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Ukraine 1918, Saison de la boue (Front de l'Est)

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Ukraine 1918, Saison de la boue (Front de l'Est) Empty Ukraine 1918, Saison de la boue (Front de l'Est)

Message par Utyi Sam 20 Aoû 2022 - 0:50

Ukraine 1918, Saison de la boue (Front de l'Est) Unknown


La saison de la boue rend impossible toute offensive de grande envergure. Cependant, le front ukrainien ne reste pas statique. Les Uhlans, Dragons et Hussards doivent faire leur preuves contre les Cosaques dans la guerre de raids et de razzias qui prend forme à l'est entre deux offensives massives. La mobilité et les capacités de reconnaissances sont d'une grande importance et dans l'armée de cavaliers austro-hongroise (120.000 cavaliers), en plus des casques et des uniformes gris de 1915, ils imitent les inventions russes à savoir le tachanka, chariot hippomobile avec une mitrailleuse, et ils ont une douzaine de trains blindés assortit de toutes sortes de canons. Dans les airs, les avions, souvent non armés effectuent des missions de reconnaissance et des fois de sauvetage périlleuses partout, toute la steppe pouvant servir de piste d'atterrissage. La marine austro-hongroise patrouille le Dnipr et tracte des barges en bois en regardant avec inquiétude vers l'est d'où peut surgir des trains et des cavaliers.
Trois missions attendent les unités qui peuvent encore survivre à la boue. La première, la défense des biens (la nourriture, les carburants et les armes) et des personnes (y compris au delà du Dnipr si c'est possible) contre les raids cosaques. La deuxième est le contraire, le vol des ressources des cosaques, en nourriture et en bétail, en équipements (les trains américains et leurs cargaisons sont particulièrement jalousés), en carburants. La troisième enfin est la destruction des capacités offensives russes, avec par exemple des raids visant à la destruction de pôles télégraphiques ou du sabotages d'aiguillages ou la rafle de soldats par surprise. Nul doute que les cosaques ont ces mêmes objectifs en miroir et que l'anarchie peut commencer !

Quelques unités de renoms et équipements appelés à avoir des histoires à raconter:
Spoiler:


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Message par Utyi Sam 20 Aoû 2022 - 15:36

Le raid de Poltava, 23-24 Mars 1918 (jet de dé 20/100)

Poltava est une ville à 100km du Dniepr via le Vorskla, et a pour particularité d'avoir une gare de fret "gare de Poltava-Sud" sur une presqu'ile, assez isolée de la ville en elle même. Le 21 Mars, une escouade d'Albatross D.3 est passé par dessus cette ville, à 2km de hauteur. Ils ont remarqué un entassement de plusieurs trains dans la zone industrielle de la presqu’ile.
En 48h, une opération d'armes combinés est ébauché. L'objectif est de piller ce hub logistique, qui semble rempli de matières en vrac, du charbon et du blé au minimum donc. Le SMS Leitha et le SMS Bosna sont mobilisés, comme un détachement du 12e régiment de dragons tchèques "Nicolas Nikolaïevitch de Russie" comportant non seulement des cavaliers, mais aussi des ingénieurs. Ce qui est drôle sachant la formation d'ingénieur militaire et de réformateur de la cavalerie russe de la personne donnant le nom du régiment.
Le 23 Mars à 23h, les deux navires et avec eux une compagnie du 12e régiment remontent depuis le Dniepr le Vorskla. A 6h, un train blindé par de Krementchouk direction Poltava, lui aussi avec une compagnie. A 7h30, les deux forces se rencontrent à l'aube sur le lac où attendent dans la pénombre les deux navires. Au signal du sifflement du train arrivant à toute vitesse sur le pont enjambant le lac, le régiment maritime descend dans des barques et se dirige vers les quais.
Quelle surprise pour les cheminots du Vikzhel, 3 minutes plus tard, quand du train descend non pas des camarades mais des gros austro-hongrois armés. L'alarme est donné dans la confusion la plus totale et dans le chaos, les barques accostent au quai sans résistance.
Au bout de 15 minutes après le blitz, les deux compagnies forment un périmètre contenant le port, la gare et le futur butin. Il faut 2h pour démarrer les trains de facture américaines, 3 locomotives et 35 wagons. 4 de pétrole, 5 de noix, 10 de bétail, 15 de maïs et 1 d'armes comme le renommé Winchester M1987. Les cheminots sont pris en otage et amenées sur le port où ils voient la K.u.K s'adonner à la réquisition des machines de leurs camarades matelots. 6 barges de 200t chacune, 4 de blé et 2 de charbon. La forteresse improvisée est mise sous le siège de la garnison locale, qui cependant hésite à donner un assaut pur et simple, ne comprenant pas trop la situation sinon qu'il y a des otages.
A 10h, les trains partent un à un à la queue leu leu, tout comme les barges. Le périmètre de défense s'est réduit aux quais, après qu'un assaut en panique suite à la réalisation de ce qui se passe de la part de la garnison de Poltava (à savoir que le régiment de cavaliers se barre). Après un stand off digne des plus grands westerns entre le SMS Leitha, dernier à être prêt à partir du fait de moteur antique, et les russes découvrant les cheminots et matelots ligotés mais vivant aux pontons, le navire de 1871 s'éclipse, toujours avec un canon de 105 mm pointé sur les quais.
Le soir, à Krementchouk, le 12e régiment de dragons tchèques goute à l’Amérique après son casse du siècle. Tout est merveilleux dans l'abondance et l'avancée technique américaine. Des chaudières fonctionnant au pétrole dans les locomotives, plus dense et liquide, donc plus facile à transporter, des armes dantesques, le peu-pom faisant forte impression chez tous le monde, de même que les grosses vaches, les noix, et une céréale nouvelle, du maïs et pas du blé. Si on mange américain à Krementchouk, certains ne peuvent s’empêcher de se demander si la situation tenable: ils ont donné un chèque en blanc aux russes, et pas aux austro-hongrois qui sont réduit au banditisme.
Et quelque part à Koursk, un mécanicien répondant au nom de Nikita pleure à la nouvelle de ce casse. Il avait tellement envie de gouter aux bons épis du Kansas express, ce qui aurait été possible sans les troubles-fêtes de la K.u.K.
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Message par Thalassin Sam 20 Aoû 2022 - 21:39

