Opération Strongman

Guerre anglo-irlandaise

Cela fait plusieurs mois que Belfast et l'Irlande du Nord sont tombées au main des forces réactionnaires sous l'autorité du Michael Collins. L'Armée rouge n'a pour le moment pas les moyens de mener une contre-offensive d'ampleur visant à reconquérir le nord de l'île. Cependant, les forces britanniques ont quelques atouts que l'Irlande aura du mal à contrer. A Liverpool, plusieurs escadrilles de bombardiers Airco DH.9 se préparent pendant la nuit. L'objectif est de profiter du fait que les journées soient encore longues pour punir le gouvernement irlandais et lui rappeler qu'il est encore en guerre. A 5h20 du matin, les bombardiers britanniques décollent.

TOUR 1

Nature de l'action : Bombardement du port de Dublin par la RAF.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces aériennes :
- 70 bombardiers légers unimoteurs Airco DH.9A

Détails de l'action :
Action 1

La flotte de bombardier doit profiter de l'effet de surprise lié au fait que l'Irlande n'a encore jamais affronté de raids aériens et de l'heure très matinale de leur arrivée dans le ciel de la capitale irlandaise, environ 6h du matin, en même temps que le levé du soleil. Ces avions doivent larguer leurs bombes sur les installations portuaires dublinoises avant de rentrer à Liverpool. Il s'agit aussi de tester le matériel acquis à la toute fin de la Grande Guerre.

Action 1 : Plus c'est haut, plus c'est réussi ; jet de dé 9

L'aviation britannique qui décolle de nuit connaît des soucis dans l'orientation des escadrilles par des pilotes pas toujours très expérimentés. A 6 heures du matin à horaire prévue d'arrivée sur cible, une partie importante des avions sont perdus au dessus de la mer d'Irlande et décident de faire demi-tour. Les unités parvenant au dessus de Dublin larguent une poignée de bombe qui n'ont que des effets très marginaux. Deux appareils en pleine manœuvre de bombardement se rentrent dedans et s'écrasent dans la mer. Leurs équipages ayant été tués sur le choc.