[Guerre civile] Guerre du Boshin
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[Guerre civile] Guerre du Boshin
Suite à l'annonce par l'Empereur de la dissolution du Shogunat, les forces des Daimyos réactionnaires se sont dressées et ont lancé une attaque dans la province impériale de Satsuma.
Bataille de Toba-Fushimi
- Spoiler:
Les forces shogunales se déplacent dans la direction de Toba, sous la direction du vice-commandant Tadayuki Ōkubo, soit un total d'environ 2 000 à 2 500 hommes. Avec environ 1 700 soldats, l'avant-garde du Shogunat, composée en grande partie d'environ 400 hommes du Mimawarigumi, armés de lances et de quelques armes à feu, commandée par Tadasaburo Sasaki, s'approcha d'un poste barrage de Satsuma au pont de Koeda (小枝橋), Toba (situé dans ce qui est maintenant une partie de Minami-ku, Kyoto). Elle était suivi par deux bataillons d'infanterie (歩兵), avec les fusils vides car ils ne s'attendaient vraiment pas à combattre, commandés par Kōtarō Tokuyama, et, plus au sud, par huit compagnies de Kuwana équipées de quatre canons. Quelques troupes de Matsuyama, de Takamatsu et de quelques autres participaient également, mais la cavalerie et l'artillerie du Bakufu semblent avoir été absentes. Devant eux étaient retranchés environ 900 hommes de Satsuma avec quatre canons.
Après avoir nié la permission des forces du Shogun de passer paisiblement, les forces de Satsuma ont ouvert le feu sur le flanc. Ce fut les premiers coups de feu de la guerre de Boshin. Un obus de Satsuma a éclaté sur un affût à canon à côté du cheval du commandant shogunal Tomotaka Takigawa, causant la chute de Takigawa et la fuite de son destrier. Le cheval effrayé a couru si sauvagement que sa panique et son désarroi se sont répercutés sur la colonne shogunale. L'attaque de Satsuma était puissante et a rapidement mit en déroute les troupes shogunales.
Sasaki a ordonné à ses hommes d'attaquer les canons de Satsuma, mais étant donné que le Mimawarigumi n'était armé que de lances et d'épées, ses hommes se sont fait massacrés. Cependant, les forces de Kuwana et une unité commandée par Shigeaki Kubota ont tenu leur position, effectuant des séries d'escarmouches incertaines. Les troupes shogunales ont incendié plusieurs maisons pendant leur retraite, mais cela a eu pour seule conséquence de faciliter la visée des tireurs de Satsuma. La situation s'est stabilisée au cours de la nuit, car les troupes de Kuwana sont arrivées en renfort.
Bataille de Fushimi
- Spoiler:
Le combat de Fushimi au pont de Bungobashi(豊後橋). Les troupes impériales sont sur la droite, les troupes shogunales sont sur la gauche.
Le même jour, à Fushimi, plus au sud-est, les forces de Satsuma-Chōshū ont également engagé les forces du Shogunat. Elles ont commencé à tirer sur les forces shogunales quand elles ont entendu les tirs des canons de Toba. Les forces du Shogunat étaient composées de troupes du Bakufu, de troupes du Shinsen Gumi et d'Aizu.
Un violent affrontement a eu lieu pour le contrôle du pont de Bungobashi (豊後橋).
Bataille de Tominomori
Au matin, les forces shogunales, qui s'étaient regroupées à Tominomori (富の森), se sont fait attaquées par les forces de Satsuma. Autour du midi, la bannière impériale est apparue derrière les lignes de Satsuma-Chōshū. Au début, ni l'un ni l'autre des camps n'identifiait cette étrange bannière. Des messagers ont dû être envoyés aux deux côtés pour leur expliquer ce qu'il en était. Les troupes du Shogunat sont devenues confuses et les forces de Satsuma-Chōshū, leur moral augmenté, ont tiré les épées et ont chargé les lignes shogunales. Les forces shogunales ont essayé de contre-attaquer, mais ont été forcées de battre en retraite en désordre. L'après-midi, les forces shogunales ont dû se retirer à nouveau vers Nōsho (納所), en direction du château de Yodo.
