gouvernement pour le plan de privatisation.

• Nouveau Débat à la Diète Fédérale concernant le plan de privatisation. L'opposition dénonce les nombreux emplois à la clé malmenés par le gouvernement. Selon elle, les intérêts stratégiques nationaux sont également menacés.

• Tragédie nationale : un coup de grisou s'est produit dans une mine de charbon et a causé une centaine de morts. Importantes manifestations et grève nationale des mineurs contre l'absence de sécurité au travail.

• Chute libre des investissements au Mannheim face à la marmite sociale.

• Acte bancaire Von Roon II : Réserves obligatoires abaissées à 8%.

• Nouvelles contraintes de sécurité mises en place par la Diète Fédérale sur les conditions de travail.

• Légère, mais première récession économique au Mannheim, liée à la chute des investissements.

• Élargissement territorial de Räuchaum.




1887

• Création de la Banque du Mannheim, provisoirement sous contrôle de l'État.

• Échec du plan de privatisation, finalement revu à la Diète Fédérale. L'entreprise publique la moins performante sera fusionnée avec la plus performante pour, selon les propos tenus à l'assemblée législative "conserver les emplois et veiller aux intérêts stratégiques de la nation".

• Nouveaux élargissements territoriaux de l'Ulstein et de la Trave avec l'expansion territoriale.

• Rattachement de l'Hessbourg et du Murax, formant l'Hintermurax.

• Scandale politique pour le parti socialiste. Le secrétaire du parti est accusé de corruption et doit se retirer de la vie politique. L'opposition se divise avec les gauches plurielles.

• Léger rebond des investissements après une année lacunaire.




1888

• Élections présidentielles de 1888 : le sortant Von Miquel se retire de la politique. Le nouveau secrétaire du parti des Modérés, Klaus Baum est élu avec 56,02% des voix au deuxième tour face à une opposition incapable de se reconstruire. Il nomme Rudolf Von Jaeger en tant que Premier Ministre.

Spoiler:

• Loi Neumann : mise en place de restrictions et de conditions à la formation d'ententes et de cartels pour les grandes entreprises selon les secteurs, afin de garantir les intérêts de consommateur et assurer les bienfaits de la concurrence.

République Fédérale du Mannheim

• Affaires militaires.

Le gouvernement précédent a été relativement absent sur cette question dont l'enjeu est la sécurité nationale. Bien trop reposé sur le Pacte de Fer, le gouvernement de Von Roon n'a apporté quasiment aucune subvention à la fois pour le recrutement comme dans la technologie militaire. Et même si le Mannheim maîtrise récemment la technologie du canon en bronze *, le pays reste très certainement parmi les derniers sur le classement des puissances militaires, du moins concernant les forces armées terrestres.

Klaus Baum, le nouveau président a affirmé qu'il fallait corriger ce problème, sachant également que le Mannheim s'est étendu depuis 1880.

* (Points de recherche restants : 0,5)

Le Ministère de la Défense a approuvé pour le moment un plan de recrutement de 8 brigades d'infanteries de ligne cette année, pour un coût de 80 000 MS.

• Affaires économiques.

Cette année, le Premier Ministre Von Jaeger a initié l'indépendance de la Banque Centrale du pays, la Banque du Mannheim. Elle sera chargée d'intervenir en cas de faillites du système bancaire afin d'éviter la contagion de l'économie réelle, mais recueillera aussi une liste noire des sociétés non solvables, ou dont le risque est élevé, pour une meilleure information des tiers.

En parallèle, le pays poursuit son développement de l'industrie forestière et de l'agriculture avec la construction de :

- 5 usines d'engrais.
- 5 scieries.

Coût total : 15 t de bois, 15 t de fer, 5 t de charbon et 10 t de pierre.

Ressources disponibles restantes : 169 t de bois, 15 t de charbon, 35 t de fer, 41 t de pierre.

Budget : 1 630 000 MS.

• Affaires diplomatiques.

Communiqué à l'Empire du Danaheim.

Salutations cher allié,

nous souhaiterions savoir s'il était possible que vous nous fixiez un quota maximal d'importation pour votre cuivre, vos minerais précieux et votre charbon à partir duquel nous pourrions aviser des ressources à vous acheter chaque année, sans avoir besoin d'établir un courrier diplomatique.

