[WW1] Front du Moyen-Orient

Front du Moyen-Orient

Le point le plus pressant pour l'Empire ottoman est de gérer le débarquement Allié dans les Dardanelles.

Deux poches d'envahisseurs sont présentes. La première est principalement occupée par les britanniques et les français, dans le sud à Cap Helles. La deuxième est nommée ANZAC et occupée par les forces impériales britanniques. Pour le commandement ottoman il ne fait aucun doute qu'un assaut ottoman sur la plage tenue par des fermiers australiens ne saurait échouer. Une fois la plage la plus faible libérée, l'Empire Ottoman s'élancera à l'assaut de la péninsule à proprement parler pour en déloger les anglais, les français et leurs suppôts.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Assaut ottoman sur les positions austro-néozélandaises et britanniques à ANZAC beach

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 28 000 soldats
- 86 howitzers et canons
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- /

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Après un pilonnage d'artillerie avec tout ce que les ottomans ont sur la zone (relativement peu de munitions sont en réalité disponibles), l'armée ottomane lancera un assaut pour déloger les forces ennemies des plages de l'ANZAC beach.

Enver Pasha commandant l'artillerie ottomane

Les soldats ottomans ont pour mission de reprendre l'entièreté du terrain aux forces Alliées, et si cela s'avérait impossible, à les repousser le plus possible en contrebas des falaises sur la plage elle même. Le champ de bataille ne fait qu'environ un kilomètre de profondeur.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 20 % -> 50

Chances de conserver l'initiative : 30 % -> 72

L'assaut ottoman est extrêmement violent, et sur les ordres des officieux du sultan les deux armées s'entrechoquent dans un corps à corps violent, rassemblant plusieurs milliers de soldats. Le sable rougit de sang reste cependant contrôlé par les forces australiennes, néozélandaises et britanniques. Celles-ci parviennent en effet à encaisser la vague ottomane.

Les pertes du côté ottoman sont lourdes, et l'assaut aura coûté la vie à beaucoup d'hommes. Le faible soutien d'artillerie est certainement mis en cause par l'état-major d'Istanbul.
ANZAC beach reste fermement sous le contrôle de l'Empire britannique, et les armées ottomanes ne peuvent plus reprendre l'offensive avant plusieurs semaines.

Pertes ottomanes : 2 800 morts et blessés graves
Pertes impériales britanniques : 1 800 morts et blessés graves

En ce début du mois d'août 1915, la campagne des Dardanelles est largement dans l'impasse. Au sud, le front du cap Helles (troupes franco-britannique) est désormais figée et les dernières offensives se sont révélées très coûteuses en hommes. Plus au nord, les hommes de l'Empire britannique (Anglais, Australiens, Néo-Zélandais principalement) ont du batailler ferme pour résister à un important assaut ottoman dirigé contre la baie Anzac. La relative accalmie sur le front a toutefois permis un renforcement des troupes et les alliés peuvent désormais compter sur pas moins de 15 divisions pour mener le combat dans les Dardanelles (contre 16 divisions ottomanes). Dans ces conditions, l'état-major britannique, en accord avec les Français, élaborent un audacieux plan visant à débloquer la situation et à reprendre l'avantage. La première phase de ce plan se concentre sur le secteur de la Baie Anzac, où les forces de la Sublime Porte sont sur la défensive depuis l'échec de leur dernier assaut.

Spoiler:

- TOUR 2 -

Nature de l'action : Assaut des forces de l'Empire britanniques sur les sommets de la chaîne de Sari Bair

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Environ 20 000 hommes soutenus par l'artillerie
- Environ 26 000 hommes en position défensive
Forces maritimes :
- Croiseur HMS Bacchante
Forces aériennes :
- /

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1 :

Au petit matin du 6 août 1915, une force d'assaut de 4 500 hommes (dont 3 000 Australiens de la 1ère bridage australienne) lance une offensive de diversion dans le secteur de "Lone Plane", vers le centre de la ligne de tranchées située à l'est de la tête de pont des troupes de l'Anzac (secteur du plateau 400). Cette offensive est précédée de trois jours de bombardements préliminaires, de plus en plus intensifs, qui ciblent les premières lignes ottomanes. Outre les batteries terrestres, ces bombardements sont appuyés par les canons du croiseur britannique Bacchante. Les ordres transmis aux officiers des unités engagés sont on ne peut plus clairs : il s'agit de prendre la première ligne de tranchées ottomane, située à moins de 100 mètres des positions alliées, sur un secteur large d'environ 300 mètres et de tenir celles-ci face aux éventuelles contre-attaques.