Bataille de Takasegawa
Les forces qui s'étaient à Fushimi, composées de troupes d'Aizu, de Shinsen Gumi et des toupes de guerilla Yūgekitai (遊撃隊) ont été de nouveau attaquées à Takasegawa (高瀬川) et Ujigawa (宇治川) par les troupes de Satsuma et de Chōshū, et ont été forcées de se replier après une lutte acharnée. Elles aussi sont partis pour le château de Yodo.
Les forces shogunales ont essayées de se regrouper toutes au château de Yodo, mais l'entrée leur fut refusée par le daimyo du domaine de Yodo qui avait décidé de passer du côté impérial à l'apparition de la bannière impériale et en vu de la défaite évidente des forces du Shogunat. Le Daimyo de Yodo maintenait ses portes fermées en dépit des supplications de l'armée en déroute, qui ne pouvait pas organiser sa défense dans ces conditions, la forçant à se sauver jusqu'au lointain château d'Osaka. Le daimyo du domaine de Tsu, stratégiquement bien situé, a aussi changé de camps deux jours plus tard.
- Spoiler:
Chute du château d'Osaka
Les troupes du Shogunat se sont progressivement réfugiées au château d'Osaka.
Ainsi, Yoshinobu Tokugawa a réuni ses conseillers et ses chefs militaires pour préparer la stratégie et, pour remonter le moral, a déclaré qu'il serait personnellement sur le terrain en tant que commandant des forces du bakufu. Le soir venu cependant, il s'est échappé du château d'Osaka, accompagné des daimyōs d'Aizu et de Kuwana, pour retourner à Edo à bord du Kaiyō Maru, le navire de guerre du Shogunat.
Mais le Kaiyō Maru n'était pas arrivé, alors il prit refuge pour la nuit sur un navire de guerre américain, l'USS Iroquois, ancré dans la baie d'Osaka. Le Kaiyō Maru arriva le lendemain.
Quand les restes des forces apprirent que le shogun les avait abandonnées, elles quittèrent le château d'Osaka, que les forces impériales purent prendre sans résistance. Yoshinobu affirma plus tard qu'il avait été troublé par l'approbation impériale donnée aux actions de Satsuma et de Chōshū, et, une fois que la bannière était apparue, avait perdu toute volonté de se battre.
Les conseillers militaires français Jules Brunet et André Cazeneuve, qui étaient présents à la bataille, ont quitté Osaka et sont retourné à Edo le 12 janvier, ainsi qu'Enomoto Takeaki, à bord du Fujisan. Enomoto a apporté avec lui divers documents et un trésor de 180 000 ryō. Ils sont arrivés à Edo le 14 janvier.
Récapitulatif des avancées impériales
- Spoiler:
Pertes de chaque camps
Encore indéterminées
Communiqué du gouvernement
La situation est sous contrôle, nous pacifierons le pays d'ici l'année prochaine, nous autorisons néanmoins la couronne britannique et uniquement la couronne britannique à nous prêter main forte.
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Re: [Guerre civile] Guerre du Boshin
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.
En vertu de l'alliance militaire qui nous lie à l'Empire du Japon, nous réaffirmons notre soutien le plus total aux troupes de l'Empereur. Toute nation voulant entrer dans le conflit verra des représailles britanniques.
En vertu de l'alliance militaire qui nous lie à l'Empire du Japon, nous réaffirmons notre soutien le plus total aux troupes de l'Empereur. Toute nation voulant entrer dans le conflit verra des représailles britanniques.
Von Mises- Chef de Département des Nations Unies
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Re: [Guerre civile] Guerre du Boshin
Bataille de Kōshū-Katsunuma
- Spoiler:
Après avoir défait les forces du shogunat des Tokugawa à la bataille de Toba-Fushimi, les forces impériales (comprenant les armées féodales des domaines de Chōshū, de Satsuma et de Tosa) se sont divisées en trois colonnes, qui ont progressé au nord-est vers Edo, la capitale des Tokugawa, en prenant trois itinéraires différents : Tōkaidō, Nakasendō et Hokurikudō.
En attendant, Isami Kondo, chef du Shinsen Gumi, ayant retiré ses forces à Edo après la bataille de Toba-Fushimi, a rencontré le commandant du Shogunat Kaishū Katsu. Kondo a créé une nouvelle unité avec les restes du Shinsen Gumi, qui s’est appelée le Koyo Chimbutai, et qui a quitté Edo le 1er mars.