République Fédérale du Mannheim

Affaires diplomatiques.

Communiqué à l'Empire du Danaheim.

Les 280 000 MS vous ont été envoyés comme convenu pour l'achat de 24 tonnes de cuivre et 15 tonnes de minerais précieux à livrer début 1890. Bien à vous.

République Fédérale du Mannheim

Passage en 1890.

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A l'image de cette petite promenade à cheval, le Mannheim entre dans une période paisible d'amélioration économique et sociale après 10 ans d'incertitudes. Cependant le cabinet Von Jaeger peut saluer le précédent gouvernement, le cabinet Von Roon, d'avoir mené les politiques structurelles à bien. Ces fameuses politiques qui ressortent sur le paysage économique mannheimois.
Les investissements publics tournés vers l'éducation, ordonnés par l'ancien président Von Miquel portent leurs fruits et on peut encore espérer que la main d'oeuvre mannheimoise devienne de plus en plus qualifiée pour les années à venir. L'espérance de vie augmente progressivement également, grâce aux progrès de la médecine mais également aux évolutions sociales.
Après avoir connu des épisodes de fragilités bancaires, le Mannheim est en phase de disposer d'un système des plus viables et solides au monde, soutenant une croissance modérée et solide, plutôt qu'effrénée mais instable. Actuellement, le pays accuse toujours un retard industriel notamment vis-à-vis de son voisin, le Danaheim. Mais doté d'un sous-sol pauvre en ressources, le Mannheim est un pays qui se tourne naturellement vers l'exportation de services bancaires ainsi que les activités financières.

Cet année, un climat de confiance s'est installé au Mannheim et de nombreux acteurs se sont investis dans l'économie nationale. Ainsi on peut constater la mise en construction de :

- 1 usine d'armements légers à Görlitz.
- 1 bourse financière à Ditzingen.
- 1 nouveau quartier bancaire à Rötz.
- 2 casinos, à Rötz et à Thum.
- 1 usine de locomotives à Ditzingen.
- 1 usine de pièces mécaniques à Görlitz.

En parallèle, 5 nouvelles scieries et 5 usines d'engrais viennent de s'installer sur un marché en expansion, dont l'agriculture est notamment tirée par la demande danaheimoise, pays au relief montagneux et non-autosuffisant sur le plan alimentaire.

Par ailleurs, l'État a procédé à de nouveaux investissements publics pour la recherche militaire, la sécurité intérieure mais également pour le réseau de transport avec la construction de :

- 3 laboratoires de recherche à Rötz, Thum et Ditzingen.
- 1 capitainerie à Wesel.
- 2 postes de police dans les territoires nouvellement colonisés.
- 2 tronçons de chemin de fer rustique qui relieront Ditzingen à Rötz et Ditzingen à Höxter.
- 1 aérodrome.
- 1 écurie.

Affaires militaires.

Avec 4 territoires d'outre-mer, mais également une économie en expansion, le Mannheim se doit de démultiplier sa flotte non armée. Ainsi le gouvernement a prévu la construction de :

- 12 navires de transport de troupes,
- 6 navires de commerce,

pour un coût total de 300 000 MS et 12 t de bois.

Ressources disponibles dans le pays :

- 244 t de bois.
- 17 t de charbon.
- 45 t de fer.
- 51 t de pierre.
- 24 t de cuivre.
- 15 t de minerais précieux.


Ressources restantes constructions déduites :

- 203 t de bois.
- 6 t de charbon.
- 2 t de fer.
- 14 t de pierre.
- 3 t de cuivre.
- 5 t de minerais précieux.


État budgétaire :

- Caisses de l'État : 1 277 000 shillings du Mannheim (+ 227 000 - 300 000).

Affaires diplomatiques.

Communiqué à l'Empire du Danaheim.

Monsieur,

nous avons bien reçu votre don de matières premières et vous remercions grandement. Les constructions d'une écurie et d'un aérodrome ont bien été planifiées et nous acceptons avec joie votre proposition d'équipement et d'entrainement de notre armée qui est par ailleurs en pleine mutation.

République Fédérale du Mannheim

Passage en 1891.

