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[✔] Dai Nippon Teikoku

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Message par Sirda Dim 5 Jan 2020 - 15:53


Empire du Japon
Dai Nippon Teikoku
大日本帝國

[✔] Dai Nippon Teikoku Yc54owW


Informations générales

Informations principales

Nom : Forme courte : Japon | Forme longue : Empire du Japon
Nombre d'habitants : 71 millions d'habitants au Japon, 22 millions en Corée, 2,8 millions à Formose, 0,3 millions dans les diverses possessions ultramarines
Superficie totale : 633'812 kilomètres carrés
Religion officielle : Shintoïsme
Langue officielle : Japonais
Capitale : Tokyo
Monnaie : Yen (¥)

Description

................Le Japon, en forme longue l’Empire du Japon, en japonais Nihon ou Nippon (日本) et Dai Nippon Teikoku (大日本帝國) respectivement, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est, situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine et de l'Union soviétique, et au nord de l'Océanie. Étymologiquement, les kanjis (caractères chinois) qui composent le nom du Japon signifient « pays (国, kuni) d’origine (本, hon) du Soleil (日, hi) » ; c’est ainsi que le Japon est désigné comme le « pays du soleil levant ». Le Japon forme depuis plusieurs siècles un archipel de milliers d'îles, dont les quatre plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95% de la superficie terrestre de la métropole, s'étendant sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques : par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji, est un volcan inactif depuis 1707. Après deux siècles et demi de fermeture au monde extérieur, le Japon connaît une réorganisation politique avec la fin du Shogunat et se transforme en nation moderne - adoptant sa première constitution en 1889 - ainsi qu'en puissance d'envergure mondiale. Le Japon de l'ère Meiji s'impose comme une nouvelle puissance du Pacifique. Bien avant le contact avec l'Occident, le Japon connait des tendances proto-capitalistes qui semblent préparer son décollage industriel. De riches cultivateurs constituent des entreprises artisanales notamment dans le tissage et prêtent aux moins fortunés, dont ils finissent par récupérer les terres : c'est le début d'un processus d'accumulation du capital. Avec l'ouverture au commerce international, l'afflux de produits manufacturés entraîne un déficit qu'il faut équilibrer en exportant des produits de base, ce qui augmente les prix et d'autre part, l'artisanat se voit concurrencé par les produits européens. Cela débouche sur une crise sociale qui se manifeste contre les étrangers et contre le système du shogunat. Ces problèmes poussent l'empereur Meiji Tenno, intronisé en 1867, à supprimer le shogunat en avril 1868. L’empereur gouverne avec ses conseillers : il est de droit divin et le shinto est déclaré shintoïsme d'État et à travers le culte de l'empereur, c'est le culte de l'État qui régit la vie des citoyens. La première réforme consiste à supprimer la féodalité et à lui substituer l'élite des marchands et de la petite noblesse des guerriers, les samouraïs. Les grands seigneurs, les daimyos, sont privés de leurs terres et des droits qui s'y attachent dès 1869.

................La première constitution japonaise est mise en application en 1890, tandis que les droits et les devoirs des sujets sont clairement définis. Par la suite, le pays connaît une modernisation rapide, utilisant la technologie occidentale et les experts étrangers pour adopter le capitalisme, devenant de ce fait la nation asiatique la plus développée et une grande puissance régionale. L'idéologie nationaliste japonaise se développe, du fait des besoins en matières premières pour une population toujours croissante couplé à la persistance des traditions guerrières, et se concrétise par des signes d'expansionnisme politique du pays : l'île de Taïwan et la Corée sont annexées en 1895, la guerre russo-japonaise permet au Japon de mettre la main sur les ressources de la Mandchourie en 1905 et de faire reconnaître le pays comme appartenant au cercle des grandes puissances. Plusieurs escarmouches permettront d'accroitre l'influence nippone en Chine par la suite, avant que l'empereur Taisho Tenno succède à Meiji Tenno en 1912. Sous le règne de ce dernier, le Japon poursuit sa rapide modernisation économique et sociale, tout en mettant en œuvre une vigoureuse politique d'industrialisation et de modernisation. Se rangeant aux côtés des alliés durant la Première Guerre Mondiale, l'Empire du Japon obtient en 1919 une partie des concessions allemandes en Chine et dans le Pacifique avant d'occuper la Sibérie jusqu'en 1922 dans le cadre de la guerre civile russe. L'arrivée de l'empereur Hirohito au pouvoir en 1926 ouvre de nouvelles perspectives aux Japonais : tandis que le pays reste une monarchie constitutionnelle, les militaires prennent de plus en plus de pouvoir. Mais l'Empire, qui commence à sentir les effets de la crise mondiale de 1929, s'oriente en conséquence de plus en plus vers les discours militaristes, souhaitant agrandir un empire extensif comprenant Taïwan, la Corée et les îles du Pacifique. Cette expansion est considérée comme une nécessité économique, visant à interdire aux états étrangers d'étouffer le pays en bloquant son accès aux matières premières et ses principales voies maritimes.


Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : De jure monarchie constitutionnelle

Description

................L'Empire du Japon, depuis la promulgation de la Constitution Meiji est une monarchie constitutionnelle. Jusqu'à l'ère Taishō, ce fut toute fois plutôt une oligarchie aristocratique dans les faits mais la libéralisation du régime poussée par le genrō Kinmochi Saionji permit l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire.

Empereur du Japon

[✔] Dai Nippon Teikoku 473px-Emperor_Hirohito_portrait_photograph

Empereur : Hirohito

................L'empereur du Japon (Tennō) est le chef suprême de l'empire du Japon. Selon la Constitution promulguée en 1889 – dite aussi Meiji –, il est le chef de l'État et commandant suprême de la Marine et de l'Armée. L'article 1 affirme que « l'empire du Japon est assujetti et gouverné par une lignée continue depuis les temps immémoriaux d'empereurs » et que le pouvoir de souveraineté est investi dans la personne même de l'empereur. Lui seul a le droit de déclarer la guerre, de faire la paix et de conclure des traités ; d'exercer le commandement suprême des armées, de dissoudre la chambre basse de la Diète et de promulguer les ordonnances impériales lorsque la Diète n'est pas en session. L'article 4 précise toutefois que toutes lois, ordonnances ou rescrits impériaux, de quelque nature que ce soit, doivent être contresignés par un ministre d'Etat. L'empereur du Japon ne peut pas prendre d'initiatives sans le conseil ou l'accord de ses ministres. En contrepartie, les ministres ne sont responsables que devant l'empereur et lui seul. L'empereur actuel, Hirohito est le dernier d’une succession ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, descendant de la déesse Amaterasu. L'empereur possède un statut divin et fait l'objet d'un véritable culte qui est symbolisé par les insignes impériaux. La liste officielle actuelle comprend 124 souverains (dont Hirohito parmi lesquels on trouve 8 impératrices (dont 2 régnèrent sous deux noms différents). Toutefois, la constitution de 1889 interdit désormais formellement que le trône soit occupé par une femme. Le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns. Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » affectèrent de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses. Après avoir résidé plusieurs siècles au Kyōto-gosho à Kyoto, les empereurs se sont installés depuis le début de l'ère Meiji, dans l’ancien château d'Edo (Tokyo), devenu Palais impérial : Kyūjō. En 1936 a eu lieu la Restauration de Showa, laquelle rétablit théoriquement l’empereur dans ses pouvoirs constitutionnels, lui permettant de jouer à nouveau un rôle politique de premier plan.
Premier ministre de l'Empire

[✔] Dai Nippon Teikoku 343px-Fumimaro_Konoe

Premier ministre : Prince Fuminaro Konoe

................Les attributions du Premier ministre sont précisées par la Constitution de 1889 dite Constitution Meiji, promulguée le 11 février 1889 mais effective à partir du 29 novembre 1890. Celui-ci a des pouvoirs assez réduit, puisqu'il est nommé et peut être révoqué par l'empereur, de même que les autres membres du Cabinet. Le premier chef de gouvernement issu de cette constitution fut Aritomo Yamagata, en place du 24 décembre 1889 au 6 mai 1891. Jusqu'au décès de l'empereur Meiji et l'avènement de l'empereur Taishō en 1912, les Premiers ministres et les Cabinets échappent plutôt à la logique de la composition politique de la Diète et dépendent au contraire de l'oligarchie de Meiji (藩閥, hambatsu, classe dirigeante issue des anciens clans féodaux, surtout originaires de deux domaines, ceux de Chōshū et de Satsuma, qui furent les plus vives soutient de la restauration impériale durant la Guerre de Boshin) et par les Genrō (元老?). Ces derniers sont sept puis neuf personnalités de l'oligarchie considérés comme les « pères fondateurs » du nouveau système politique et qui exercent sur lui une autorité morale, ayant notamment le droit de choisir les Premiers ministres avec l'approbation de l'empereur. Avec la libéralisation du régime entreprise durant l'ère Taishō, les premiers ministres possédaient une marge de manœuvre grâce aux efforts du genrō Kinmochi Saionji en la faveur de l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire. C'est ainsi que le premier Cabinet basé sur le parti politique majoritaire à la Diète, le Rikken Seiyūkai, est formé par Takashi Hara en 1918. Ensuite, excepté la période allant de 1922 à 1924 dominée par des Premiers ministres militaires – dont certains ont toutefois été partisans de l'avènement de cette démocratie, d'autres aux contraires, ceux du gunbatsu, favorables au maintien d'un système oligarchique –, une véritable alternance politique se met en place entre le Rikken Seiyūkai et le Kenseikai, parfois alliés, selon la majorité à la Diète. Malgré tout, le pouvoir du premier ministre resta faible à cause de la Constitution de 1889 particulièrement ambiguë, coincée entre les deux principes contradictoires de la souveraineté impériale et du gouvernement parlementaire. Cette ambiguïté fut levée avec la fin de facto du régime parlementaire japonais, provoqué par le coup d’Etat du 30 juillet 1934, également appelée Restauration du 30 juillet, depuis lequel le Cabinet concentre l’essentiel des pouvoirs, en coordination avec le Palais impérial.

Cabinet Konoe

Premier ministre : Prince Fumimaro Konoe

Ministre des Affaires étrangères : Shigenori Tōgō
Ministre de la Guerre : Sadao Araki
Ministre de l’Armée : Jinzaburō Masaki
Ministre de la Marine : Prince Fushimi Hiroyasu
Ministre des Affaires coloniales : Sankichi Takahashi
Ministre de l’Intérieur et de la Justice : Hiranuma Kiichirō
Ministre des Finances : Takahashi Korekiyo
Ministre de l’Education : Kingoro Hashimoto
Ministre de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : Matsumoto Jōji

................Le Cabinet du Japon (内閣, Naikaku) désigne le gouvernement japonais. Celui-ci est composé essentiellement d'hommes politiques issus des partis représentés à la Chambre des représentants, mais doit voir selon la Constitution de 1889, voir impérativement attribuer à des militaires les portes-feuilles de la Guerre et de la Marine. C'est une des causes principales de l'instabilité chroniques des cabinets, qui tombent sous la pression des militaires dont l'importance dans la société japonaise est grande depuis des siècles. Le Cabinet est contrairement à bien d'autres pays monarchies, responsable devant l'Empereur et non devant la Diète impériale.

Chambres des pairs

Indépendants : 409 sièges

................La Chambre des pairs (貴族院, Kizoku'in) est la chambre haute de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Cette chambre est calquée sur le modèle britannique de la Chambre des lords, et repose sur la nouvelle organisation aristocratique du Kazoku créée lors de la Révolution Meiji en 1869 par fusion des anciens Kuge (la noblesse de cour) et Daimyō (la noblesse terrienne féodale). Concernant la composition de la Chambre des pairs, les Kazoku élisent parmis eux 150 représentants pour un mandat de 7 ans, l'Empereur peut nommer au maximum 125 membres additionnels après consultation de son Conseil privé pour un mandat à vie, 66 représentants sont élus dans les préfectures pour un mandat de 7 ans par une certaine classe censitaire, 4 représentants de l'Académie impériale siègent pour un mandat à vie, le prince héritier à partir de ses 18 ans siège ainsi que tous les princes impériaux et princes descendant à plus de deux générations d'un empereur à partir de 20 ans et tous les princes/ducs et marquis à partir de 30 ans. Les membres à vie de la chambre des pairs, peuvent être révoqués par l'Empereur. Conformément à la Constitution de 1889, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Mais dans la pratique, la Chambre des pairs bénéficie d'un prestige, d'un poids moral et d'une nette influence qui ne se trouve affaiblie que durant la phase démocratique des années 1920, et plus particulièrement après sa réforme de 1925. En effet, elle ne peut être dissoute contrairement à la Chambre des représentants, et est donc source de stabilité pour de nombreux gouvernements. Ainsi, jusqu'en 1918, tous les Premiers ministres étaient issus de la pairie. Étant donné le caractère particulier de la composition de la Chambre des pairs, ses membres sont censés être apolitiques et elle ne comporte donc aucun groupe politique. Toutefois, à partir des années 1910, la Chambre des pairs est gagnée par le clivage partisan qui prévaut à la Chambre des représentants. Cette situation change fondamentalement après février 1936, date à partir de laquelle tous les pairs doivent être fidèles au Taisei Yokusankai.

Chambre des représentants

Taisei Yokusankai (TY) : 466 sièges

................La Chambre des représentants (衆議院, Shūgi-in) est la chambre basse de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Conformément à celle-ci, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Les représentants sont élus pour un mandat de 4 ans selon un suffrage universel masculin institué depuis 1925. Elle peut être dissoute par l'Empereur. En février 1936, le renouvellement de la Shūgi-in, et le début de crise politique qui en résulta, conduisit le Cabinet Konoe à la dissoudre, ainsi que l’intégralité des partis politiques traditionnels japonais. Désormais, il est nécessaire d’appartenir au Taisei Yokusankai – ou Association de soutien à l’autorité impériale – pour pouvoir occuper une charge élective.


Démographie et économie


Description de l'économie

................Une croissance rapide et des changements structurels caractérisent les deux périodes de développement économique du Japon depuis 1868. Au cours de la première période, l'économie ne croît d'abord que modérément et repose en grande partie sur l'agriculture traditionnelle pour financer l'infrastructure industrielle moderne. Lorsque la guerre russo-japonaise commence en 1904, 65% des emplois et 38% du produit national brut sont toujours basés sur l'agriculture mais l'industrie moderne commence à se développer sensiblement. Au cours de la Première Guerre mondiale, le Japon profite de l'absence sur le marché mondial des concurrents européens déchirés par la guerre pour faire progresser son économie, générant un excédent commercial pour la première fois depuis l'isolement de l'époque d'Edo. À la fin des années 1920, la fabrication et l'exploitation minière contribuent pour 23% du PIB, contre 21% pour l'ensemble de l'agriculture. Transports et communications sont développés pour soutenir le développement de l'industrie lourde. Dans les années 1930, l'économie japonaise souffre moins de la Grande Dépression que les nations que les plus industrialisées et se développe au rythme rapide de 5% du PIB par an, voire davantage, notamment grâce à la dévaluation du yen par rapport aux autres monnaies, ce qui a permis d’accroître les exportations japonaises dans différents secteurs, notamment l’industrie et le textile, prenant d’importantes parts de marchés américains et européens. La fabrication et l'exploitation minière en viennent à représenter plus de 30% du PIB, plus de deux fois la valeur du secteur agricole. Si l’archipel japonais est assez pauvre en ressources naturelles, et notamment minières, ses colonies le sont davantage. Ainsi, la Corée, regorgeant de ressources telles que le charbon et le fer dans d’importantes quantités, permet d’approvisionner une partie de la demande japonaise. Toutefois, Tokyo reste dépendante d’autres territoires en la matière, notamment de la Mandchourie.

Finances

Nota bene : Les montants sont exprimés soit en yens valeur 1930, soit en dollars valeur 1990

Dette publique : 10,5 milliards de yens
Solde budgétaire : – 1,57 milliard de yens
Revenus publics : 1,3 milliard de yens
Dépenses publiques : 2,87 milliards de yens
  • Ministère des Affaires coloniales : 170 millions de yens
  • Ministère des Affaires étrangères : 70 millions de yens
  • Ministère de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : 400 millions de yens
  • Ministère de l’Armée : 360 millions de yens
  • Ministère de l’Education : 380 millions de yens
  • Ministère des Finances : 100 millions de yens
  • Ministère de la Guerre : 530 millions de yens
  • Ministère de l’Intérieur et de la Justice : 120 millions de yens
  • Ministère de la Marine : 740 millions de yens

Territoires de l’Empire

Produit intérieur brut : 202 milliards de dollars [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Croissance du produit intérieur brut : + 3,59 % [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de chômage : 5.3% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase_Negative.svg
Taux d'inflation : + 1% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de change : 1 yen = 1.25 dollar [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg

Corée
Chômage : inconnu
Croissance économique : 9,52%
PIB : 30 milliards de dollars
Population : 21 millions de coréens, 1,7 million de japonais

Formose
Chômage : inconnu
Croissance économique : 1%
PIB : 6,836 milliards de dollars
Population : 5,2 millions de taïwanais, 0,6 million de japonais

Japon
Chômage : 4,78%
Croissance économique :
PIB : 165,017 milliards de dollars
Population : 72 millions de japonais

Micronésie
Chômage : inconnu
Croissance économique : inconnue
PIB : inconnu
Population : 0,2 million de micronésiens, 0,2 million de japonais


Dai-Nippon Teikoku Rikugun


[✔] Dai Nippon Teikoku 320px-War_flag_of_the_Imperial_Japanese_Army.svg

Effectifs

Nombre de soldats :
900'000 soldats actifs
700'000 réservistes
40'000 soldats du Service aérien
15'000 agents de la Kempeitai

Pistolets :
Colt Model 1903 Pocket Hammerless
FN Model 1910
Mauser C96
Type 26 Revolver

Pistolets-mitrailleurs :
MP18
MP28

Grenades :
Type 10 Grenade

Carabines :
Type 38
Type 44

Fusils :
Type 30
Type 38

Mitrailleuses légères :
Type 11 Light Machine Gun
Lewis

Mitrailleuses lourdes :
Type 3 Heavy Machine Gun

Mortiers :
Type 11 70mm
Type 14 270mm

Nombre de tanks : 3'410 tanks
500 Type 97 Te-Ke tankette
700 Type 97 Chi-Ha medium tank
810 Type 95 Ha-Go light tank
1'000 Type 94 tankette
400 Type 89 I-Go

Nombre d’automitrailleuses : 380
120 Type 95 So-Ki
260 Type 92

Nombre de canons antiaériens : 2 158 canons antiaériens
2 000 Type 88 75mm
70 Type 14 100mm
44 Type 11 75mm
44 Type 10 120mm

Nombre de canons de campagne : 3 311 canons de campagne
3 059 Type 38 75mm
150 Type 89 150mm
102 Type 38 100mm

Nombre de canons de montagne : 4 120 canons de montagne
3 500 Type 41 75mm
620 Type 31 75mm

Nombre d'obusiers : 804 obusiers
300 Type 38 12cm
280 Type 4 15cm
224 Type 38 15cm

Nombre d'obusiers de siège : 300 obusiers de siège
220 Obusiers L/10 28cm
80 Type 45 240mm

Composition de l'aviation terrestre : 5'485 avions
200 chasseurs Nakajima Ki-27
588 chasseurs Ki-10
1'000 chasseurs Ki-27
608 chasseurs NiD 29

118 bombardiers lourds Ki-1
101 bombardiers lourds Ki-1-II
174 bombardiers légers Ki-2
174 bombardiers légers Ki-2-II
243 bombardiers légers Ki-3
6 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-20
360 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-21
120 bombardiers légers Mitsubishi Ki-30
100 bombardiers Ki-32
48 bombardiers légers Mitsubishi 2MB1
27 bombardiers légers Kawasaki Ka 87
407 bombardiers légers Type 88

100 transporteurs Ki-34

707 biplans de reconnaissance Type 88-I/II
300 biplans de reconnaissance Kawasaki Army Type Otsu 1
104 biplans d'entrainement Yokosuka K2Y1


Dai-Nippon Teikoku Kaigun


[✔] Dai Nippon Teikoku Langfr-320px-Naval_Ensign_of_Japan.svg


Effectifs

Nombre de soldats :
100'000 marins
15 000 fusiliers marins
15'000 soldats du Service aérien
2'000 agents de la Tokkeitai

Nombre de cuirassés : 10 cuirassés
4 de classe Kongo
2 de classe Fuso
2 de classe Ise
2 de classe Nagato

Nombre de portes-avions : 5 portes-avions
1 de classe Akagi
1 de classe Kaga
1 de classe Hosho
1 de classe Sōryū
1 de classe Hiryū

Nombre de portes-avions léger : 1 porte-avions léger
1 de classe Wakamiya

Nombre de ravitailleurs de porte-avions : 3 ravitailleurs de porte-avions
2 de classe Chitose
1 de classe Mizuho,

Nombre de croiseurs : 43 croiseurs
2 de classe Tone
4 de classe Mogami
6 de classe Nagara
5 de classe Kuma
4 de classe Nachi
3 de classe Chikuma
3 de classe Sendai
2 de classe Izumo
2 de classe Kasuga
2 de classe Furutaka
2 de classe Aoba
2 de classe Tenryu
1 de classe Asama
1 de classe Yakumo
1 de classe Azuma
1 de classe Tsuhima
1 de classe Tone
1 de classe Yubari

Nombre de destroyers : 132 destroyers
10 de classe Asahio
10 de classe Shiratsuyu
6 de classe Hatsuharu
20 de classe Momi
15 de classe Minekaze
12 de classe Mutsuki
11 de classe Fubuki
10 de classe Kava
9 de classe Kamikaze
8 de classe Wakatake
6 de classe Enoki
4 de classe Momo
4 de classe Amatsukaze
2 de classe Umikaze
2 de classe Sakura
2 de classe Kawakaze
1 de classe Urakaze

Nombre de sous-marins : 76 sous-marins
1 croiseur sous-marin de classe I-6
2 croiseurs sous-marins de classe I-7
6 de classe I-68
2 de classe Ro-33
2 de classe I-74
10 de classe K3
9 de classe L4
4 de classe J1
4 de classe KD3a
4 de classe KRS
4 de classe KD3b
4 de classe KT
4 de classe L2
3 de classe L3
3 de classe K4
3 de classe F2
2 de classe K1
2 de classe F1
2 de classe K2
2 de classe L1
1 de classe KD1
1 de classe KD2
1 de classe KD4

Nombre de divers navires armés : 18 divers navires armés
4 de classe Seta
1 de classe Chihaya
1 de classe Uji
1 de classe Saga
1 de classe Ataka
1 de classe Sumida
1 de classe Fushimi
1 de classe Toba
1 de classe Atami
1 chasseur de sous-marins de classe No.3
2 chasseurs de sous-marins de classe No.51
1 chasseur de sous-marins de classe No.53
2 chasseurs de sous-marins de classe No.1
4 torpilleurs de classe Chidori
16 torpilleurs de classe Otori