L’armée impériale a atteint la forteresse des Tokugawa de Kōfu, et l’a attaqué. L’armée impériale a alors rencontré les forces du Shogunat à la bataille de Katsunuma (aujourd’hui une partie de la ville de Kōshū), le 29 mars. À un contre dix, les forces du Shogunat ont été défaites avec 179 victimes. Les survivants, dont Kondo, ont essayé de se sauver à Aizu en passant par la province de Sagami, qui était commandée par des hatamoto loyales aux Tokugawa.
Bataille d'Ueno
- Spoiler:
La bataille d'Ueno (上野戦争) est une bataille de la guerre de Boshin, qui s'est déroulé le 4 juillet 1861 (Meiji 1, 15ème jour du 5ème mois), entre les troupes du Shogitai commandées par Seiichirō Shibusawa et Hachirō Amano, et les troupes impériales de « Kangun ».
Bien que le Shogitai fût composé d'anciens serviteurs des Tokugawa et de résidants des provinces environnantes, d'autres domaines ont soutenu le Shōgitai, tel que Takada (province d'Echigo, 150 000 koku), Obama (province de Wakasa, 103 000 koku), Takasaki (province de Kōzuke, 52 000 koku), et Yūki (province de Shimosa, 18 000 koku).
En face se trouvaient les forces combinées de Chōshū, d'Ōmura, de Sadowara, de Hizen, de Chikugo, d'Owari, de Bizen, de Tsu, d'Inaba, et de Higo, sous le commandement général de Masujirō Ōmura de Chōshū.
Initialement, Shibusawa et Amano avaient 2000 hommes du Shōgitai postés à Ueno pour protéger Yoshinobu Tokugawa, qui s'était qu'auto-assigné à résidence au temple de Kan'ei-ji, ainsi que le prince Yoshihisa Kitashirakawa, qui était l'abbé du temple, et qui deviendrai le nouveau chef dynastique de la résistance des Tokugawa en tant qu'« empereur Tōbu ».
À partir de sa base, le Shogitai a harcelé les troupes impériales, créant des troubles à Edo, forçant ainsi le côté impérial, supérieur en nombre, à entrer en action.
Le Shōgitai a pris position autour du Kan'ei-ji (寛永寺 ; un temple important de la famille des Tokugawa) et du tombeau voisin de Nezu (根津神社). Quand la bataille a commencé, les forces de Satsuma, menées par Takamori Saigo, ont attaqué de front à la porte, mais ont été arrêtées par les forces du Shogitai, qui étaient supérieures en nombre. Les forces de Satsuma ont alors subi de lourdes pertes, jusqu'à ce que les forces de Choshu parviennent à faire une deuxième attaque à partir de l'arrière, ce qui a débloqué l'impasse tactique. Tandis que le Shogitai mettait en place une vive résistance, les troupes de Tosa ont ouvert le feu avec des canons Armstrong et des fusils Snider à l'effet dévastateur, brisant ainsi la dernière poche de résistance à Edo. Selon Takamori Saigo :
« Avec nos importants préparatifs, nous n'avons fait qu'une bouchée de l'ennemi, et ce fut un plaisir exceptionnel et extrême. » - Takamori Saigo
Yoshihisa Kitashirakawa s'échappa, se réfugia sur le vaisseau de guerre Chogei-maru de Takeaki Enomoto et fut déposé plus au nord, sur la côte Pacifique. On dit que Harada Sanosuke du Shinsen Gumi aurait rejoint le Shōgitai, et serait mort juste après cette bataille. On dit qu'environ 300 Shogitai sont morts dans la bataille, et que mille maisons ont été brûlées dans des dégâts collatéraux.
Chute d'Edo
La Chute d'Edo (江戸開城) a eu lieu entre mai et juillet 1868, quand Edo (aujourd'hui Tokyo), la capitale japonaise, commandée par le Shogunat Tokugawa, est tombée entre les mains des forces impériales pendant la guerre de Boshin.
Takamori Saigō, conduisant les forces impériales victorieuses au nord et à l'est du Japon, avait gagné la bataille de Kōshū-Katsunuma dans les environs de la capitale. Il put par la suite encercler Edo en mai 1868.
Kaishu Katsu, le ministre de l'armée du Shogun, a négocié une reddition sans conditions.
