[Accepté] República de Cuba

República de Cuba

Devise nationale : Patria o muerte, venceremos
Capitale : La Havane
Régime politique : république dictatoriale à parti unique
Population : 11 241 000 habitants

Description du pays : État insulaire des Caraïbes formé de l'île de Cuba (la plus grande île des grandes Antilles), de l'île de la Jeunesse (appelée île aux Pins jusqu'en 1976) et de quelques autres petites îles. Il est situé, au nord des Antilles, à la confluence de la mer des Caraïbes, du golfe du Mexique et de l'océan Atlantique ; au sud de la côte est des États-Unis et des Bahamas ; à l'est du Mexique et à l'ouest des îles Turques et Caïques ; au nord des Îles Caïmans et de la Jamaïque.

Taux de chômage : 2,3%
Devise monétaire : Peso cubain convertible
Croissance économique : 3,7%/an
PIB : 54,49 Milliards $

Importations : 21 751 766 699 Milliards $
Exportations : 16 704 732 500 Milliards $
Balance commerciale : -5 Milliards $

Budget : 3,8% du PIB
Coût de l'entretien : 12% du budget militaire/an

Effectif des Forces Armées Révolutionnaires : 1 200 000 réservistes, 85 000 actifs

Armée de terre : Ejercito Revolucionario

Chars et blindés lourds
105 T-62
400 T-55
30 T-54
25 T-34

Véhicules blindés légers
35 PT-76
90 BMP-1
400 BMD-1
130 BTR-50

Hélicoptères
12 Mi-35
4 Mi-8P
8 Mi-17
8 Mi-14

Missiles sol-air
35 SA-6 Gainful
20 SA-7 Grail
100 SA-8 Gecko
50 SA-13 Gopher
200 SA-14 Gremlin
20 SA-16 Gimlet

Missiles sol-air automoteur
20 SA-2 sur T-55 chassis
50 S-125 Neva/pechora sur T-55

Obusiers tractés
25 ZIS-3 M-1942 76 mm
50 M-46 130 mm
130 M-30 M1938 122 mm
90 M-1937 152 mm
40 D-30 122 mm
18D-1 152 mm

Obusiers automoteurs
28 ZSU-23-4
36 ZSU-57-2

Canons antiaériens
70 ZPU 14,5 mm
30 ZU23 23 mm
29 M53 30 mm
100 M-1939 37 mm
300 M60 57 mm
200 M-1939 KS-12 85 mm
280 KS-19 100 mm

Marine Nationale : Marina de Guerra Revolucionaria

16 patrouilleurs classe Osa
4 sous-marins classe Sang-O

Armée de l'Air : Defensa Anti-Aérea Y Fuerza Aérea Revolucionaria

Chasseurs
12 Mikoyan-Gourevich MiG-21 Fishbed
42 Mikoyan-Gourevich MiG-23 Flogger
6 Mikoyan-Gourevich MiG-29 Fulcrum

Avions d'attaque
8 Aero L-39 Albatros

Hélicoptères d'attaque
17 Mil Mi-24 Hind

Hélicoptères de transport/d'attaque
8 Mil Mi-17 Hip-H
13 Mil Mi-8 Hip

Avions cargos
4 Antonov An-24 Coke
3 Antonov An-26 Curl

Avions d'entraînement
23 Zlin Z-326

Nucléaire : non détenteur

Excellentes relations : Venezuela, Corée du Nord
Bonnes relations : Russie, Iran, Chine, Vietnam, Chili, Syrie, Bolivie
Mauvaises relations : Panama, Israël, Argentine
Relations exécrables :États-Unis, Corée du Sud, Brésil

Alliances et Organisations membre : Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), Organisation Mondiale de la Santé (OMS), UNESCO, Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AEA).

República de Cuba

Alors que l'économie cubaine est très dépendante de ses exportations agricoles (cannes à sucre), le pays a annoncé sa décision de s'ouvrir davantage à un secteur qui fait déjà recette : le tourisme. Le secteur touristique est donc maintenant libéré : l'ouverture à la concurrence est élargie et le tourisme ne sera maintenant plus seulement pratiqué par les sociétés contrôlées par l’État.

Pour pallier à l'embargo américain dont les effets se font toujours ressentir, le pays a indiqué sa volonté d'élargir les zones déjà dédiées à l'exportation. Par ailleurs, Cuba aimerait ouvrir une part plus large de ses exportations à la Chine, avec laquelle il entretient de bonnes relations diplomatiques.

Enfin, le pays connaît une modernisation certaine de sa structure économique et compte davantage peser, maintenant que son déficit connaît une baisse constante, sur les marchés internationaux. La compétitivité de ses entreprises sur le plan international devrait logiquement bénéficier de la libéralisation partielle.

Le dirigeant Raul Castro sent que le vent va rapidement tourner, à l'encontre de toutes les mégapuissances mondiales qui s'affaissent du fait d'un impérialisme quasiment obsolète et illégitimé par de plus en plus de petits États du monde. Ainsi, il considère que Cuba devra envisager toute éventualité, notamment militaire. Il annonce alors que l'Armée permanente va recruter cette année 10 000 nouveaux soldats.