Soldats australiens attendant l'assaut

Action 2 :

Quelques heures après cette diversion dans le secteur de "Lone Plane", une importante force d'environ 15 000 soldats australiens, néo-zélandais et britanniques s'élance à l'assaut, selon divers axes, des hauteurs de la chaîne de Sair Bair, qui domine la Baie Anzac. Les objectifs sont : Battleship Hill, Chunuk Bair, Hill Q et Hill 971. Une fois arrivées au sommet de ces éminences, les soldats de l'Empire britannique devront nettoyer celles-ci de toute présence ottomane et s'installer en position défensive afin de consolider leur percée et parer à toute éventuelle contre-attaque.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 30 % -> 27

Chances de conserver l'initiative : 50% -> 26

Dans le secteur de "Lone Pine", les forces australiennes s'élancent à l'attaque à l'heure dite après une intense préparation d'artillerie qui sonne les défenseurs ottomans. Au total, ce sont pas moins de 1 800 hommes qui composent la première vague d'assaut, suivie de deux autres (pour un total de 4 500 assaillants). Dans un premier temps, les pertes sont relativement limitées puisque les soldats Ottomans, terrés au fond de leurs fortifications, ne sont pas prompts à réagir. Les combats au corps à corps qui s'ensuivent dans les tranchées turques sont en revanche épouvantables et les morts et les blessés se comptent rapidement par centaines. Après plusieurs heures de mêlée les hommes de l'Empire britannique finissent néanmoins par prendre l'avantage et s'emparent de la première ligne ottomane, opérant une percée d'environ 150 mètres sur un secteur de 300 m.

Soldats australiens dans une tranchée ottomane capturée

Grâce à cette audacieuse diversion, la seconde partie du plan atteint elle aussi ses objectifs. A l'heure prévue, les 15 000 hommes engagés dans les opérations partent à l'assaut de leurs objectifs et s'emparent, après d'intenses combats, des diverses éminences désignées par l'état-major. En moins de 48 heures ces dernières sont aux mains des soldats du Commonwealth, qui entament immédiatement la consolidation de leurs positions. De même dans le secteur de "Lone Pine", où les tranchées prises à l'ennemi sont consolidées par des sacs de sable et servent de points d'appui pour résister aux tentatives de contre-offensives ottomanes.

Pertes ottomanes : environ 15 000 tués et blessés ; une centaine de prisonniers
Pertes impériales britanniques : environ 10 000 tués et blessés

15 août 1915 : après les succès remportés par les forces de l'Empire britannique (et en particulier les Australiens) dans le secteur de la Baie Anzac, l'état-major ordonne le lancement de la seconde phase des opérations. Alors que les Ottomans sont occupés par les offensives lancées depuis le 6 août, une importante flotte composée de bâtiments de la Royal Navy s'apprête à opérer un nouveau débarquement au nord-ouest de la péninsule de Galipoli, dans la baie de Sulva (à environ 5 km au nord de la Baie Anzac). Selon les renseignements alliés et les opérations de reconnaissance aérienne, cette zone constitue l'un des points faibles du dispositif ottoman et n'est que faiblement défendue, ce qui devrait garantir le succès de la stratégie mise au point par les officiers de la British Army.

Spoiler:

- TOUR 3 -

Nature de l'action : Débarquement de deux divisions britanniques dans la baie de Sulva

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Environ 20 000 hommes (10e et 11e divisions britanniques)
Forces maritimes :
- Navires de guerre de la Royal Navy et péniches de débarquement blindées et automotrices
Forces aériennes :
- 40 Nieuport 10 (basés sur les îles d'Imbros et de Tenedos)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1 :

Après d'ultimes opérations de reconnaissance aériennes (à l'aide de Nieuport 10), et alors que les troupes ottomanes se concentrent sur les offensives ayant lieu plus au sud, les navires britanniques se mettent en branle et débutent les opérations de débarquement à la tombée de la nuit (à partir de 22h). Les brigades de la 11e division doivent débarquer sur les plages du sud de la baie de Sulva (Plages B et C sur la carte). Quand aux hommes de la 10e division, ils sont acheminés plus au nord et ont pour mission de s'emparer de la "Plage A". Dans ces deux secteurs les ordres sont les mêmes : les troupes d'assaut doivent avant tout prendre le contrôle des plages et, si possible, avancer vers les hauteurs. Une fois les premières positions consolidées, une vaste offensive visant à opérer la jonction avec la Baie Anzac pourra être lancée.

Soldats britanniques se reposant une dernière fois avant le débarquement

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 50% -> 7

Chances de conserver l'initiative : 25% -> 7

Le débarquement britannique est un succès sur tous les fronts. A l'heure dite, les péniches s'élancent vers les 3 plages désignées par l'état-major et les hommes des deux divisions engagées mettent pied à terre sans encombre. Aucun problème logistique n'est à déplorer. En face, les quelque 1 500 soldats ottomans postés autour de la baie de Sulva opposent une véritable résistance depuis leurs positions défensives mais ils sont vite dépassés par le nombre et par les tirs d'artillerie de la Royal Navy. Au bout de plusieurs heures de combat les défenseurs sont obligés de battre en retraite, ce qui permet aux Britanniques de prendre le contrôle des hauteurs surplombant les plages. Au petit matin ces dernières sont fermement sous le contrôle de l'Empire britannique, qui s'assure ainsi une nouvelle tête de pont dans la péninsule de Galipoli, tandis que sur les hauteurs les soldats de Sa Majesté commencent à fortifier les positions prises à l'ennemi.