Quelques groupes ont continué à résister malgré cette reddition formelle mais ont été défaits à la bataille d'Ueno au nord-est de Tokyo, le 4 juillet 1868. La ville fut entièrement sous contrôle en juillet 1868. Pendant ce temps, Yoshinobu Tokugawa s'était auto-assigné à résidence au temple de Kan'ei-ji.
L'Empereur Meiji (16 ans) quitte Kyoto pour Tokyo, fin 1868, après la Chute d'Edo.
Le 3 septembre 1868, la ville fut renommée Tokyo (Lit. « capital de l'est »), et l'empereur Meiji a déplacé sa capitale à Tokyo, élisant résidence dans le château d'Edo, le Palais impérial aujourd'hui.
Un petit monument a été érigé à l'endroit de la rencontre entre Takamori Saigo et Kaishu Katsu pour négocier la reddition, à Minato-ku, Shiba, à deux minutes de la Station de Tamachi.
- Spoiler:
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Re: [Guerre civile] Guerre du Boshin
Bataille de Nagaoka
Contexte
La guerre de Boshin a éclaté en 1861 entre les troupes impériales et celles du Shogunat Tokugawa. Le nouveau gouvernement de Meiji a défait les forces du Shogun Yoshinobu Tokugawa à la bataille de Toba-Fushimi, et a ensuite divisé les siennes en trois armées pour avancer sur la capitale du shogun, Edo (Voir la chute d'Edo). L'armée impériale se dirigea alors vers le nord en longeant la côte de la mer du Japon sous le commandement de Aritomo Yamagata et Kiyotaka Kuroda.
La bataille
Tadakuni Makino, le daimyo de Nagaoka, dans la province d'Echigo (aujourd'hui préfecture de Niigata) était un partisan du Shogunat Tokugawa et refusa de se soumettre au nouveau gouvernement, même après la prise du château d'Edo par les armées impériales. Avec l'aide de deux hommes d'affaires prussiens (les frères Edward et Henry Schnell) en tant que conseillers militaires, il acheta deux Gatling (il n'en existait à l'époque qu'une seule autre dans tout le Japon), 2 000 fusils français, et divers autres armements.
Le 4 octobre 18661 Nagaoka adhéra à l'« alliance du Nord » (Ōuetsu Reppan Dōmei) contre le gouvernement impérial. L'armée impériale avait l'intention de s'emparer du port de Niigata pour faciliter l'approvisionnement en armes et en troupes dans la campagne contre Aizu et Shōnai, les deux centres principaux de la révolte.
Dans la campagne suivante, les troupes impériales ont enregistré de lourdes pertes sur terre, dues surtout aux Gatling de Nagaoka. Dans l'intervalle, une petite unité commando a atteint le château de Nagaoka par la mer et y a mis le feu. Le château est tombé le 18 octobre 1861. Une action secondaire s'est produite deux mois plus tard, lorsque des troupes survivantes de Nagaoka, ainsi que des troupes d'Aizu, sont parvenues à reprendre le château le 4 janvier, jetant les forces impériales dans le désarroi. Cependant, les attaquants ont eu à dénombrer beaucoup de victimes, dont leur chef Tsugunosuke Kawai, blessé pendant la bataille et mort plus tard à Aizu de la gangrène. Le château a été repris par les troupes impériales le 15 janvier.
Conséquences
La bataille de Hokuetsu a marqué la dernière résistance au nouveau gouvernement de Meiji sur la côte de la mer du Japon et a isolé le centre restant de la résistance : Aizu. Après une tentative infructueuse d'arrêter la progression des armées impériales à la bataille de la passe de Bonari, la bataille décisive suivante de la guerre de Boshin fut la bataille d'Aizu.
Bataille d'Aizu
Origines
Aizu était connu pour ses compétences militaires, et entretenait à un moment donné, une armée de plus de 5 000 hommes. Celle-ci a été souvent utilisée pour les opérations de sécurité dans le nord du pays, vers le sud de Sakhaline. En outre, après l'arrivée du commodore Perry, Aizu fut très présent dans les opérations de sécurité autour de la baie d'Edo.
Pendant le mandat du seigneur Katamori Matsudaira de la neuvième génération, le domaine a déployé beaucoup de ses troupes à Kyoto, où Katamori a servi de Kyoto Shugoshoku. Opérant sous les ordres du Shogunat, ils ont également servi en tant que premiers superviseurs en chef officiels du Shinsen Gumi. Gagnant l'hostilité du domaine de Chōshū, et s'aliénant son allié, le Domaine de Satsuma, Katamori se retira avec le shogun Yoshinobu Tokugawa en 1861.
