Opération Coquelicot

Nous sommes le 18 février 1921. La révolution secoue les îles britanniques. Les révolutionnaires socialistes se sont saisis des îles anglo-normandes. Ce petit chapelet d'îles sous souveraineté britannique au large de la péninsule du Cotentin représente désormais une menace majeure pour la stabilité française. Le drapeau rouge hissé à Jersey et Guernesey doit être arraché et disparaître.

Dans la rade de Brest, une flottille française appareille. Les trois cuirassés de classe Gloire qui mouillent au large n'attendent que d'être rejoints par 5 destroyers et 2 torpilleurs de la Marine. A leur bord, 500 soldats de l'infanterie de marine et 1 500 soldats de l'armée française, ainsi que des policiers du Ministère de l'Intérieur.

A 8h du matin le 18 février la flottille prend le large direction les îles anglo-normandes.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Prise des îles anglo-normandes par une flottille française.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 500 soldats d'infanterie de marine
- 1 500 soldats de l'armée française
Forces maritimes :
- 3 cuirassés de classe Gloire
- 5 destroyers
- 2 torpilleurs
Forces aériennes :
- /

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

La flottille doit bombarder les petits ports si résistance est détectée, débarquer la troupe et saisir les îles. Les policiers doivent procéder à l'arrestation immédiate de tous les révolutionnaires britanniques présents, et la flotte mettre les îles sous blocus en accord avec la politique de Berlin de guerre sous-marine à outrance. Toute embarcation civile ou militaire contrevenant aux ordres de la marine française sera coulée.

Le Gloire faisant route vers Guernesey

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 95, I = 95, jet de dé = 94

L'après-midi du 18 février la flottille française arrive en face des îles anglo-normandes. Elles sont paisibles. Le Gloire tire une salve d'obus qui survole l'île de Jersey en avertissement à la fois de la présence française et du caractère martial de la présence de la Marine Nationale.

Les soldats français débarquent et ne rencontrent que peu de résistance. Dans la salle du conseil de Jersey, trois forcenés révolutionnaires tiennent tête à l'armée française pendant un petit quart d'heure et blessent un soldat d'infanterie de marine. L'événement de l'opération provient cependant du fait que lorsque cet acte de résistance a eu lieu, le destroyer français La Belette qui avait reçu l'ordre de faire feu de ses canons sur le bâtiment afin d'en finir a simplement refusé. C'est le destroyer Le Héron qui s'est chargé de réduire en poussière les trois martyrs de Jersey.

L'équipage de La Belette, rapidement appréhendé, a été transféré à bord du Gloire pour être entendu et jugé pour désobéissance et rébellion. Son capitaine, un certain Henri Prévert, avait le sourire aux lèvres quant il entendait les chefs d'accusation qu'on lui lisait à bord du Gloire. A quelques centaines de mètres de là, dans la cale de La Belette, il avait fait ouvrir les écoutilles.

" MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ? " hurle un officier de marine français quand il voit de petit destroyer giter à bâbord. L'opération est révélée, et en une dizaine de minutes alors que les troupes sécurisent les îles, La Belette est sabordée et coule au fond de la Manche.

L'équipage est emprisonné et bâillonné, par peur que leurs cris de VIVE LA COMMUNE, VIVE LA REVOLUTION, VIVE LES CAMARADES DE SWANSEA ne se fassent entendre sur le pont.

L'opération est un succès tactique cependant, et les îles sont sécurisées. Une bonne vingtaine de révolutionnaires britanniques rejoignent la cinquantaine de matelots insurgés français dans les cales du Gloire. Ils seront tous jugés fermement.

Pertes françaises : un destroyer
Pertes britanniques : une dizaine de tués

Communiqué au gouvernement britannique (loyaliste) :

La France attend toujours le positionnement d'une garnison britannique sur les îles anglo-normandes afin de pouvoir rétrocéder les possessions libérées par la Marine française.

ROYAUME-UNI (loyaliste)
Brève
Evènement

Une garnison symbolique va être installée dans les plus brefs délais sur les îles anglo-normandes libérées.