Guerre civile syrienne

Guerre civile syrienne

Date de début des hostilités : 15 mars 2011
Théâtre : Syrie, sporadiquement conflits sur les territoires voisins
Contexte :

La guerre civile syrienne — ou révolution syrienne — est un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée.

Belligérants :
- République arabe syrienne, soutenu par Russie, Iran, Hezbollah
- Opposition syrienne, soutenu par /
- Opposition syrienne turkmène, soutenu par Turquie
- ISIS, soutenu par /
- Rojava, soutenu par Combined Joint Task Force – Operation Inherent Resolve, YPG et YPJ, en orange sur la carte zone conjointement contrôlée avec les forces gouvernementales

Carte de la situation :

Spoiler:

United States of America

Suite aux avancées obtenues à Amman, et même si rien n'est encore gagné, le Pentagone a annoncé le retour en force du Syrian Train & Equip Program. Une commande initiale de 4000 kalashnikovs, 80 mortiers, 200 mitrailleuses, principalement en provenance des réserves de nos alliés d'Europe de l'est sera effectuée. Cet équipement sera acheminé progressivement à la base d'al-Taqba pour les deux tiers de celui-ci ainsi qu'à la base d'al-Tanf pour le dernier tiers. Ces deux bases serviront de point d'appuis à l'intérieur du territoire syrien à la résurgence du programme. Al-Taqba devra attirer des combattant tribaux de la région de Raqqa, les anciens combattants de l'ASL de la région de Raqqa et d'Alep, des combattants arabes et kurdes des régions du nord de la Syrie. Al-Tanf cherchera à attirer les anciens combattants de l'ASL des régions sud de la Syrie, de la région de Damas, les combattants tribaux des régions désertiques de l'orient syrien. Dans les deux cas, il est explicitement évoqué que les combattants actuels ou anciens de l'armée arabe syrienne seront bienvenus et seront protégés de toutes représailles potentielles. Les officiers ou anciens officiers de l'ASL et de l'armée arabe syrienne seront activement démarchés afin d'intégrer le programme et d'y amener leurs hommes de confiance. La formation sera rémunérée à hauteur de 700$US mensuel pour un combattant et 1200$US pour un officier. Toute personne connue des services de renseignements américains comme ayant participé à l'action ou ayant été proche d'un groupe reconnu comme terroriste par Washington sera refusée. Des unités supplémentaires de l'US Army, de l'US Marine Corps et des US Special Operations Forces seront déployées sur place afin d'assurer ces missions de formations. La responsabilité du bon déroulement du programme restera rattaché à l'opération Inherent Resolve puisque l'objectif affiché reste l'expansion des forces locales anti-Daesh dans la région Syrie-Irak.

United States of America

Operation Diana

Suite aux récents développement qui auront vu le Hezbollah refuser de quitter le territoire syrien en violation des premières avancées du processus d'Amman, les forces de l'opération Inherent Resolve se sont vues ordonnées de préparer une série de frappes aériennes qui se voudront dévastatrices face à la force jihadiste libanaise afin d'envoyer un message clair à ses leaders.

Nature de l'action : L'opération consistera en une série de frappes étalées sur une semaine menées conjointement par l'US Air Force et l'US Navy sur des cibles préalablement choisies par les services de renseignement américains. Deux objectifs sont prioritaires : les bases de Hezbollah dans le sud de la Syrie qui constituent une menace direct sur Jaysh al-Hawran, force autonomiste liant ASL et AAS sous influence russe, ainsi que les infrastructures permettant le trafic d'armes et de drogues entre la Syrie et le Liban. Les partenaires russes et israéliens seront à chaque fois prévenus afin d'éviter tout problème, voir toute frappe sur une cible non-souhaité

Effectifs, équipements, organisations :
Forces aériennes :
- 24 F-35A (Muwaffaq Salti, Jordanie)
- 24 F-15E (Muwwafaq Salti, Jordanie)
- 30 F/A-18 (USS Abraham Lincoln)
- 20 MQ-9 Reaper (Bagdad, Irak)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action : Pendant une semaine, l'ensemble des forces engagées vont multiplier les sorties au dessus du sud de la Syrie afin de faire régner la terreur chez les miliciens chiites encore présent malgré les appels iraniens à l'évacuer. Dans une première phase, divers postes de commandement et de combat, plusieurs bases arrières logistiques situées à la frontière avec le Liban ainsi que plusieurs convois du Hezbollah seront frappés inlassablement afin de forcer le Hezbollah et ses alliés dans la région à se cacher sous terre. Si, comme le haut commandement américain s'y attend, les forces jihadistes chiites décident bel et bien de faire profil bas à la suite des premiers jours d'opération, l'accent sera mis sur le renseignement avec l'utilisation massive de drones. Chaque petit espoir du Hezbollah de ressortir de leur cachette sera ensuite traité par de nouvelles opérations de frappes aériennes. Après 7 jours, les frappes décroitront en intensité jusqu'à s'arrêter.