Déroulement
- Spoiler:
Lorsque l'alliance Satsuma-Chōshū appela à punir Katamori et Aizu pour être des « ennemis de la cour », Katamori essaya d'obtenir le pardon mais prit finalement les armes en 1861, pendant la guerre de Boshin. Bien que les forces d'Aizu aient combattu dans le cadre de la Ōuetsu Reppan Dōmei, elles ont finalement été abandonnées (après la défaite de la bataille de la passe de Bonari) par les forces de l'ancien Bakufu commandées par Keisuke Otori. Aizu, désormais seul, a été assiégé dans son château de Tsuruga, siège du domaine d'Aizu, en janvier 1862. Le siège dura un mois.
Le Byakkotai (« compagnie du Tigre Blanc »), un groupe de jeunes, principalement d'adolescents, samouraïs, se fit seppuku (une forme de suicide rituel) sur le mont Limori surplombant le château : après avoir vu de la fumée provenant de la ville en feu située entre eux et le château, ils ont faussement supposé que le château était tombé. Leur histoire est connue par le témoignage du seul qui n'a pas réussi son suicide : Sadakichi Iinuma.
Un reste du Shinsen Gumi, une unité qui avait aidé Aizu à Kyoto, était présent à la bataille, sous le commandement de Saito Hajime.
Après un mois de siège, les officiers d'Aizu étaient d'accord pour se rendre et le firent savoir par l'intermédiaire de leur voisin, le domaine de Yonezawa. Peu après, Katamori Matsudaira, son fils Nobunori Matsudaira et plusieurs serviteurs, sont arrivés devant les commandants impériaux en personne et ont offert leur reddition sans condition. La population samouraï a été envoyée dans des camps de prisonniers de guerre et le domaine d'Aizu, qui existait depuis le milieu du XVIIe siècle, a été dissout.
Conséquences :
Honshu est sécurisée. Les forces Shogunales se replient sur Hokkaido. Une force impériale attaquera au printemps.
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Re: [Guerre civile] Guerre du Boshin
Bataille de Hakodate
Contexte
La guerre de Boshin, entre les troupes favorables à la restauration de l'empereur et le Shogunat Tokugawa, éclata en 1861 Le gouvernement de Meiji a défait les forces du shogun à la bataille de Toba-Fushimi et a occupé la capitale de ce dernier, Edo.
Takeaki Enomoto, vice-commandant de la marine du Shogunat, a refusé de remettre sa flotte au nouveau gouvernement et a quitté Shinagawa le 20 août 1868 avec quatre navires de guerre (le Kaiyō Maru, le Kaiten, le Banryu et le Chiyodagata), quatre navires de transport (le Kanrin Maru, le Mikaho, le Shinsoku et le Chōgei), 2 000 marins, 36 membres du Yugekitai dirigés par Hachiro Iba, plusieurs fonctionnaires de l'ancien Bakufu dont le vice-commandant en chef de l'armée du Shogunat Taro Matsudaira, Saburozuke Nakajima et des membres de la première mission militaire française au Japon, dirigée par Jules Brunet.
Le 21 août, la flotte rencontra un ouragan au large de Choshi. Le Mikaho coula et le Kanrin Maru fut gravement endommagé, forcé de rallier la côte où il fut capturé à Shimizu.
Les troupes rebelles du bakufu s'apprêtant à partir pour Hokkaidō.
Partie de la flotte de Takeaki Enomoto au large de Shinagawa. De gauche à droite : le Kaiten, le Kaiyō Maru, le Kanrin Maru, le Chōgei, le Mikaho. Le Banryu et le Chiyodagata sont absents de cette photographie de 1868.
Le reste de la flotte a atteint le port de Sendaï le 26 août, un des centres de l'« alliance du Nord » (奥羽越列藩同盟), composé des fiefs de Sendaï, de Yonezawa, d'Aizu, de Shōnai et de Nagaoka.