Nombre de navires de défense côtière : 1 navire de défense côtière
1 de classe CMB-55

Nombre de mouilleurs de mines : 24 mouilleurs de mines
1 de classe Okinoshima
3 de classe Natsushima,
13 de classe Natsuhima
2 de classe Kamome
1 de classe Tokiwa
1 de classe Aso
1 de classe Katsuriki
1 de classe Shirataka
1 de classe Itsukushima

Nombre de dragueurs de mines : 18 dragueurs de mines
6 de classe No.13
6 de classe Asakaze
4 de classe W1
2 de classe W5

Nombre de pétroliers ravitailleurs : 10 pétroliers ravitailleurs
7 de classe Notoro
3 de classe Ondo
2 de classe Tsurugizaki
1 ravitailleur de sous-marins de classe Taigi

Nombre de charbonniers : 2 charbonniers
2 de classe Muroto

Composition de l'aviation navale : 4'415 avions
50 chasseurs A1N1
746 chasseurs A5M
1'048 chasseurs G3M

122 bombardiers B5M
590 bombardiers D1A77
250 bombardiers D3A

196 bombardiers-torpilleurs B1M1
128 bombardiers-torpilleurs B1M3
206 bombardiers-torpilleurs B2M1
206 bombardiers-torpilleurs B2M2
205 bombardiers-torpilleurs B4Y
250 bombardiers-torpilleurs B5N

159 biplans de reconnaissance C1M1/C1M2/C1M3
128 hydravions de reconnaissance E1Y2
77 hydravions de reconnaissance E2N1
32 hydravions de reconnaissance HD.25
12 hydravions de reconnaissance E3A1
10 hydravions de reconnaissance W.33


Organisation militaire


Dai-Nippon Teikoku Rikugun

Spoiler:

Dai-Nippon Teikoku Kaigun

Spoiler:


Relations extérieures de l'Empire du Japon


................Le Japon moderne a d'abord mené une politique d'isolation vis-à-vis des nations occidentales avant que celle-ci ne soit stoppée par l'attaque américaine menée en 1853 dans la baie d'Edo. Le Japon est contraint de signer la convention de Kanagawa et de s'ouvrir aux puissance coloniales de l'époque en autorisant leurs navires à se ravitailler dans certains ports de l'archipel puis à faire du commerce. En réaction, l'empereur Mutsu Hito lance en 1868 la restauration de Meiji qui vise à transformer le Japon en un pays moderne sur le modèle occidental. Ce mouvement est à l'origine d'un fort courant nationaliste et expansionniste qui va marquer les relations du Japon au sein de son environnement régional. Dès 1894, le Japon s'affirme comme une puissance moderne régionale et des guerres de conquête se succèdent : en 1894-1895, victoire sur la Chine de la dynastie Qing (conquête de Formose et des îles Pescadores) ; en 1904-1905, victoire sur l'Empire russe (conquête du sud de Sakhaline et de possessions en Manchourie, occupation de la Corée) ; en 1910, annexion de la Corée. Durant la Première Guerre mondiale, le Japon se positionne dans le camp des Alliés, ce qui lui permet de récupérer les possessions allemandes du Pacifique (les îles Mariannes, les îles Carolines et les îles Marshall), ce qui sera confirmé lors de la Conférence de paix de Paris en 1919. Le choix opéré par le Japon et sa position dans le camp victorieux lui permet d'affirmer sa domination dans la zone Asie-Pacifique, au détriment notamment de la Chine (elle-même pour partie colonisée par les puissances occidentales et qui perd des territoires au profit du Japon) et avec le consentement des puissances coloniales traditionnelles. Lors de cette période, le gouvernement japonais profite des troubles politiques internes en Chine pour étendre son influence : des prêts sont alloués à l'armée de Duan Qirui afin de garantir les intérêts japonais au nord de la Chine et une série de demandes est imposée au gouvernement de la République de Chine sans contreparties. Après-guerre, l'expansion militaire cesse provisoirement du fait de la prospérité économique des années vingt et du courant pacifiste international : le Japon adopte alors une politique étrangère plus coopérative vis à vis des États-Unis et du Royaume-Uni. Son implication en Chine continentale est grandissante mais s'oriente davantage vers une coopération dirigée par le Japon avec différents acteurs chinois. Cependant, le passage à l'année 1930 marque un tournant dans la politique étrangère nippone : les libéraux du pouvoir civil, dominants dans les années vingt, s'opposent aux nationalistes du pouvoir militaire, qui influencent de plus en plus l'empereur. Le coup d’Etat de 1934 marqua un nouveau tournant, avec la victoire de la Faction de la voie impériale, la Kōdōha, aidée par la Faction de la Flotte, la Kantai-ha. La doctrine nippone prévoit désormais l’expansion vers le Nord, la Hokushin-ron, et la diplomatie japonaise s’active désormais à tout mettre en œuvre pour la favoriser.

Etats fantoches : Meng Jiang (Etat impérial de Mongolie), Mandchoukouo.

Très bonnes relations : Royaume du Siam.
Bonnes relations : Troisième Reich, Royaume d’Italie.
Relations neutres : Reste du monde.
Mauvaises relations : Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Très mauvaises relations : République de Chine & apparentés.


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Fiche 1934 : http://www.chacunsonpays.com/t9022-dai-nippon-teikoku#117938
Fiche 1937 : http://www.chacunsonpays.com/t9022-dai-nippon-teikoku#118328
Fiche 1938 : http://www.chacunsonpays.com/t9022-dai-nippon-teikoku#118599
Fiche 1939 : http://www.chacunsonpays.com/t9022-dai-nippon-teikoku#118795


Dernière édition par Sirda le Ven 13 Mar 2020 - 23:54, édité 4 fois
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Message par Bureau Mer 15 Jan 2020 - 18:18

Validé.

Rappel fiche-nation 1934 :
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Message par Sirda Sam 18 Jan 2020 - 19:29


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Affaires intérieures


................« Notre Empire est gouverné par des corrompus ! La finance a perverti notre démocratie, et menace la survie même du glorieux Japon. Les responsables doivent être trouvés, jugés et condamnés. », s’est exclamé le procureur et ancien ministre de la Justice Hiranuma Kiichirō, devant plusieurs journalistes réunis devant le tribunal de Tokyo, après qu’ait été diffusée par le magistrat l’information selon laquelle plusieurs membres du gouvernement étaient actuellement la cible d’une enquête pour corruption, délit d’initié et complicité de ces deux infractions ; faisant par la même occasion éclater le Scandale de Teijin en cette fin de printemps 1934. A l’origine des évènements, l’achat de 100'000 actions de l’entreprise de textile Teijin à la banque de Taïwan par le Banchokai, au prix unitaire de 125 yens, en juin 1933. Au début de l’année 1934, la valeur de ces actions avait d’ores et déjà dépassé les 200 yens, et plusieurs journaux avaient fait état de rumeurs de manipulation du marché. Profitant de l’occasion pour affaiblir le Cabinet du Premier ministre Saitō Makoto, plusieurs officiers d’extrême-droite relevant du ministère de la Justice lancèrent des enquêtes préliminaires à l’encontre de membres du gouvernement impérial, notamment le vice-ministre des Finances, dont l’arrestation fut ordonnée quelques instants après la déclaration du procureur susmentionnée, ainsi que celle du directeur de la banque de Taïwan, du président de Teijin, et de treize autres officiels membres du gouvernement ou hauts fonctionnaires. Sur ordre du procureur Hiranuma Kiichirō, plusieurs photos desdites arrestations furent prises et données aux journaux, afin qu’elles soient publiées dès le lendemain, de sorte à provoquer une réaction populaire, laquelle ne manqua pas d’être au rendez-vous. Les différents partis d’extrême-droite, à commencer par le Kokuhonsha – dirigée par le procureur en question –, ne manquèrent pas l’occasion et attisèrent cette colère populaire, convaincant une partie du public japonais de la corruption des élites et de la démocratie, ainsi que de la faillite du capitalisme. En conséquence, le Premier ministre Saitō Makoto fut contraint de présenter la démission de son gouvernement début juillet, ce alors qu’il était en poste depuis près de deux ans, et, à ce titre, fut l’un des cabinets les plus durables depuis la fin de la guerre. L’Empereur nomma, pour le remplacer, l’amiral Keisuke Okada, figure plutôt modérée et appartenant à la faction du traité. Si ce choix est plutôt salué par une grande partie des parlementaires, les principales factions d’extrême-droite désapprouvent ce choix, entraînant la démission du ministre de la Guerre Sadao Araki, et de vives protestations de la part des officiers de la faction de la flotte. La situation politique est des plus tendues, tandis que l’opinion publique tend à être de moins en moins favorable à une démocratie entachée de scandales à répétition.


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Message par Sirda Dim 19 Jan 2020 - 17:11


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Affaires intérieures


................Les conséquences du Scandale de Teijin se font encore ressentir en cet été 1934. En effet, à la suite de la démission du Premier ministre Saitō Makoto et de son Cabinet, l’amiral Keisuke Okada avait été nommé par l’empereur Shōwa dans un esprit de modération. Toutefois, les répercussions politiques de ce scandale furent telles, notamment auprès de la population nippone, que le nouveau Cabinet en était de facto fortement instable*, notamment à cause de la démission d’emblée du ministre de la Guerre Sadao Araki, dirigeant de la Kōdōha, qui avait refusé de nommer son successeur lors de son retrait du gouvernement. En conséquence, l’extrême-droite militariste et totalitariste s’opposait frontalement à Keisuke Okada, lequel était également contesté par les officiers de la marine proches de la Kantai-ha – faction de la Flotte –, au premier chef desquels le Prince Fushimi Hiroyasu, chef de l’Etat-major de la Marine impériale japonaise. Dès lors, la position du nouveau Cabinet était grandement difficile à tenir, puisque attaqué par de nombreux côtés, tandis que la menace de nouvelles arrestations spectaculaires continuait de planer à cause de l’ancien ministre de la Justice Hiranuma Kiichirō. Au sein de l’armée, la démission de Sadao Araki fit craindre à de nombreux soutiens de la Faction de la voie impériale une perte d’influence au profit de la faction rivale, la Tōseiha. En conséquence, de nombreux officiers et soldats favorables à la Kōdōha conspirèrent contre le Cabinet Keisuke Okada depuis la Shikan Gakko, grande académie militaire impériale, et menèrent avec succès un coup d’Etat ** contre ledit Cabinet, renversé le 30 juillet. D’une rare violence, cette insurrection fut l’occasion, pour ces militaires, de liquider certains officiers appartenant à la Tōseiha, à commencer par le major-général Tetsuzan Nagata ainsi que d’autres figures importantes de la Faction du Contrôle. Dès les premiers incidents, le général Jinzaburō Masaki, commandant de la 1ère Division Type A, basée à Tokyo, et partisan de la Kōdōha, se joignit au coup d’Etat, permettant ainsi de garantir son succès grâce au déploiement des troupes sous son commandement dans les principales artères de la capitale impériale, tandis qu’un régiment avait été chargé de s’emparer des principaux lieux de pouvoir. Dans la soirée, le Cabinet de Keisuke Okada était dissout par décret de l’empereur Shōwa, tandis que la Kōdōha célébrait enfin sa victoire contre sa rivale Tōseiha, dont les principaux officiers furent rapidement purgés des rangs de l’armée dans les heures et les jours suivants ce qui est désormais appelé « La restauration du 30 juillet » par les partisans de ce coup d’Etat. La maîtrise de l’appareil gouvernemental impérial reste toutefois grandement imparfaite, et la Kōdōha n’est pas encore assurée d’un contrôle total de l’Etat impérial.

................Quelques dizaines de minutes après la parution du décret impérial démettant de ses fonctions le Premier ministre Keisuke Okada et démissionnant l’ensemble de son Cabinet, le Kunaishō publia un nouveau décret annonçant – après la consultation préalable et nécessaire du Conseil privé de l’Empereur – la nomination du Prince Fumimaro Konoe à la charge de Premier ministre, détaillant par ailleurs l’ensemble des personnes nommées aux principales fonctions de l’Empire. Rapidement après sa nomination officielle, le nouvel homme fort du Japon s’adressa aux fiers et valeurs japonais, descendants des dieux et des samouraïs, afin d’apaiser les tensions subséquentes aux évènements du 30 juillet. Lors de son allocution, il ne manqua toutefois pas de dénoncer « la faiblesse inhérente de la démocratie représentative, soumise à la finance qui corrompt l’âme des nôtres » afin de justifier le pronunciamiento d’un quarteron de généraux en retrait contre l’ancien gouvernement impérial ; appelant par ailleurs le peuple japonais à « s’unir autour de la personne sacrée de l’Empereur et à le vénérer comme il se doit », ainsi qu’à appliquer avec ferveur et dévotion les enseignements du shintoïsme. Incontestablement, le Cabinet du Prince Fumimaro Konoe s’inscrit fermement dans une idéologie traditionnaliste, voire quasi-réactionnaire, empreinte d’idéal chevaleresque samouraï mais aussi rejetant la démocratie et ses affres. Ce gouvernement mêlant à la fois les membres de la Kōdōha et de la Kantai-ha laisse légitimement à penser qu’il mettra, dans les semaines à venir, l’accent sur l’indépendance du Japon vis-à-vis des puissances occidentales, ainsi que son renforcement militaire afin de poursuivre l’expansion de l’Empire en Asie. A ce titre, d’ailleurs, la reprise du pouvoir par la Kōdōha suppose la promotion de la doctrine militaire dite Hokushin-ron, ou doctrine d'expansion vers le Nord, visant ainsi une extension vers la Chine, la Mandchourie et la Sibérie, plutôt que vers le sud-est de l’Asie. Toutefois, le soutien à une telle doctrine laisse entrevoir d’ores et déjà des fissures internes au sein du nouveau Cabinet, composé de partisans de la Faction de la Voie Impériale, mais aussi de partisans de la Faction de la Flotte, laquelle, assez logiquement, est davantage favorable à la doctrine inverse, celle d’expansion vers le Sud, dite aussi de Nanshin-ron. Dès lors, ce nouveau gouvernement, s’il se rejoint sur une vision totalitaire et militariste de l’Etat, n’en demeure pas moins fragilisé par ses divergences stratégiques quant à l’expansion impériale. Icelles ne sont toutefois point encore suffisamment exacerbées pour poser, pour le moment, un véritable problème de stabilité gouvernementale, mais apparaissaient d’ores et déjà comme une source de désaccord future. Enfin, d’un point de vue diplomatique, ce gouvernement n’est pas hostile aux puissances occidentales.

Cabinet Konoe I:


Affaires étrangères


................Les manœuvres militaires chinoises aux abords de Shanghai sont une véritable aubaine pour le nouveau Cabinet impérial, qui voit dans ces tensions un moyen d’imposer son autorité et de se légitimer auprès de la population japonaise, soit en parvenant à défendre les intérêts impériaux par la diplomatie, soit – et c’est là la manière la plus honorable dans la conception du Premier ministre Fumimaro Konoe et de ses ministres – en infligeant une défaite militaire aux armées nationalistes chinoises. Cependant, conscient de la fragilité de la position politique de son gouvernement ainsi que de la nécessité de ne pas brusquer les puissances occidentales, à commencer par les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni qui, tous deux, s’exprimèrent d’ores et déjà sur le problème, le Cabinet opte pour le moment pour la solution diplomatique. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères Kōki Hirota a déclaré que « L’Empire du Japon condamne avec force et véhémence la violation du cessez-le-feu conclu à la suite de l’Incident du 28 janvier 1932 et adresse un ultimatum à la République de Chine aux termes duquel les troupes chinoises doivent immédiatement se replier au-delà de la zone démilitarisée de Shanghai, sinon quoi toutes les mesures seront mises en œuvre afin de faire respecter cet accord, y compris la force. » D’ores et déjà, le Prince Fushimi Hiroyasu a ordonné le déploiement de la Flotte combinée, dirigée par le contre-amiral Koichi Shiozawa et composée de 2 cuirassés, 3 porte-avions, 1 porte-avions léger, 10 croiseurs, 20 destroyers, 4 pétroliers ravitailleurs, 1 charbonnier et 10 sous-marins au large de Shanghai ; ainsi que le déploiement immédiat des forces spéciales navales de débarquement impériales stationnées à Kure et Maizuru, soit 7'500 fusiliers marins venant immédiatement renforcer les 750 fusiliers marins japonais actuellement déployés à Shanghai. Le groupe aérien de la Flotte combinée est quant à lui constitué de 15 A1N1, de 98 B1M1, de 42 C1M1/C1M2/C1M3, et de 77 E2N1. En outre, la 20ème Division Type A, basée à Yongsan, ainsi que la 10ème Division Type A basée à Himeji – réservistes inclus – se tiennent prêtes à être déployées à Shanghai, la Marine impériale mettant à leur disposition les navires nécessaires pour ce faire. Plus dans le nord, à Tianjin, les 32'000 hommes du général Kenkichi Ueda de la 12ème Division Type A sont eux aussi prêts à d’éventuels affrontements, tandis que les deuxième et troisième armées aériennes, respectivement basées en Corée et à Taïwan, sont en alerte maximale, de même que les divisions de l’armée du Kwantung et celles déployées en Mandchourie et dans le Mengjiang. Evidemment, les flottes expéditionnaires basées en Mer Jaune sont elles aussi mises en état d’alerte et sont prêtes à faire face à un éventuel affrontement face à la République de Chine.


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* Plus le score est élevé, plus l'instabilité est importante ; jet de dés : 61
** Chances de succès d’un coup d’Etat : 61% ; jet de dés : 37

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Message par Sirda Sam 25 Jan 2020 - 12:56


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Affaires coloniales


................Les récents troubles avec la République de Chine passés, et surmontés avec succès par le Cabinet Konoe, ce dernier peut enfin se mettre véritablement à l’œuvre pour réformer l’Empire et le conduire à la puissance et à la prospérité auxquelles il est destiné. Pour cela, le Cabinet entend mener ses premières réformes sur ses colonies, lesquelles sont destinées à apporter au Japon les ressources dont il manque cruellement, l’archipel étant assez pauvre sur ce sujet, et dont la fidélité n’est pas encore totalement acquise. Ainsi, l’amiral Sankichi Takahashi, ministre des Affaires coloniales, a annoncé diverses grandes mesures à ce sujet. La première d’entre elle, et non des moindres, est la création de l’Etat du Mandchoukouo – ou Empire de Mandchourie –, en lieu et place de la province éponyme, afin d’en faire théoriquement un véritable Etat souverain, bien qu’il reste, en réalité, directement contrôlé par Tokyo. L’objectif est d’exalter le sentiment nationaliste mandchou, tout en jouant sur les liens entre ce nouvel Etat et le Japon, pour en faire un allié fiable. A ce titre, l’ancien gouverneur-général de Mandchourie, l’empereur déchu Puyi, se voit confier la charge d’Empereur du Mandchoukouo. Dans la foulée, le ministère des Affaires coloniales a annoncé que le général Zhang Jinghui est nommé à la fonction de Premier ministre, le laissant constituer un gouvernement collaborationniste dans lequel le japonais Nobusuke Kishi occupera le portefeuille de l’économie et des finances, afin de coordonner directement le développement économique de la Mandchourie. De même, les forces armées impériales mandchoues sont confirmées dans leur rôle, de même que la Garde impériale mandchoue est créée, bien qu’elles restent sous étroit commandement nippon, notamment avec la présence de nombreux officiers japonais pour diriger, encadrer et former ces armées. Parallèlement, le Mengjiang, partiellement occupé par le Japon depuis 1933, est quant à lui également détaché de l’administration directe de Tokyo pour devenir l’Etat de Mongolie, ou plus précisément Empire de Mongolie, cette fois dirigé par le prince Demchugdongrub, aux mêmes fins, et avec le même contrôle officieux japonais. Si la Mandchourie est quasiment unifiée, il en est tout autrement de la Mongolie, dont une majeure partie reste sous contrôle communiste ou sous contrôle de la République de Chine, et Tokyo met désormais l’accent sur le nationalisme mongol pour opposer à la République populaire de Mongolie une alternative plus séduisante que la domination soviétique. Tant le Mandchoukouo que la Mongolie seront de facto des Etats fantoches japonais, mais le Cabinet tient à ce qu’ils apparaissaient officiellement comme des Etats souverains collaborant volontairement avec le Dai Nippon Teikoku pour la prospérité de l’Asie orientale face aux menaces qui pèsent dessus.

................Dans les semaines qui suivirent ces deux annonces, et sitôt la nouvelle administration mandchoue définitivement mise en place, le ministre Nobusuke Kishi annonça les premières mesures économiques d’ores et déjà prises pour permettre de redresser l’économie mandchoue, mais aussi et surtout, permettre à l’Empire du Soleil Levant de rentabiliser sa nouvelle conquête au potentiel économique considérable pour le pays, le ministre de l’Economie et des Finances mandchoues entendant en faire le nouveau poumon agricole et industriel du Japon. En effet, la principale motivation qui poussa le gouvernement impérial à réagir avec force à l’incident de Mukden était bel et bien l’attrait économique considérable que possédait la région, bien plus que la nécessité – quoi qu’également grandement présente – d’étendre les frontières de l’Empire pour assurer sa prospérité et sa gloire. Pour ce faire, le désormais Mandchoukouo était le candidat idéal en ce qu’il était un vaste territoire arable, irrigué par de nombreux fleuves et rivières, riches en minerais nécessaires pour la guerre à l’instar du fer et du charbon, et bien d’autres avantages dont était pleinement dépourvu l’archipel japonais, réputé pour être l’un des pires lieux sur Terre pour prospérer, icelui étant dépourvu de toute ressource naturelle – à l’exception du bois présent en grande quantité ainsi que de réserves de fer assez honorables tout de même – et à la géographie exécrable en ce qu’elle est principalement constituée de montagnes et de volcans, ce qui laisse peu de place pour l’agriculture et le développement économique, quand bien même le Japon peut se targuer d’avoir une économie relativement bien développée depuis désormais plusieurs décennies, productive et en croissance – nonobstant la crise économique qui frappe le monde depuis 1929. Or, la Mandchourie offre donc à l’Empire tout ce qu’il ne possède pas – sinon en partie grâce à la Corée elle aussi annexée – : des terres agricoles à perte de vue pour assurer une autosuffisance alimentaire, du fer pour fournir l’industrie et les armées et du charbon pour faire tourner le tout. Evidemment, tout ce développement n’est motivé que par un seul et unique objectif, celui d’assurer un approvisionnement régulier et stable à l’Empire lorsque celui-ci jettera toutes ses forces dans une guerre absolue face aux différences sous-races asiatiques pour enfin accomplir la Destinée Céleste que lui accorda la Divine Providence d’Amaterasu lors de la fondation de l’Empire : dominer l’Asie. Pour Kishi, et bien que le Cabinet Konoe fût à l’origine plutôt hostile aux zaibatsu, la coopération entre l’Etat et les grands consortiums industriels est fondamentale pour permettre la victoire du Japon et le développement économique des pays sous sa domination, ce dans le cadre de plans quinquennaux destinés à guider ledit développement.