Spoiler:

Cette fin d'année 1890 marque un tournant politique majeur au Mannheim. Le Premier Ministre Von Jaeger, anciennement directeur financier à Raüchaum a été régulièrement la cible d'attaques politiques, concernant des rumeurs de détournement d'argent. Étant donné le climat politiquement assez stable au Mannheim, on considérait souvent que l'opposition se cherchait des arguments fallacieux pour fragiliser le pouvoir en place. Mais récemment, la donne a changé. Le climat s'est tendu, car le parti montant de droite du Mannheim, l'Union Républicaine, s'est associée au Parti Socialiste pour dénoncer des fraudes du Ministre en fonction.

Il ne manquait plus que la détonation : un rapport a été publié par la Haute Instance de la Conformité et de la Transparence faisant effectivement état que le Premier Ministre a perçu d'importants montants provenant de la société étatique Lieferant für Mannheim. Ainsi, non seulement le plan de privatisation a été un échec pour le parti centriste, mais en plus il a conduit à un véritable scandale national, si bien que de nombreuses personnes influentes du parti ont glissé dans l'Union Républicaine. Abrégé UR, il s'agit d'un parti de droite de tradition plus nationaliste, assez réservé sur les évolutions sociales du Mannheim, et remettant en cause la légitimité de la HICT. L'actuel chef de ce parti, Harold Hartmann, a jugé scandaleux le fait d'avoir dû attendre ses rapports, trop tardifs, pour destituer Von Jaeger de ses fonctions.

De son côté, le président Klaus Baum, usé de la politique, a présenté sa démission. Il a affirmé qu'il serait inutile de poursuivre un an de mandature dans un tel climat politique et que sa présence n'était également plus légitime avec la dislocation du parti centriste. Compétent, calme et sérieux dans son travail, il a toujours été populaire et d'autant plus qu'il est un des fondateurs du Pacte de Fer. A 81 ans, il quitte la politique avec un goût amer. En effet, "les Centristes n'auront eu qu'un maigre retour des politiques profondes et courageuses engagées il y a plus de dix ans" a-t-il annoncé, propos notoires retenus dans les journaux. En guise de derniers mots, il a demandé des élections présidentielles anticipées.

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La démission d'une figure de l'alliance politico-militaire dans laquelle le Mannheim s'est engagé a provoqué un grand regret pour la majeure partie de la population. Klaus Baum n'était pas irréprochable, mais pour de nombreux mannheimois, il ne méritait pas de sortir de la scène politique de cette manière, par la petite porte. Et malgré ses réserves vis-à-vis des penchants nationalistes de ses anciens alliés, l'Union Républicaine -bien placée dans les intentions de votes- M.Baum a affirmé qu'il avait confiance en l'avenir du pays. Rudolf von Jaeger quant à lui, a été condamné à 5 ans de prison ferme et à l'exil politique. Apparemment, l'ex-Président du Mannheim s'en voudra beaucoup d'avoir nommé un Premier Ministre dont les pratiques étaient contraires à l'intérêt du pays.

En ce janvier 1891, des élections présidentielles anticipées sont donc organisées et c'est sans surprise que l'Union Républicaine et le Parti Socialiste se retrouvent confrontés au deuxième tour. Bien entendu, le Parti Socialiste reçoit la faveur de nombreux syndicats ouvriers, mais l'Union Républicaine n'a quant à elle aucune opposition à craindre des industriels et des banques du pays. Finalement, le candidat Républicain Harold Hartmann remporte le deuxième tour avec 54,2% des voix et devient officiellement le 3ème président de la République Fédérale du Mannheim. Quinquagénaire, Hartmann est réputé pour ses qualités d'orateur, mais aussi pour son nationalisme prononcé. Il est moins enclin à l'ouverture des frontières que son prédécesseur et a été régulièrement opposé aux évolutions sociales du pays. Il a notamment nommé son Premier Ministre, un homme relativement jeune, peu connu de la scène politique, Arthur Musil. Leur principal point commun, c'est qu'ils ont les Commissaires de l'État dans le collimateur.

Spoiler:

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République Fédérale du Mannheim

Récapitulatif pour 1891.