Les troupes impériales ont progressé vers le nord. Elles ont pris le château d'Aizuwakamatsu, rendant Sendaï trop vulnérable pour les rebelles qui quittèrent la ville le 12 octobre 1862. La flotte en partance venait d'acquérir deux nouveaux bateaux, l'Oe et le Hōō-Maru, fournis par le domaine de Sendaï, et environ 1 000 soldats supplémentaires : des anciens de l'armée du Bakufu dirigés par Keisuke Otori, des troupes du Shinsen Gumi commandées par Toshizo Hijikata, des Yugekitai guidés par Hitomi Katsutaro, ainsi que plusieurs conseillers militaires français (Arthur Fortant, Jean Marlin, François Bouffier, Garde).
La bataille
Occupation du sud de Hokkaidō
Les rebelles, environ 3 000 personnes, ont atteint Hokkaidō en octobre 1861. Ils ont débarqué dans la baie de Takanoki le 20 octobre. Toshizo Hijikata et Keisuke Otori ont chacun mené une colonne jusqu'à Hakodate. Ils ont éliminé la résistance du domaine de Matsumae qui avait déclaré sa fidélité au nouveau gouvernement Meiji puis se sont regroupés dans la forteresse du Goryokaku le 26 octobre, qui est devenue le quartier général de l'armée rebelle.
Diverses expéditions ont alors été organisées pour prendre le contrôle total de la péninsule méridionale de Hokkaidō. Le 5 novembre, Hijikata, avec 800 hommes et les navires Kaiten et Banryu, a occupé le château de Matsumae. Le 14 novembre, Hijikata et Matsudaira ont convergé sur la ville d'Esashi, avec l'appui du navire amiral Kaiyō Maru, et du bateau de transport Shinsoku. Cependant, le Kaiyō Maru fut perdu dans une tempête au large d'Esashi, et le Shinsoku coula lui aussi alors qu'il venait l'aider. Ce fut un coup terrible pour les forces rebelles.
Après avoir éliminé toute la résistance locale, les rebelles fondèrent la République d'Ezo le 25 décembre. L'organisation de ce gouvernement était calqué sur celui des États-Unis et Takeaki Enomoto en devint le président (総裁).
Un réseau de défense fut établi autour de Hakodate en prévision d'une attaque de l'armée impériale. Les troupes rebelles étaient dirigées par un commandement franco-japonais, avec Keisuke Otori pour commandant en chef, secondé par Jules Brunet. Et chacune des quatre brigades était commandée par un Français (Fortant, Marlin, Cazeneuve, Bouffier), secondé par huit officiers japonais. Deux autres ex-officiers de la marine française ont rejoint les rebelles, Eugène Collache et Henri Nicol. Collache a été chargé de construire des défenses fortifiées le long des volcans se trouvant autour de Hakodate, alors que Nicol devait réorganiser la marine.
Dans l'intervalle, une flotte impériale avait été rapidement réunie autour du vaisseau de guerre Kōtetsu, qui avait été acheté aux États-Unis. Les bateaux impériaux étaient le Kasuga, le Hiryū, le Teibo, le Yoshun et le Moshun, qui étaient fournis par les domaines de Saga, de Chōshū et de Satsuma. La flotte quitta Tokyo le 9 janvier 1869 et se dirigea vers le nord.
Bataille de baie de Miyako
La marine impériale a atteint le port de Miyako le 20 janvier. Prévoyant son arrivée, les rebelles ont organisé un plan audacieux pour s'emparer du puissant Kōtetsu.
Trois navires de guerre ont été dépêchés pour une attaque surprise, dans ce qui s'appelle la bataille de la baie de Miyako. Il y avait le Kaiten, sur lequel était embarqué un corps d'élite du Shinsen Gumi ainsi que l'ex-officier français Henri Nicol, le Banryu, avec un Français nommé Clateau, et le Takao, avec le Français Eugène Collache. Pour surprendre davantage, le Kaiten est entré dans le port de Miyako avec un drapeau américain. Il a élevé le drapeau de la République d'Ezo quelques secondes avant d'aborder le Kōtetsu. L'équipage de celui-ci est parvenu à repousser l'attaque grâce à une Gatling, causant des pertes énormes aux attaquants. Deux des navires rebelles ont réussir à s'enfuir mais le Takao s'est échoué et a été sabordé par son propre équipage.
Débarquement des forces impériales
L'armée impériale, environ 7 000 hommes, a finalement débarqué sur l'île de Hokkaidō le 9 février 1862. Elle a progressivement éliminé des positions défensives jusqu'à ce qu'elle atteigne la forteresse du Goryokaku et de Benten Daiba près de la ville de Hakodate.