……….Selon les propres mots du ministre Nobusuke Kishi, « la première des priorités est de mettre fin à la situation économique chaotique au sein de la Mandchourie, particulièrement frappée par une instabilité financière grave. » Pour ce faire, il annonça la création de la Manshū Chūō Ginkō, ou banque centrale de Mandchou, établissement bancaire principal de la région située à Hsinking et fondée comme une banque d’actions après fusion de la banque des trois provinces orientales, la banque de Kirin, la banque du Heilungkiang, et la banque de la frontière ; et dotée d’un capital initial de trente millions de yuans – dont la moitié détenu par le Japon –, nouvelle monnaie nationale mise en circulation pour la Mandchourie. Les principales fonctions de la banque sont de conserver les fonds du Trésor de l'État du Mandchoukouo, de contrôler son marché monétaire, d'en unifier le système monétaire et de stabiliser sa monnaie. La banque s'engage également dans de opérations bancaires habituelles comme l'octroi de prêts à l'agriculture, l'industrie et aux commerces. Elle représente de plus le Japon au Mandchoukouo à la suite du retrait de la banque coréenne de Chosen de la région. La nouvelle monnaie mandchoue est indexée sur le yen japonais et tendra à atteindre un échange de parité selon les directives fixées au gouverneur dudit établissement. La banque était tenue par sa charte de conserver pour chaque billet émis au moins 30 % de sa valeur en métal. Pour 1935, ce sont 150 millions de yuans qui doivent être émis, et cette valeur doit progressivement monter jusqu’à 620 millions en 1940, suivant la montée en puissance économique de la région telle que voulue par le Japon. Ces sommes sont nécessaires puisque le plan quinquennal prévoit, au total, des investissements d’un milliard de yen annuels jusqu’en 1937 puis 1,5 milliard en 1938 et 2 milliards en 1940, un quart pour l’Etat et le reste pour le privé. Avec cette vitesse d’investissement, la Mandchourie, à défaut de rattraper son retard économique et technologique – ce qui prendrait une bonne décennie au minimum – devrait néanmoins connaître une croissance économique considérable, et surtout parvenir à une stabilisation financière permettant à l’Empire japonais d’investir l’argent du contribuable nippon dans d’autres provinces sans avoir à se soucier de la capacité d’investissement future du Mandchoukouo. A ce titre, les zaibatsu, qui se voient attribuer nombre de marchés en Mandchourie, auront un rôle fondamental à jouer pour soutenir l’investissement ; mais également la mafia, par l’intermédiaire des yakuzas – desquels le ministre est assez proche – et qui pourraient obtenir ces marchés contre leur aide financière, à commencer par celui de l’opium. Ces investissements ne doivent toutefois pas grever le budget japonais, ni les finances des entreprises, de trop lourdes charges qui nuiraient au développement de l’Empire.

……….L’agriculture est bien évidemment l’une des plus grandes des préoccupations de l’Empire, qui désire parvenir à l’autosuffisance absolue de tout son territoire pour ne plus dépendre de l’étranger. La Mandchourie, de par sa superficie ainsi que sa géographie, se prête merveilleusement à une agriculture intensive grâce à ses terres arables particulièrement productives. En effet, cette région produit en moyenne 68 boisseaux de riz par acre, 25 de blé, 36 de maïs, 139 de pommes de terre ou encore 199 kilogrammes de coton. A titre comparatif, l’Union Soviétique a une production moyenne respective de 47 boisseaux de riz, 10 de blé, 16 de maïs, 128 de pommes de terre et 188 de cotons ; tandis que l’Inde est à 29 boisseaux de riz, 11 de blé, 15 de maïs et 80 de coton. Par hectare et en kilogrammes, cela représente pour le Japon en moyenne deux tonnes de riz, 760 kilogrammes de blé, une tonne de maïs, 4,2 tonnes de pommes de terre et 485,5 kilos de cotons. Par conséquent, le rendement est excellent et l’Empire escompte bien en profiter pour s’affirmer comme la première puissance agricole asiatique en passant la surface cultivée de 160'000 km² à 250'000 d’ici 1940 – et certaines de ces nouvelles terres seront données aux colons japonais, particuliers ou dépêchés par les zaibatsu qui souhaiteraient s’implanter. En outre, le plan quinquennal prévoit de réorganiser la production agricole. Ainsi, les surfaces rizicoles vont passer de 2 à 10% de la surface agricole totale, celle du maïs de 9 à 12%, celle du blé de 7 à 15%, du soja de 28 à 25% et celle du kaoliang de 23% à 10%, tandis que celle de patates va passer à 5%. Au total, la production annuelle en tonnes devrait s’élever en 1940 à 5 millions de tonnes de riz, 3 millions de tonnes de maïs, 2,85 millions de tonnes de blé – proche de la production américaine –, 6,25 millions de tonnes de pommes de terre. Celle de soja devrait se stabiliser aux alentours des 4 millions de tonnes, et celle de coton de 150'000 tonnes. Quant au restant des cultures, le ministre n’a pas précisément donné d’indications impératives, celles-ci devant s’ajuster par rapport aux quotas fixés par Nobusuke Kishi, qui, s’ils sont atteints, permettront à l’Empire d’être grandement suffisants ainsi que de pouvoir poursuivre les exportations – notamment de soja et de cotons – vers l’Occident en général. Outre cela, est créée la Manchukuo State Opium Monopoly, firme possédant le monopole de la production et distribution d’opium en Mandchourie, dont la production devrait s’élever à 528 tonnes par an, 480 km² de champs étant spécialement réservés dans le plan quinquennal pour ce faire, soit des revenus pour l’Etat avoisinant les 300 millions de yens. Ainsi, la Mandhcourie devrait d’une part atteindre son autosuffisance agricole, mais surtout, elle pourrait exporter ses excédents vers un Japon consommant de plus en plus de nourriture.

……….Le deuxième secteur visé par le plan quinquennal est le secteur minier. En effet, la Mandchourie est riche en minerais de tous genres, regorgeant d’amiante, d’antimoine, de bauxite, calize, cuivre, or, plomb, chaux, magnésite, manganèse, pyrite, marbre, sel et soude ; mais aussi et surtout en charbon et en fer, principalement dans les régions de Fushum et de Fusin. Ces deux ressources sont stratégiques pour faire tourner l’industrie. Pour la première, le plan quinquennal s’inscrit dans la tendance à la hausse de la production depuis le début du siècle. Si celle-ci s’élève désormais à 8 millions de tonnes, un chiffre non-négligeable mais jugé encore insuffisant pour Tokyo qui entend exploiter le plus possible les quelques 20 milliards de tonnes de charbon dormant dans le sol mandchou. Ainsi, a été fixé un seuil minimum de 15 millions de tonnes de charbon annuelles d’ici 1940, certains estimant même que celui de 20 millions de tonnes pourrait être aisément atteint d’ici là. L’autre ressource majeure, le fer, est quant à elle contenue en très grande quantité en Mandchourie puisque la région détient près de 70% des réserves de fer de l’Asie de l’est, soit près de 2,5 milliards de tonnes, et un fer de bonne qualité puisque chaque minerai en contient 60%. En 1932, la production était d’un million de tonnes par an, jugée trop faible par le gouvernement, qui souhaite la doubler afin de l’accroître à 2 millions de tonnes d’ici 1940. La Mandchourie est également riche en réserves pétrolières, de petite taille certes, mais assez conséquente pour que soit imposée la production d’un million de tonnes. De la même manière, la production d’aluminium va être accrue à 30'000 tonnes annuelles d’ici 1940, en plus de la construction d’usines pour permettre de l’utiliser. Troisième secteur important aux yeux de l’Empire du Soleil Levant, l’industrie. Jusqu’alors, l’unique industrie mandchoue était l’arsenal de Mukden, possédée par un ancien dictateur, Chang Hsueh-liang, fils de Chang Tso-Lin. Dès lors, un premier centre industriel va être établi à Mukden, puis progressivement – en cinq ans maximum selon le plan quinquennal – dans les villes d’Anshan, Dairen, Fushun, Fusin, Ryojun, Shakakon et toutes les autres grandes bourgades mandchoues, tandis que les ports de Yuki, Sheishin and Rashin vont être agrandis et améliorés. Des usines pour produire tout pour faire tourner décemment l’économie, vont être progressivement construites aussi sur l’ensemble dudit territoire. Tokyo a fixé un impératif : passer la production d’acier de 450'000 tonnes à 1 million d’ici 1939, tandis que tous les autres secteurs sont pour l’instant laissés assez libres. En outre, l’énergie est également ciblée puisque d’importants barrages hydroélectriques vont être bâtis sur la plupart des cours d’eau le permettant, l’objectif étant de produire plus de 65% de la consommation électrique de la sorte pour économiser un maximum de charbon, le restant étant produit avec cette denrée ou toute autre possible – impliquant là aussi la construction de centrales.


Affaires étrangères


................A la suite de la victoire diplomatique remportée sur la République de Chine, officiellement contrainte de replier ses troupes grâce à l’intimidation exercée par la puissance marine nippone selon la propagande officielle du Cabinet Konoe, le gros des troupes japonaises déployées est rentré à la base, tandis que l’état d’alerte a été levé. Toutefois, à Shanghai, les fusiliers marins déployés seront désormais affectés à la protection de la concession impériale en continu, afin que Tokyo dispose d’une véritable force militaire capable de repousser une éventuelle agression chinoise le temps que les renforts arrivent. De même, l’armée du Kwantung reste sur ses gardes. Dans un tout autre registre, le ministre des Affaires étrangères Kōki Hirota a notifié à ses honorables homologues des Etats-Unis d’Amérique, de France, d’Italie et du Royaume-Uni la décision nippone de se retirer des Traités Navals de Washington de 1922 et de Londres de 1930, précisant toutefois que « ce retrait doit être interprété comme la volonté japonaise de ne pas reconduire lesdits traités lors de la fin de leur validité, en 1937. » Ainsi, l’Empire du Japon continuera de respecter les stipulations conventionnelles jusqu’au 1er janvier 1937, date à partir de laquelle il sera pleinement libéré d’icelles, et pourra construire autant de navires qu’il souhaite, et sans aucune limitation de tonnage. Pour autant, Tokyo tient à rassurer ses partenaires autant que possible. Selon ledit ministre, « l’Empire du Japon ne fait que reprendre sa pleine souveraineté militaire, laquelle a été entravée par la signature de ces deux traités. Cette décision ne doit pas être interprétée comme une volonté belliqueuse de la part de mon Etat, lequel souhaite uniquement pouvoir assurer par lui-même sa propre défense, et pour cela, se doter des équipements militaires qu’il estime nécessaires à cet effet. » Il ne fait toutefois aucun doute que cette décision a été prise pour contenter la Kantai-ha, laquelle dispose de plusieurs ministres dans le Cabinet Konoe et qui a permis à la Kōdōha de s’emparer du pouvoir l’été dernier, ce d’autant plus que la direction stratégique prise par ledit gouvernement n’est pas sans créer quelques mécontentements de la part de la Faction de la Flotte, laquelle, pour l’instant, doit se satisfaire de l’éviction de nombreux officiers membres de la Faction du Traité, ainsi que de la confirmation de sa compétence pour la gestion des îles du Pacifique sous mandat japonais – ce alors que l’Armée de terre domine la Mandchourie et la Mongolie, tandis que la Corée, Taïwan, et bien évidemment le Japon, sont sous la direction directe et collégiale du Cabinet. Enfin, cette décision de se retirer des traités devrait avoir de lourdes conséquences dans l’élaboration du second plan de réarmement naval, actuellement en cours, lequel devrait être arrêté dans les semaines à venir par le ministère de la Marine.


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Message par Sirda Lun 27 Jan 2020 - 18:47


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Affaires étrangères


................Alors qu’une délégation du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande se trouve à Tokyo afin de discuter secrètement des termes d’un traité naval entre celui-ci et l’Empire du Japon, la délégation nippone a quitté la table des négociation en claquant la porte, emportant avec elle la proposition britannique. Quelques instants après, le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Kōki Hirota, organisa une conférence de presse extraordinaire afin de d’expliquer la réaction japonaise. Selon ses propres mots, « Londres a décidé d’humilier notre glorieux Empire. Alors que celui-ci retrouvait sa souveraineté militaire en se défaisant de ses entraves conventionnelles, lesquelles l’empêchaient de se doter de la Marine qui convient à son rang, la délégation britannique n’a eu comme seule réaction que de proposer au Japon de revenir à la même limitation navale qui avait été fixée par le Traité Naval de Washington de 1922. Cette insulte à l’égard de notre Empire est d’autant plus intolérable et humiliante qu’elle a été perpétrée par une nation amie et alliée du Japon, aux côtés de laquelle nos héroïques soldats se sont battus face à l’Empire allemand lors de la Grande Guerre. L’Occident nous traite encore comme un pays de second rang, cela alors que nous n’avons eu de cesse de prouver que nous pouvions combattre et battre des pays occidentaux, comme le défunt Empire de Russie en 1905. Le Royaume-Uni n’a agi que pour préserver ses intérêts, car il craint désormais notre puissance, laquelle n’a pourtant jamais été dirigée contre elle. En parallèle, il trahit ses alliés, ceux qui se battirent aussi contre l’Allemagne, en permettant à celle-ci de retrouver une armée capable de menacer la paix en Europe. La perfidie britannique n’a aucune limite. Notre bonne foi et notre bonne volonté à vouloir préserver la paix mondiale, tout en assurant notre propre sécurité. »


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Message par Sirda Sam 1 Fév 2020 - 17:06


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Affaires intérieures


................En ce début d’année 1936, un peu plus d’onze millions de japonais se sont rendus aux urnes afin d’élire leurs nouveaux représentants à la Chambre des députés, et cela dans un contexte assez particulier puisque, de facto, le Parlement impérial n’est guère plus tellement consulté depuis deux ans et la prise du pouvoir du Cabinet Konoe, consécutivement au coup d’Etat du 30 juillet 1934. Ainsi, le 20 février, le corps électoral nippon fut convoqué et fit connaître ses préférences électorales. Remportant quasiment 40% des suffrages, le Rikken Minseitō, parti libéral centriste, arriva en tête, obtenant 205 sièges sur 466 – soit une progression de 59 sièges par rapport aux élections de 1932. En deuxième position, l’ancien parti majoritaire de droite, le Rikken Seiyūkai, qui ne parvint à réunir autour de ses candidats que 37,6% des suffrages, n’envoyant que 174 représentants à la Chambre – soit une perte notable de 127 élus. Pour cause, de nombreux électeurs du Rikken Seiyūkai se sont dirigés vers un nouveau parti d’extrême-droite nationaliste et fascisante, le Kokumin Dōmei, fort d’un groupe parlementaire de 15 élus, pour 3,8% des suffrages, ainsi que vers un groupe centriste farouchement hostile au Kōdōha – actuellement au pouvoir –, le Shōwakai, qui dispose de 20 députés grâce à ses 4,8% de voix. Les socialistes firent également une percée lors de des élections, puisque le Shakai Taishūtō obtint 4,7% des voix et 18 sièges. Il est à noter que divers candidats hors partis ont obtenu au total 9,2% des voix et ont envoyé 34 députés indépendants à la Chambre. La majorité des sièges nécessaires ayant été fixée à 234, aucun des partis ne disposa, à lui seul, de suffisamment de députés pour prétendre devenir majoritaire. Ainsi, dès le lendemain des élections, les tractations politiques débutèrent, car les députés entendaient bien reprendre leurs droits sur la politique, notamment en contraignant le Cabinet Konoe à prendre davantage en compte leur avis, puisque ledit Parlement impérial – principalement la Chambre des Députés, celle des Pairs étant totalement acquise à la cause – n’était guère plus considéré que comme une chambre d’enregistrement. Il apparut rapidement que le Rikken Minseitō était en bonne voie pour s’allier avec le Shōwakai, tout en s’attirant le soutien de plusieurs indépendants, ce qui aurait pu permettre à ces libéraux davantage influencés par la faction rivale de la Tōseiha de s’ériger en véritables opposants au Cabinet Konoe. Le Rikken Seiyūkai était quant à lui davantage en difficulté, puisque le Shōwakai le trouvait trop conciliant avec le Cabinet, tandis que le Kokumin Dōmei le trouvait trop fébrile. Quant aux députés indépendants – ou, pis encore, les socialistes –, il était totalement impensable qu’ils puissent soutenir le Rikken Seiyūkai, d’autant plus qu’il lui fallait près de 60 sièges supplémentaires pour devenir majoritaire, chose quasiment impossible.

................Le 25 février au matin, un accord fut annoncé entre le Rikken Minseitō, le Shōwakai et une quinzaine de députés indépendants, permettant à ce premier, sous la direction du baron Wakatsuki Reijirō, éphémère Premier ministre en 1931, de faire office de contrepouvoir au Cabinet Konoe. Toutefois, dans l’après-midi, le Prince Fumimaro Konoe annonça la suspension de la Chambre des députés, en dénonçant « une odieuse tentative de renversement de mon Cabinet par des êtres corrompus et vils », ce qui provoqua quelques remous dans la classe politique japonaise, qui, depuis une quinzaine d’années, n’était guère habituée à ce genre de comportement. Dès le lendemain, plusieurs centaines de soldats furent alors déployés dans les rues de Tokyo, notamment aux alentours de la Diète et de certains ministères. Rapidement, dans la matinée, de premiers coups de feu éclatèrent, tandis que l’on ne tarda pas à annoncer l’assassinat de l’aide de camp de l’Empereur, le général Shigeru Honjō, ainsi qu’une tentative d’assassinat du Premier ministre Konoe, lequel parvint à s’enfuir du Kantei à temps. Le grand chambellan de l’Empereur, l’amiral Kantarō Suzuki, fut lui aussi grièvement blessé lors d’une tentative d’assassinat. En début d’après-midi, les principaux points névralgiques étaient alors aux mains d’insurgés responsables de ces assassinats et tentatives, et qui affirmaient agir au nom de la Constitution, afin de la préserver des dérives de l’actuel Cabinet. L’empereur Showa ne manqua pas de réagir et d’ordonner que tous les rebelles soient arrêtés, ce à quoi le ministre de la Guerre Sadao Araki s’employa avec rigueur, sans toutefois y parvenir réellement les premiers jours, puisque ses propres troupes restaient réticentes à l’idée de tirer sur de leurs frères d’armes. Le 27 février, la loi martiale fut proclamée à Tokyo, tandis que des renforts parvenaient dans la capitale impériale, et le 28, ordre fut donné à l’armée et à la marine de déloger les insurgés de leurs positions. Ce n’est que le 29 février que, après une campagne de persuasion psychologique, le ministre de la Guerre parvint à désarmer les rebelles et à en arrêter les principaux meneurs, pour ceux qui ne se firent pas seppuku. Un tribunal militaire fut rapidement institué, condamnant dans les semaines suivantes une vingtaine d’officiers à être exécutés, et une centaine à être emprisonnés, tandis qu’aucun soldat ne fut sanctionné. Le 29 février au soir, ce qui allait bientôt devenir « l’incident du 26 février » était d’ores et déjà clos, et le Cabinet Konoe reprenait progressivement le contrôle de la capitale impériale et de ses principales institutions, et notamment de la Chambre des députés, dont une partie des représentants avait grandement soutenu cette insurrection partie pour réussir dans les deux premiers jours, avant de lamentablement échouer au profit du gouvernement.

................Dès le 1er mars, le Prince Fumimaro Konoe dénonça vigoureusement cette tentative de coup d’Etat, accusant ouvertement les officiers de la Tōseiha, à commencer par le premier d’entre eux, le général Kazushige Ugaki – qui fut immédiatement arrêté et déchu de toutes ses fonctions officielles, ainsi que de ses honneurs et de ses titres – d’être derrière cette insurrection ratée à l’encontre de son gouvernement. Il eût également des mots d’une rare violence contre la centaine de députés qui avaient montré certains signes de ralliement à la cause des insurgés, pour la plupart des élus socialistes, du Rikken Minseitō et Shōwakai, critiquant ouvertement « une classe politique corrompue par la finance et par ses intérêts personnels » et accusant ces élus de trahison envers l’Empereur, avant qu’ils ne soient rapidement arrêtés par la Kenpeitai. En conséquence, le Premier ministre annonça la dissolution de la Chambre des députés ainsi que celle de l’intégralité des actuels partis politiques japonais, et l’institution d’un nouveau parti unique et totalitaire appelé Taisei Yokusankai – ou Association de soutien à l’autorité impériale. Il édicta plusieurs lois, approuvées par l’Empereur et la Chambre des Pairs, imposant l’adhésion à ladite association afin de pouvoir exercer toute fonction politique nationale, de même que militaire, et annonça la désignation pour les cinq prochaines années des députés qui représenteraient les japonais au sein de la Chambre éponyme en remplacement de l’actuelle Diète – pour la plupart issus des mouvances d’extrême-droite ainsi que de l’aile droite du Rikken Seiyūkai. Dès lors, il est interdit à quiconque de former ou d’adhérer à un parti politique autre que le Taisei Yokusankai, sous peine d’être considéré comme un traître à l’Empire. S’inspirant fortement de l’Allemagne nazie ou de l’Italie fasciste, le Prince Fumimaro Konoe instaure donc une dictature militaire, tournée autour d’un parti unique totalitaire, mais surtout vénérant l’Empereur dont les pouvoirs sont largement accrus avec la proclamation Restauration de Showa, laquelle redonne au Divin Souverain la plénitude des pouvoirs que la Constitution lui accorde, et qu’il exerce par l’intermédiaire de son dévoué Cabinet qui met en œuvre la politique édictée – en théorie – par le Tenno. A ce titre, la Tokubetsu Kōtō Keisatsu se voit confier des pouvoirs financiers, humains, juridiques et matériels largement étendus pour procéder à la traque et à l’arrestation des opposants politiques au Cabinet, à commencer par les communistes et les socialistes, ainsi que les membres encore libres de la Tōseiha susceptibles de représenter une menace pour la sécurité et la stabilité de l’Empire. La révolution prônée par le Kōdōha afin de régénérer le Japon afin de lui rendre sa superbe d’antan et l’épurer de la corruption capitaliste moderne semble ainsi se réaliser, au plus grand bonheur de la faction.