Pertes ottomanes : 500 tués et blessés graves ; 200 prisonniers
Pertes impériales britanniques : environ un millier de tués et de blessés graves

17 août 1915 : moins de 48h après le débarquement dans la baie de Sulva, les Britanniques contrôlent fermement les positions acquises au cours de cette audacieuse opération (ligne de pointillés rouges autour de la baie). Des positions défensives sommaires (sacs de sable, tranchées rudimentaires, reprise des positions ottomanes dans la mesure du possible) sont établies afin de protéger la baie d'une éventuelle contre-attaque. Sur les plages, deux nouvelles divisions (53e et 54e divisions d'infanterie) commencent à débarquer afin de soutenir le dispositif. L'initiative étant clairement du côté anglais, l'état-major ordonne immédiatement aux troupes de se mettre en mouvement et décide du déclenchement de deux offensives : l'une depuis les hauteurs conquises par les Australiens quelques jours plus tôt (secteur de Chunuk Bair) ; l'autre depuis les positions capturées au sud de la baie de Sulva (plages B et C).  

Spoiler:

- TOUR 3 -

Nature de l'action : Jonction des têtes de pont de la Baie Anzac et de la Baie de Sulva

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Environ 30 000 hommes (environ 20 000 hommes des 10 et 11e divisions d'infanterie britanniques + quelques éléments des 53e et 54e divisions dans le secteur de la Baie de Sulva ; environ 10 000 hommes de l'Anzac depuis les hauteurs surplombant la baie Anzac)
Forces maritimes :
- Navires de guerre de la Royal Navy (soutien d'artillerie ponctuel)
Forces aériennes :
- 40 Nieuport 10 (basés sur les îles d'Imbros et de Tenedos)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1 : Sur les deux fronts, les soldats britanniques reçoivent l'ordre de s'élancer en avant et de réduire au silence toute résistance ottomane. Des pièces d'artillerie acheminées sur les hauteurs dans le secteur de Chunuk Bair soutiendront l'infanterie. Il s'agit donc d'une offensive à outrance, les soldats recevant l'ordre d'avancer à tout prix : le front doit être rompu en s'aidant des positions avantageuses acquises ces derniers jours. Au total, l'état-major espère conquérir le plus vite possible les 5 kilomètres séparant la baie de Sulva de la baie Anzac en prenant en tenaille les Ottomans stationnés dans le secteur (et former ainsi la grande tête de pont indiquée sur la première carte de la péninsule).

La charge des vaillants Australiens

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 40% -> 27

Chances de conserver l'initiative : 25% -> 27

Le canon tonne

Le plan britannique est un franc succès et l'audace de l'état-major se révèle payante. Que ce soit au nord ou au sud, les soldats de l'Empire, qu'ils soient anglais, australiens ou néo-zélandais progressent méthodiquement et l'ensemble des objectifs sont atteints, même si les combats sont acharnées et les pertes élevées, le tout sous une chaleur de plomb et dans un relief escarpé qui complique la tâche des combattants. Au matin du 19 août, soit 48h après le début de l'offensive, la jonction entre les deux groupes d'assaut est effective sur toute la ligne de front et les dernières poches de résistance ottomanes réduites au silence. Sur ces entrefaites, le quartier général décide de marquer une pause dans l'offensive : à bout de souffle après des jours de combat, les hommes doivent se reposer, se ravitailler, enterrer leurs morts et aménager des positions défensives le long de la ligne de front (sacs de sable, creusement de tranchées...). En outre il s'agit maintenant d'organiser le débarquement de renforts, de matériels et de ravitaillement dans l'importante tête de pont désormais constituée. En ce mois d'août la problématique de l'acheminement de l'eau potable revêt ainsi une importance primordiale, les hommes souffrant plus que tout de la chaleur.

Sur les plages la logistique s'organise

Pertes ottomanes : 3 000 tués et environ 7 000 blessés graves
Pertes impériales britanniques : 4 000 tués et environ 8 000 blessés graves

Le front à la fin août

La situation à Gallipoli est critique. Les forces britanniques progressent depuis deux semaines de manière totalement inattendue, après l'échec de l'assaut ottoman.

Un événement vient cependant éclaircir les lendemains de l'armée ottomane, qui commençait à paniquer à l'idée de perdre la péninsule, ou de se retrouver avec une poche prise entre les débarquements de l'ANZAC Bay et de Cap Helles.

Erich Paul Weber, conseiller militaire et officier allemand spécial auprès des armées ottomanes engagées dans la défense de Gallipoli, a reçu validation de ses demandes de renfort venus depuis Berlin. 20 000 soldats allemands arrivent par la voie ferrée désormais disponible à travers la Bulgarie.

Troupes allemandes arrivées en Thrace

Avec leur expérience du front et leur équipement, il faut l'avouer, supérieur en qualité à celui du soldat ottoman moyen, les soldats allemands participeront à l'assaut et mèneront celui-ci, formant le fer de lance qui brisera les lignes britanniques sur les plages récemment établies au Nord du front, afin de repousser ci possible les soldats ennemis vers la mer, ou l'ANZAC Bay.