Chance de succès : 75% ; jet de dés : 39

Résultat de l’action : L'opération est un franc succès, pris par surprise dans les premiers jours, les milices chiites subissent de lourdes pertes, en particulier dans les premières heures de l'opération durant lesquelles des frappes coordonnées annihilent littéralement plusieurs bases du Hezbollah. Dans les jours suivants, les pertes sont beaucoup plus faibles du côté du défenseur qui prend la décision salutaire de se cacher, acceptant par le fait même de réduire ses capacités opérationnelles à néant. Quelques bombes américaines tombent durant cette seconde phase sur des bases totalement vides, n'entrainant ainsi pas de réels dégats.

Pertes de l’attaquant : Néant

Pertes du défenseur : 50 combattants du Hezbollah sont tués ou blessés, 130 combattants de milices syriennes liées au Hezbollah sont tués ou blessés durant l'opération. Importantes pertes en équipement lourd. Plusieurs bases du sud de la Syrie utilisées par ces mouvement sont rendues inopérantes. Les capacités logistiques du Hezbollah dans la région sont durement impactées pour une durée d'environ 8 semaines.

United States of America

Cela fais 8 mois que le Syrian Train & Equip Program a intensément repris à al-Taqba et al-Tanf, deux installations de l'armée américaine sur le territoire syrien. Les avancées sont pour le moment not great not terrible comme l'affirmait une source du Pentagone à un journaliste du New York Time récemment. Concrètement, ce sont quelques 800 combattants qui ont rejoint les centres de formations américains, dont environ 10% sont anciens membres de l'armée arabe syrienne, le reste étant constitué d'anciens civils ou réfugiés, ou d'anciens combattants de l'opposition armée à Bachar al-Assad. En outre, très peu d'officiers ou d'ex-officiers ont pour le moment rejoint le programme. L'ensemble des ces hommes sont actuellement entrainés à l'usage d'armes légères et au combat en escouades. Si les services de renseignements soupçonnent évidemment quelques unes de ces nouvelles têtes d'être des espions à la solde soit de groupes jihadistes, soit du régime syrien, aucun signes ne laissent à penser pour le moment que l'opération soit totalement noyautée.

Description :

Constatant de le refus du Hezbollah et de ses alliés de se plier aux exigences décidées à Amman, et ce malgré l’offensive américaine à leur encontre, Russes et Américains ont décidé d’agir. L’objectif est double, démontrer la grande détermination des deux initiateurs du processus d’Amman à voir celui-ci aboutir et affaiblir, cette fois-ci durablement, la force du Hezbollah au sud de la Syrie.
Une offensive d’ampleur a donc été mise sur pied par les deux états-major dans ce qui sera la première opération américano-russe de l’histoire moderne. L’attaque au sol sera menée par le 5ème corps de l’armée syrienne ainsi que par Jaysh al-Hawran, l’ensemble étant soutenu par une centaine de combattants du Syrian Train & Equip Program intégrés à des brigades mixtes regroupant miliciens syriens et opérateurs des forces spéciales américaines. Cette dernière force étant acheminée via la Jordanie de la base d’al Tanf à Kiheel. Par ailleurs, des forces spéciales russes et américaines seront aussi présentes très proche de front afin de coordonner et d’organiser l’offensive en temps réel. L’offensive terrestre pourra compter sur un soutien massif de la part des forces aériennes américaines et russes et aura comme objectif premier de dégager les jihadistes chiites de la ville de Daraa avant de poursuivre vers l’ouest avec en ligne de mire le but de rejoindre la frontière israélienne. L’opération est prévue pour durer environ 3 semaines et prévoit une première phase d’offensive rapide visant à prendre les bases et les checkpoints tenues par le Hezbollah et ses alliés. Une seconde phase visera à restaurer l’ordre, à trouver les caches d’armes n’ayant pu être évacuées, à capturer les cadres et militants jihadistes n’ayant eu le temps de fuir.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 5ème Corps de l’armée syrienne ; Jaysh al-Hawran ; unités mixtes ST&EP
- ~11 000 soldats
Forces aériennes :
- 10 Su-24 ; 5 Su-34 ; 2 Su-25 ; 15 F/A-18 ; 25 F-15 ; 8 Orion ; 10 RQ-9 Reaper ; 8 Mi-28 Havoc ; 10 AH-64 Apache