Investissements du secteur privé :

- Usine d'armements légers à Görlitz achevée.
- bourse financière à Ditzingen achevée.
- Quartier bancaire à Rötz achevé.
- 2 casinos, à Thum et Rötz achevés.
- Usine de locomotive à Ditzingen terminée.
- Usine de pièces mécaniques à Görlitz terminée.

Investissements du secteur public :

- 3 laboratoires de recherche à Rötz, Thum et Ditzingen terminés.
- Capitaine à Wesel terminée.
- 2 postes de polices dans les territoires nouvellement colonisés terminés.
- 2 tronçons de chemin de fer rustique reliant Ditzingen à Rötz et Ditzingen à Höxter terminés.
- Aérodrome à Ditzingen terminé.
- Écurie à Rötz terminée.

Budget fédéral 1890 : 1 277 000 shillings du Mannheim.

Revenus annuels : 244 500 shillings du Mannheim.

Budget fédéral 1891 : 1 521 500 shillings du Mannheim.

Recherche militaire : (total des points 1890) + (total des points 1891) :

0,75 + (0,5*3 + 0,25) = 2,5 pts.

Aucune technologie recherchée cette année.

État des ressources disponibles :

Selon la formule suivante : (Ressources restantes) + (Ressources venant d'être produites) + (Ressources importées au Danaheim) :

- Bois : 203 + 55 = 258
- Charbon : 6 + 2 + 30 = 38
- Fer : 2 + 7 + 40 = 49
- Pierre : 14 + 7 + 10 = 31
- Cuivre : 3 + 25 = 28
- Minerais précieux : 5 = 5
- Pétrole : 4 = 4


Pour cette année, le Mannheim procède donc à l'importation de 30 t de charbon, de 40 t de fer, de 10t de pierre, de 25t de cuivre et de 4 tep au Danaheim. En attente de la facture.

Nouveaux investissements privés et publics réalisés en 1891 :

- 1 aciérie.
- 1 fonderie.
- 1 quartier bancaire.
- 3 tronçons de chemin de fer rustique reliant Rötz à Höxter, Höxter à Thum et Thum à Wesel.
- 1 complexe de recherche.
- 3 laboratoires de recherche.
- 2 usines de moteurs à vapeur.
- 2 usines de pièces mécaniques.
- 1 usines de lampe à pétrole.
- 3 postes de police dans les territoires nouvellement colonisés.

Coût total en ressources : 17 t de bois, 49 t de fer, 23 t de charbon, 28 t de cuivre, 2 t de minerais précieux, 4 tep, 28 t de pierre.

Affaires militaires :

- Recrutement de 8 brigades d'infanterie de ligne terminé.
- Construction de 12 navires de transport de troupes terminée.
- Construction de 6 navires de commerce terminée.


Lancement de la construction/recrutement de :

- 8 brigades d'infanterie de ligne.
- 4 brigades de cavalerie.
- 8 navires de transport de troupes.
- 5 batteries d'artillerie fixe.

Coût total : 412 000 MS, 13 t de bois.

Affaires coloniales :

Colonisation des territoires suivants (en bleu clair) :

Spoiler:

Coût total : 160 000 MS.

Colonisation des territoires terrestres terminée en 1892, d'outre-mer en 1893.

État budgétaire et ressources restantes :

Budget fédéral : 1 521 500 - 412 000 - 160 000 = 949 500 MS.

Ressources restantes :

- 228 t de bois.
- 15 t de charbon.
- 3 t de pierre.
- 3 t de minerais précieux.

République Fédérale du Mannheim

Affaires extérieures.

Communiqué à l'Empire du Danaheim.

Nous venons de vous envoyer les 550 000 shillings du Mannheim qui seront immédiatement convertis en Mark Danaheimois. Le bois arrivera via le chemin de fer à Aldesbourg.

Affaires intérieures.

Spoiler:

Pour ses débuts, l'Union Républicaine avait une opinion publique très favorable. L'industrialisation a accéléré cette année, la recherche militaire se développe tandis que le pays intensifie ses échanges avec le Pacte de Fer.
Il y a quelques années, le parti des Modérés avait proposé de mettre sur la table la loi Neumann. Il s'agissait d'une loi qui devait contrôler, si ce n'est interdire la formation de cartels et d'ententes entre les grandes entreprises pour conserver les effets positifs de la concurrence et de défendre les intérêts des consommateurs. L'Union Républicaine n'est pas de cet avis. De même, si la droite reconnait que le pays doit développer ses échanges et se forger une réputation dans le commerce de produits manufacturés, de nombreux pays sont encore très protectionnistes, y compris les pays du Pacte de Fer et c'est en ce sens que l'UR considère que le pays doit rassembler son savoir pour innover davantage.