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Mais où est donc passée la septième compagnie ? (8/100)

Les officiers d'un régiment kabarde de la Division de Cavalerie des Natifs Caucasiens, aussi connue sous le nom de Division Sauvage, se rassemblent. La septième compagnie a été capturée ! Celle-ci, envoyée en mission de patrouille non loin du Dniepr, est tombée dans une embuscade menée par des uhlans, et la quasi-totalité de celle-ci a été constituée prisonnière. L'information de cette escarmouche, qui a eu lieu quelques heures plus tôt, a été transmise avec célérité grâce à des rescapés. Les soldats Pitiviev, Tassine et Chodarov, partis chercher de l'eau pour la popote du soir, étaient en effet à l'écart du reste du groupe lors de l'assaut, et ont assisté à la scène. Ils ont alors rappliqué immédiatement au quartier général pour les avertir.

Une mission de sauvetage est alors immédiatement menée. Les 150 hommes de la 2e compagnie du régiment sont ainsi mobilisés, et rejoints par une escouade de 8 tachankas opérées par des troupes ossètes. Une fière équipe de Caucasiens s'élance dans l'Ukraine, derrière les trois témoins pour leur montrer la route. Au soir, les premières informations arrivent des troupes envoyées en reconnaissance. La septième compagnie est, en attente de transfert, maintenue prisonnière à "Fort Hötzendorf", un fortin improvisé sur la rive droite de la Desna. Celui-ci a été construit par l'armée autrichienne pour receler le grain pillé à la paysannerie locale avant de le renvoyer par barge vers Ekaterinoslav (Dnipro). Plus encore, il s'avère que le SMS Bosna, navire-amiral de la flotte autrichienne du Dniepr, se trouve amarré au fortin, visiblement suite à un problème mécanique nécessitant d'être réparé. L'attaque aura lieu de nuit.

À deux heures du matin, les troupes sont prêtes, et l'assaut est donné. Les cavaliers kabardes, ayant mis pied à terre, partent à l'assaut des quelques tranchées qui entourent les murs du fortin. Dans le même temps, les tachankistes ossètes déboulent et se mettent face aux sorties du fortin, établissant un terrible tir de suppression contre les forces autrichiennes cherchant à secourir leur garde de nuit. Cette dernière fait en effet face au triste spectacle de kabardes bien mieux préparés au corps à corps qu'eux. Les montagnards se présentent en effet sabre de cavalerie dans une main, revolver dans l'autre, et parviennent grâce à leur entraînement à déjouer les baïonnettes des pauvres conscrits sur leur chemin.