Carte :

Spoiler:

Offensive sur Daraa

Chance de succès : 75% ; jet de dé : 93

Détail des manœuvres : L'offensive débute au petit matin sur l'axe Saydah-Daraa en passant par la bourgade de Nouaymah, ainsi que sur l'axe al-Tayyiba-Daraa en passant par al-Madayin par des pouséees du 5ème corps. Les checkpoints défendus la veille par des miliciens du Hezbollah sont, à la surpris des combattants lancés dans leur assaut, tenus par des locaux "neutres" qui ne démontrent pas d'hostilité particulière vis-à-vis du 5ème Corps. En parallèle, les unités mixtes sous responsabilité américaine sont héliportées sur Daraa dans l'objectif de prendre par surprise les miliciens chiites et de rapidement prendre possession des checkpoints situés à l'est de la ville afin de faciliter l'entrée du gros des forces du 5ème Corps dans celle-ci. Malheureusement pour eux, le Hezbollah était au courant suite à une faille critique dans la préparation de l'assaut, les hélicoptères sont très rapidement pris d'assaut à l'aide de l'ensemble du matériel à la disposition du Hezbollah, des armes légères aux RPG, 2 Blackhawk sont abattus alors que les autres réussissent à débarquer leurs occupants à a quelques centaines de mètres de leurs objectifs initiaux, dans des zones de la ville où la présence du Hezbollah est beaucoup moins importante. Éparpillés, les unités mixtes se retrouvent bien souvent encerclés et, malgré la puissance de feu déployée par l'aviation coalisée, n'arrivent pas à sortir de ces pièges, s'embourbant dans de difficiles combats. Le 5ème Corps accompagné d'unités de Jaysh al-Hawran entre dans Daraa vers midi, essuyant rapidement un feu nourri de la part des défenseurs de la ville. Echouant à progresser sérieusement dans la banlieue est de Daraa, le front se stabilise. Au grand damne des coalisés, ce sont leurs forces qui sont proches de la rupture, ne tenant finalement que grâce aux frappes aériennes continues des aviations américano-russes qui permettent de tenir les combattants du Hezbollah à distance. Vers 17h, les Havoc et Apache russo-américains arrivent sur zone afin de dégager des passages vers les poches encore tenues par les unités mixtes. C'est à nouveau un échec, quelques manpads semblent avoir pu être acheminés sur le front par le Hezbollah qui réussira à toucher à deux reprises un Apache américain le faisant s'écraser et tuant son équipage sur le coup, ainsi qu'à gravement endommager un Mi-28 russe qui viendra s'écraser quelques kilomètres plus loin après avoir tenté de se replier, son équipage s'en sortant cette fois sain et sauf et étant récupéré rapidement par les forces coalisées.

La démonstration de force du Hezbollah entrave les capacités d'action des américains et des russes et le front se stabilise, quelques coups d'éclats permettent dans la journée suivante aux unités encerclées de rejoindre leur ligne, à grande aide de frappes aériennes. Les deux camps se retranchent.

Pertes de l’attaquant : 2 Blackhawks, 1 Apache, 1 Mi-28 ; ~120 combattants syriens blessés ou morts, 6 américains blessés ou morts

Pertes du défenseur : ~100 combattants du Hezbollah blessés ou morts

Contre-offensive du Hezbollah



Chance de succès : 65% ; jet de dé : 97

Détail des manœuvres : après quelques jours de reflux de l'intensité des combats, le Hezbollah lance une contre-offensive foudroyante au sein de la ville de Daraa, réussissant contre toute attente à déjouer les frappes aériennes de la coalition par l'utilisation de tunnels et par une grande mobilité. Plusieurs unités du 5ème Corps et de Jaysh al-Hawran sont tout simplement encerclées et neutralisées en quelques heures surement. L'ensemble des forces coalisées finissent par se replier en désordre vers un terrain plus dégagé afin de profiter de la protection de l'aviation, abandonnant parfois derrière elles du matériel lourd.

Pertes de l’attaquant : ~200 combattants syriens blessés ou morts ; les capacités offensives du 5ème Corps et de Jaysh al-Hawran sont réduites à néant pendant plusieurs mois ou jusqu'à l'apport de renfort par leurs sponsors

Pertes du défenseur : ~70 combattants du Hezbollah blessés ou morts