Conférence de Munich au sujet des Sudètes

par **Shikkoku** Ven 21 Fév 2020 - 13:12

L'Allemagne est ravie d'accueillir Benito Mussolini, Neville Chamberlain et Edouard Daladier, représentant respectivement l'Italie, le Royaume-Uni et la France.

Après une réception très faste dans les halls les plus luxueux de Munich, en compagnie de Führer Adolf Hitler et des membres les plus aguicheurs du NSDAP, les invités furent conviés au début de la conférence. Celle-ci s'ouvrit avec un état des lieux de la question sudète, présentée par des universitaires allemands. Diverses cartes ethniques furent montrées, localisant les populations germanophones de Tchécoslovaquie aux invités italiens, français et britanniques.

Une des cartes montrées:

Les quatre représentants des Etats conviés

Sans plus tarder, l'Allemagne proposa le traité suivant aux trois autres pays, afin de régler pacifiquement la question sudète et de préserver la paix en Europe.

Accords de Munich, août 1937 :

Pays signataires : Reich Allemand, Royaume d'Italie, Royaume-Uni, République française

I. Les régions Sudètes, telles que présentées sur la carte ci-dessous, seront cédées à l'Allemagne par la Tchécoslovaquie, dans les deux mois suivant la signature de ce traité au plus tard.

Carte des territoires Sudètes (en rouge vif)

II. Un plébiscite sera organisé par une commission sous contrôle allemano-italiano-franco-britannique sur l'entièreté des territoires concernés dans les deux mois suivant le transfert de territoires au plus tard, concernant la validation du rattachement à l'Allemagne. Si le vote est positif, alors les Sudètes seront rattachés au Reich Allemand. Si le vote est négatif, alors ils seront retournés à la Tchécoslovaquie dans le mois suivant l'organisation du plébiscite au plus tard.

III. L'évacuation du territoire par la Tchécoslovaquie devra s'effectuer :
a. sans aucune destruction matérielle, ni déplacement de matériel.
b. sans aucune violence envers les personnes ou les biens privés.
c. de manière ordonnée et en temps imparti.

IV. Le gouvernement tchécoslovaque devra, dès la signature de ce traité, procéder à :
a. la libération des Sudètes emprisonnés qui souhaitent être libérés.
b. suspendre l'interdiction du SdP.

V. Durant toute la période où ce traité sera signé, mais les territoires encore non transférés à l'Allemagne, la Tchécoslovaquie devra :
a. ne procéder à aucune destruction matérielle, ni déplacement de matériel.
b. ne procéder à aucune arrestation sommaire, exécution politique, ou violence envers les personnes et les biens privés sur ces territoires.
c. ne procéder à aucune mobilisation militaire susceptible de mettre en danger la bonne tenue des Accords.

VII. Les quatre puissances signataires que sont l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni et la France s'engagent à faire respecter tous les termes de ces Accords, afin de préserver la paix en Europe.

Bien conscient des tensions provoquées parmi les gouvernements français et britanniques lors de l'Anschluss de l'Autriche il y a quelques mois, et de par les différentes actions politiques allemandes, l'Allemagne propose par la même occasion à Monsieur Daladier le traité suivant, à la condition que les Accords de Munich soient signés bien entendu :

Traité franco-allemand de Munich, août 1937 :

Pays signataires : Reich Allemand, République française

I. Le Reich Allemand et la République française signent un pacte de non-agression d'une durée de 7 ans renouvelable.

II. Le Reich Allemand s'engage à ne plus poursuivre de politique expansionniste et pan-germaniste après l'acquisition des territoires Sudètes, et à travailler activement à la balance de la paix en Europe, afin de la maintenir à tout prix.

par **Pierremenez** Ven 21 Fév 2020 - 23:19

Royaume d’Italie

Affaires Étrangères

III Reich Conférence de Munich
Le Duce dans son costume d’apparat des grandes occasions, se prépare à tenir son rang. Ainsi tel un empereur romain auréolé de la victoire militaire, il décide de souffler le choix et le froid avec les invités de la conférence de Munich, adoptant tour à tour une posture chaleureuse pour ce qui est d' Hitler, dédaigneuse en ce qui concerne Chamberlain voir même méprisable envers Daladier qu’il compare à un lâche socio démocrate sans charisme. Faisant peu d’état des piètres discussions qu’il effectue avec ses homologues des démocraties d'Europe occidentale, le nouveau César signe la proposition Allemande sans aucune forme de restriction.