Le Président Harold Hartmann a accueilli en personne une vingtaine des plus grands chefs d'entreprise du pays pour, à l'inverse de ses prédécesseurs, encourager la formation d'ententes. Les médiaux ont retenu ses propos suivants, qui résument bien son discours :

"Dans le monde, de nombreuses nations pratiquent encore un protectionnisme purement rudimentaire. S'astreindre à lever des barrières douanières dans tous les sens, de façon totalement oisive, c'est idiot. Cela revient à taxer le consommateur, surtout si le pays pratique de l'imposition sur des produits dont les industries sur son territoire ne fabriquent pas, sans emploi à la clé. C'est idiot et je suis contre cette idée. Néanmoins, vous possédez des sociétés côtés en bourse. Vous savez donc aussi bien que moi que celui qui a raison et ne suit pas les moutons, sera finalement désavantagé. C'est comme les actionnaires. Si le cours s'effondre, vous n'allez pas garder vos titres en vous disant que ça profitera à tout le monde. Vous allez suivre le troupeau, vous allez vendre, en sachant pertinemment que cela contribue à la perte de tous. J'ai le même ressentiment. Il est triste qu'en période de révolution industrielle, les nations ne partagent pas leur savoir et restent dans l'obscurité du protectionnisme tarifaire.
Nous retournerons donc au troupeau. Mais désormais, nous nous appuierons davantage sur le protectionnisme financier via la loi Konzern, plutôt que la loi Neumann. Désormais Messieurs, vous pouvez être assurés que l'État appuiera vos efforts en recherche et développement, ainsi que vos actes qui iront dans ce sens."

Spoiler:

Au même moment, le Premier Ministre Arthur Musil était en pleine séance de la Diète Fédérale. Le thème était le même : la politique de la concurrence et le degré d'ouverture des frontières pour le commerce. Sur un sujet très concis et assez savant en somme, le Premier Ministre, virulent dans son genre, était pourtant sur le coup de prononcer un discours historique radicalisant les positions étrangères du Mannheim. La HICT obligeant, la séance était bien évidemment publique, comme les autres.

"Mesdames, Messieurs les députés,

je vous ai attentivement écouté et franchement, je ne puis m'empêcher de vous inviter à aller prêcher la paroisse du Pape. Que dire devant tant d'idéologie, de théorie, qui ne peut être appliquée dans notre contexte. La République Fédérale du Mannheim est une fière nation, mais qui malheureusement accuse un très lourd retard sur la technologie militaire, et est loin d'être la première sur le plan de l'innovation industrielle dans tous les sens du terme. On peut y retravailler, mais avec la loi Konzern. Ce n'est pas en favorisant la concurrence, et ainsi dire, soutenir les trois épiceries du coin...

Scandalisés, les adversaires politiques commencèrent à huer le Premier Ministre qui s'efforçait de continuer.

"Et ainsi dire, soutenir les trois épiceries du coin que l'on va mettre en place une vraie politique industrielle au service de l'innovation ! Nos grandes entreprises n'ont de toute évidence pas la notoriété mondiale pour se faire saigner par la loi Neumann. Leur coopération devient à l'inverse, nécessaire pour affronter les grands de ce monde.

Il s'interrompit un instant pour glisser sur le thème suivant.

"Concernant maintenant l'ouverture des frontières. C'est fini la politique ultra-vertueuse du libre-échange. Le principe de réciprocité économique est inadapté dans un contexte où le protectionnisme sot est répandu, où un Détroit nous met des bâtons dans les roues à faire payer le prix cher pour nos exportations. Comment peut-on empêcher d'être perdant dans notre commerce extérieur avec ce concept, qui ne prend nullement en compte l'idée que nos entreprises payent des taxes maritimes ? Le Détroit est détesté de nos industriels, vous le savez aussi bien que moi. Le Détroit peut être aussi détesté pour ce qu'il a fait, et ce n'est pas parce qu'il a dû nous remettre Freihafen parce que ses alliés chevoleks ont subi une défaite militaire que nous devrions lui tendre les bras. Nous payons pour accéder à nos propres comptoirs, qui devaient à la base permettre le développement de notre commerce à moindre coût. C'est honteux, permettez-moi de le dire."

