[Accepté] Royaume de Hongrie

2.000 fantassins légers
200 fantassins lourds
600 archers
200 arbalétriers
10 navires de guerre légers
5 navires de guerre lourds

Honorable Roi de Rascie, voisin, et défenseur de la foi orthodoxe,
Depuis longtemps déjà, nos nations cohabitent dans la paix, et ce malgré quelques incidents mineurs. C'est donc en ami de longue date que je viens à vous aujourd'hui. Je dirige le Royaume de Hongrie, sur lequel tous mes vassaux reconnaissent mon autorité, et m'ont prêté allégeance. Sa sainteté le Pape Innocent III lui-même me reconnaît en tant que défenseur de la foi catholique, et je suis issu de la branche majeure de la maison Arpàd, incontestablement l'une des plus anciennes et respectées dynasties d'Europe. Dans une région pas toujours stable, où catholiques et orthodoxes font leurs jeux d'influence avec la menace musulmane venant du sud, vous êtes en danger. Pourrez-vous défendre votre population contre les hordes barbares, hérétiques ou païennes, qui risquent de frapper à vos portes à tout moment ? Pourrez-vous seulement défendre votre souveraineté ?
En tant que monarque d'une puissance montante, et majeure dans la région, je vous offre ma protection. En d'autres termes, je vous offre la vassalisation du Royaume de Rascie par le Royaume de Hongrie. Vous y gagnerez une protection inconditionnelle, vous n'aurez de compte à rendre qu'à moi-même, et tous vos vassaux seront maintenus à leur poste actuel. En échange de ma généreuse proposition, je n'exige que deux choses de votre part : reconnaissez-moi en tant que votre roi légitime, et observez une conversion à la religion catholique. Rien ne sera exigé de la part des autres orthodoxes de votre royaume, qui se convertiront au catholicisme seulement s'ils le souhaitent. Pour la gloire de Dieu, je vous somme, mon ami, d'accepter ma proposition.

Tout d'abord je vous remercie, cher ami, d'avoir prit le temps de me lire et de me répondre. Je constate avec joie que nous nous rapprochons d'un accord, mais il reste cependant quelques points à éclaircir. Je me permets donc de vous faire une contre-proposition :
-Après réflexion, je renonce à ma demande quant à votre changement de religion. Vous êtes, comme moi, un souverain chrétien, et vous avez, comme moi, votre manière de servir Dieu.
-Il est évident que tous les chrétiens seront égaux en droits dans le Royaume de Hongrie, bien que le catholicisme doive rester et restera la religion d'état.
-Le Roi Stefan Ier Nemanjic est reconnu comme représentant et protecteur de la foi orthodoxe dans le Royaume de Hongrie.
-Les coffres royaux du Royaume de Rascie et du Royaume de Hongrie sont séparés, la Rascie gardant ainsi sa souveraineté financière.
-Cependant, un cadeau de 20.000 forints est fait au Roi Stefan 1er Nemanjic par le Roi Emeric Arpàd.
-Tout acte de guerre, de rébellion, ou de violation des terres de Rascie se verra réprimander par l'intervention immédiate de l'armée hongroise.
-Le Roi de Rascie devient Grand Duc de Rascie et prête serment allégeance au Roi de Hongrie et à la Maison Arpàd.
En espérant recevoir de vous une réponse favorable à ma proposition équitable très prochainement, puisse Dieu veiller sur vous.