................Dans le courant du mois de mars, de nouvelles mesures furent prises afin de consolider la Restauration de Showa ainsi que l’emprise totalitaire du Taisei Yokusankai. En effet, la Kokka Sōdōin Hō – ou loi de mobilisation nationale – fut adoptée le 24 mars 1936 par la Chambre des députés et la Chambre des pairs à l’unanimité de leurs membres. Cette loi permet dès lors au Cabinet de contrôler les organisations civiles – y compris les syndicats –, nationaliser les industries stratégiques par simple décret, maîtriser les prix et le rationnement ou encore de contrôler les médias. Elle accorde au gouvernement des budgets illimités pour subventionner la production de guerre et pour compenser les pertes de l'industrie causées par la mobilisation nationale en cas de guerre. En outre, elle officialise également les associations d’entraide de voisinage, instituées volontairement depuis l’époque Edo, et les étend désormais à l’ensemble de la société impériale, c’est-à-dire à tous les territoires directement soumis à l’autorité de l’Empire, y compris la Corée et Formose. Ces Tonarigumi, dont la globalité forme le Taisei Yokusankai, rassemblent désormais entre 10 à 15 familles chacune, lesquels désignent un représentant chargé de les diriger, et sont chargées de prévenir les incendies, assurer la défense civile et la sécurité de leur quartier. La participation de tout sujet y est obligatoire. Chaque unité est responsable de la distribution des rations de nourriture et de bons du gouvernement, ainsi qu’établit le recensement de tous les hommes et de toutes les femmes pouvant être mobilisées pour servir l’industrie de l’armement– état dont les mobilisés ne peuvent démissionner sans se rendre de facto coupable de haute trahison. De même, ces unités, soumises à l’autorité des ministères des Affaires intérieures et de l’Education, deviennent un moyen de contrôle de la population par l’intermédiaire de leur représentant, qui est obligé de dénoncer toute infraction pénale commise par l’un des membres de la Tonarigumi, tandis qu’un réseau d’informateurs en leur sein est mis en place en collaboration avec la Tokubetsu Kōtō Keisatsu pour surveiller les infractions possibles aux lois nationales, et les comportements politiques ou immoraux suspects, de même que pour surveiller que les représentants de ces associations respectent bien leurs obligations légales envers l’Empire. La Kokka Sōdōin Hō prévoit également tout un arsenal de mesures répressives afin de contraindre les japonais à en respecter les prescriptions, mesures allant d’une simple contravention à une peine d’emprisonnement, voire, pour les cas les plus graves, la peine capitale, notamment en cas de désertion ou de refus d’être mobilisé pour servir l’Empire. De la sorte, le Cabinet Konoe entend exercer un contrôle total sur la population nippone, pour s’assurer de sa fidélité à l’Empire.

................Parallèlement à la Kokka Sōdōin Hō, le Prince Fumimaro Konoe a également mis en place le Kokumin Seishin Sōdōin Undo – c’est-à-dire le mouvement national de mobilisation spirituelle. Directement en lien avec la mobilisation nationale, cette autre politique forte du Cabinet vise à la création d’un organisme gouvernemental chargé du programme de contrôle des organisations civiles, dont les Tonarigumi, sous la supervision des ministères des Affaires intérieures et de l’Education. Il est composé de l’ensemble des anciennes organisations nationalistes nippones, regroupées au sein de la Ligue centrale du mouvement de mobilisation spirituelle, sous la direction de l’amiral Arima Ryōkitsu, prêtre principal du sanctuaire Meiji. L’objectif de cet organisme est de s’assurer lui aussi du ralliement de la nation Yamato toute entière autour de l’Empire et du Cabinet afin de réaliser sa destinée et s’inscrit dans le cadre de la politique Shintaisei – dite Politique du nouvel ordre promue par le Premier ministre dans de nombreux discours après la tentative de coup d’Etat du 26 février. Outre des appels au peuple pour davantage de patriotisme ainsi que la surveillance du suivi des pratiques rituelles shintos par la population, le mouvement national de mobilisation spirituelle est également chargé de mettre en œuvre des programmes concrets tels que le Service national de stimulation de la production, le Service national d'augmentation de la production agricole ou encore le Service national du corps des étudiants volontaires, tous ayant pour objectif soit d’accroître la production japonaise, soit de renforcer la fidélité des japonais envers l’Empire. De même, conformément à la volonté gouvernementale visant à « faire en sorte que les politiques du gouvernement touchaient le maximum de citoyens possibles et que ceux-ci les comprenaient bien » selon les mots du Premier ministre, et surtout afin de contrôler étroitement l’information, deux journaux sont créés : le Shūhō, un journal hebdomadaire, et le Shashin Shūhō, journal photographie hebdomadaire. Par-là, le Cabinet Konoe se dote également de formidables outils de propagande qui seront diffusés à l’ensemble de la population japonaise, principalement grâce aux Tonarigumi au sein desquels les journaux seront lus devant tous les membres à chaque jour de parution par le représentant de l’unité, afin de s’assurer de la bonne diffusion de la parole impériale. Enfin, l’organisme sera également chargé de réaliser des manifestations publiques, des émissions de radio, l’impression de propagandes, l’organisation de séminaires de discussions dans les associations de voisinage, la tenue de conférences sur les valeurs principales de l’Empire telles que l’épargne, l’hygiène, l’assiduité au travail, le nationalisme, l’honneur, etc. ; l’objectif étant de diffuser un sentiment de fierté nationale parmi les Japonais.


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Message par Sirda Dim 2 Fév 2020 - 16:35


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Affaires militaro-coloniales


................A la suite de la création de l’Empire de Mongolie en juin 1935, à la tête duquel fut placé le prince Demchugdongrub, le général Takashi Sakai a officiellement annoncé, conjointement avec le chef de l’Etat mongol¸ la création de l’Armée impériale mongole, chargée d’assurer la protection du territoire national ainsi que d’en permettre l’unification définitive. D’ores et déjà, cette nouvelle armée fut dotée de près de 12'000 soldats, issus des divers recrutements entrepris depuis près d’un an, lesquels ont été entraînés et équipés par des conseillers militaires japonais. Pour le moment, cette armée est divisée en 4 divisions de 3'000 soldats chacune, dont trois divisions de cavalerie et une division d’infanterie – par ailleurs équipée de pièces d’artilleries. De plus, une nouvelle division d’infanterie est en cours de recrutement, afin de porter les effectifs militaires globaux de l’Armée impériale mongole à 15'000 soldats d’ici la fin de l’année 1936. En plus de tous ces soldats, le Japon dote l’armée mongole de 48 Type 90 75 mm field gun, 96 Type 94 75 mm mountain gun et 72 Type 91 10 cm howitzer ; ainsi que de divers canons anti-aériens, de mortiers, de 12 Type 92 Heavy Armoured Car, de 36 Type 94 tankette, de 24 Type 89 I-Go et de 12 Type 95 Ha-Go. Les conseillers militaires japonais sont chargés de former les futurs officiers mongols, ainsi que d’entraîner les soldats au maniement de ces outils, tandis que, comme pour l’armée impériale mandchoue, les principaux officiers ainsi que l’état-major mongol sont pour le moment composés de gradés japonais. En cours de constitution depuis plus d’un an désormais, l’Armée impériale mongole devrait être théoriquement pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année 36, selon les estimations japonaises ; tandis qu’en 1937, ce sont deux divisions supplémentaires qui devraient être recrutées, portant ainsi le nombre total de soldats à environ 21'000 soldats réguliers, répartis en quatre divisions de cavalerie et trois d’infanterie. Outre cette armée régulière, le général Takashi Sakai a également rattaché à l’armée impériale mongole une autre branche, plus autonome, et dirigée par le seigneur de la guerre Wang Ying, lequel a recruté plusieurs milliers de mercenaires et de volontaires afin de les rassembler au sein de la Grande armée Han vertueuse. Ce sont quasiment 6'000 soldats qui sont engagés au sein de cette armée équipée et financée par le Japon, mais dont la fiabilité laisse parfois à désirer. Cette armée est divisée en deux divisions de 3'000 hommes chacune, répartis dans des brigades d’infanterie de 1'500 soldats. Contrairement à l’armée impériale mongole, la Grande armée Han vertueuse n’est pas équipée de véhicules blindés, seulement de véhicules de transport et de pièces d’artillerie légères. Avec ces deux armées, la Mongolie impériale devrait être capable de se défendre un minimum en cas d’agression.

................Quant à l’Etat du Mandchoukouo, ses forces armées sont également profondément réorganisées, notamment pour faciliter la pacification du territoire, toujours en proie à des insurrections communistes ou nationalistes chinoises. D’abord, s’agissant de l’Armée impériale du Mandchoukouo, ses effectifs globaux sont désormais fixés à approximativement 130'000 soldats. D’emblée, une véritable purge est mise en place dans les rangs de l’armée, puisque les officiers sont chargés de l’épurer de tous les éléments douteux, notamment ceux qui venaient de l’ancienne Armée du Nord-est, dont la fidélité à l’Empire est souvent remise en question. Cette purge doit toutefois se faire en douceur, afin d’éviter de retourner définitivement ces soldats contre la Mandchourie. L’armée est désormais organisée en cinq armées de district. Elles sont composées soit de brigades mixtes, formées de deux régiments d’infanterie, d’un régiment de cavalerie et d’une compagnie d’artillerie / mortiers, soit 2'500 hommes et 1'000 chevaux ; soit de brigades de cavaleries, constituées quant à elles de trois régiments de cavalerie et d’une compagnie d’artillerie / mortiers, soit 1'500 hommes et 1'500 chevaux. S’ajoutent évidemment les véhicules, etc. Ainsi, les cinq armées seront organisées comme suit :
- 1ère armée de district « Fengtian » : 10 brigades mixtes (25'000 soldats), 4 brigades de cavalerie (6'000 cavaliers) ;
- 2ème armée de district « Kirin » : 7 brigades mixtes (17'500 soldats), 2 brigades de cavalerie (3'000 cavaliers) ;
- 3ème armée de district « Qiqihar » : 8 brigades mixtes (20’000 soldats), 2 brigades de cavalerie (3'000 cavaliers) ;
- 4ème armée de district « Harbin » : 12 brigades mixtes (30'000 soldats), 4 brigades de cavalerie (6'000 cavaliers) ;
- 5ème armée de district « Chengde » : 7 brigades mixtes (17'500 soldats), 2 brigades de cavalerie (3'000 cavaliers)
Ensuite, s’agissant de la Force aérienne impériale du Mandchoukouo, celle-ci sera prochainement équipée par une première unité composée d’un escadron de 16 avions de reconnaissance et bombardiers légers Kawasaki Army Type 88 et de deux escadrons de 16 avions de combat Nakajima Type 91 chacun. Une seconde unité identique va être constituée en 1938, portant à 96 le nombre d’avions de combat mandchous ; et ce en plus de la présence d’avions d’entraînement ainsi que d’avions de transport militaires. Enfin, quant à la Marine impériale du Mandchoukouo, principalement constituée de patrouilleurs et de navires de guerre légers, aucun navire n’a pour le moment été commandé, la Mandchourie étant essentiellement enclavée et sous protection navale japonaise. Cette réorganisation devrait permettre au Japon d’avoir un allié militairement solide en Chine.


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Message par Sirda Jeu 6 Fév 2020 - 23:45


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Affaires militaires


................Alors que les traités de Washington de 1924 et de Londres de 1930 cesseront d’être respectés par l’Empire du Japon dans le courant de l’année 1937, le ministre de la Marine, le Prince Fushimi Hiroyasu, a annoncé la fin des plans de réarmement navals divisés en cercles trisannuels – le second cercle devant prendre fin début 1937 – au profit de plans quinquennaux, jugés plus utiles par l’Etat-major de la Marine impériale. A ce titre, depuis 1931, ce sont plusieurs dizaines de navires qui sont sortis des différents arsenaux impériaux. En effet, la Dai-Nippon Teikoku Kaigun a mis en service depuis la mise en œuvre du premier cercle de réarmement naval de très nombreux navires, à savoir, au titre du premier cercle, 4 croiseurs de classe Mogami, 6 destroyers de classe Hatsuharu, 6 destroyers de classe Shiratsuyu, 4 torpilleurs de classe Chidori, 1 croiseur sous-marin de classe I-6, 6 sous-marins de classe I-68, 2 sous-marins de classe Ro-33, 1 ravitailleur de sous-marins de classe Taigi, 1 mouilleur de mines de classe Okinoshima, 3 de classe Natsushima, 6 dragueurs de mine de classe No.13 et 2 chasseurs de sous-marins de classe No.1 ; et, au titre du second cercle, elle devrait recevoir d’ici 1937 2 croiseurs lourds de classe Tone, 1 porte-avions de classe Sōryū, 1 porte-avions de classe Hiryū, 4 destroyers de classe Shiratsuyu, 10 destroyers de classe Asashio, 16 torpilleurs de classe Otori, 2 croiseurs sous-marins de classe I-7, 2 sous-marins de classe I-74, 2 ravitailleurs de porte-avions de classe Chitose, 1 ravitailleur de porte-avions de classe Mizuho, 1 chasseur de sous-marins de classe No.3, 2 de classe No.51 et 1 de classe No.53, et enfin deux ravitailleurs de classe Tsurugizaki et un repair ship de classe Akashi. Au total, ce sont respectivement 39 et 48 navires de guerre ou de soutien qui auront été construits et mis en service au sein de la Marine. Toutefois, selon le Prince Fushimi Hiroyasu, ces navires restent grandement insuffisants pour doter l’Empire d’une marine digne de ce nom, celle-ci restant encore bien trop inférieure quantitativement et qualitativement aux deux grandes marines américaines et britanniques, avec lesquelles le Cabinet Konoe entend atteindre la parité stricte d’ici une décennie tout au plus – ce alors que la Marine impériale était jusqu’alors limitée à soixante pourcents du tonnage maximal desdites flottes. Pour cela, deux mesures phares vont être mises en œuvre. D’une part, l’augmentation considérable de crédits alloués à la Marine afin de pouvoir financer les constructions qui vont être lancées, puisque le budget va désormais passer de 660 millions de Yens – répartis entre 260 millions de Yens au titre du budget ordinaire et 400 millions au titre du budget extraordinaire – à 740 millions de Yens par an, tous budgets compris. D’autre part, la capacité de production des arsenaux va elle aussi être drastiquement revue à la hausse, soit par des investissements, soit par l’utilisation desdits arsenaux à pleine puissance, puisqu’ils devront construire dès 1937 pour 50'000 tonnes de navires, puis 75'000 en 1938, 100'000 en 1939, pour atteindre in fine les 200'000 en 1941 ou en 1942 au plus tard. Selon l’Etat-major, un tel rythme de production permettrait d’atteindre les objectifs de parité selon le temps imparti. Le troisième cercle du plan de réarmement naval, désormais quinquennal, prévoit la construction des navires suivants :

Troisième cercle du plan de réarmement naval (1937-1942):


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Message par Sirda Mar 11 Fév 2020 - 19:40


Empire du Japon
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Affaires étrangères


................L’enchaînement de victoires militaires des troupes mongoles, épaulées secrètement par la Dai-Nippon Teikoku Rikugun – et plus particulièrement par son service aérien – mettent Tokyo et ses Etats fantoches dans une situation de supériorité apparente dans la région, en dépit de quelques revers rapidement vengés, notamment à la suite de la chute de Dongsheng et de sa région – aisément reconquise par l’armée impériale mongole et la Grande armée Han vertueuse. Toutefois, si l’Etat de Mongolie apparaît comme victorieux, il doit l’essentiel de ses victoires à la présence de l’aviation et des conseillers japonais, et certainement aussi à l’importante présence militaire nippone dans la région, laquelle permet au prince Demchugdongrub et aux siens de poursuite leurs avancées sans avoir à se soucier de la pacification des provinces conquises puisque ce sont les troupes japonaises qui s’en chargent. De même, la montée de l’implication nationaliste chinoise dans le conflit, avec le déploiement massif de troupes à la frontière du Suiyuan et du Shanxi inquiète grandement Tokyo, qui craint l’escalade des tensions avec Nankin, et, in fine, la survenance d’un conflit entre les deux pays, ce qui, pour l’instant, n’est pas à l’ordre du jour du Cabinet Konoe. Ainsi, dans un souci d’apaisement, Kōki Hirota, ministre des Affaires étrangères de l’Empire, a convié les différentes parties à ce conflit que sont la Clique du Shanxi, l’Etat de Mongolie et la République de Chine à se réunir dans la concession japonaise de Tianjin afin de mettre un terme à ce qui est d’ores et déjà appelé la Campagne du Suiyuan par l’Etat-major impérial japonais. Cette invitation est accompagnée d’une proposition de plan de paix, laquelle consiste assez sobrement en la reconnaissance de l’annexion du Suiyuan, dans son intégralité, par l’Etat de Mongolie, le désarmement intégral de la province chinoise du Hebei et le retrait des troupes nationalistes s’y trouvant, en échange de quoi, l’Empire du Japon et la République de Chine signeront un pacte de non-agression de deux ans, renouvelable par tacite reconduction, et s’efforceront d’empêcher par la voie diplomatique la survenance de tout nouveau conflit entre les Etats de leur sphère d’influence ou leur appartenant nominalement mais étant de facto autonomes de l’autorité centrale du pays. De même, l’Empire du Japon s’engagera à ne pas interférer dans les problèmes internes de l’Empire du Milieu. « Une telle issue à ce conflit permettra incontestablement de pacifier les relations entre les différents pays de la région », assure M. Hirota. En gage de bonne volonté, un cessez-le-feu est décrété côté mongol, et durera jusqu’à ce qu’une réponse positive soit faite à la proposition japonaise ; sauf si les troupes de la Clique venaient à lancer un nouvel assaut contre les positions tenues par l’Etat de Mongolie ou si aucune réponse n’était apportée sous deux mois. Néanmoins, les troupes stationnées aux frontières restent pleinement mobilisées et parées au combat si une contre-offensive ennemie était lancée, tandis que les troupes nippones de la 11e Division investissent Dongsheng afin de pacifier et de sécuriser la région, ainsi qu’essayer de dissuader toute nouvelle attaque de la part des troupes de la Clique de Shanxi.


Affaires militaires


................Si, officiellement, le Cabinet Konoe ne souhaite pas une guerre directe face à la République de Chine, l’Etat-major impérial y pousse fortement, tandis que la plupart des ministres sont convaincus tant de la nécessité d’une telle guerre pour asseoir la domination nippone en Asie orientale que de l’imminence de celle-ci. Ainsi, le général Jinzaburō Masaki, ministre de l’Armée, a annoncé en grandes pompes aux députés de la Shūgi-in réunis dans le flambant neuf Kokkai-gijidō le bien nommé Plan de réarmement de la Dai-Nippon Teikoku Rikugun, cela quelques semaines après que son homologue de la Marine en fit de même. Ce plan, lui aussi quinquennal, a comme objectif principal d’accroître le nombre de soldats de l’armée, ainsi que de mieux l’équiper pour faire face aux menaces qui pèsent désormais sur elle, notamment en Chine, tirant ainsi les leçons de ces premiers mois de combats. S’agissant des effectifs militaires à proprement parler, ils sont, fin 1936, de 489 250 soldats actifs et d’un peu plus de 370'000 réservistes, des chiffres bien inférieurs à ceux des potentiels ennemis du Japon. Ainsi, le ministre a fixé comme objectif pour début 1938 le recrutement de plusieurs dizaines de milliers de soldats afin d’atteindre le chiffre de 800'000 soldats actifs. Pour l’atteindre dans un tel délai, les réservistes seront visés en priorité pour intégrer l’active, notamment en usant des associations de voisinage pour exercer une pression sociale suffisante pour les pousser à accepter l’offre du ministère de l’Armée. En 1939, ils devraient être 900'000 à servir l’Empire et 700’000 à rester en réserve, puis 1 million de 1940 pour 1,4 million de réserviste, et, en 1941, toujours 1 million de soldats pour 2 millions de réservistes. Cette réserve importante sera notamment obtenue grâce au service militaire, désormais de trois ans, et l’intégration de facto à la réserve militaire de ceux ayant accompli leur service. Un tel afflux de soldats nécessitera une profonde réorganisation des unités de l’Armée, laquelle sera enclenchée à partir de l’année prochaine. En outre, s’agissant des équipements, certains vont être développés tandis que la production d’autres va être accrue. A ce titre, ce sont 300 Type 92 Heavy Armoured Car, 1'000 Type 94 tankette, 800 Type 97 Te-Ke tankette, 2'300 Type 95 Ha-Go light tank, 1'200 Type 97 Chi-Ha medium tank, 300 Type 95 So-Ki armored car, 50 Type 98 So-Da, 4 Type 94 Armoured Train, ainsi que plusieurs milliers de camions, véhicules divers, et pièces d’artillerie. Leur production est bien évidemment étalée sur ces cinq ans, même si de nombreux véhicules ont d’ores et déjà commencé leur production il y a quelques années de cela, à l’instar des Type 92 et Type 94. Quant à la Dai Nippon Teikoku Rikugun Kōkūbutai, 3'500 Nakakima Ki-27 vont être produits pour remplacer les précédents chasseurs, 2'100 Ki-21, 800 Ki-30 et 1'000 Ki-32 pour les bombardiers lourds et légers et 400 Ki-34 pour le transport aérien. De la sorte, tant la Marine que l’Armée devraient être suffisamment équipées afin de pouvoir affronter sereinement les ennemis de l’Empire, tout en permettant à celui-ci d’être suffisamment puissant militairement pour dissuader toute attaque étrangère contre ses intérêts ou son territoire.


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Message par Sirda Mer 12 Fév 2020 - 20:32


Empire du Japon
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Informations générales

Informations principales

Nom : Forme courte : Japon | Forme longue : Empire du Japon
Nombre d'habitants : 71 millions d'habitants au Japon, 22 millions en Corée, 2,8 millions à Formose, 0,3 millions dans les diverses possessions ultramarines
Superficie totale : 633'812 kilomètres carrés
Religion officielle : Shintoïsme
Langue officielle : Japonais
Capitale : Tokyo
Monnaie : Yen (¥)

Description

................Le Japon, en forme longue l’Empire du Japon, en japonais Nihon ou Nippon (日本) et Dai Nippon Teikoku (大日本帝國) respectivement, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est, situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine et de l'Union soviétique, et au nord de l'Océanie. Étymologiquement, les kanjis (caractères chinois) qui composent le nom du Japon signifient « pays (国, kuni) d’origine (本, hon) du Soleil (日, hi) » ; c’est ainsi que le Japon est désigné comme le « pays du soleil levant ». Le Japon forme depuis plusieurs siècles un archipel de milliers d'îles, dont les quatre plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95% de la superficie terrestre de la métropole, s'étendant sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques : par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji, est un volcan inactif depuis 1707. Après deux siècles et demi de fermeture au monde extérieur, le Japon connaît une réorganisation politique avec la fin du Shogunat et se transforme en nation moderne - adoptant sa première constitution en 1889 - ainsi qu'en puissance d'envergure mondiale. Le Japon de l'ère Meiji s'impose comme une nouvelle puissance du Pacifique. Bien avant le contact avec l'Occident, le Japon connait des tendances proto-capitalistes qui semblent préparer son décollage industriel. De riches cultivateurs constituent des entreprises artisanales notamment dans le tissage et prêtent aux moins fortunés, dont ils finissent par récupérer les terres : c'est le début d'un processus d'accumulation du capital. Avec l'ouverture au commerce international, l'afflux de produits manufacturés entraîne un déficit qu'il faut équilibrer en exportant des produits de base, ce qui augmente les prix et d'autre part, l'artisanat se voit concurrencé par les produits européens. Cela débouche sur une crise sociale qui se manifeste contre les étrangers et contre le système du shogunat. Ces problèmes poussent l'empereur Meiji Tenno, intronisé en 1867, à supprimer le shogunat en avril 1868. L’empereur gouverne avec ses conseillers : il est de droit divin et le shinto est déclaré shintoïsme d'État et à travers le culte de l'empereur, c'est le culte de l'État qui régit la vie des citoyens. La première réforme consiste à supprimer la féodalité et à lui substituer l'élite des marchands et de la petite noblesse des guerriers, les samouraïs. Les grands seigneurs, les daimyos, sont privés de leurs terres et des droits qui s'y attachent dès 1869.