Alors que M. Musil continuait de danser oralement sur un sujet très épineux, des députés quittèrent la salle, souvent autres que ceux de l'Hintermurax, Länder en possession de Freihafen.


"Je termine si vous le voulez bien. Nous sommes dans un monde où l'on semble vouloir du mal du Mannheim et de ses alliés. Regardez donc la Panhéllenie et ses tranchées aux frontières du Danaheim, notre interface terrestre pour les échanges commerciaux vers le Nord. Regardez donc cette insulte diplomatique de Vaanverk envers notre premier allié sur le plan militaire et commercial. Apparemment, la puissance peut faire des jaloux. Alors Mesdames et Messieurs, ne cherchons pas notre mal. Mesdames et Messieurs, la théorie après les faits. Il y a des nations qui ne veulent pas du Pacte de Fer, alors nous irons bien gentiment leur faire comprendre que c'est réciproque. Le Mannheim n'y fera pas exception et devra donc adapter sa politique économique à cette idée."

100 000 MS viennent d'être investis dans la R&D, le budget s'établit donc à 299 500 MS

République Fédérale du Mannheim

Passage en 1892.

Investissements réalisés dans le secteur privé :

- 1 aciérie achevée.
- 1 fonderie achevée.
- 1 quartier bancaire achevé.
- 2 usines de moteurs à vapeur terminées.
- 2 usines de pièces mécaniques terminées.
- 1 usines de lampe à pétrole terminée.

Investissements réalisés par l'État :

- 3 laboratoires de recherche terminés.
- 3 tronçons de chemin de fer rustique reliant Rötz à Höxter, Höxter à Thum et Thum à Wesel.
- 1 complexe de recherche.
- 3 postes de police dans les territoires nouvellement colonisés.

Budget fédéral 1891 : 299 500 shillings du Mannheim.

Revenus annuels : 255 500 shillings du Mannheim.

Budget fédéral 1892 : 555 000 shillings du Mannheim.

Recherche militaire : (total des points 1891) + (total des points 1892) :

2,5 + 4,25 = 6,75 pts.

Steamer et Aérostat d'observation débloqués. Points restants : 0,75 pts.

État des ressources disponibles :

Selon la formule suivante : (Ressources restantes) + (Ressources venant d'être produites) + (Ressources importées au Danaheim) :

- Bois : 228 + 50 = 278
- Charbon : 15 + 2 + 5 = 22
- Fer : 0 + 7 + 7 = 14
- Pierre : 3 + 7 + 10 = 20
- Cuivre : 0 + 15 = 15
- Minerais précieux : 3 = 3
- Pétrole : 0


Pour cette année, le Mannheim procède donc à l'importation de 5 t de charbon, de 7 t de fer, de 10 t de pierre et de 15t de cuivre au Danaheim. En attente de la facture.

Nouveaux investissements privés et publics réalisés en 1891 :

- 4 laboratoires de recherche.
- 2 usines d'engrais.
- 1 opéra.
- 1 complexe minier de fer.

Ressources restantes : 272 t de bois, 20 t de charbon, 1 t de fer, 10 t de cuivre, 4 t de minerais précieux.

Affaires militaires :

- Recrutement de 5/8 brigades d'infanterie de ligne terminé.
- Recrutement de 2/4 brigades de cavalerie terminé.
- Construction de 8 navires de transport de troupes terminé.
- Construction de 2/5 batteries d'artillerie fixe terminée.


Lancement de la construction/recrutement de :

- 4 steamers.
- 1 escadrille de torpilleurs.

Coût total : 130 000 MS, 7 t de bois, 1 t de fer.

Affaires coloniales :

Colonisation des territoires suivants (en bleu clair) :

Spoiler:

Coût total : 60 000 MS (les frais liés à la colonisation des territoires d'outre-mer ont été réglés entièrement l'an dernier).

Colonisation de ces territoires terminée en 1893.