Vous êtes, mon ami, quelqu'un de très persévérant, qualité que j'apprécie beaucoup. Mais sachez que je le suis également. Ceci étant dit, j'ai une nouvelle proposition à vous faire.
Vous tenez à votre titre de Roi ? Gardez-le. Vous tenez à l’insoumission et à la souveraineté de votre royaume ? Gardez-les. J'ai, moi, Roi Emeric Arpàd de Hongrie, l'ambition de me faire sacrer Empereur. L'intégration de votre Royaume au mien, traduite par votre vassalisation future, sera la dernière étape de mon cheminement vers cet honneur. En d'autres termes, je souhaite que vous me prêtiez allégeance, en échange de ma protection. Nous entretiendrons des relations normales de vassal à suzerain : en échange de votre fidélité et de votre reconnaissance, je vous protégerai de toute menace extérieure. Pour ce fait, vos troupes devront être mises à ma disposition en cas de guerre.
Cependant notre différence religieuse implique d'autres clauses dans notre accord : des lieux de culte catholiques devront impérativement être construits sur le territoire que vous administrez. Vous promettant qu'il n'y aura aucune conversion de force, je vous demande cependant de laisser librement vos sujets se convertir au catholicisme s'ils le souhaitent. En contrepartie, nous autoriserons l'ouverture de lieux de culte orthodoxes chez nous.
Enfin, nous vous demandons un libre accès à vos ports, et la possibilité d'en construire un ou plusieurs nous appartenant le long de vos côtes, afin de faire fructifier notre commerce.
Une petite somme des coffres royaux vous sera offerte chaque année, argent qui ira là où votre bonne volonté le souhaitera, bien que nous attendions de vous que vous convainquiez vos vassaux directs qu'ils doivent allégeance à la couronne de Hongrie.
En espérant avoir rapidement de vos nouvelles, mon ami, je vous salue.

Lettre à Philippe de Souabe, Roi des Romains, Empereur du Saint-Empire Romain Germanique
Grand Empereur, je vous salue.
Je vous écris en cette sainte année 1200 afin de vous faire part de mes projets. Je compte effectivement me faire couronner Empereur de Hongrie, et jouer de facto un rôle plus important pour l'église catholique.
Je sais que le titre d'Empereur signifie beaucoup en Europe et dans le monde Catholique. Au delà de l'évolution du titre de royauté, affirmant ainsi une autorité supérieure, il signifie que celui qui le porte est le digne héritier du glorieux et puissant Empire Romain, berceau de la chrétienté dans l'Antiquité.
Je sais que vous portez déjà ce titre, qui est également légitimé par votre hégémonie militaire sur l'Europe. Je vous fais donc parvenir cette lettre afin de vous rassurer : je ne compte pas usurper votre titre, mais le partager. N'y voyez pas un acte de provocation ou de manque de respect, mais plutôt un acte de bonne foi et de transparence.
En espérant que vous compreniez ma position, puisse Dieu veiller sur votre grand Empire.

Lettre à sa Sainteté le Pape Innocent III de Rome
Votre Sainteté,
Je me permets de m'adresser à vous en tant que plus grand défenseur de la foi catholique de ce monde. Nos dons à l'église s'élèvent à une somme considérable, sans compter notre soutien inconditionnel à l'Ordre des Templiers.
Comme vous le savez sans doute, le Royaume Orthodoxe de Rascie vient de devenir notre vassal. Le Roi de Rascie a conservé ses titres, et sa foi. Le Royaume de Hongrie devient ainsi non plus seulement défenseur du catholicisme, mais de la chrétienté entière.
J'ai l'honneur d'être issu de la prestigieuse dynastie Arpàd, qui gouverne la Hongrie, terre de la foi, depuis maintenant 400 ans.
Je pense également être digne de l'héritage de l'Empire Romain, et de ses vestiges symboliques religieux.
Ainsi je vous demande, votre Sainteté, d'accepter de me couronner Empereur devant Dieu, à Rome.

-L'Empire Romain d'Orient et les vassaux orthodoxes du Royaume de Hongrie cessent de se quereller
-Le Royaume de Hongrie reconnaît l'autorité suprême de la branche orthodoxe du christianisme à Constantinople
-L'Empire Romain d'Orient reconnaît l'autorité de la Couronne Hongroise sur ses vassaux orthodoxes
-Le Royaume de Hongrie s'engage à défendre ses vassaux orthodoxes contre toute menace extérieure
-Le Royaume de Hongrie s'engage également à garantir la liberté de culte des orthodoxes non seulement dans le Duché-Royaume de Rascie mais sur l'ensemble de son territoire
-Le Royaume de Hongrie retire ses menaces à l'encontre de l'Empire de Bulgarie, et pardonne ses offenses
-L'Empire Romain d'Orient rompt le traité ou au moins annule la clause selon laquelle il ne laissera pas les armées croisées transiter par son territoire en cas de guerre sainte
-Le Royaume de Hongrie et l'Empire Romain d'Orient signent un traité de non-agression d'une durée de 4 ans, bien entendu renouvelable