................La première constitution japonaise est mise en application en 1890, tandis que les droits et les devoirs des sujets sont clairement définis. Par la suite, le pays connaît une modernisation rapide, utilisant la technologie occidentale et les experts étrangers pour adopter le capitalisme, devenant de ce fait la nation asiatique la plus développée et une grande puissance régionale. L'idéologie nationaliste japonaise se développe, du fait des besoins en matières premières pour une population toujours croissante couplé à la persistance des traditions guerrières, et se concrétise par des signes d'expansionnisme politique du pays : l'île de Taïwan et la Corée sont annexées en 1895, la guerre russo-japonaise permet au Japon de mettre la main sur les ressources de la Mandchourie en 1905 et de faire reconnaître le pays comme appartenant au cercle des grandes puissances. Plusieurs escarmouches permettront d'accroitre l'influence nippone en Chine par la suite, avant que l'empereur Taisho Tenno succède à Meiji Tenno en 1912. Sous le règne de ce dernier, le Japon poursuit sa rapide modernisation économique et sociale, tout en mettant en œuvre une vigoureuse politique d'industrialisation et de modernisation. Se rangeant aux côtés des alliés durant la Première Guerre Mondiale, l'Empire du Japon obtient en 1919 une partie des concessions allemandes en Chine et dans le Pacifique avant d'occuper la Sibérie jusqu'en 1922 dans le cadre de la guerre civile russe. L'arrivée de l'empereur Hirohito au pouvoir en 1926 ouvre de nouvelles perspectives aux Japonais : tandis que le pays reste une monarchie constitutionnelle, les militaires prennent de plus en plus de pouvoir. Mais l'Empire, qui commence à sentir les effets de la crise mondiale de 1929, s'oriente en conséquence de plus en plus vers les discours militaristes, souhaitant agrandir un empire extensif comprenant Taïwan, la Corée et les îles du Pacifique. Cette expansion est considérée comme une nécessité économique, visant à interdire aux états étrangers d'étouffer le pays en bloquant son accès aux matières premières et ses principales voies maritimes.


Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : De jure monarchie constitutionnelle

Description

................L'Empire du Japon, depuis la promulgation de la Constitution Meiji est une monarchie constitutionnelle. Jusqu'à l'ère Taishō, ce fut toute fois plutôt une oligarchie aristocratique dans les faits mais la libéralisation du régime poussée par le genrō Kinmochi Saionji permit l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire.

Empereur du Japon

[✔] Dai Nippon Teikoku 473px-Emperor_Hirohito_portrait_photograph

Empereur : Hirohito

................L'empereur du Japon (Tennō) est le chef suprême de l'empire du Japon. Selon la Constitution promulguée en 1889 – dite aussi Meiji –, il est le chef de l'État et commandant suprême de la Marine et de l'Armée. L'article 1 affirme que « l'empire du Japon est assujetti et gouverné par une lignée continue depuis les temps immémoriaux d'empereurs » et que le pouvoir de souveraineté est investi dans la personne même de l'empereur. Lui seul a le droit de déclarer la guerre, de faire la paix et de conclure des traités ; d'exercer le commandement suprême des armées, de dissoudre la chambre basse de la Diète et de promulguer les ordonnances impériales lorsque la Diète n'est pas en session. L'article 4 précise toutefois que toutes lois, ordonnances ou rescrits impériaux, de quelque nature que ce soit, doivent être contresignés par un ministre d'Etat. L'empereur du Japon ne peut pas prendre d'initiatives sans le conseil ou l'accord de ses ministres. En contrepartie, les ministres ne sont responsables que devant l'empereur et lui seul. L'empereur actuel, Hirohito est le dernier d’une succession ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, descendant de la déesse Amaterasu. L'empereur possède un statut divin et fait l'objet d'un véritable culte qui est symbolisé par les insignes impériaux. La liste officielle actuelle comprend 124 souverains (dont Hirohito parmi lesquels on trouve 8 impératrices (dont 2 régnèrent sous deux noms différents). Toutefois, la constitution de 1889 interdit désormais formellement que le trône soit occupé par une femme. Le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns. Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » affectèrent de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses. Après avoir résidé plusieurs siècles au Kyōto-gosho à Kyoto, les empereurs se sont installés depuis le début de l'ère Meiji, dans l’ancien château d'Edo (Tokyo), devenu Palais impérial : Kyūjō. En 1936 a eu lieu la Restauration de Showa, laquelle rétablit théoriquement l’empereur dans ses pouvoirs constitutionnels, lui permettant de jouer à nouveau un rôle politique de premier plan.
Premier ministre de l'Empire

[✔] Dai Nippon Teikoku 343px-Fumimaro_Konoe

Premier ministre : Prince Fuminaro Konoe

................Les attributions du Premier ministre sont précisées par la Constitution de 1889 dite Constitution Meiji, promulguée le 11 février 1889 mais effective à partir du 29 novembre 1890. Celui-ci a des pouvoirs assez réduit, puisqu'il est nommé et peut être révoqué par l'empereur, de même que les autres membres du Cabinet. Le premier chef de gouvernement issu de cette constitution fut Aritomo Yamagata, en place du 24 décembre 1889 au 6 mai 1891. Jusqu'au décès de l'empereur Meiji et l'avènement de l'empereur Taishō en 1912, les Premiers ministres et les Cabinets échappent plutôt à la logique de la composition politique de la Diète et dépendent au contraire de l'oligarchie de Meiji (藩閥, hambatsu, classe dirigeante issue des anciens clans féodaux, surtout originaires de deux domaines, ceux de Chōshū et de Satsuma, qui furent les plus vives soutient de la restauration impériale durant la Guerre de Boshin) et par les Genrō (元老?). Ces derniers sont sept puis neuf personnalités de l'oligarchie considérés comme les « pères fondateurs » du nouveau système politique et qui exercent sur lui une autorité morale, ayant notamment le droit de choisir les Premiers ministres avec l'approbation de l'empereur. Avec la libéralisation du régime entreprise durant l'ère Taishō, les premiers ministres possédaient une marge de manœuvre grâce aux efforts du genrō Kinmochi Saionji en la faveur de l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire. C'est ainsi que le premier Cabinet basé sur le parti politique majoritaire à la Diète, le Rikken Seiyūkai, est formé par Takashi Hara en 1918. Ensuite, excepté la période allant de 1922 à 1924 dominée par des Premiers ministres militaires – dont certains ont toutefois été partisans de l'avènement de cette démocratie, d'autres aux contraires, ceux du gunbatsu, favorables au maintien d'un système oligarchique –, une véritable alternance politique se met en place entre le Rikken Seiyūkai et le Kenseikai, parfois alliés, selon la majorité à la Diète. Malgré tout, le pouvoir du premier ministre resta faible à cause de la Constitution de 1889 particulièrement ambiguë, coincée entre les deux principes contradictoires de la souveraineté impériale et du gouvernement parlementaire. Cette ambiguïté fut levée avec la fin de facto du régime parlementaire japonais, provoqué par le coup d’Etat du 30 juillet 1934, également appelée Restauration du 30 juillet, depuis lequel le Cabinet concentre l’essentiel des pouvoirs, en coordination avec le Palais impérial.

Cabinet Konoe

Premier ministre : Prince Fumimaro Konoe

Ministre des Affaires étrangères : Kōki Hirota
Ministre de la Guerre : Sadao Araki
Ministre de l’Armée : Jinzaburō Masaki
Ministre de la Marine : Prince Fushimi Hiroyasu
Ministre des Affaires coloniales : Sankichi Takahashi
Ministre de l’Intérieur et de la Justice : Hiranuma Kiichirō
Ministre des Finances : Takahashi Korekiyo
Ministre de l’Education : Kingoro Hashimoto
Ministre de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : Matsumoto Jōji

................Le Cabinet du Japon (内閣, Naikaku) désigne le gouvernement japonais. Celui-ci est composé essentiellement d'hommes politiques issus des partis représentés à la Chambre des représentants, mais doit voir selon la Constitution de 1889, voir impérativement attribuer à des militaires les portes-feuilles de la Guerre et de la Marine. C'est une des causes principales de l'instabilité chroniques des cabinets, qui tombent sous la pression des militaires dont l'importance dans la société japonaise est grande depuis des siècles. Le Cabinet est contrairement à bien d'autres pays monarchies, responsable devant l'Empereur et non devant la Diète impériale.

Chambres des pairs

Indépendants : 409 sièges

................La Chambre des pairs (貴族院, Kizoku'in) est la chambre haute de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Cette chambre est calquée sur le modèle britannique de la Chambre des lords, et repose sur la nouvelle organisation aristocratique du Kazoku créée lors de la Révolution Meiji en 1869 par fusion des anciens Kuge (la noblesse de cour) et Daimyō (la noblesse terrienne féodale). Concernant la composition de la Chambre des pairs, les Kazoku élisent parmis eux 150 représentants pour un mandat de 7 ans, l'Empereur peut nommer au maximum 125 membres additionnels après consultation de son Conseil privé pour un mandat à vie, 66 représentants sont élus dans les préfectures pour un mandat de 7 ans par une certaine classe censitaire, 4 représentants de l'Académie impériale siègent pour un mandat à vie, le prince héritier à partir de ses 18 ans siège ainsi que tous les princes impériaux et princes descendant à plus de deux générations d'un empereur à partir de 20 ans et tous les princes/ducs et marquis à partir de 30 ans. Les membres à vie de la chambre des pairs, peuvent être révoqués par l'Empereur. Conformément à la Constitution de 1889, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Mais dans la pratique, la Chambre des pairs bénéficie d'un prestige, d'un poids moral et d'une nette influence qui ne se trouve affaiblie que durant la phase démocratique des années 1920, et plus particulièrement après sa réforme de 1925. En effet, elle ne peut être dissoute contrairement à la Chambre des représentants, et est donc source de stabilité pour de nombreux gouvernements. Ainsi, jusqu'en 1918, tous les Premiers ministres étaient issus de la pairie. Étant donné le caractère particulier de la composition de la Chambre des pairs, ses membres sont censés être apolitiques et elle ne comporte donc aucun groupe politique. Toutefois, à partir des années 1910, la Chambre des pairs est gagnée par le clivage partisan qui prévaut à la Chambre des représentants. Cette situation change fondamentalement après février 1936, date à partir de laquelle tous les pairs doivent être fidèles au Taisei Yokusankai.

Chambre des représentants

Taisei Yokusankai (TY) : 466 sièges

................La Chambre des représentants (衆議院, Shūgi-in) est la chambre basse de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Conformément à celle-ci, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Les représentants sont élus pour un mandat de 4 ans selon un suffrage universel masculin institué depuis 1925. Elle peut être dissoute par l'Empereur. En février 1936, le renouvellement de la Shūgi-in, et le début de crise politique qui en résulta, conduisit le Cabinet Konoe à la dissoudre, ainsi que l’intégralité des partis politiques traditionnels japonais. Désormais, il est nécessaire d’appartenir au Taisei Yokusankai – ou Association de soutien à l’autorité impériale – pour pouvoir occuper une charge élective.


Économie


Description de l'économie

................Une croissance rapide et des changements structurels caractérisent les deux périodes de développement économique du Japon depuis 1868. Au cours de la première période, l'économie ne croît d'abord que modérément et repose en grande partie sur l'agriculture traditionnelle pour financer l'infrastructure industrielle moderne. Lorsque la guerre russo-japonaise commence en 1904, 65% des emplois et 38% du produit national brut sont toujours basés sur l'agriculture mais l'industrie moderne commence à se développer sensiblement. Au cours de la Première Guerre mondiale, le Japon profite de l'absence sur le marché mondial des concurrents européens déchirés par la guerre pour faire progresser son économie, générant un excédent commercial pour la première fois depuis l'isolement de l'époque d'Edo. À la fin des années 1920, la fabrication et l'exploitation minière contribuent pour 23% du PIB, contre 21% pour l'ensemble de l'agriculture. Transports et communications sont développés pour soutenir le développement de l'industrie lourde. Dans les années 1930, l'économie japonaise souffre moins de la Grande Dépression que les nations que les plus industrialisées et se développe au rythme rapide de 5% du PIB par an, voire davantage. La fabrication et l'exploitation minière en viennent à représenter plus de 30% du PIB, plus de deux fois la valeur du secteur agricole. Cependant, l'essentiel de la croissance industrielle est orientée vers l'expansion de la puissance militaire de la nation.

Finances

Revenus publics : + 1,42 milliard de dollars
Dépenses publiques : - 1,7 milliard de dollars

Déficit public : - 0,28 milliard de dollars

Exportations : + 17.104 milliards de dollars
Importations : - 18.056 milliards de dollars

Balance commerciale : - 0.952 milliard de dollars

Informations complémentaires

Produit intérieur brut : 142,8 milliards de dollars (1990) [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Croissance du produit intérieur brut : + % [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Dette publique : 9,140 milliards de yens, soit 7,6% du PIB
[✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux d'intérêt directeur : 5.25% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase_Negative.svg
Produit intérieur brut par habitant : 1478 yens au Japon, 925 yens dans l’Empire en général [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de chômage : 5.3% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase_Negative.svg
Taux d'inflation : + 1%% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de change : 1 yen = 1.25 dollar [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg


Dai-Nippon Teikoku Rikugun


[✔] Dai Nippon Teikoku 320px-War_flag_of_the_Imperial_Japanese_Army.svg

Effectifs

Nombre de soldats :
489 250 soldats actifs
370'000 réservistes
40'000 soldats du Service aérien
15'000 agents de la Kempeitai

Pistolets :
Colt Model 1903 Pocket Hammerless
FN Model 1910
Mauser C96
Type 26 Revolver

Pistolets-mitrailleurs :
MP18
MP28

Grenades :
Type 10 Grenade

Carabines :
Type 38
Type 44

Fusils :
Type 30
Type 38

Mitrailleuses légères :
Type 11 Light Machine Gun
Lewis

Mitrailleuses lourdes :
Type 3 Heavy Machine Gun

Mortiers :
Type 11 70mm
Type 14 270mm

Nombre de tanks : 1’660 tanks
60 Type 97 Chi-Ha medium tank
300 Type 97 Te-Ke tankette
100 Type 95 Ha-Go light tank
800 Type 94 tankette
400 Type 89 I-Go

Nombre d’automitrailleuses : 200
60 Type 95 So-Ki
140 Type 92

Nombre de canons antiaériens : 2 158 canons antiaériens
2 000 Type 88 75mm
70 Type 14 100mm
44 Type 11 75mm
44 Type 10 120mm

Nombre de canons de campagne : 3 311 canons de campagne
3 059 Type 38 75mm
150 Type 89 150mm
102 Type 38 100mm

Nombre de canons de montagne : 4 120 canons de montagne
3 500 Type 41 75mm
620 Type 31 75mm

Nombre d'obusiers : 804 obusiers
300 Type 38 12cm
280 Type 4 15cm
224 Type 38 15cm

Nombre d'obusiers de siège : 300 obusiers de siège
220 Obusiers L/10 28cm
80 Type 45 240mm

Composition de l'aviation terrestre : 2 430 avions
200 chasseurs Nakajima Ki-27
608 chasseurs NiD 29
1 chasseur Nieuport 24
1 chasseur Nieuport 27
1 chasseur SPAD S.VII
10 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-21
6 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-20
20 bombardiers légers Mitsubishi Ki-30
48 bombardiers légers Mitsubishi 2MB1
27 bombardiers légers Kawasaki Ka 87
407 bombardiers légers Type 88
707 biplans de reconnaissance Type 88-I/II
300 biplans de reconnaissance Kawasaki Army Type Otsu 1
104 biplans d'entrainement Yokosuka K2Y1


Dai-Nippon Teikoku Kaigun


[✔] Dai Nippon Teikoku Langfr-320px-Naval_Ensign_of_Japan.svg


Effectifs

Nombre de soldats :
100'000 marins
15 000 fusiliers marins
15'000 soldats du Service aérien
2'000 agents de la Tokkeitai

Nombre de cuirassés : 10 cuirassés
4 de classe Kongo
2 de classe Fuso
2 de classe Ise
2 de classe Nagato

Nombre de portes-avions : 5 portes-avions
1 de classe Akagi
1 de classe Kaga
1 de classe Hosho
1 de classe Sōryū
1 de classe Hiryū

Nombre de portes-avions léger : 1 porte-avions léger
1 de classe Wakamiya

Nombre de ravitailleurs de porte-avions : 3 ravitailleurs de porte-avions
2 de classe Chitose
1 de classe Mizuho,

Nombre de croiseurs : 43 croiseurs
2 de classe Tone
4 de classe Mogami
6 de classe Nagara
5 de classe Kuma
4 de classe Nachi
3 de classe Chikuma
3 de classe Sendai
2 de classe Izumo
2 de classe Kasuga
2 de classe Furutaka
2 de classe Aoba
2 de classe Tenryu
1 de classe Asama
1 de classe Yakumo
1 de classe Azuma
1 de classe Tsuhima
1 de classe Tone
1 de classe Yubari

Nombre de destroyers : 132 destroyers
10 de classe Asahio
10 de classe Shiratsuyu
6 de classe Hatsuharu
20 de classe Momi
15 de classe Minekaze
12 de classe Mutsuki
11 de classe Fubuki
10 de classe Kava
9 de classe Kamikaze
8 de classe Wakatake
6 de classe Enoki
4 de classe Momo
4 de classe Amatsukaze
2 de classe Umikaze
2 de classe Sakura
2 de classe Kawakaze
1 de classe Urakaze

Nombre de sous-marins : 76 sous-marins
1 croiseur sous-marin de classe I-6
2 croiseurs sous-marins de classe I-7
6 de classe I-68
2 de classe Ro-33
2 de classe I-74
10 de classe K3
9 de classe L4
4 de classe J1
4 de classe KD3a
4 de classe KRS
4 de classe KD3b
4 de classe KT
4 de classe L2
3 de classe L3
3 de classe K4
3 de classe F2
2 de classe K1
2 de classe F1
2 de classe K2
2 de classe L1
1 de classe KD1
1 de classe KD2
1 de classe KD4

Nombre de divers navires armés : 18 divers navires armés
4 de classe Seta
1 de classe Chihaya
1 de classe Uji
1 de classe Saga
1 de classe Ataka
1 de classe Sumida
1 de classe Fushimi
1 de classe Toba
1 de classe Atami
1 chasseur de sous-marins de classe No.3
2 chasseurs de sous-marins de classe No.51
1 chasseur de sous-marins de classe No.53
2 chasseurs de sous-marins de classe No.1
4 torpilleurs de classe Chidori[/i]
16 torpilleurs de classe Otori[/i]

Nombre de navires de défense côtière : 1 navire de défense côtière
1 de classe CMB-55

Nombre de mouilleurs de mines : 24 mouilleurs de mines
1 de classe Okinoshima
3 de classe Natsushima,
13 de classe Natsuhima
2 de classe Kamome
1 de classe Tokiwa
1 de classe Aso
1 de classe Katsuriki
1 de classe Shirataka
1 de classe Itsukushima

Nombre de dragueurs de mines : 18 dragueurs de mines
6 de classe No.13
6 de classe Asakaze
4 de classe W1
2 de classe W5

Nombre de pétroliers ravitailleurs : 10 pétroliers ravitailleurs
7 de classe Notoro
3 de classe Ondo
2 de classe Tsurugizaki
1 ravitailleur de sous-marins de classe Taigi

Nombre de charbonniers : 2 charbonniers
2 de classe Muroto

Composition de l'aviation navale : 920 avions
96 chasseurs A5M
50 chasseurs A1N1
32 bombardiers B5M
196 bombardiers-torpilleurs B1M1
128 bombardiers-torpilleurs B1M3
159 biplans de reconnaissance C1M1/C1M2/C1M3
128 hydravions de reconnaissance E1Y2
77 hydravions de reconnaissance E2N1
32 hydravions de reconnaissance HD.25
12 hydravions de reconnaissance E3A1
10 hydravions de reconnaissance W.33


Organisation militaire


Dai-Nippon Teikoku Rikugun

Spoiler:

Dai-Nippon Teikoku Kaigun

Spoiler:


Relations extérieures de l'Empire du Japon


................Le Japon moderne a d'abord mené une politique d'isolation vis-à-vis des nations occidentales avant que celle-ci ne soit stoppée par l'attaque américaine menée en 1853 dans la baie d'Edo. Le Japon est contraint de signer la convention de Kanagawa et de s'ouvrir aux puissance coloniales de l'époque en autorisant leurs navires à se ravitailler dans certains ports de l'archipel puis à faire du commerce. En réaction, l'empereur Mutsu Hito lance en 1868 la restauration de Meiji qui vise à transformer le Japon en un pays moderne sur le modèle occidental. Ce mouvement est à l'origine d'un fort courant nationaliste et expansionniste qui va marquer les relations du Japon au sein de son environnement régional. Dès 1894, le Japon s'affirme comme une puissance moderne régionale et des guerres de conquête se succèdent : en 1894-1895, victoire sur la Chine de la dynastie Qing (conquête de Formose et des îles Pescadores) ; en 1904-1905, victoire sur l'Empire russe (conquête du sud de Sakhaline et de possessions en Manchourie, occupation de la Corée) ; en 1910, annexion de la Corée. Durant la Première Guerre mondiale, le Japon se positionne dans le camp des Alliés, ce qui lui permet de récupérer les possessions allemandes du Pacifique (les îles Mariannes, les îles Carolines et les îles Marshall), ce qui sera confirmé lors de la Conférence de paix de Paris en 1919. Le choix opéré par le Japon et sa position dans le camp victorieux lui permet d'affirmer sa domination dans la zone Asie-Pacifique, au détriment notamment de la Chine (elle-même pour partie colonisée par les puissances occidentales et qui perd des territoires au profit du Japon) et avec le consentement des puissances coloniales traditionnelles. Lors de cette période, le gouvernement japonais profite des troubles politiques internes en Chine pour étendre son influence : des prêts sont alloués à l'armée de Duan Qirui afin de garantir les intérêts japonais au nord de la Chine et une série de demandes est imposée au gouvernement de la République de Chine sans contreparties. Après-guerre, l'expansion militaire cesse provisoirement du fait de la prospérité économique des années vingt et du courant pacifiste international : le Japon adopte alors une politique étrangère plus coopérative vis à vis des États-Unis et du Royaume-Uni. Son implication en Chine continentale est grandissante mais s'oriente davantage vers une coopération dirigée par le Japon avec différents acteurs chinois. Cependant, le passage à l'année 1930 marque un tournant dans la politique étrangère nippone : les libéraux du pouvoir civil, dominants dans les années vingt, s'opposent aux nationalistes du pouvoir militaire, qui influencent de plus en plus l'empereur. Le coup d’Etat de 1934 marqua un nouveau tournant, avec la victoire de la Faction de la voie impériale, la Kōdōha, aidée par la Faction de la Flotte, la Kantai-ha. La doctrine nippone prévoit désormais l’expansion vers le Nord, la Hokushin-ron, et la diplomatie japonaise s’active désormais à tout mettre en œuvre pour la favoriser.