TOUR 4 -

Nature de l'action : Assaut sur le nord de l'ANZAC Bay.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 12 000 soldats allemands
- 30 000 soldats ottomans
Forces maritimes :

Forces aériennes :


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Les soldats allemands formeront les troupes de choc qui frapperont en premier les lignes britanniques après un pilonnage d'artillerie en bonne et due forme. Un effet de panique à l'idée d'affronter des soldats allemands, ou tout du moins de surprise, est attendu. Les soldats ottomans participeront aux côtés des allemands à l'assaut bien évidemment, et se déverseront dans les positions ennemies ouvertes pour engager des combats au corps à corps, et forcer les britanniques à une retraite.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 45%, initiative : 30. Jet dé = 40

Au petit matin, les obus commencent à pleuvoir sur les lignes britanniques. Les hommes de Sa Majesté s'abritent, et durant deux heures, une pluie continue d'obus les arrose, causant peu de morts mais surtout de la fatigue nerveuse.

Puis le silence, suivi des coups de sifflets ottomans. Mais surprise pour les soldats britanniques, ceux-ci sont accompagnés d'allemands, vétérans des campagnes de Belgique. Les soldats se battent avec vaillance, refusant de laisser le moindre mètre tomber aux mains des ottomans. Chaque mètre a été payé au prix de centaines de vies il y a quelques jours seulement...

Après 12h de combats d'une férocité jamais vue auparavant à Gallipoli, où les hommes s'entrechoquent dans les tranchées, se tuant à coups de baïonnettes, de pelles, de sabre et de couteau, l'ordre de retraite est donné par les officiers britanniques. Ceux-ci quittent les tranchées fraichement construites, et se replient vers ANZAC Bay, abandonnant la Baie de Suvla aux troupes ottomanes dans sa très grande majorité même si ceux-ci ne peuvent pas réellement occuper les plages sous peine de devoir des cibles faciles pour la Royal Navy qui veille au large.

Troupes ottomanes se déversant dans les tranchées britanniques

Les pertes sont cependant très lourdes, pour les deux côtés. Celles-ci viennent s'ajouter à la maladie qui touche les deux camps sans distinction d'uniforme. La chaleur de l'été fait pourrir les corps et le typhus tue chaque jour des dizaines d'hommes de par et d'autre des lignes de front, certains jours plus d'hommes meurent de maladie que des balles ennemies...

Pertes ottomanes : 6 500 soldats tués ou blessés
Pertes allemandes : 800 soldats tués ou blessés
Pertes britanniques : 6 000 soldats tués ou blessés

Les britanniques sont obligés de maintenir une présence symbolique au Nord de Damakjelik, forte d'environ une centaine d'éclaireurs. Celle-ci empêche toute occupation lourde des plages et l'apport d'artillerie ottomane dans la zone qui menacerait la Royal Navy, mais ne permettra pas une attaque depuis cette zone. Comme mentionné, les ottomans ont repris les dunes, mais ne peuvent pas s'approcher du rivage non plus, menacés par les canons navals.

Les troupes britanniques commencent à flancher, et l'assaut doit continuer toujours avec l'appui des allemands. Mustafa Kemal Pasha, récemment promu commandant des lignes ottomanes sur la péninsule entière, a ordonné un assaut massif sur l'ANZAC Bay, chercheant à déloger les troupes des hauteurs acquises il y a un mois.

Mustafa Kemal en clair, avec ses sous-officiers

Les troupes ottomanes et allemandes partiront donc depuis Koja Dere, pour attaquer frontalement l'occupant.

TOUR 5 -

Nature de l'action : Assaut sur les positions défensives australiennes et britanniques de l'ANZAC Bay, pour arriver sur une position de surplomb des plages.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 24 000 ottomans
- 12 000 allemands

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Reprenant les tactiques victorieuses employées il y a quelques jours par les troupes germano-ottomanes, les soldats allemands formeront le fer de lance destiné à percer les lignes britanniques, et les soldats ottomans seront chargés de nettoyer les tranchées au corps à corps. Un bombardement d'artillerie massif devra évidemment, comme le veut la tradition, avoir lieu dans l'heure précédant l'assaut, afin de ramollir les anglais.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 35, initiative à 25. Jet de dé : 43

Les forces ottomanes, malgré un assaut de deux jours et trois nuits, doivent se résoudre à abandonner l'offensive. Les positions britanniques et australiennes n'ont pas bougé d'un iota, malgré des pertes conséquentes. L'absurdité de la guerre de position qui s'enclenche à Gallipoli est frappante pour les Ottomans qui y sont confrontés pour la première fois. Les tranchées et les fortifications rendent toute progression extrêmement difficile, et ne serait-ce que les tentatives très coûteuses en vies humaines.