Les Maxim se taisent pour laisser entrer les attaquants à l'intérieur, et le brouhaha de leurs balles laissent place au pout-pout des moteurs dysfonctionnels du monitor. La prise des portes de Fort Hötzendorf a en effet laissé le temps à l'amiral Horthy, qui dormait bien paisiblement en rêvant de cuirassés, de sauter dans son navire avec son équipage. Le moteur est lent, très lent, car il est cassé. En tout cas, les canons et mitrailleuses du Monitor, peuvent se mettre en oeuvre pour tenter de défendre la position. C'est le chaos à l'intérieur du fortin, et les attaquants, débordant des Autrichiens à peine réveillés, parviennent à s'emparer du bâtiment où sont retenus prisonniers les membres de la 7e compagnie, qui se joignent immédiatement au combat. Soudain, une explosion retentit. Un des canons du SMS Bosna vient de pulvériser une tachanka qui a eu l'audace - ou la stupidité - d'entrer à l'intérieur du fortin pour appuyer de sa mitrailleuse l'assaut kabarde.

Les conscrits ennemis tous mis hors de combat ou capturés, la bataille se transforme en combat sol-mer, ou plutôt sol-rivière. À couvert derrière les constructions, les troupiers du Caucase se retrouvent sous le feu nourri de mitrailleuses à peine tentent-ils d'avancer plus proche des quais. Et puis, une traînée lumineuse fuse dans le ciel depuis le navire dans un long sifflement. La flotte appelle du renfort. Se pose alors le choix d'évacuer avec les troupes libérées et les prisonniers, ou de continuer le combat pour mettre le Bosna en déroute. Les officiers de la 2e se rassemblent dans un sous-sol, et la majorité veut évacuer. Inacceptable pour la fierté de Sunchalei, un caporal, qui demande l'autorisation de porter un dernier assaut avec dix hommes.

Celui-ci se faufile, de bâtiment en bâtiment, et part en tête de ses troupes dans une formidable attaque. Depuis le premier étage d'une bicoque bordant la rivière, il se jette à l'abordage sur le pont du monitor. Il se relève, sort son revolver, et abat les deux opérateurs d'une mitrailleuse pendant que ses hommes atterrissent à ses côtés. Sabre au clair, la petite escouade affronte les matelots. Les canons et mitrailleuses se taisent, laissant le reste des Kabardes observer le spectacle d'ombres fantômatiques se battant sur le Bosna. Et puis Sunchalei grimpe sur le toit, et s'empare du drapeau austro-hongrois dans un hurlement de victoire. L'amiral Horthy et le reste des troupes enfermées à l'intérieur s'est rendue.

Quelques heures plus tard, quand des uhlans croates arrivent en renfort, ils trouvent Fort Hötzendorf vide. Plus personne de vivant n'est à l'intérieur, et le SMS Bosna est au fond de la Desna, sabordé par les assaillants, et sans son amiral.
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Message par Utyi Dim 21 Aoû 2022 - 21:48


56/100 pour les 2 histoires
Vieux et Neuf

La perte du flagship de la marine austro-hongroise a de quoi faire peur aux 9 autres navires. Heureusement, les opérations à l'est du Dniepr sont rares, et la majorité du temps, ils escortent et remarquent des barges vers Kherson. Cela ne veut pas dire que c'est sans risque. La trajectoire est prévisible, et des embuscades sont à craindre.
Dans le SMS Leitha, on rumine toujours sur l'antiquité du navire. C'est vrai qu'après avoir eu un aperçu du nec-plus ultra des années 1920 sous la formes des locomotives américaines, on a un peu le seum. Du diesel-vapeur. La chaudière tubulaire et la triple détente. Un ingénieur aurait même glissé que les états unis se préparent à utiliser la combustion interne, comme celles des voitures, dans les locomotives avec une transmission électrique. Mais même le diesel-vapeur présente des avantages. Avec un carburant plus dense énergétiquement, plus réactif et plus puissant, moins salissant car ne produisant pas de cendre, moins demandeur en force de travail ... La liste s'accumule pour l'assistant canonnier du canon de 120 mm du navire en train de rêver. Et puis l'alarme est donné. Des gros flash lumineux. Un de ces trains américano-russe est en vue, roulant à grande vitesse à une distance inconnue, et tire en direction du navire.
Il faut vite sortir le télémètre et estimer sa distance, comme sa vitesse. Après quelques secondes de mesure, on a la distance, 5 km. On a estimé à partir de la longueur du train, 15 wagons donc environ 150m, et de l'angle qu'occupe ce train dans les jumelles. Cela donne aussi la vitesse 100km/h. Dix fois plus que les maigres 5 nœuds qui correspondent à la vitesse de croisière du navire. Entre temps, leurs obus ont parcouru leur trajectoire et s'écrasent sur le Dniepr. Ils ont déjà fait leurs calculs eux, dont on devine par la couleur du train que ce sont les tchèques de la légion. Les barques tractés tanguent, la cargaison de blé tombe à l'eau, et leur équipage rame à toute vitesse vers la rive. Le canonnier riposte avec son obus de 120mm, et l'obus vol. Le problème est que entre temps, la direction des rails a changé. Le train n'avance plus tout droit par rapport à navire et repart à l’intérieur des terres. Une rencontre de 10 secondes où les tchèques ont dominé la totalité de l'échange de projectiles.
Il faut maintenant repêcher les gens tombé à l'eau, accrocher de nouveaux les barques, et surtout vérifier leur intégrité. D’expérience, c'est au moins la moitié de la cargaison qui est perdue...