Etats fantoches : Meng Jiang (Etat impérial de Mongolie), Mandchoukouo.

Très bonnes relations : Royaume du Siam.
Bonnes relations : Troisième Reich, Royaume d’Italie.
Relations neutres : Reste du monde.
Mauvaises relations : Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Très mauvaises relations : République de Chine & apparentés.


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Message par Sirda Sam 15 Fév 2020 - 14:34


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Affaires intérieures


................Le Cabinet du Shōwa Tennō a annoncé la mise en place d’une nouvelle politique nataliste destinée à contrer les effets néfastes de la baisse de la natalité depuis plusieurs années, laquelle, selon le Premier ministre, « rend notre Empire plus vulnérable face à ses ennemis et l’empêche de réaliser sa destinée. » En effet, en 1900, une femme avait en moyenne 6,25 enfants, alors qu’en 1937, ce ratio est tombé à 4,45 enfants par femme. Certes, cette baisse peut s’expliquer par la baisse de la moralité infantile, passée de 155 enfants morts pour 1000 naissances à un peu plus de 105, mais parallèlement, la moralité naturelle de la population ne cesse de croître proportionnellement à la hausse démographique, de même que le nombre de naissances, mais cela reste grandement insuffisant pour le Cabinet, du moins au regard de la récente expansion de l’Empire, laquelle doit être suivie par une importante hausse démographique, cela afin de pouvoir peupler les territoires nouvellement conquis, à l’instar de la Corée et de Formose, pour s’assurer de leur indéfectible loyauté grâce à une présence démographique japonaise renforcée. Car, en effet, Tokyo entend bien conserver ad vitam aeternam lesdites possessions, lesquelles font partie intégrante de l’Empire, selon la propagande impériale, et qui lui permettent de s’affirmer comme le protecteur de l’Asie orientale face aux éventuelles menaces qui viendraient de l’autre côté du Pacifique. Actuellement, le solde naturel du Japon est positif à hauteur d’un million de personnes supplémentaires par an, ce qui a permis à l’Empire de dépasser, sur l’archipel, les 70 millions d’habitants. Cette tendance devrait se maintenir dans les années à venir, selon les démographes japonais, mais elle reste insuffisante pour permettre de réaliser le projet du Cabinet qu’est de coloniser la Corée et Formose, suffisamment pour que l’ethnie Yamato y soit largement majoritaire, ce qui est secrètement l’intention du Premier ministre. Dans l’absolu, un tel projet est d’ores et déjà réalisable, mais il impliquerait de déporter plus de vingt millions de japonais dans ces deux territoires, ce qui serait un véritable drame démographique et économique pour l’archipel. Selon les derniers recensements impériaux, il y aurait, début 1937, un peu plus de 5,4 millions d’habitants à Formose – dont quelques centaines de milliers de japonais – et 22 millions d’habitants en Corée, dont un petit million de japonais ; soit 27,4 millions de personnes sur ces deux territoires, dont grosso modo 1,4 million de japonais – c’est-à-dire un quart de la population directement rattachée à l’Empire et n’appartenant pas à la race Yamato. Dès lors, pour le Cabinet Konoe, il s’agit de tout mettre en œuvre pour réduire au maximum cette part, afin d’assurer une certaine homogénéité raciale de l’Empire, cela grâce à une politique nataliste agressive pour permettre de coloniser.

................Ainsi, le prince Fuminaro Konoe a décidé de mettre en place cette politique nataliste à des fins coloniales en jouant sur trois leviers. D’abord, la doctrine développée dès 1928 du Hakkō ichi'u, à savoir des « huit coins du monde sous un seul toit », est reprise à des fins de propagande pour justifier de la nécessité de faire davantage d’enfants, et plus particulièrement, de faire au moins huit enfants, puisque, selon les organes de propagande de l’Empire, chaque famille devra mettre un enfant dans chaque coin du monde pour que tous soient réunis sous un seul toit. De grandes figures historiques ayant eu au moins huit enfants sont ainsi mises en avant dans la propagande impériale, à l’instar de l’empereur Meiji et de ses quinze enfants, présenté comme un véritable modèle – bien que seulement cinq d’entre eux dépassèrent les trois ans, un détail sciemment oublié de la propagande. L’empereur Shōwa lui-même se prête volontiers comme exemple de propagande, avec ses actuels six enfants, tandis que le Palais impérial a annoncé que l’impératrice était de nouveau enceinte. La propagande impériale va désormais battre son plein à ce sujet, avec la diffusion de tracts promouvant des familles de plus de 8 enfants, d’affiches géantes, etc., mais également dans les manuels scolaires, où la famille nombreuse va être présentée comme l’un des devoirs majeurs de tout bon sujet. Ensuite, le Cabinet entend également utiliser la pression sociale pour parvenir à son objectif de huit enfants par femme, notamment grâce à deux institutions désormais majeures de l’Empire. D’une part, la religion, avec le shintoïsme, particulièrement pratiqué et suivi par les sujets, lequel prêche lui aussi la nécessité d’une famille nombreuse. Ainsi, être un bon shintoïste, c’est être parent d’une grande famille. D’autre part, les associations de voisinage, véritables relais du pouvoir impérial au sein des familles, mais également outil de contrôle et de propagande, vont être employées pour promouvoir la famille nombreuse, l’accent étant particulièrement mis sur les présidents desdites associations qui doivent montrer l’exemple aux autres familles. Enfin, le Cabinet va également utiliser un troisième volet, cette fois fiscal et financier, pour inciter les japonais à se reproduire davantage. En effet, est mis en place un système de quotient familial très incitatif, lequel permet de réduire considérablement l’impôt payé par ménage en fonction du nombre d’enfants, ce qui devrait encourager les couples japonais à se reproduire. En outre, des bourses vont également être données aux nouveaux parents, à partir de quatre enfants, pour les aider financièrement à prendre en charge l’arrivée d’un nouveau-né. Selon les estimations du Cabinet, l’objectif de huit enfants minimums par femme devrait être atteint aux alentours de 1942, ce qui permettra de doubler la croissance démographique nippone.

................L’objectif de cette politique nataliste est évidemment de reverser une bonne partie de l’excédent de naissance dans les colonies, sans pour autant conduire à une réduction du nombre d’habitants du l’archipel, ou même à une baisse de sa croissance démographique. Ainsi, le Cabinet Konoe a également établi un programme de colonisation de la Corée, de Formose et de la Micronésie, fixé sur vingt ans, avec comme objectif l’envoi d’un million de colons japonais chaque année vers ces trois destinations, bien que les objectifs diffèrent selon les territoires. D’abord, s’agissant de la Corée, ce sont 15,5 millions de colons que le Cabinet souhaite envoyer. Ensuite, s’agissant de Formose, cela devrait être 4,3 millions de colons. Enfin, en Micronésie – et dans les autres îles du Pacifique dominées par le Japon –, ce ne sont que 200'000 colons que le Cabinet souhaite envoyer. Pour encourager cette colonisation, le Cabinet ne lésine pas sur les moyens : outre la propagande, promesse est faite à chaque famille de colons de retrouver, dans le territoire sur lequel elle souhaite s’installer, la même propriété que celle qu’elle possédait sur l’archipel, voire davantage dès lors que c’est possible, notamment grâce à l’expropriation des anciens propriétaires autochtones. L’accent est également mis sur le développement économique de ces territoires, leur industrialisation, etc., lesquels promettent ainsi aux japonais d’avoir très rapidement un travail à occuper pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, la mise à disposition d’un personnel autochtone corvéable selon leurs désirs, etc. Dans certains cas, le Cabinet peut également prévoir le rachat des dettes contractées par le ménage si besoin est. Bref, tout est mis en œuvre pour inciter les japonais – sous un strict contrôle, bien évidemment, pour éviter des afflux trop importants vers les colonies – à se lancer dans l’aventure coloniale. Si les premières années de colonisation ne devraient pas être trop problématiques, notamment s’agissant des propriétés à trouver, de la place prise par les colons, etc., la situation devrait se complexifier d’ici cinq à six ans selon les estimations gouvernementales, avec une hausse notable des tensions, notamment à cause des expropriations qui devront alors s’accroître, etc. Pour résoudre ce problème d’emblée, le Cabinet a mis au point une solution, laquelle commencera à être mise en œuvre progressivement dans les années à venir, bien qu’elle ne soit qu’encore au stade de l’expérimentation actuellement. Le Mandchoukouo n’est pas exclu de ce projet non plus, puisque le Cabinet prévoit l’envoi de 5 millions de colons d’ici 1957, bien que les moyens susmentionnés ne soient pas mis en œuvre pour favoriser cette colonisation, jugée secondaire par rapport à celle de la Corée, de Formose et de la Micronésie. Une partie de ces colons devront notamment s’installer dans la péninsule du Liaodong.


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Message par Sirda Ven 21 Fév 2020 - 20:43


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Affaires coloniales


................La victoire des troupes mongoles sur la Clique de Shanxi au printemps 1937 a permis de quasiment doubler le territoire de l’Etat de Mongolie, grâce à l’annexion du Suiyuan. Dès les premiers jours de ce rattachement, les troupes mongoles investirent la province, expulsant les dernières bandes armées hostiles s’y trouvant, et s’emparant effectivement des principaux lieux de pouvoir de la région, notamment par l’éviction des anciens dirigeants provinciaux afin de les remplacer par de nouveaux plus fidèles à la Mongolie nationaliste. Parvenant progressivement à unifier autour de lui la Mongolie chinoise, le prince Demchugdongrub entend mener à bien son projet nationaliste, avec le soutien de Tokyo. Outre la mainmise territoriale qu’il acquiert peu à peu grâce à la nomination de fidèles mongols nationalistes dans l’ensemble des fonctions stratégiques, puis subalternes, le prince lance une véritable politique dite de « mongolisation » des territoires qu’il contrôle, notamment par la diffusion de la langue mongole. En effet, icelle est officiellement établie comme seule et unique langue officielle de l’Etat, tandis que toutes les écoles sont désormais légalement obligées de n’enseigner que cette langue en langue maternelle et primaire, certaines d’entre elles pouvant également enseigner le mandchou ou le japonais en langues secondaires. Cette volonté de largement diffuser la langue mongole s’inscrit dans une politique de création d’un véritable sentiment national autour de la Mongolie, alors qu’une écrasante majorité de la population de l’Etat est en réalité d’ethnie Han et parlant divers dialectes selon les régions. De surcroît, la propagande officielle bat désormais son plein, avec la diffusion d’affiches et de tracts en tout genre vantant la bravoure et l’héroïsme des soldats nationalistes mongols lors de leurs affrontements face aux soldats de la Clique de Shanxi, d’une part pour renforcer la fierté nationale, mais aussi pour favoriser le recrutement des troupes, puisque désormais, Demchugdongrub entend rassembler 39'000 soldats autour de sa personne d’ici le printemps 1939 – soit 13 divisions. En parallèle, Tokyo prend – indirectement – en charge les affaires économiques mongoles. En effet, les principaux zaibatsu fondent la Mongolian Industrial Development Company, chargée de gérer et de coordonner les intérêts économiques et financiers japonais dans la région. Outre la création d’entreprises habituelles, comme des banques, etc., les japonais lorgnent sur les ressources minières alléchantes de la Mongolie, et notamment sur les quelques 92 millions de tonnes de fer du Xuanhua Longyan, dont il est prévu d’en extraire 500'000 tonnes par an, mais aussi sur les quelques 418 millions de tonnes de charbon du Suiyuan et du Mengjiang, dont 60'000 tonnes devraient être extraites d’ici 1940, avec un objectif de production fixé à 1 million par an en 1945. Pour atteindre ces objectifs, de lourds investissements publics et privés japonais dans les infrastructures vont être effectués, notamment avec la création de lignes ferroviaires pour relier les principales villes entre elles – ainsi qu’à la Mandchourie –, pour atteindre et surtout transporter ces ressources jusqu’aux ports coréens ou mandchous.

................Dans l’État du Mandchoukouo, les industriels japonais, soutenus par le ministre de l’Economie et des Finances Nobusuke Kishi, ne chôment pas non plus en matière économique. En effet, le plan quinquennal mandchou adopté en 1935 est légèrement revu à la hausse, principalement s’agissant de la production de fer. Si celle-ci avait été fixée à deux millions de tonnes d’ici 1940, elle est largement revue à la hausse pour être désormais établie à quatre millions de tonnes de fer à extraire chaque année d’ici 1940, et 2,5 millions de tonnes d’acier à produire d’ici la même échéance. La raison de cette révision tient à une erreur de calcul des productions cumulées de toutes les mines de fer lors de la rédaction du plan quinquennal en 1935, la version révisée prévoyant toutefois une légère hausse de quelques centaines de milliers de tonnes de fer supplémentaires à extraire et à transformer en acier. De même, si les infrastructures, notamment ferroviaires et routières, tendent à se développer considérablement en Mandchourie depuis plusieurs décennies, les investissements de la Manshū Jukōgyō Kaihatsu Kabushiki-gaisha dans ce domaine vont être renforcés à hauteur de 100 millions de yens, cela afin de parfaire la déserte ferroviaire de la région, et surtout, comme en Mongolie nationaliste, pour permettre d’atteindre des mines de charbon, de fer, ou d’autres ressources minières, plus reculées, de sorte à permettre un accroissement significatif de leur production lors du prochain plan quinquennal à partir de 1940. Là encore, ces infrastructures seront reliées aux chemins de fer existants permettant de traverser la Mandchourie et la Corée pour rejoindre les ports débouchant sur ceux du Japon. Dans la foulée, et afin d’accompagner ce développement industriel mandchou, plusieurs nouveaux barrages hydroélectriques vont être construits sur les principaux fleuves mandchous, permettant d’approvisionner en électricité ces nouvelles mines et usines. Par ailleurs, les autorités mandchoues ont approuvé la construction d’un canal de près de 200 kilomètres destiné à relier le golfe de Bohai au cœur économique et industriel de la Mandchourie, composé des villes d’Anshan, Mukden et Sinku, afin d’une part de permettre un accès facilité aux navires marchands pour l’exportation des produits mandchous, et d’autre part pour réguler la rivière Liao-ho. Sa finalisation est prévue pour 1942. Enfin, et comme en Mongolie nationaliste, l’accent est également mis sur la diffusion du mandchou. Avec le soutien du Japon, ce ne sont pas moins de 12’000 écoles primaires, 200 collèges, 140 écoles normales, 50 écoles techniques et professionnelles et plusieurs universités qui devront assurer l’enseignement exclusif du mandchou comme langue maternelle aux 600'000 élèves qu’elles pourront accueillir, encadrés par un corps professoral d’environ 25'000 personnes. Là encore, la diffusion du mandchou devrait revigorer le sentiment nationaliste mandchou, et unifier les ethnies disparates qui vivent dans l’Etat, tout en éduquant les mandchous pour qu’ils puissent travailler plus efficacement – et, in fine, mieux correspondre aux besoins de main d’œuvre de l’Empire japonais pour assurer sa prospérité.


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Message par Sirda Sam 22 Fév 2020 - 18:38


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Affaires militaires


................Le déclenchement plutôt réussi de la seconde guerre sino-japonaise, marqué par la chute de Beijing, de Shanghai et de Tianjin, est une bonne nouvelle pour la Dai-Nippon Teikoku Rikugun, qui prouve une fois encore sa capacité à dominer des théâtres de guerre. Toutefois, certaines failles apparaissent d’ores et déjà, selon le Daihon'ei, profondément réorganisé par décret de l’empereur Showa dans les premières semaines du conflit, puisqu’il a été supprimé et refondé pour désormais avoir autorité sur toutes les opérations militaires aussi bien en temps de paix que de guerre, au détriment du Gunji sangikan kaigi. En effet, les recrutements massifs réalisés pour l’armée impériale n’ont pas encore été véritablement pris en compte par une réorganisation fondamentale de la structure de l’armée. Ainsi, le général Jinzaburō Masaki, ministre de l’Armée, a procédé à cette réorganisation de fonds en combles de l’armée, afin d’incorporer officiellement ces nouvelles unités, et surtout, pouvoir les déployer dès que nécessaire sur les différents théâtres de guerre chinois.


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Message par Sirda Mar 25 Fév 2020 - 13:59


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Affaires chinoises


................L’opinion publique nippone est en effervescence. En effet, en cette fin d’année 1937, les principaux journaux nippons ne traitent quasi-exclusivement que de la « guerre sainte en Chine », selon son appellation officielle par le Cabinet Konoe, relatant inlassablement les différents exploits des soldats Japonais – et passant sous silence les rares défaites infligées par les troupes républicaines. Si le sentiment national nippon est bel et bien ravivé, ce ne sont pas tant les informations sur les batailles qui font palpiter le cœur des impériaux, mais un étrange concours relaté par l’Osaka Mainichi Shimbun et le Tokyo Nichi Nichi Shimbun ; concours entre deux officiers, Toshiaki Mukai et Tsuyoshi Noda au cours duquel iceux se livrent une rivalité féroce pour être le premier à tuer 100 ennemis avec leur sabre. L’affaire ayant été réglée par une victoire de Noda, les médias n’en restèrent pas là face à l’engouement populaire, et le Tokyo Nichi Nichi Shimbun annonça que les deux officiers s’étaient accordés une manche supplémentaire, avec comme objectif de décapiter cette fois 150 ennemis au sabre. Cette fois encore, l’officier Noda fut déclaré grand vainqueur, avec 154 victimes contre seulement 120 pour l’officier Mukai. Si les faits semblent amuser l’opinion publique japonaise et ne paraissent être qu’une simple anecdote de ce conflit, ils ne constituent en réalité qu’un simple exemple de toute la violence sanguinaire qui se déchaîne en Chine. En effet, après la chute de Nankin, les troupes impériales, emportées par l’ivresse de la victoire, se sont livrées à la mise à sac de l’ancienne capitale républicaine chinoise. Selon des rapports d’observateurs de l’état-major impérial, plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’enfants ont été violés voire tués par les soldats nippons, tandis que quasiment 334'000 civils ou prisonniers militaires ont été massacrés après la chute de la ville. De nombreuses maisons furent pillées puis incendiées, des innocents enterrés vivants, etc. Si l’ordre tend à être restauré au sein des troupes japonaises, le mal est déjà fait, et toute cette violence restera prégnante au sein d’une population chinoise désormais sous occupation. Ces évènements ne sont pas isolés, Nankin n’est pas un cas à part : dans de nombreux endroits, de telles violences ont été exercées par les soldats de la Dai-Nippon Teikoku Rikugun, et près de 500'000 civils ont déjà perdu la vie lors de bombardements ou d’exactions d’iceux. Le général Iwane Matsui et le prince Yasuhiko Asaka – oncle de l’empereur – ont tous deux étés convoqués à Tokyo à la suite du massacre de Nankin, jugés profondément infâmant pour l’honneur nippon. Si aucune sanction n’a été prise, ordre leur est donné de faire respecter la plus stricte des disciplines pour éviter de telles exactions, une mission qui sera probablement des plus délicates au regard de la mentalité des soldats et de leur volonté d’en découdre.

................Au regard de l’avancée des soldats japonais en Chine, et notamment de la chute de Beijing et de Nankin, le quartier général impérial a autorisé la création de deux gouvernements collaborateurs chinois destinés à administrer les régions conquises par la Dai-Nippon Teikoku Rikugun. D’une part, a été institué le Gouvernement provisoire de la République de Chine, basé à Beijing et dirigé par l’ancien nationaliste chinois Wang Kemin. Selon son acte d’établissement, ce gouvernement est chargé d’administrer les provinces du Hebei, du Shandong, du Shanxi, du Henan et du Jiangsu – bien que toutes ne soient pas encore contrôlées par l’armée impériale. D’autre part, le Gouvernement réformé de la République de Chine est également institué et est basé à Nankin. Il sera dirigé par Liang Hongzhi. Son acte d’établissement prévoit quant à lui qu’il sera compétent pour administrer les provinces du Jiangsu, du Zhejiang, et de l'Anhui, ainsi que sur les villes de Nankin et Shanghai. Dans les deux cas, des conseillers militaires nippons épauleront ces deux gouvernements, afin de s’assurer de leur fidélité envers Tokyo. Une véritable politique de collaboration est ainsi instituée. En effet, les gouvernements sont chargés de mettre sur pied des forces de collaboration, avec le recrutement de soldats et de policiers chargés d’assurer l’ordre et le contrôle des provinces soumises à leur autorité, le tout sous la supervision de conseillers et d’officiers japonais. L’autorité juridique théorique des gouvernements est totale sur ces territoires, puisque tous deux sont conçus comme des régimes à parti unique. Outre le maintien de l’ordre, ces deux gouvernements vont également être chargés officiellement de la « mise en valeur et du développement économique de la Chine », c’est-à-dire son exploitation économique afin de permettre aux soldats japonais d’être ravitaillés, et l’exportation des ressources clefs que ces territoires produisent vers l’archipel. Et, si les territoires contrôlés ne sont guère encore très importants au regard de la taille de l’Empire du Milieu, ils permettront quand même de produire et de fournir d’ores et déjà d’importantes ressources minières, dont du fer et du charbon, mais aussi halieutiques et alimentaires, grâce aux importantes rizicultures qui se trouvent sur cette Grande Plaine de la Chine du Nord, extrêmement fertile grâce aux nombreux fleuves qui la traversent et qui irriguent les terres arables. Toutes ces denrées et ressources devraient ainsi grandement contribuer à l’expansion industrielle et économique japonaise, ce qui, in fine, est l’objectif même de la politique coloniale nippone : fournir les ressources dont manque l’archipel pour contribuer à son développement, une stratégie déjà mise en œuvre en Corée, en Mandchourie et en Mongolie, et qui a prouvé son efficacité économique pour le Japon – bien que le développement desdits territoires en pâtisse allègrement.