La bataille de la baie de Hakodate (janvier 1862) fut la première bataille navale entre des marines modernes au Japon.
Avant la reddition finale, les conseillers militaires français de la République d'Ezo se sont sauvés sur un navire de guerre français, le Coëtlogon, avec lequel ils ont rallié Yokohama puis, de là, la France.
Après avoir perdu près la moitié de ses hommes et la plupart de ses navires, la République d'Ezo s'est rendue au gouvernement de Meiji le 17 février 1862.
Conséquences
Toshizo Hijikata, dirigeant du Shinsen Gumi, a combattu contre les forces impériales et est mort à la bataille de Hakodate.
La bataille a marqué la fin du vieux régime féodal au Japon et l'extinction de la résistance armée à la restauration de Meiji. Après quelques années en prison, plusieurs des chefs de la rébellion ont été graciés et ont poursuivi des carrières brillantes dans le nouveau Japon unifié : Takeaki Enomoto est devenu plusieurs fois ministre pendant l'ère Meiji.
Le nouveau gouvernement impérial, maintenant incontesté, à créé de nombreuses nouvelles institutions juste après la fin du conflit. La marine impériale japonaise en particulier a été officiellement fondée en juillet 1869 et a intégré plusieurs des combattants et des bateaux qui avaient participé à la bataille de Hakodate.
Le futur amiral Heihachiro Togo, héros de la bataille de Tsushima en 1905, a participé à la bataille en tant que canonnier à bord du Kasuga.
La marine impériale a atteint le port de Miyako le 20 janvier. Prévoyant son arrivée, les rebelles ont organisé un plan audacieux pour s'emparer du puissant Kōtetsu.
Trois navires de guerre ont été dépêchés pour une attaque surprise, dans ce qui s'appelle la bataille de la baie de Miyako. Il y avait le Kaiten, sur lequel était embarqué un corps d'élite du Shinsen Gumi ainsi que l'ex-officier français Henri Nicol, le Banryu, avec un Français nommé Clateau, et le Takao, avec le Français Eugène Collache. Pour surprendre davantage, le Kaiten est entré dans le port de Miyako avec un drapeau américain. Il a élevé le drapeau de la République d'Ezo quelques secondes avant d'aborder le Kōtetsu. L'équipage de celui-ci est parvenu à repousser l'attaque grâce à une Gatling, causant des pertes énormes aux attaquants. Deux des navires rebelles ont réussir à s'enfuir mais le Takao s'est échoué et a été sabordé par son propre équipage.
Débarquement des forces impériales
L'armée impériale, environ 7 000 hommes, a finalement débarqué sur l'île de Hokkaidō le 9 février 1862. Elle a progressivement éliminé des positions défensives jusqu'à ce qu'elle atteigne la forteresse du Goryokaku et de Benten Daiba près de la ville de Hakodate.
La bataille de la baie de Hakodate (février 1862) fut la première bataille navale entre des marines modernes au Japon.
Avant la reddition finale, les conseillers militaires français de la République d'Ezo se sont sauvés sur un navire de guerre français, le Coëtlogon, avec lequel ils ont rallié Yokohama puis, de là, la France.
Après avoir perdu près la moitié de ses hommes et la plupart de ses navires, la République d'Ezo s'est rendue au gouvernement de Meiji le 17 février 1862.
Conséquences
Toshizo Hijikata, dirigeant du Shinsen Gumi, a combattu contre les forces impériales et est mort à la bataille de Hakodate.
La bataille a marqué la fin du vieux régime féodal au Japon et l'extinction de la résistance armée à la restauration de Meiji. Après quelques années en prison, plusieurs des chefs de la rébellion ont été graciés et ont poursuivi des carrières brillantes dans le nouveau Japon unifié : Takeaki Enomoto est devenu plusieurs fois ministre pendant l'ère Meiji.
Le nouveau gouvernement impérial, maintenant incontesté, à créé de nombreuses nouvelles institutions juste après la fin du conflit. La marine impériale japonaise en particulier a été officiellement fondée en février 1862 et a intégré plusieurs des combattants et des bateaux qui avaient participé à la bataille de Hakodate.
Conséquences :
L'Empire est proclamé et admis. Les réactionnaires sont anéantis. La guerre du Boshin est achevée.
Pertes totales :
Forces impériales : 1000 morts.
Forces shogunales : 3000 morts.
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