Le recyclage

50 km plus à l'ouest, et surtout 500 m au dessus du niveau de la mer, il y a un combat aérien. Des pilotes austro-hongrois se battent contre des pilotes russes. Mais le vrai danger vient d'en bas. Par hasard, un détachement de tachanka du 12e régiment d'hussards hongrois "Constantin 1er de Grèce" se retrouve en dessous du champs de bataille. Contre des avions allant à 80 km/h, et à 500m du sol, abattre les avions ressemble plus à du point and click que de la trigonométrie. Et donc avec l'aide de l'anti-air donné par les mitrailleuses, 7 avions russes s'écrasent ou plutôt se retrouvent à atterrir en urgence, contre 2 austro-hongrois. Mais tout ce qui touche le sol n'appartient plus aux forces aériennes. C'est en tout cas ce que pense les hussards dont la rapacerie rappelle celle du roi ayant accepté un trône dans la défaite. Si les pilotes, ceux qui sont vivant du moins, sont fait prisonniers ou sauvés, selon leur camps, tous les avions subissent le même sort. A grand coup de hache, ils seront transformé en tachanka et en petit bois pour le feu de camps. Les bon sièges en cuir et leur ceintures de sécurités sont arrachés, le carburant siphonné, et les mitrailleuses et leurs munitions comme les pare-vents enlevés. Même les moteurs et les roues sont volés. Avec un peu de bricolage, il y aura des auto-mitrailleuses pour ce régiment. Et en plus, ils auront des sièges confortables.
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Message par Utyi Mar 23 Aoû 2022 - 21:13

Les raids au temps des muguets (81/100)

Le 11e régiment d'hussards hongrois "Ferdinand 1er de Bulgarie" était sensé accomplir un raid de destruction d'infrastructures, télégraphes, chemins de fer, panneaux sur les routes etc, comme l'avait promis Kolev aux athéniens si il n'avaient pas capitulés. Contrairement à leurs modèles, ce sont eux qui se sont fait détruire. En rentrant dans les postes télégraphiques ou les villages haltes de gares, les deux compagnies assignés à ces missions se sont fait prendre en guet-apens dans les ruelles voir dans les bâtiments eux mêmes. Le Winchester M97, le BAR et la Browning M1917 ne pardonnent pas alors que les russes déclassent clairement en puissance de feu les austro-hongrois grâce à l'Arkhangelsk express.
Et pire encore, ce ne sont pas que les américains qui gavent les russes. Le 5e régiment de dragons croates-slovènes "Nicolas 1er de Russie" et le 5e régiment d'uhlans croates-ukraniens "Nicolas 2 de Russie" devaient faire honneur à leurs noms en sabrant des moujiks tel la police du tsar à Petrograd l'an dernier, et en pillant à cheval carburant, blé armes et bétail comme à l'époque napoléonienne. Ils leur ont fait honneur en ayant de sérieux problèmes de désertions, des escouades disparaissant mystérieusement, à croire qu'ils ont tellement bien adoptés les tactiques cosaques aux point d'en devenir russes (ou d'avoir réalisé qui va gagner cette guerre).
Quoi qu'il en soit, les raids ne devraient pas durer plus longtemps que le mois de mai, à cause de la météo rendant les routes praticables de nouveau, et aussi de l’état de l'armée austro-hongroise.
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