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Message par Sirda Mer 26 Fév 2020 - 15:48


Empire du Japon
Dai Nippon Teikoku
大日本帝國


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Informations générales


Informations principales

Nom : Forme courte : Japon | Forme longue : Empire du Japon
Nombre d'habitants : 71 millions d'habitants au Japon, 22 millions en Corée, 5,4 millions à Formose, 0,3 millions dans les diverses possessions ultramarines
Superficie totale : 633'812 kilomètres carrés
Religion officielle : Shintoïsme
Langue officielle : Japonais
Capitale : Tokyo
Monnaie : Yen (¥)

Description

................Le Japon, en forme longue l’Empire du Japon, en japonais Nihon ou Nippon (日本) et Dai Nippon Teikoku (大日本帝國) respectivement, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est, situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine et de l'Union soviétique, et au nord de l'Océanie. Étymologiquement, les kanjis qui composent le nom du Japon signifient « pays (国, kuni) d’origine (本, hon) du Soleil (日, hi) » ; c’est ainsi que le Japon est désigné comme le « pays du soleil levant ». Le Japon forme depuis plusieurs siècles un archipel de milliers d'îles, dont les quatre plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95% de la superficie terrestre de la métropole, s'étendant sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques : par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji, est un volcan inactif depuis 1707. Après deux siècles et demi de fermeture au monde extérieur, le Japon connaît une réorganisation politique avec la fin du Shogunat et se transforme en nation moderne - adoptant sa première constitution en 1889 - ainsi qu'en puissance d'envergure mondiale. Le Japon de l'ère Meiji s'impose comme une nouvelle puissance du Pacifique. Bien avant le contact avec l'Occident, le Japon connait des tendances proto-capitalistes qui semblent préparer son décollage industriel. De riches cultivateurs constituent des entreprises artisanales notamment dans le tissage et prêtent aux moins fortunés, dont ils finissent par récupérer les terres : c'est le début d'un processus d'accumulation du capital. Avec l'ouverture au commerce international, l'afflux de produits manufacturés entraîne un déficit qu'il faut équilibrer en exportant des produits de base, ce qui augmente les prix et d'autre part, l'artisanat se voit concurrencé par les produits européens. Cela débouche sur une crise sociale qui se manifeste contre les étrangers et contre le système du shogunat. Ces problèmes poussent l'empereur Meiji Tenno, intronisé en 1867, à supprimer le shogunat en avril 1868. L’empereur gouverne avec ses conseillers : il est de droit divin et le shinto est déclaré shintoïsme d'État et à travers le culte de l'empereur, c'est le culte de l'État qui régit la vie des citoyens. La première réforme consiste à supprimer la féodalité et à lui substituer l'élite des marchands et de la petite noblesse des guerriers, les samouraïs. Les grands seigneurs, les daimyos, sont privés de leurs terres et des droits qui s'y attachent dès 1869.

................La première constitution japonaise est mise en application en 1890, tandis que les droits et les devoirs des sujets sont clairement définis. Par la suite, le pays connaît une modernisation rapide, utilisant la technologie occidentale et les experts étrangers pour adopter le capitalisme, devenant de ce fait la nation asiatique la plus développée et une grande puissance régionale. L'idéologie nationaliste japonaise se développe, du fait des besoins en matières premières pour une population toujours croissante couplé à la persistance des traditions guerrières, et se concrétise par des signes d'expansionnisme politique du pays : l'île de Taïwan et la Corée sont annexées en 1895, la guerre russo-japonaise permet au Japon de mettre la main sur les ressources de la Mandchourie en 1905 et de faire reconnaître le pays comme appartenant au cercle des grandes puissances. Plusieurs escarmouches permettront d'accroitre l'influence nippone en Chine par la suite, avant que l'empereur Taisho Tenno succède à Meiji Tenno en 1912. Sous le règne de ce dernier, le Japon poursuit sa rapide modernisation économique et sociale, tout en mettant en œuvre une vigoureuse politique d'industrialisation et de modernisation. Se rangeant aux côtés des alliés durant la Première Guerre Mondiale, l'Empire du Japon obtient en 1919 une partie des concessions allemandes en Chine et dans le Pacifique avant d'occuper la Sibérie jusqu'en 1922 dans le cadre de la guerre civile russe. L'arrivée de l'empereur Hirohito au pouvoir en 1926 ouvre de nouvelles perspectives aux Japonais : tandis que le pays reste une monarchie constitutionnelle, les militaires prennent de plus en plus de pouvoir. Mais l'Empire, qui commence à sentir les effets de la crise mondiale de 1929, s'oriente en conséquence de plus en plus vers les discours militaristes, souhaitant agrandir un empire extensif comprenant Taïwan, la Corée et les îles du Pacifique. Cette expansion est considérée comme une nécessité économique, visant à interdire aux états étrangers d'étouffer le pays en bloquant son accès aux matières premières et ses principales voies maritimes. A ce titre, dès 1931, il envahit la Mandchourie, terre riche en diverses matières premières, et y installe un Etat fantoche. En 1933, il poursuit sa politique d’expansion en s’emparant du Mengjiang, qu’il parvint à agrandir début 1937 en s’emparant du Suiyuan chinois. A la fin de cette année, il déclara ouvertement la guerre à la Chine afin de s’emparer de ses territoires côtiers.


Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : De jure monarchie constitutionnelle, de facto dictature militaire

Description

................L'Empire du Japon, depuis la promulgation de la Constitution Meiji, est théoriquement une monarchie constitutionnelle. Dans les faits, il demeura une oligarchie aristocratique largement dominée par les genrō jusqu’à l’ère Taishō, lors de laquelle Kinmochi Saionji, l’un des derniers genrō, poussa à la libéralisation du régime en permettant l’instauration d’une véritable démocratique parlementaire dans les années 20. Toutefois, celle-ci ne parvint pas à survivre à la crise de 1929 et à la montée du nationalisme militariste puisque le coup d’Etat du 30 juillet 1934, renforcé par celui de février 1936, mit définitivement fin à la démocratisation du Japon et marqua l’avènement d’une dictature militaire nationaliste mettant en avant la Restauration de Showa, c’est-à-dire le rétablissement de l’Empereur dans ses pleins pouvoirs constitutionnels.

Empereur du Japon

[✔] Dai Nippon Teikoku 473px-Emperor_Hirohito_portrait_photograph

Empereur : Hirohito

................L'empereur du Japon (Tennō) est le chef suprême de l'empire du Japon. Selon la Constitution promulguée en 1889 – dite aussi Meiji –, il est le chef de l'État et commandant suprême de la Marine et de l'Armée. L'article 1 affirme que « l'empire du Japon est assujetti et gouverné par une lignée continue depuis les temps immémoriaux d'empereurs » et que le pouvoir de souveraineté est investi dans la personne même de l'empereur. Lui seul a le droit de déclarer la guerre, de faire la paix et de conclure des traités ; d'exercer le commandement suprême des armées, de dissoudre la chambre basse de la Diète et de promulguer les ordonnances impériales lorsque la Diète n'est pas en session. L'article 4 précise toutefois que toutes lois, ordonnances ou rescrits impériaux, de quelque nature que ce soit, doivent être contresignés par un ministre d'Etat. L'empereur du Japon ne peut pas prendre d'initiatives sans le conseil ou l'accord de ses ministres. En contrepartie, les ministres ne sont responsables que devant l'empereur et lui seul. L'empereur actuel, Hirohito est le dernier d’une succession ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, descendant de la déesse Amaterasu. L'empereur possède un statut divin et fait l'objet d'un véritable culte qui est symbolisé par les insignes impériaux. La liste officielle actuelle comprend 124 souverains (dont Hirohito parmi lesquels on trouve 8 impératrices (dont 2 régnèrent sous deux noms différents). Toutefois, la constitution de 1889 interdit désormais formellement que le trône soit occupé par une femme. Le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns. Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » affectèrent de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses. Après avoir résidé plusieurs siècles au Kyōto-gosho à Kyoto, les empereurs se sont installés depuis le début de l'ère Meiji, dans l’ancien château d'Edo (Tokyo), devenu Palais impérial : Kyūjō. En 1936 a eu lieu la Restauration de Showa, laquelle rétablit théoriquement l’empereur dans ses pouvoirs constitutionnels, lui permettant de jouer à nouveau un rôle politique de premier plan.

Premier ministre de l'Empire

[✔] Dai Nippon Teikoku 343px-Fumimaro_Konoe

Premier ministre : Prince Fuminaro Konoe

................Les attributions du Premier ministre sont précisées par la Constitution de 1889 dite Constitution Meiji, promulguée le 11 février 1889 mais effective à partir du 29 novembre 1890. Celui-ci a des pouvoirs assez réduit, puisqu'il est nommé et peut être révoqué par l'empereur, de même que les autres membres du Cabinet. Le premier chef de gouvernement issu de cette constitution fut Aritomo Yamagata, en place du 24 décembre 1889 au 6 mai 1891. Jusqu'au décès de l'empereur Meiji et l'avènement de l'empereur Taishō en 1912, les Premiers ministres et les Cabinets échappent plutôt à la logique de la composition politique de la Diète et dépendent au contraire de l'oligarchie de Meiji (藩閥, hambatsu, classe dirigeante issue des anciens clans féodaux, surtout originaires de deux domaines, ceux de Chōshū et de Satsuma, qui furent les plus vives soutient de la restauration impériale durant la Guerre de Boshin) et par les Genrō (元老?). Ces derniers sont sept puis neuf personnalités de l'oligarchie considérés comme les « pères fondateurs » du nouveau système politique et qui exercent sur lui une autorité morale, ayant notamment le droit de choisir les Premiers ministres avec l'approbation de l'empereur. Avec la libéralisation du régime entreprise durant l'ère Taishō, les premiers ministres possédaient une marge de manœuvre grâce aux efforts du genrō Kinmochi Saionji en la faveur de l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire. C'est ainsi que le premier Cabinet basé sur le parti politique majoritaire à la Diète, le Rikken Seiyūkai, est formé par Takashi Hara en 1918. Ensuite, excepté la période allant de 1922 à 1924 dominée par des Premiers ministres militaires – dont certains ont toutefois été partisans de l'avènement de cette démocratie, d'autres aux contraires, ceux du gunbatsu, favorables au maintien d'un système oligarchique –, une véritable alternance politique se met en place entre le Rikken Seiyūkai et le Kenseikai, parfois alliés, selon la majorité à la Diète. Malgré tout, le pouvoir du premier ministre resta faible à cause de la Constitution de 1889 particulièrement ambiguë, coincée entre les deux principes contradictoires de la souveraineté impériale et du gouvernement parlementaire. Cette ambiguïté fut levée avec la fin de facto du régime parlementaire japonais, provoqué par le coup d’Etat du 30 juillet 1934, également appelée Restauration du 30 juillet, depuis lequel le Cabinet concentre l’essentiel des pouvoirs, en coordination avec le Palais impérial.
Cabinet Konoe

Premier ministre : Prince Fumimaro Konoe

Ministre des Affaires étrangères : Kōki Hirota
Ministre de la Guerre : Sadao Araki
Ministre de l’Armée : Jinzaburō Masaki
Ministre de la Marine : Prince Fushimi Hiroyasu
Ministre des Affaires coloniales : Sankichi Takahashi
Ministre de l’Intérieur et de la Justice : Hiranuma Kiichirō
Ministre des Finances : Takahashi Korekiyo
Ministre de l’Education : Kingoro Hashimoto
Ministre de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : Matsumoto Jōji

................Le Cabinet du Japon (内閣, Naikaku) désigne le gouvernement japonais. Celui-ci est composé essentiellement d'hommes politiques issus des partis représentés à la Chambre des représentants, mais doit voir selon la Constitution de 1889, voir impérativement attribuer à des militaires les portes-feuilles de la Guerre et de la Marine. C'est une des causes principales de l'instabilité chroniques des cabinets, qui tombent sous la pression des militaires dont l'importance dans la société japonaise est grande depuis des siècles. Le Cabinet est contrairement à bien d'autres pays monarchies, responsable devant l'Empereur et non devant la Diète impériale.

Chambres des pairs

Indépendants : 409 sièges

................La Chambre des pairs (貴族院, Kizoku'in) est la chambre haute de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Cette chambre est calquée sur le modèle britannique de la Chambre des lords, et repose sur la nouvelle organisation aristocratique du Kazoku créée lors de la Révolution Meiji en 1869 par fusion des anciens Kuge (la noblesse de cour) et Daimyō (la noblesse terrienne féodale). Concernant la composition de la Chambre des pairs, les Kazoku élisent parmis eux 150 représentants pour un mandat de 7 ans, l'Empereur peut nommer au maximum 125 membres additionnels après consultation de son Conseil privé pour un mandat à vie, 66 représentants sont élus dans les préfectures pour un mandat de 7 ans par une certaine classe censitaire, 4 représentants de l'Académie impériale siègent pour un mandat à vie, le prince héritier à partir de ses 18 ans siège ainsi que tous les princes impériaux et princes descendant à plus de deux générations d'un empereur à partir de 20 ans et tous les princes/ducs et marquis à partir de 30 ans. Les membres à vie de la chambre des pairs, peuvent être révoqués par l'Empereur. Conformément à la Constitution de 1889, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Mais dans la pratique, la Chambre des pairs bénéficie d'un prestige, d'un poids moral et d'une nette influence qui ne se trouve affaiblie que durant la phase démocratique des années 1920, et plus particulièrement après sa réforme de 1925. En effet, elle ne peut être dissoute contrairement à la Chambre des représentants, et est donc source de stabilité pour de nombreux gouvernements. Ainsi, jusqu'en 1918, tous les Premiers ministres étaient issus de la pairie. Étant donné le caractère particulier de la composition de la Chambre des pairs, ses membres sont censés être apolitiques et elle ne comporte donc aucun groupe politique. Toutefois, à partir des années 1910, la Chambre des pairs est gagnée par le clivage partisan qui prévaut à la Chambre des représentants. Cette situation change fondamentalement après février 1936, date à partir de laquelle tous les pairs doivent être fidèles au Taisei Yokusankai.

Chambre des représentants

Taisei Yokusankai (TY) : 466 sièges

................La Chambre des représentants (衆議院, Shūgi-in) est la chambre basse de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Conformément à celle-ci, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Les représentants sont élus pour un mandat de 4 ans selon un suffrage universel masculin institué depuis 1925. Elle peut être dissoute par l'Empereur. En février 1936, le renouvellement de la Shūgi-in, et le début de crise politique qui en résulta, conduisit le Cabinet Konoe à la dissoudre, ainsi que l’intégralité des partis politiques traditionnels japonais. Désormais, il est nécessaire d’appartenir au Taisei Yokusankai – ou Association de soutien à l’autorité impériale – pour pouvoir occuper une charge élective.


Démographie et économie


Description de l'économie

................Une croissance rapide et des changements structurels caractérisent les deux périodes de développement économique du Japon depuis 1868. Au cours de la première période, l'économie ne croît d'abord que modérément et repose en grande partie sur l'agriculture traditionnelle pour financer l'infrastructure industrielle moderne. Lorsque la guerre russo-japonaise commence en 1904, 65% des emplois et 38% du produit national brut sont toujours basés sur l'agriculture mais l'industrie moderne commence à se développer sensiblement. Au cours de la Première Guerre mondiale, le Japon profite de l'absence sur le marché mondial des concurrents européens déchirés par la guerre pour faire progresser son économie, générant un excédent commercial pour la première fois depuis l'isolement de l'époque d'Edo. À la fin des années 1920, la fabrication et l'exploitation minière contribuent pour 23% du PIB, contre 21% pour l'ensemble de l'agriculture. Transports et communications sont développés pour soutenir le développement de l'industrie lourde. Dans les années 1930, l'économie japonaise souffre moins de la Grande Dépression que les nations que les plus industrialisées et se développe au rythme rapide de 5% du PIB par an, voire davantage, notamment grâce à la dévaluation du yen par rapport aux autres monnaies, ce qui a permis d’accroître les exportations japonaises dans différents secteurs, notamment l’industrie et le textile, prenant d’importantes parts de marchés américains et européens. La fabrication et l'exploitation minière en viennent à représenter plus de 30% du PIB, plus de deux fois la valeur du secteur agricole. Si l’archipel japonais est assez pauvre en ressources naturelles, et notamment minières, ses colonies le sont davantage. Ainsi, la Corée, regorgeant de ressources telles que le charbon et le fer dans d’importantes quantités, permet d’approvisionner une partie de la demande japonaise. Toutefois, Tokyo reste dépendante d’autres territoires en la matière, notamment de la Mandchourie.

Finances

Nota bene : Les montants sont exprimés soit en yens valeur 1930, soit en dollars valeur 1990

Dette publique : 10,5 milliards de yens
Solde budgétaire : – 1,57 milliard de yens
Revenus publics : 1,3 milliard de yens
Dépenses publiques : 2,87 milliards de yens
  • Ministère des Affaires coloniales : 170 millions de yens
  • Ministère des Affaires étrangères : 70 millions de yens
  • Ministère de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : 400 millions de yens
  • Ministère de l’Armée : 360 millions de yens
  • Ministère de l’Education : 380 millions de yens
  • Ministère des Finances : 100 millions de yens
  • Ministère de la Guerre : 530 millions de yens
  • Ministère de l’Intérieur et de la Justice : 120 millions de yens
  • Ministère de la Marine : 740 millions de yens

Territoires de l’Empire

Produit intérieur brut : 202 milliards de dollars [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Croissance du produit intérieur brut : + 3,59 % [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de chômage : 5.3% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase_Negative.svg
Taux d'inflation : + 1% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de change : 1 yen = 1.25 dollar [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg

Corée
Chômage : inconnu
Croissance économique : 9,52%
PIB : 30 milliards de dollars
Population : 21 millions de coréens, 1,1 million de japonais

Formose
Chômage : inconnu
Croissance économique : 1%
PIB : 6,836 milliards de dollars
Population : 5,2 millions de taïwanais, 0,3 million de japonais

Japon
Chômage : 4,78%
Croissance économique :
PIB : 165,017 milliards de dollars
Population : 71 millions de japonais

Micronésie
Chômage : inconnu
Croissance économique : inconnue
PIB : inconnu
Population : 0,2 million de micronésiens, 0,1 million de japonais


Dai-Nippon Teikoku Rikugun


[✔] Dai Nippon Teikoku 320px-War_flag_of_the_Imperial_Japanese_Army.svg

Effectifs

Nombre de soldats :
820'000 soldats actifs
578'000 réservistes
40'000 soldats du Service aérien
15'000 agents de la Kempeitai

Pistolets :
Colt Model 1903 Pocket Hammerless
FN Model 1910
Mauser C96
Type 26 Revolver

Pistolets-mitrailleurs :
MP18
MP28

Grenades :
Type 10 Grenade

Carabines :
Type 38
Type 44

Fusils :
Type 30
Type 38

Mitrailleuses légères :
Type 11 Light Machine Gun
Lewis

Mitrailleuses lourdes :
Type 3 Heavy Machine Gun

Mortiers :
Type 11 70mm
Type 14 270mm

Nombre de tanks : 2’560 tanks
300 Type 97 Chi-Ha medium tank
400 Type 97 Te-Ke tankette
560 Type 95 Ha-Go light tank
900 Type 94 tankette
400 Type 89 I-Go

Nombre d’automitrailleuses : 260
80 Type 95 So-Ki
180 Type 92

Nombre de canons antiaériens : 2 158 canons antiaériens
2 000 Type 88 75mm
70 Type 14 100mm
44 Type 11 75mm
44 Type 10 120mm

Nombre de canons de campagne : 3 311 canons de campagne
3 059 Type 38 75mm
150 Type 89 150mm
102 Type 38 100mm

Nombre de canons de montagne : 4 120 canons de montagne
3 500 Type 41 75mm
620 Type 31 75mm

Nombre d'obusiers : 804 obusiers
300 Type 38 12cm
280 Type 4 15cm
224 Type 38 15cm

Nombre d'obusiers de siège : 300 obusiers de siège
220 Obusiers L/10 28cm
80 Type 45 240mm

Composition de l'aviation terrestre : 2 430 avions
200 chasseurs Nakajima Ki-27
608 chasseurs NiD 29
1 chasseur Nieuport 24
1 chasseur Nieuport 27
1 chasseur SPAD S.VII
10 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-21
6 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-20
20 bombardiers légers Mitsubishi Ki-30
48 bombardiers légers Mitsubishi 2MB1
27 bombardiers légers Kawasaki Ka 87
407 bombardiers légers Type 88
707 biplans de reconnaissance Type 88-I/II
300 biplans de reconnaissance Kawasaki Army Type Otsu 1
104 biplans d'entrainement Yokosuka K2Y1


Dai-Nippon Teikoku Kaigun


[✔] Dai Nippon Teikoku Langfr-320px-Naval_Ensign_of_Japan.svg


Effectifs

Nombre de soldats :
100'000 marins
15 000 fusiliers marins
15'000 soldats du Service aérien
2'000 agents de la Tokkeitai

Nombre de cuirassés : 10 cuirassés
4 de classe Kongo
2 de classe Fuso
2 de classe Ise
2 de classe Nagato

Nombre de portes-avions : 5 portes-avions
1 de classe Akagi
1 de classe Kaga
1 de classe Hosho
1 de classe Sōryū
1 de classe Hiryū

Nombre de portes-avions léger : 1 porte-avions léger
1 de classe Wakamiya

Nombre de ravitailleurs de porte-avions : 3 ravitailleurs de porte-avions
2 de classe Chitose
1 de classe Mizuho,

Nombre de croiseurs : 43 croiseurs
2 de classe Tone
4 de classe Mogami
6 de classe Nagara
5 de classe Kuma
4 de classe Nachi
3 de classe Chikuma
3 de classe Sendai
2 de classe Izumo
2 de classe Kasuga
2 de classe Furutaka
2 de classe Aoba
2 de classe Tenryu
1 de classe Asama
1 de classe Yakumo
1 de classe Azuma
1 de classe Tsuhima
1 de classe Tone
1 de classe Yubari

Nombre de destroyers : 132 destroyers
10 de classe Asahio
10 de classe Shiratsuyu
6 de classe Hatsuharu
20 de classe Momi
15 de classe Minekaze
12 de classe Mutsuki
11 de classe Fubuki
10 de classe Kava
9 de classe Kamikaze
8 de classe Wakatake
6 de classe Enoki
4 de classe Momo
4 de classe Amatsukaze
2 de classe Umikaze
2 de classe Sakura
2 de classe Kawakaze
1 de classe Urakaze

Nombre de sous-marins : 76 sous-marins
1 croiseur sous-marin de classe I-6
2 croiseurs sous-marins de classe I-7
6 de classe I-68
2 de classe Ro-33
2 de classe I-74
10 de classe K3
9 de classe L4
4 de classe J1
4 de classe KD3a
4 de classe KRS
4 de classe KD3b
4 de classe KT
4 de classe L2
3 de classe L3
3 de classe K4
3 de classe F2
2 de classe K1
2 de classe F1
2 de classe K2
2 de classe L1
1 de classe KD1
1 de classe KD2
1 de classe KD4