Pertes ottomanes : 4 500 morts
Pertes allemandes : 1 200 morts
Pertes britanniques & australiens & néozélandais : 3 000 morts

Début octobre 1915 : Sur le front de Galipolli, l'impasse est totale. Du fait de puissantes contre-offensives ottomanes, soutenues par des troupes allemandes sorties de nulle part, les positions conquises à la fin de l'été dans la baie de Sulva ont été reprises par les Turcs. Pour l'essentiel, la ligne de front est redevenue ce qu'elle était avant le débarquement dans la baie de Sulva. Fermement retranchés sur leurs deux têtes de pont (Baie Anzac et Cap Helles), les Britanniques et les Français parviennent à repousser les assauts ottomans (notamment dans le secteur de la Baie Anzac) mais ne sont plus en mesure d'avancer. Pour l'état-major, de nouvelles offensives sont inenvisageables du fait des lourdes pertes qu'elles entraîneraient pour des gains minimes, et ce alors que l'automne approche.

Dans ce contexte, le Cabinet britannique, en accord avec le gouvernement français, s'est résolu, la mort dans l'âme, à ordonner l'évacuation de la péninsule des Dardanelles. L'incapacité des troupes à emporter la victoire sur le terrain et la brusque dégradation de la situation géopolitique dans les Balkans expliquent cette décision.

- TOUR 6 -

Nature de l'action : Évacuation de la Baie Anzac et du Cap Helles

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 14 divisions (environ 200 000 hommes, Français et Britanniques confondus)
Forces maritimes :
- Navires de guerre de la Royal Navy et de la Marine française + navires de transport
Forces aériennes :
- /

Détails de l'action :

Action 1 : Dans les deux têtes de pont, les soldats se fixent définitivement sur les positions qu'elles occupent actuellement. Le dispositif militaire commence lui à être réduit progressivement : avant même le début de l'évacuation proprement dite une division d'infanterie britannique se retire du Cap Helles pour être redirigée vers Salonique.

La première zone évacuée sera la Baie Anzac, où se trouvent des Anglais ainsi que des soldats venus de tout l'Empire (principalement des Néo-Zélandais et des Australiens). Les opérations dureront un mois, avec une réduction progressive du dispositif afin que les Ottomans ne prennent conscience qu'au dernier moment de l'ampleur de la retraite.

Le cap Helles sera lui évacué durant le mois de novembre.

Pour maintenir les Ottomans sous pression et masquer le repli, les soldats en première ligne devront maintenir la pression sur les adversaires. Diverses ruses sont également imaginées, comme l'usage d'un fusil automatique, fonctionnant grâce à l'accumulation d'eau dans une casserole attachée à la détente, capable de tirer sans intervention humaine. A d'autres moments, les troupes recevront à l'inverse pour ordre ne plus faire le moindre bruit pendant des heures entières afin de forcer les Ottomans à sortir de leur trou et ainsi pouvoir les canarder. En cas de nécessité la présence de Royal Engineers permettra également aux Anglais de recourir aux gaz de combat (chlorine) pour faire le maximum de dégâts chez les barbares anatoliens et germains.

Soldats australiens tenant leurs positions

Pour l'état major, le principal objectif est que cette évacuation se fasse avec le moins de victimes possibles, plus de 40 000 soldats de l'Empire étant déjà morts dans ce bourbier. Les matériels le plus imposants et les éléments intransportables ou de faible importance seront eux abandonnés sur place.

Les forces franco-britanniques et leurs sbires semblent quitter Gallipoli. La victoire est tonitruante. Les soldats ottomans continuent d'assaillir les forces adverses en tentant d'infliger le plus de morts possibles.

La bienséance religieuse, respectée à la lettre par les officiers sur place, veut que les armées ottomanes laissent les armées franco-britanniques repartir avec leurs morts ou du moins les enterrer. Certains, tombés au delà de la ligne de front actuelle, sont bien trop nombreux pour être rapatriés. Leurs corps sont traités avec respect et soin, et enterrés dans une six cimetières militaires étrangers distincts. Des chapelains des divers religions sont dépêchés sur place par l'état-major ottoman, afin d'assurer la bonne tenue des rites funéraires religieux en accord avec la foi du défunt. Si celle-ci est inconnue, comme c'est souvent le cas, un rite chrétien sera effectué.

Cimetière militaire de Gallipoli

Le débarquement britannique en Mésopotamie, et l'installation des quartiers militaires britanniques et indiens à Bassorah n'a que trop duré. L'armée ottomane lance une manoeuvre depuis Ahwaz en Perse et vers Bandar-e-Mashr. En même temps des troupes irrégulières formées de cavaliers arabes auront pour mission de se lancer dans des missions de reconnaissance et de destruction de troupes britanniques dans les massifs montagneux à l'est de l'opération.

La cavalerie ottomane

La souveraineté perse sera encore une fois violée, mais l'Empire ottoman n'en a que faire.

TOUR 6 -

Nature de l'action : Assaut sur Bandar-e-Mashr afin de couper les britanniques d'un port stratégique, et exploration des montagnes à l'est par la cavalerie

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 6 000 soldats ottomans pour l'assaut, appuyé par 2 000 cavaliers
- 2 000 cavaliers arabes dans les montagnes à l'est


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

La cavalerie arabe explorera les montagnes à l'est, et détruira toute force britannique de reconnaissance ou de logistique qui présentera un rapport de force plus faible qu'elle. Ils ne doivent cependant pas se mettre en danger.