Mes amis,
Je vous écris à la demande de mes vassaux, qui semblent beaucoup vous affectionner. Le Royaume entier s'inquiète pour votre sort. A vos portes, la menace de Mieszko III Le Vieux grandit. Il vous a invité à Rome afin de vous réunir, oui, mais qu'est ce qui nous dit qu'il ne complotait pas dans votre dos dans le même temps qu'il vous tendait la main ?
Grâce à Dieu vous avez tous eus la clairvoyance de refuser son invitation, mais de combien de temps disposez-vous jusqu'à son prochain subterfuge, jusqu'à sa prochaine tentative vile de s'accaparer vos terres et vos droits ?
Je sais à quel point vous êtes attachés à votre indépendance, et vous savez désormais à quel point je suis attaché à votre sécurité. Je vous propose de concilier les deux : intégrez le Royaume de Hongrie en tant que vassaux. Vous n'avez qu'une chose à faire : me prêter serment d'allégeance, et vous pourrez ensuite poursuivre vos activités comme avant, mais cette fois paisiblement, débarrassés de la crainte d'être envahis par le vil Duc de Petite-Pologne. Ses armées s'écraseraient contre les remparts de la puissante force hongroise, à la moindre tentative de vous déposséder de vos droits.
Pour plus de prospérité, fusionnez nos économies ! Vous qui êtes enclavés, nous vous offrons un grand accès à la mer, et par la même occasion l'accès à des marchandises qui ne seraient sans ça jamais parvenues jusque dans vos contrées ! Gardez vos droits de Ducs, et administrez vos territoires comme vous l'entendez. Maintenez vos vassaux à leur place. Quant à la potentielle levée de troupes dans vos contrées par décret royal, elle sera couverte par un don du trésor royal qui vous sera fait chaque année afin de garantir votre prospérité.
En espérant vous relire au plus vite,
Puisse la paix de Dieu être sur vous.

Le Domaine
1.000 fantassins moyens
800 piquiers
600 javeliniers
200 cavaliers moyens
400 cavaliers lourds

Les vassaux ( excepté Rascie )
300 fantassins moyens
150 arbalétriers
50 javeliniers
100 cavaliers légers
50 cavaliers moyens
50 cavaliers lourds

10 navires marchands légers
5 navires marchands lourds
7 navires de guerre légers
3 navires de guerre lourds

Lettre au Grand Duc Mieszko III de Pologne
Sachez que votre proposition est prise en considération, et, si vous abandonnez l'idée de reconquérir la Pologne par les armes, nous vous soutiendrons dans votre projet d'unification.
Obtenez la bénédiction du Pape, et vous aurez la notre. Si sa sainteté le Pape Innocent III vous sacre Roi de Pologne à Rome, alors votre légitimité de sera plus à remettre en cause, et vous aurez notre soutien le plus total - à condition bien entendu que les vassaux concernés gardent leurs droits et soient traités avec équité et justice.
Je vous propose de venir discuter personnellement de tout ça à Esztergom, ou au moins d'y envoyer un émissaire diplomatique. Si nous sommes effectivement sur la même longueur d'ondes, nos pourparlers pourraient bien aboutir sur un traité.