Par ailleurs, une production de 20 chars T-62 est en cours. Le pays cherche toutefois à moderniser ses équipements militaires et surtout donc ses véhicules. Cuba va donc chercher à acquérir de nouvelles licences auprès de ses alliés.

La menace américaine est certaine et demeure permanente. De ce fait, le pays va dès aujourd'hui lancer de grandes recherches dans l'innovation militaire afin de mettre au point un système de défense antiaérien plus moderne, dont certaines pièces seront récupérées sur les KS-19 existants. D'autres pièces seront acquises sur le marché international de l'armement. L'idée serait aussi, sur le long terme, de parvenir à mettre en place un dôme de protection antimissiles comme par exemple celui d'Israël.

Cuba condamne fermement l'action impérialiste du Brésil en Bolivie. Les affaires intérieures de la Bolivie doivent se régler sans l'intervention d'armées extérieures. Le président Raul Castro s'est dit extrêmement déçu de l'attitude brésilienne et a déclaré que cette intervention brésilienne avait impacté immédiatement les relations diplomatiques, alors excellentes, entre Cuba et le Brésil. En attendant que le Brésil se retire de Bolivie, Cuba a décidé de stopper totalement ses exportations dans ce même pays. Il faut bien rappeler que Cuba est le premier fournisseur de canne à sucre (75% des besoins du Brésil) et d'autres produits agricoles.

La Havane se dit préoccupée par la situation en Russie, et même choquée de la décision de démissionner de Vladimir Poutine. Il est très inquiétant qu'un président cède de la sorte aux pressions occidentales et aux émeutiers. Cuba espère que le nouveau gouvernement mis en place en Russie ne sera pas un pastiche impérialiste des autres mégapuissances.

Le président Raul Castro remercie son homologue de Corée du Nord, Kim Jong Un, pour son invitation. Cuba accepte bien évidemment d'envoyer une délégation à Pyongyang avec l'espoir de renforcer le partenariat entre les deux pays dans les secteurs de l'armement et du développement économique.

Au sujet des récents incidents entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, La Havane dénonce des provocations incessantes de la part des Sud Coréens et des Américains, et dit soutenir activement la politique défensive de Pyongyang. Le pays fustige cet impérialisme dont font preuve les grandes puissances. Cuba prévient qu'en cas de mise en danger de la Corée du Nord, il saura agir pour soutenir son partenaire.

Cuba soutient également le Pakistan dans sa guerre contre l'Inde.

Enfin, sur le front serbe, La Havane dit soutenir activement la Serbie et considérer le Kosovo comme une simple province de Serbie, mais contrôlée par des fondamentalistes religieux activement soutenus par les USA.

República de Cuba

Les effets du boycott cubain des échanges avec le Brésil se font déjà ressentir sur l'économie du pays dont la balance s'immerge encore plus dans le négatif. Pour contrer cet effet attendu, La Havane prend deux mesures qui sont effectives dès à présent :
* limitation des importations dans le secteur agroalimentaire : le pays possède des vivres suffisants pour tenir plusieurs années en limitant grandement ses importations dans ce secteur. Évidemment, cette mesure donnera lieu à de nombreuses pénuries de produits alimentaires que Cuba ne peut pas produire, faisant ainsi grimper en flèche leur cote de valeur sur les marchés du pays.
* recherche de nouveaux partenaires d'échanges pour augmenter les exportations : un accord est en passe d'être réglé avec la Corée du Nord, tandis que de nombreux pays, notamment africains, vont être "démarchés" en vue de conclure de nouveaux accords d'export.

Cuba a ouvert aujourd'hui un nouveau bureau de régulation dans sa zone spéciale de développement. L'objectif est d'attirer encore davantage d'investisseurs étrangers. Mis à part l'approbation des licences, le bureau est chargé de mettre en œuvre un cadre de régulation pour la zone, qui définit les règlements douaniers, le code du travail, le contrôle de l'immigration, le processus de taxation, les services bancaires, les assurances, ainsi qu'une solution aux conflits et infractions. Les compagnies de la zone bénéficieront de privilèges fiscaux.

Face à la possibilité imminente d'un conflit d'ampleur mondial, l'ensemble des hommes en âge d'effectuer leur service militaire sont immédiatement convoqués dans l'ensemble des casernes du pays pour y suivre un entraînement militaire d'urgence visant à leur permettre de manier les armes en moins de six mois de formation.

La Havane vient par ailleurs de confirmer la livraison de 20 nouveaux chars T-62.

Une grande partie de l'artillerie cubaine est dépêchée au nord et à l'ouest du territoire afin de prévenir tout débarquement potentiel des Américains.

Cuba rejette la leçon de morale de Brasilia et déclare qu'il assumera le choix de son embargo sur le Brésil. Brasilia est pleinement responsable de la chute des relations diplomatiques entre les deux pays de par son action impérialiste et injustifiée en Bolivie. A défaut de pouvoir dépêcher des armes et des hommes en Bolivie, La Havane appelle les quelque 300 ressortissants cubains présents en Bolivie à prendre les armes pour soutenir le régime nouvellement mis en place.

Cuba appelle Séoul et Washington à cesser sur le champ leurs actions violentes et provocatrices à l'encontre de la Corée du Nord. Si tel n'est pas le cas, que la Corée du Sud et les USA considèrent qu'ils ont un nouvel ennemi.