Action 2

Assaut sur le port de Bandar-e-Mashr, partiellement à travers le désert, afin d'attaquer les britanniques par surprise.

MODERATION DE GUERRE

Première action = plus c'est haut mieux c'est, 2ème dé = chance de succès :32, initiative à 10. Jets de dé : 34 et 33

La cavalerie arabe dans les montagnes ne trouve que très peu de traces d'occupation britannique. Quelques heurts avec des unités de reconnaissance britanniques, dépêchées depuis la côte aux rumeurs d'invasion ottomane à travers les montagnes, sont néanmoins à constater. Peu de gain stratégique, un coup d'épée dans l'eau, mais qui permet néanmoins d'ajouter de la pression et un sentiment d'insécurité aux troupes britanniques du secteur.

Pertes ottomanes : 3 cavaliers
Pertes britanniques : 9 soldats

L'assaut sur Bandar-e-Mshar en revanche est un échec, bien que relatif. La ville ne tombe pas aux mains des ottomans, en revanche, ces derniers profitant de l'effet de surprise d'un assaut jugé très peu probable par l'état-major britannique parviennent jusqu'aux abords de la ville sans aucune résistance.

Dans les faubourgs du petit port perse, les troupes britanniques se ressaisissent rapidement et organisent la défense de la ville, aux côtés d'un millier de volontaires armés issus de la ville, convaincus que l'armée britannique les protègera bien mieux des affres de la guerre que les soldats du Sultan.

Après une journée de combats, où l'issue est incertaine, les troupes ottomanes décident de se replier au soir dans le désert, repartant vers Ahwaz dès le lendemain, non sans avoir infligé des pertes conséquentes aux britanniques.

Pertes ottomanes : 450 soldats
Pertes britanniques : 600 soldats
Pertes civiles : 80

Le Sinaï, ce vaste désert peuplé de nomades, sépare la Palestine ottomane du Canal de Suez. Ce dernier doit impérativement être saisi pour détruire les lignes logistiques impériales britanniques. Mustafa Kemal Pasha a reçu l'ordre d'assembler une armée de 40 000 hommes pour se lancer à l'offensive contre les troupes britanniques. La mission ne sera pas aisée, mais elle est vitale à la victoire de l'Empire ottoman sur la Grande-Bretagne.

TOUR 7 -

Nature de l'action : Offensive ottomane à travers le Sinaï

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 25 000 hommes sur la ligne d'attaque principale vers Port-Saïd
- 10 000 en positions défensives pour sécuriser le terrain en arrière de l'offensive et la ligne de front actuelle en cas d'échec
- 5 000 cavaliers arabes recrutés pour mener des opérations de guérilla dans le désert (ligne circulaire)


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Sous le commandement de Mustafa Kemal, 25 000 soldats se lancent à l'assaut pour briser le front britannique et pousser le long de la côte vers Port Saïd. Les défenses britanniques sont solides, et l'objectif est ambitieux. Galvanisé par la victoire de Gallipoli, les troupes ottomanes se lancent cependant dans une mission pour retirer le contrôle du Canal de Suez à Londres.

Action 2

5 000 cavaliers arabes, organisés de manière autonome, auront pour mission de mener des opérations de sabotage et de guérilla contre les britanniques dans le Sinaï. Ils doivent détruire le plus possible les lignes de communication ennemies, et attaquer les convois de ravitaillement, au combien précieux dans cette région.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur Port-Saïd :

Chances de succès : 25%, jet de dé : 73

Les assauts ottomans sont refoulés avec aisance par les troupes britanniques. Les soldats sous les ordres de Mustafa Kemal ne parviennent à avancer que d'une poignée de kilomètres le long des côtes, dans un saillant instable.

Pertes ottomanes : 900
Pertes britanniques : 400

Campagnes de harcèlement dans le Sinaï :

Plus c'est haut mieux c'est : 68

Les cavaliers arabes ont plus de succès, et les campagnes de harcèlement dans le Sinaï mettent les britanniques sous pression. Ceux-ci doivent utiliser plusieurs brigades pour maintenir l'ordre, et protéger les équipes logistiques de raids bédouins.

Les lignes de communication sont souvent prises pour cibles, et les soldats sont sous pression constante d'un raid nocturne ou matinal, rendant l'atmosphère très tendue.

Alors que le canal de Suez semble fermement défendu par les troupes britanniques, l'armée ottomane refuse d'abandonner l'initiative, et poursuit ses attaques sur deux fronts. Le premier est le Sinaï, avec à nouveau une tentative d'avancée, et le second est la Mésopotamie, avec à nouveau une tentative de repousser les anglais vers la mer.

TOUR 8 -

Nature de l'action : Offensives sur Basra et le Sinai
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 16 000 hommes dans le Sinaï
- 8 000 hommes vers Basra, appuyés par 4 000 hommes à travers la Perse


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

A Suez, l'objectif est simple, repousser les britanniques et enfoncer les lignes. Les ottomans n'ont pu avancer que très peu, à peine quelques kilomètres, depuis le début de la guerre. Si la situation pourrait être pire, il est également nécessaire pour les ottomans de parvenir à enfin menacer sérieusement le canal, et le coeur logistique britannique.