Lettre au Doge Sérénissime Enrico Dandolo de Venise
Salutations,
Je vous écris pour vous confirmer la volonté de la nation hongroise de poursuivre le commerce avec vous. Quant à votre proposition militaire, elle nous intéresse grandement. Notre protection sur terre, contre votre protection sur les mers, afin d'assurer mutuellement la sécurité de nos nations, leur subsistance, et la poursuite de leur essor économique. En ces termes, nous vous proposons une alliance militaire et économique :
-Le Royaume de Hongrie et la République de Venise s'engagent à poursuivre leurs échanges commerciaux
-Le Royaume de Hongrie s'engage à sécuriser les routes commerciales terrestres de la République de Venise, tandis que cette dernière s'engage à sécuriser les routes commerciales maritimes du Royaume de Hongrie
-Le Royaume de Hongrie et la République de Venise se doivent assistance mutuelle en cas de guerre défensive
-Cependant en cas de guerre offensive, le soutien de l'autre nation peut être quémandé
-La République de Venise s'engage à sécuriser et à aider au transport de troupes croisées en cas de nouvelle guerre sainte
-La République de Venise, bien qu'entretenant des bonnes relations avec le monde musulman, s'engage à ne pas délaisser ses racines catholiques ni ses nations soeurs
Au plaisir de vous relire au plus vite, puisse la paix de Dieu être sur votre glorieuse nation

Lettre au Roi Mieszko Ier de Pologne
Tout d'abord, nous vous félicitons pour votre couronnement. Nous sommes convaincus que votre puissance naissante saura trouver sa place dans la région.
Pour ce qui est des problèmes religieux dans notre pays, sachez que le Royaume de Hongrie ne s'est jamais dévoyé du catholicisme, et chaque hongrois est toujours resté un fidèle serviteur du Pape et de Dieu lui-même, moi le premier, et ce depuis le début. Les légers incidents avec les orthodoxes ont été clos aussi vite qu'ils sont arrivés.
Ce point éclairci, voici donc ce que nous vous proposons concrètement :
-Le Royaume de Hongrie et le Royaume de Pologne signent une alliance militaire
-Le Royaume de Hongrie et le Royaume de Pologne se doivent assistance mutuelle en cas de guerre défensive, et soutien en cas de guerre offensive
-Le Royaume de Hongrie et le Royaume de Pologne sont les fidèles défenseurs de la foi catholique, et agiront en conséquence si un appel à la croisade est lancée
En espérant que ce traité aboutisse à une grande coopération et à une amitié de longue durée,
puisse Dieu veiller sur vous.

Lettre au Conseil de Régence de Jérusalem
Royaume régnant sur la terre des croyants en Terre Sainte, sachez que votre appel a été entendu. Votre situation nous inquiète profondément, tout comme la vulnérabilité qui en découle. Bien entendu nous ne pouvons pas nous permettre ne serait-ce qu'un moment de faiblesse, car les vils sultans des alentours peuvent vous frapper à tout moment.
C'est pourquoi moi, le Roi Emeric Arpàd le Réformateur, Roi de Hongrie, vous propose un prétendant au trône. Il ne s'agit de nul autre que de mon frère, le Prince André II Arpàd de Hongrie, qui est actuellement mon vassal. Bien des choses nous ont opposé par le passé, et son ambition ainsi que son courage ne sont plus à mettre à l'épreuve. Pieux, jeune, enthousiaste, issu de l'une des plus grandes et prestigieuses familles d'Europe, il saura diriger le Royaume de Jérusalem d'une main de fer, et protéger les croyants de terre sainte.
En espérant vous avoir convaincu, messieurs, j'espère recevoir au plus vite une réponse positive de votre part.

Lettre au Roi Mieszko Ier de Pologne
Je vous propose, dans le cadre de notre alliance, un accord commercial par voie terrestre qui nous serait profitable à tous deux.
Par ailleurs, je tiens à vous remercier personnellement pour le corps expéditionnaire polonais qui nous a été envoyé pour nous aider dans notre guerre d'évangélisation contre les Tribus Coumans. Le Royaume de Hongrie saura s'en souvenir.
Je vous fais parvenir avec cette lettre un coffre contenant 50.000 forints.

500 fantassins lourds
500 piquiers
300 archers
700 arbalétriers
500 cavaliers moyens
500 cavaliers lourds
10 navires de guerre légers
10 navires de guerre lourds