État budgétaire et ressources restantes :

Budget fédéral : 555 500 - 130 000 - 60 000 = 365 500 MS.

Ressources restantes :

- 265 t de bois.
- 20 t de charbon.
- 10 t de cuivre.
- 2 t de minerais précieux.

République Fédérale du Mannheim

Affaires intérieures.

Au cours des années 1880, le pays a connu une embellie de sa production de bois, notamment due à l'émergence d'un réseau de transport reliant les nations du Pacte de Fer entre elles, avec comme voisin, le Danaheim, un pays montagneux. Mais voilà que la plupart des réseaux sont achevés, c'est une terrible désillusion pour les industriels : les stocks de bois n'arrivent pas à s'écouler, les profits des scieries continuent de fondre. Le Mannheim a ainsi accumulé près de 300 tonnes de bois, avec une terrible répercussion du cours de cette matière première dans le pays. L'année dernière encore, l'indice de production des scieries avait atteint 75 avant de chuter à 50 pour ce février 1892. La situation est épineuse pour le gouvernement car d'un côté, cela permet de conserver le capital naturel. Mais de l'autre, des emplois sont directement menacés.

S'illustrant à travers le "Super" Premier-Ministre Arthur Musil, le gouvernement s'est mis à la tâche pour réinvestir et redonner de la valeur au bois. Avec le développement des réseaux de transport, Arthur Musil a eu l'idée d'investir dans le secteur du tourisme avec la création d'aménagements touristiques essentiellement faits en bois. Cependant, le nouvel homme fort du pays ne se leurre pas non plus, car avec une seule journée libre par semaine, les clients de ces installations ne seront certainement pas des salariés. Néanmoins, 20 t de bois et 20 000 MS seront tout de même investis dans ce projet.

En parallèle, le Mannheim dispose désormais d'une agriculture en bonne santé, une agriculture en passe de devenir une des plus performantes au monde. Elle le doit notamment à l'importance de la demande du pays voisin, le Danaheim, mais également grâce au fleuve national, le Gör. De même, les usines d'engrais qui se sont implantées depuis quelques années augmentent de façon significative les rendements. De véritables filières agricoles se développent dans tout le pays, même si le modèle de la ferme familiale domine encore le pays. Conscient du potentiel agricole du pays, M. Musil a proposé la création de microcrédits pour accompagner ce phénomène de croissance. Ces crédits portant sur des faibles sommes, mais à un taux d'intérêt très réduit permettront le développement des petits exploitants sans se ruiner. L'intérêt est double pour le gouvernement : soutenir la production agricole, mais aussi relancer l'industrie forestière. Le gouvernement espère en effet que les exploitants feront l'acquisition de nouvelles terres, et par conséquent seront susceptibles de rénover, élargir ou tout simplement construire un hangar en bois, voire un corps de ferme. Les grandes firmes commencent quant à elles à démocratiser l'utilisation du tracteur à vapeur, bien qu'en raison de sa rareté et de son coût, il n'est que très peu répandu.

Grâce également aux investissements dans la R&D et le climat de confiance vis-à-vis de la croissance de la production agricole, deux grandes firmes industrielles travaillent en commun sur un projet de tracteur à vapeur monté sur chenilles.

Néanmoins, malgré tous les efforts directs et indirects du gouvernement, une scierie a été placée en liquidation judiciaire et vient de cesser son activité. La production maximale de bois baisse ainsi à l'indice 65 et dans les conditions actuelles à un indice de 43.
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Dans un autre dossier, l'Union Républicaine avait affirmé vouloir amputer des pouvoirs à la Haute Instance de la Conformité de la Transparence, et les transférer au gouvernement.

Au Mannheim, le Premier Ministre a initié un référendum dont le sujet était "Souhaitez-vous que la HICT soit reléguée d'une partie de ses pouvoirs et ne se concentre qu'à la lutte contre la fraude fiscale et diverses autres formes de corruption, la représentation aux Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des entreprises ainsi qu'à la présence au Conseil d'Administration ?"

Malgré la complexité de la question, la popularité du Premier Ministre était telle qu'elle influençait très largement sur le référendum. Ainsi, le "oui" l'emporta avec 64% des voix. Pour lui, l'existence de la HICT est un obstacle à la création d'un État fort.

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