Ainsi Mustafa Kemal relance une attaque frontale contre les troupes britanniques.

Action 2

En Iraq, 4 000 hommes contourneront comme l'hiver dernier les lignes britanniques pour tenter un assaut sur le flanc oriental des positions britanniques en Perse, tandis que 8 000 hommes, fort d'une expérience d'assaut presque réussie, tenteront de repousser les britanniques à la mer en prenant Basra.

MODERATION DE GUERRE

Offensive dans le Sinaï : chances de succès 30, I = 30 jet de dé = 11

Contre toute attente, les forces ottomanes brisent les lignes britanniques. Sous l'impulsion de Mustafa Kemal, les milliers de soldats ottomans se lancent dans un assaut frontal qui fait plier la défense des hommes de George V.

Après plusieurs jours de combat, les troupes britanniques décident de sonner une retraite vers la bourgade de Romani, abandonnant une partie des infrastructures et plusieurs dizaines de kilomètres aux ottomans.

Avancée ottomane dans le Sinai

L'Empire ottoman réagit promptement, et se prépare à une nouvelle offensive sous peu. 2 000 troupes de choc allemandes sont envoyées, si Berlin ne s'y oppose pas, depuis Istanbul vers le Sinaï, et devraient participer à l'assaut d'ici 15 jours.

Pertes ottomanes : 1 500 soldats tués ou blessés gravement
Pertes britanniques : 1 600 soldats tués ou blessés gravement

Assaut sur Basra : Chances de succès : 50, I = 30, jet de dé = 90

En Mésopotamie par contre, les Ottomans ne reproduisent pas le quasi-succès de l'hiver 1915-1916. Basra n'est même pas atteinte, et l'offensive ottomane fait face à des soucis logistiques sérieux qui font périr plusieurs centaines de soldats en plein milieu du désert.

Les pertes ottomanes sont lourdes, majoritairement dues à la maladie et à de grossières erreurs. La défense est ébranlée, et le front irakien grand ouvert.

Pertes ottomanes : 2 500 soldats tués ou blessés
Pertes britanniques : 450 soldats tués ou blessés

ROYAUME-UNI
Brève
Evènement

Chances de succès : 80%, I = 80, jet de dé = 14

Les forces britanniques, profitant de l'échec retentissant du dernier assaut ottoman sur Basra, se lance vers le Nord avec la ferme intention de sécuriser la Mésopotamie.

Avec 6 000 soldats seulement, soit deux à trois fois moins que les soldats ennemis, les forces anglo-indiennes prennent la ville de Kut et de Nasiriya avec facilité. Les lignes ottomanes s'effondrent, et forcent un repli stratégique vers les environs de Bagdad.

Si l'Empire britannique est en difficulté à Suez et dans le Sinai, en Iraq et en Perse les succès des armées du Raj ont permis de faire refluer la présence ottomane de plusieurs dizaines de kilomètres sans pertes lourdes, et offre un sévère revers aux forces du Sultan, le premier depuis Gallipoli. Seulement 200 soldats sont tués ou blessés gravement, contre plus d'un millier pour les ottomans, dont 200 prisonniers.

Soldats indiens en route vers Kut

Nous sommes le 1er mai 1916. Alors que dans certaines capitales, la fête des travailleurs est célébrée, dans le Sinaï, ces derniers sont envoyés au front dans un assaut ambitieux, préparé depuis plusieurs mois et résultant d'une offensive en cours depuis l'hiver.

Mustafa Kemal, à la tête de la Division Yıldırım - éclair -, composée de 10 000 ottomans et 2 000 soldats de choc allemands vétérans de Gallipoli, lance l'assaut à l'aide d'un système de photophores militaires à 5h du matin.

Artillerie ottomane sur le front du Sinaï

Des petits points de lumière illuminent l'horizon encore baigné dans l'obscurité. Ils sont suivis rapidement de flash lumineux intenses, et d'assourdissants bruits de tonnerre. L'artillerie ottomane ouvre le feu. Elle est peu nombreuse, mais fera usage de tous ses obus dans la mission. Briser les lignes de défense de la ville de Romani ouvrira la porte à l'armée ottomane vers le Canal de Suez. Le drapeau au croissant flottera à nouveau sur l'Egypte, le destin en a décidé.

TOUR 9 -

Nature de l'action : Assaut sur Romani et le Canal de Suez par l'armée ottomane.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Division Yıldırım - 10 000 ottomans et 2 000 allemands
- 6 000 soldats réguliers ottomans
- 2 000 cavaliers bédouins


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

La division Yıldırım formera le fer de lance de l'assaut, notamment les disciplinés et bien équipés soldats allemands, sous les ordres du général allemand Erich Paul Weber, surnommé Weber Pasha par ses troupes. Mustafa Kemal dirigera conjointement les opérations, s'assurant de la bonne coopération entre allemands et ottomans.

Les 6 000 soldats réguliers auront pour mission de renforcer les lignes de défense de cet assaut qui durera plusieurs jours, et de s'assurer de la solidité du saillant. Ils devront également vider la ville de Romani de sa population hostile si nécessaire.

Action 2

2 000 cavaliers bédouins ont pour mission de traverser le Sinaï de long en large et de raider les infrastructures britanniques pour créer du chaos. Ils devront détruire tout ce qui est britannique et qui tombera entre leurs mains.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur Romani et le Canal de Suez : 40% et I = 20. Jet de dé : 24

Le pilonnage d'artillerie ottoman est efficace, et le 3 mai la ville de Romani tombe dans les mains du Sultan. Les troupes de choc poursuivent l'offensive vers le Canal, avec succès, bien que les pertes soient lourdes des deux côtés.

La ville de Romani, petite bourgade arabe, est abandonnée par les britanniques laissant derrière eux quelques 500 civils, majoritairement des femmes et des enfants, et un peu de matériel militaire léger. Les civils sont pris en charge par l'armée ottomane qui les évacue vers la Palestine.

Le 7 mai, après 4 jours de combats supplémentaires, les britanniques doivent se rendre à l'évidence, la ville de El Qantara située à quelques kilomètres au sud de Port Saïd, est à portée de canons ottomans, et le Canal avec. Port Saïd, extrêmement fortifiée, n'est pas tombée. Les soldats ottomans sont cependant à quelques centaines de mètres du Canal à certains endroits, rendant son usage très compliqué. Des tirs d'artillerie ottomane sont réguliers depuis l'arrêt de l'offensive, comme pour rappeler aux forces britanniques qu'ils marchent désormais sur le fil du rasoir en ce qui concerne la logistique impériale.

Pertes ottomanes : 2 400 soldats
Pertes allemandes : 300 soldats
Pertes britanniques : 2 900 soldats

Raids dans le Sinai : plus c'est bas mieux c'est. Jet de dé = 86

Dans le Sinaï, la campagne de harcèlement fait pshit. Les britanniques ont tiré des leçons de l'hiver dernier et ont augmenté les escortes de convoi, ainsi que renforcé la défense des avants postes de communication. A peines quelques soldats britanniques sont capturés, pour deux bédouins blessés. L'opération n'a aucune conséquence tactique ou stratégique.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois de mai 1916

La situation du front égyptien est extrêmement préoccupante, les turcs ont percé dans le Sinaï en direction du canal de Suez qui doit être défendu à tout prix tant il est stratégique. Comme si cela ne suffisait pas, le palais royal du Caire a été pris d'assaut par un illuminé surement envoyé par les allemands pour assassiner le Sultan. Même si cela n'a pas été traité par l’État-major britannique sur place comme un sujet de la plus haute importance, c'est un coup de plus envoyé par le Kaiser dans les côtes de l'Empire. Il faudra y répondre.

Bien que les réserves soient faibles et que l'incendie soit en cours sur quasiment tous les fronts pour l'Entente, il a été décidé de ramener en catastrophe 8 000 hommes du front des Balkans, environ 10% du contingent britannique sur place, ainsi qu'une partie de matériel, tout particulièrement l'artillerie, ayant été déployé sur place. Pour Londres, la défense de l’Égypte et du canal sont évidemment prioritaire sur la Grèce étant donné qu'il est acquis que les Balkans deviendront indéfendable en cas de perte de l’Égypte. L'échec de l'offensive russe dans le Caucase fait peser sur l'Empire la responsabilité de mettre à bas le turc, ces renforts seront nécessaires pour y parvenir.

TOUR 9 - Empire britannique

Nature de l'action : Contre-attaque sur Romani par l'EEF. Poursuite des opérations en Mésopotamie.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Eastern Frontier Force (~13 000 hommes)
- Garnison de Romani-Qantara (~4 000 hommes)

Mésopotamie
- Indian expeditionnary force D (~6 000 hommes)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Reprise de Romani, consolidation du canal.

La perte de Romani est inacceptable car elle met en danger l'ensemble du canal. Alors que les unités de défense du canal sont en déroute face à l'assaut turc, les unités encore capable de combattre doivent se mobiliser pour fixer les forces ottomanes. En profitant de ce laps de temps, l'Eastern Frontier Force (EEF) va se réorganiser avec l'appui de nouvelles troupes venant de Libye et d’Égypte même (jusque là en cours de recomplètement suite à Gallipoli). Il faudra rapidement mener la contre-attaque avec ces forces relativement fraîches pour briser les forces du général Mustafa Kemal.

En attendant, les dernières réserves disponibles doivent absolument préparer des positions défensives autour du canal et en particulier sur sa côte ouest pour rendre toute traversé par l'armée ottomane inimaginable.


Action 2 - Offensive vers Bagdad

La prise de Kut par la British Indian Army a été une victoire décisive et le front Mésopotamien a reçu une attention particulière de Londres, en réalité de l'administration de Delhi, puisque la gestion de ce front a presque été entièrement déléguée aux soins de l'armée du Raj. Pour renforcer la pression sur l'empire ottoman et l'empêcher de mobiliser toute son armée en Égypte, il est nécessaire de maintenir ce front actif en poursuivant la progression vers Bagdad.