Nombre de divers navires armés : 18 divers navires armés
4 de classe Seta
1 de classe Chihaya
1 de classe Uji
1 de classe Saga
1 de classe Ataka
1 de classe Sumida
1 de classe Fushimi
1 de classe Toba
1 de classe Atami
1 chasseur de sous-marins de classe No.3
2 chasseurs de sous-marins de classe No.51
1 chasseur de sous-marins de classe No.53
2 chasseurs de sous-marins de classe No.1
4 torpilleurs de classe Chidori
16 torpilleurs de classe Otori

Nombre de navires de défense côtière : 1 navire de défense côtière
1 de classe CMB-55

Nombre de mouilleurs de mines : 24 mouilleurs de mines
1 de classe Okinoshima
3 de classe Natsushima,
13 de classe Natsuhima
2 de classe Kamome
1 de classe Tokiwa
1 de classe Aso
1 de classe Katsuriki
1 de classe Shirataka
1 de classe Itsukushima

Nombre de dragueurs de mines : 18 dragueurs de mines
6 de classe No.13
6 de classe Asakaze
4 de classe W1
2 de classe W5

Nombre de pétroliers ravitailleurs : 10 pétroliers ravitailleurs
7 de classe Notoro
3 de classe Ondo
2 de classe Tsurugizaki
1 ravitailleur de sous-marins de classe Taigi

Nombre de charbonniers : 2 charbonniers
2 de classe Muroto

Composition de l'aviation navale : 920 avions
96 chasseurs A5M
50 chasseurs A1N1
32 bombardiers B5M
196 bombardiers-torpilleurs B1M1
128 bombardiers-torpilleurs B1M3
159 biplans de reconnaissance C1M1/C1M2/C1M3
128 hydravions de reconnaissance E1Y2
77 hydravions de reconnaissance E2N1
32 hydravions de reconnaissance HD.25
12 hydravions de reconnaissance E3A1
10 hydravions de reconnaissance W.33


Organisation militaire


Dai-Nippon Teikoku Rikugun

Spoiler:

Dai-Nippon Teikoku Kaigun

Spoiler:


Relations extérieures de l'Empire du Japon


................Le Japon moderne a d'abord mené une politique d'isolation vis-à-vis des nations occidentales avant que celle-ci ne soit stoppée par l'attaque américaine menée en 1853 dans la baie d'Edo. Le Japon est contraint de signer la convention de Kanagawa et de s'ouvrir aux puissance coloniales de l'époque en autorisant leurs navires à se ravitailler dans certains ports de l'archipel puis à faire du commerce. En réaction, l'empereur Mutsu Hito lance en 1868 la restauration de Meiji qui vise à transformer le Japon en un pays moderne sur le modèle occidental. Ce mouvement est à l'origine d'un fort courant nationaliste et expansionniste qui va marquer les relations du Japon au sein de son environnement régional. Dès 1894, le Japon s'affirme comme une puissance moderne régionale et des guerres de conquête se succèdent : en 1894-1895, victoire sur la Chine de la dynastie Qing (conquête de Formose et des îles Pescadores) ; en 1904-1905, victoire sur l'Empire russe (conquête du sud de Sakhaline et de possessions en Manchourie, occupation de la Corée) ; en 1910, annexion de la Corée. Durant la Première Guerre mondiale, le Japon se positionne dans le camp des Alliés, ce qui lui permet de récupérer les possessions allemandes du Pacifique (les îles Mariannes, les îles Carolines et les îles Marshall), ce qui sera confirmé lors de la Conférence de paix de Paris en 1919. Le choix opéré par le Japon et sa position dans le camp victorieux lui permet d'affirmer sa domination dans la zone Asie-Pacifique, au détriment notamment de la Chine (elle-même pour partie colonisée par les puissances occidentales et qui perd des territoires au profit du Japon) et avec le consentement des puissances coloniales traditionnelles. Lors de cette période, le gouvernement japonais profite des troubles politiques internes en Chine pour étendre son influence : des prêts sont alloués à l'armée de Duan Qirui afin de garantir les intérêts japonais au nord de la Chine et une série de demandes est imposée au gouvernement de la République de Chine sans contreparties. Après-guerre, l'expansion militaire cesse provisoirement du fait de la prospérité économique des années vingt et du courant pacifiste international : le Japon adopte alors une politique étrangère plus coopérative vis à vis des États-Unis et du Royaume-Uni. Son implication en Chine continentale est grandissante mais s'oriente davantage vers une coopération dirigée par le Japon avec différents acteurs chinois. Cependant, le passage à l'année 1930 marque un tournant dans la politique étrangère nippone : les libéraux du pouvoir civil, dominants dans les années vingt, s'opposent aux nationalistes du pouvoir militaire, qui influencent de plus en plus l'empereur. Le coup d’Etat de 1934 marqua un nouveau tournant, avec la victoire de la Faction de la voie impériale, la Kōdōha, aidée par la Faction de la Flotte, la Kantai-ha. La doctrine nippone prévoit désormais l’expansion vers le Nord, la Hokushin-ron, et la diplomatie japonaise s’active désormais à tout mettre en œuvre pour la favoriser.

Etats fantoches : Meng Jiang (Etat impérial de Mongolie), Mandchoukouo.

Très bonnes relations : Royaume du Siam.
Bonnes relations : Troisième Reich, Royaume d’Italie.
Relations neutres : Reste du monde.
Mauvaises relations : Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Très mauvaises relations : République de Chine & apparentés.


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Message par Sirda Mar 3 Mar 2020 - 13:44


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Affaires générales

29/30 lignes

................La seconde guerre sino-japonaise préoccupe grandement le Cabinet Konoe. Si les combats se déroulent plutôt bien dans l’ensemble, nonobstant quelques défaites militaires rapidement balayées par d’éclatantes victoires de la Dai-Nippon Teikoku Rikugun, de nombreux affrontements ont néanmoins été remportés de justesse par les troupes impériales. Si la suprématie militaire nippone sur son voisin chinois n’est pas remise en cause pour le moment, la découverte du soutien américain à la République de Chine inquiète grandement Tokyo. De surcroît, cette guerre n’est pas non plus sans rencontrer une vive opposition au sein du Cabinet, notamment de la part du ministre des Affaires étrangères, Kōki Hirota, ce dernier dénonçant notamment vivement le massacre de Nankin. En conséquence, le Prince Fumimaro Konoe, désireux de faire taire toute opposition interne au sein du gouvernement, démissionna Hirota, officiellement pour des raisons de santé. En lieu et place, il annonça la nomination du diplomate Shigenori Tōgō, ancien ambassadeur à Berlin et ancien directeur du bureau des Affaires nord-américaines, nommé en début d’année à l’ambassade de Moscou avant d’en être rappelé par le Premier ministre afin d’intégrer le Cabinet. Fin connaisseur de l’Amérique du Nord, le nouveau ministre des Affaires étrangères a d’ores et déjà proposé aux Etats-Unis d’Amérique une rencontre à Tokyo afin de traiter de l’intervention américaine dans le conflit sino-japonais ainsi que pour rétablir des relations plus cordiales entre les deux grandes puissances du Pacifique, un objectif majeur pour le nouveau ministre, connu pour ses positions plutôt favorables vis-à-vis de l’Occident, et plus particulièrement de Washington. En parallèle, Shigenori Tōgō a annoncé l’établissement d’un embargo militaire sur la République de Chine, les navires nippons recevant l’autorisation d’arraisonner tout navire suspecté de transporter des armes vers le pays – ce qui ne concerne pas ceux à destination des possessions étrangères en Chine, afin de rassurer la République française, la République du Portugal et le Royaume-Uni ; ni les navires de guerre étrangers. Toujours concernant la guerre, et tenant compte du succès remporté par les forces navales spéciales de débarquement, le ministre de la Marine, le Prince Fushimi Hiroyasu, a annoncé l’accroissement de leurs effectifs à 60'000 fusiliers marins d’ici la fin de l’année, répartis en 20 divisions constituées chacune de 4 régiments de 750 fusiliers, soit 3'000 au total par division. L’objectif du Prince Fushimi Hiroyasu est de mettre sur pied une force navale spéciale de débarquement capable d’intervenir rapidement partout en Asie orientale afin de réitérer des succès de débarquement comme à Qingdao, tout en prenant compte des échecs relatifs, comme à Shanghai, pour éviter les mêmes erreurs.


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Message par Sirda Sam 7 Mar 2020 - 1:11


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Affaires militaires


................A la suite de la conclusion d’un cessez-le-feu entre l’Union Soviétique, le Mandchoukouo et le Japon sur la demande d’icelui en réaction aux violents affrontements qui se produisirent aux alentours du lac Khassan, situé à proximité du point de jonction des trois frontières pas loin de Vladivostok, l’état-major impérial a tiré d’importantes leçons. En effet, selon les rapports fournis par les observateurs militaires nippons, une défaite militaire est envisageable contre Moscou, sous réserve d’une meilleure préparation. Nonobstant des pertes militaires plus élevées numériquement, l’accent est mis sur l’infériorité numérique et le manque d’entraînement des troupes mandchoues dirigées par des officiers japonais, qui relèvent que si des soldats mandchous parvinrent à tenir en haleine aussi longtemps des soldats soviétiques, et à infliger autant de pertes à leurs blindés, la Dai-Nippon Teikoku Rikugun n’aura aucun mal à vaincre l’Armée rouge en cas de confrontation directe entre ces deux armées. L’armée du Kwantung, dont les officiers encadraient les troupes mandchoues, ressort ainsi pleinement confiante de ce premier affrontement majeur avec l’Union soviétique, et poursuit sa promotion de la Hokushin-ron, soutenant à qui veut bien l’entendre que l’armée japonaise est capable de vaincre une armée soviétique sur laquelle elle dispose désormais d’importantes informations depuis la fuite d’un agent du NKVD chaleureusement accueilli à Tokyo. Lui aussi confiant dans une victoire face à l’Union soviétique en cas de mobilisation générale des soldats nippons contre la menace communiste, le ministre de la Guerre Sadao Araki a ainsi utilisé, avec l’accord du Cabinet, le droit de censure et de contrôle des médias du gouvernement afin de faire publier divers articles dans les principaux journaux de l’archipel vantant le génie stratégique des officiers nippons, joignant aux textes encensant une prétendue victoire militaire lors de la bataille des photos de carcasse de blindés soviétiques jonchant les collines et inspectés minutieusement par des officiers nippons dans de soyeux uniformes de grande élégance. L’objectif pleinement assumé du Cabinet Konoe, à travers l’utilisation de la propagande, est bel et bien d’obtenir le soutien du peuple nippon pour une éventuelle expansion de l’Empire du Soleil Levant vers le nord, afin d’accaparer aux soviétiques la richesse de la Mandchourie extérieure sous domination communiste, et, qui sait, peut-être pousser à nouveau les soldats nippons jusqu’au lac Baïkal – voire bien au-delà. Dans l’éventualité de la survenance d’un tel conflit, l’entièreté de la nation nippone serait alors obligée de soutenir sans faillir ses soldats pour obtenir la victoire, ce à quoi le Cabinet entend préparer la société afin que l’arrière-front ne défaille pas, cela notamment grâce à un endoctrinement par la propagande.

................Ce meilleur endoctrinement de la société japonaise passe nécessairement par un meilleure encadrement d’icelle. Si la propagande bat déjà son plein et que le Cabinet dispose d’ores et déjà de larges pouvoirs juridiques et matériels pour veiller au bon respect de sa politique impérialiste et nationaliste, le contrôle exercé sur la population reste insuffisant à ses yeux – ce en dépit de la formation des Tonarigumi qui demeurent un moyen de contrôle et un relai efficace pour le gouvernement. A ce titre, prenant exemple sur d’autres régimes totalitaires occidentaux, le ministre de l’Intérieur et de la Justice, Hiranuma Kiichirō, a largement renforcé les pouvoirs de la Tokubetsu Kōtō Keisatsu, la police spéciale impériale chargée d’enquêter et de contrôler les groupes et idéologies représentant une menace pour l’ordre public. Cette police politique, à la fois police de la paix et police de la pensée mettant en œuvre la censure impériale, dirigée par Genki Abe a déjà fait ses preuves par le passé, avec des méthodes parfois radicales, ayant par exemple conduit à l’arrestation de près de 60'000 suspects en 1936, un chiffre honorable pour un service doté de 10'000 fonctionnaires loyaux à l’Empereur et à son Cabinet. Mais pour le ministre, cela reste grandement insuffisant. Ainsi, le doublement des effectifs de la Tokubetsu Kōtō Keisatsu a été décidé par Hiranuma Kiichirō, de même qu’une rallonge budgétaire de vingt millions de yens annuellement afin de financer ce recrutement d’ampleur. L’objectif est de permettre une meilleure surveillance de la population, en quadrillant mieux le territoire, toujours à l’aide des Tonarigumi. En outre, les moyens juridiques de la Tokubetsu Kōtō Keisatsu sont également modifiés. Jusqu’alors fondés sur la Loi de Préservation de la Paix de 1925, le ministre de l’Intérieur et de la Justice a obtenu la révision intégrale d’icelle au profit d’une nouvelle Loi de Préservation de l’Ordre Public et de la Paix de la Nation nippone bien plus autoritaire. En effet, celle-ci maintient l’interdiction de l’ensemble des partis politiques et prévoit plus particulièrement la condamnation à la prison à perpétuité ou à la déportation de tout individu étant suspecté de proximité idéologique avec le communisme, le pacifisme ou le socialisme – voire, en cas d’infraction, à la peine capitale. Idem, les opposants à la guerre de Chine seront traqués. De même, le contrôle de certains organismes religieux est désormais prévu, à savoir tous ceux ne relevant ni du bouddhisme, ni du shintoïsme. Sur un aspect juridictionnel, la cour d’appel pour les crimes de pensée a été supprimée, les accusés ne disposant désormais plus que de la première instance pour faire entendre leurs arguments. De même, il sera désormais possible au ministère de la Justice de nommer lui-même les avocats de la défense dans les cas de crime de pensée. De la sorte, le Cabinet Konoe entend mieux contrôler sa population.


Affaires chinoises


................La situation en Chine semble être plus que favorable pour la Dai-Nippon Teikoku Rikugun qui contrôle désormais les principales villes du nord-est du pays. En dépit de quelques défaites légères et de quelques retards pris sur les objectifs initiaux fixés par le Quartier général impérial, les généraux déployés sur le terrain, au premier rang desquels Hideki Tojo, disposent de toute la confiance du Cabinet. A l’arrière, les diverses lois adoptées au cours des années 1936 et 1937 par la Diète, sur proposition du Gouvernement, sont pleinement rentrées en vigueur et permettent d’ores et déjà la mobilisation forcée de plusieurs centaines de milliers de chômeurs ou d’oisifs afin de les faire travailler dans les usines d’armement pour qu’ils contribuent à l’effort de guerre. Toutefois, certaines avaries lors des campagnes risquent de ralentir cette bonne progression japonaise, à commencer par la destruction des digues qui retenaient jusqu’alors le fleuve Jaune dans son lit. Profitant de la capture de près de 180'000 soldats chinois après leur défaite dans la péninsule du Shandong, l’Etat-major impérial a ordonné leur réemploi comme ouvriers afin de participer aux travaux de reconstruction de cette digue, au moins dans les zones contrôlées par les soldats japonais, et sous étroite surveillance des soldats impériaux et de leurs supplétifs collaborateurs. Cependant, l’essentiel de ces prisonniers de guerre ne sera pas employé à cette tâche mais sera déporté vers divers camps de travailleurs en Corée ou en Mandchourie afin de contribuer à diverses tâches destinées à faire prospérer l’Empire – s’ils ne sont pas massacrés en chemin par des soldats japonais légèrement trop zélés, ce à quoi leurs officiers ne devraient guère s’opposer. L’avancée rapide des troupes japonaises pose immanquablement la question de l’organisation des territoires chinois sous contrôle japonais, d’ores et déjà divisés en deux gouvernements collaborateurs. A l’initiative du Cabinet, ces deux gouvernements sont désormais supprimés et fusionnés au sein d’un seul et unique Gouvernement national réorganisé de la république de Chine basé à Nankin et revendiquant la légitimité sur l’entièreté de la Chine – à l’exception de la Mandchourie et de la Mongolie extérieure et intérieure. L’ancien dirigeant du gouvernement de Beijing, Wang Kemin, se retrouve désormais à la tête de ce nouveau gouvernement, tandis que son homologue de Nankin occupe dorénavant la charge de président du Yuan législatif – équivalent du Parlement. Il incombe désormais à ce nouveau gouvernement collaborateur de faire respecter à la population locale les ordres japonais, et de recruter en son sein militaires et policiers pour servir à maintenir l’ordre. De même, plusieurs dizaines de milliers de chinois sont d’ores et déjà déportés vers les mines et usines mandchoues pour y travailler afin de collaborer à l’effort de guerre du Japon et de ses alliés.


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Message par Sirda Dim 8 Mar 2020 - 16:02


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Affaires intérieures


................Administrée depuis presque trente ans par le Dai Nippon Teikoku, la Corée connaît depuis 1910 une période de développement et d’industrialisation rapides grâce à l’afflux d’importants capitaux japonais, publics comme privés. Territoire prisé par Tokyo depuis près de trois siècles avec des premières tentatives d’invasion entre 1592 et 1598, lors de la guerre d'Imjin, la Corée regorge de ressources naturelles à foison, ce dont l’archipel nippon est quasi-intégralement dépourvu – ce qui, toutefois, ne l’empêcha pas de devenir une puissance mondiale au cours du XXème siècle. Désormais maître de la péninsule, le Cabinet Konoe entend poursuivre les efforts d’industrialisation du territoire entrepris depuis près de trois décennies désormais et qui ont permis d’accroître significativement la part de l’industrie dans l’économie péninsulaire, laquelle est passée de moins de 5% en 1910 à quasiment 40% en 1938, un effort remarquable qui s’est traduit par une production industrielle avoisinant, en valeur, les 1,8 milliard de yens, un niveau comparable à celui de la production agricole dans le pays. Pareillement, le réseau ferroviaire s’est lui aussi considérablement développé puisqu’il est passé d’à peine 1'000 kilomètres entre 1910 à un peu moins de 5'000 kilomètres en ce début d’année, avec notamment un accroissement des investissements privés dans le développement des chemins de fer. Les résultats plus que positifs de la présence japonaise en Corée confortent le gouvernement impérial dans sa volonté de poursuivre et d’intensifier le développement de la péninsule, dont l’économie reste malheureusement que trop en-deçà du niveau de l’archipel, ce alors qu’elle jouit d’un potentiel inouï grâce aux innombrables ressources enfouies sous ses terres, à commencer par de colossales réserves de charbon – notamment de l’anthracite, forme la plus achevée de la houillification –, de la barytine, du calcaire, du cuire, du fer, du graphite ou encore de l’or. L’essentiel de ces ressources minières se trouve dans le nord de la péninsule coréenne, la partie la moins développée du fait de son éloignement avec le Japon. Toutefois, les efforts entrepris pour relier, notamment grâce aux chemins de fer, la Corée septentrionale à la Corée méridionale, laissent entrevoir la possibilité de commencer une exploitation plus efficace des richesses coréennes ; cela afin de permettre un développement accru de la péninsule ainsi que l’emploi de ses ressources pour le soutien à la fois de l’effort de guerre et de l’économie japonaise en général. Pour cela, le Chōsen Sōtoku Jirō Minami, récemment nommé au gouvernorat-général de Corée, a reçu de la part de Tokyo diverses directives et instructions afin de poursuivre et d’intensifier le développement coréen, tout en prenant en compte l’arrivée régulière de nouveaux colons japonais, lesquels permettent un meilleur contrôle du pays.

................Depuis Keijō, et en coopération avec les préfectures japonaises en Corée ainsi que de la Tōyō Takushoku Kabushiki Kaisha – Compagnie de développement oriental créée au début du siècle afin de gérer les intérêts économiques japonais en Corée et de coordonner les investissements du secteur privé dans la péninsule –, le général Jirō Minami a mis en place un quinquennal courant de 1939 à 1944 destinée à soutenir le développement économique et industriel coréen. Il est divisé en trois parties. D’une part, s’agissant de l’agriculture, la politique mise en œuvre par la Tōyō Takushoku Kabushiki Kaisha va être intensifiée afin de répondre aux besoins de terres arables des colons japonais. Ainsi, avec le concours de la force publique si nécessaire, de plus en plus d’expropriations sans grande indemnisation des propriétaires coréens vont être procédées afin de répartir les nouveaux lots aux arrivants de l’archipel. Depuis près de trente ans désormais, cette politique plutôt fructueuse est mise en œuvre, et doit désormais être accélérée pour permettre d’absorber les flux migratoires. Des parcelles d’une taille moyenne de 20 à 30 hectares seront ainsi cédées aux colons japonais, lesquels pourront bénéficier de la main d’œuvre coréenne – notamment les propriétaires expropriés – pour cultiver ces champs. L’accent va être mis sur les denrées les plus productives en Corée, à savoir le riz, le blé et le coton, tandis que les cultures les moins rentables vont être délaissées ou maintenues en quantités réduites afin d’optimiser l’exploitation des terres arables coréennes. Bien plus riche que le Japon sur le plan agricole, la péninsule doit en effet devenir à terme le véritable grenier de l’archipel afin de subvenir à ses besoins en nourriture auxquels il ne peut intégralement satisfaire. Cette redistribution des terres va être accompagnée d’un programme d’envoi d’agriculteurs japonais en Corée, lequel visera notamment les petits exploitants nippons connaissant de fortes difficultés économiques, un problème touchant plusieurs centaines de milliers d’exploitations subissant les conséquences de la baisse de productivité de leurs parcelles. Ainsi, il leur sera proposé de céder à l’Etat leurs parcelles au Japon – lequel les redistribuera ensuite à d’autres plus gros exploitants – tandis qu’icelui s’engage à leur fournir en Corée des parcelles plus grandes et à financer par l’intermédiaire de la Tōyō Takushoku Kabushiki Kaisha du matériel agricole moderne – engins, engrais ou machines-outils – pour leur permettre d’exploiter leurs nouvelles terres. Cette politique d’expropriation et de colonisation va être mise en œuvre en priorité dans le sud et dans l’ouest de la péninsule, où se trouvent les terres les plus arables, avant d’être poursuivie vers le nord et l’est ; et elle sera soutenue par d’importants fonds publics et privés à hauteur de 100 millions de yens par an pour l’achat des terres, des outils et des engrais.

................D’autre part, l’industrie va continuer d’être développée, cela grâce à plusieurs mesures. Premièrement, l’exploitation des ressources minières va être accélérée avec l’ouverture de nouvelles mines, notamment de charbon, de fer et d’or, afin de fournir les matières dont nécessitent les usines pour tourner. Le nord de la Corée, où se trouvent principalement ces ressources, va ainsi recevoir de lourds investissements de la part du gouvernement ainsi que des zaibatsu – notamment la Mitsubishi Mining Company déjà implantée dans la région – pour procéder à cette mise en valeur du territoire et de ses richesses, et d’ici 1944, il est estimé qu’environ deux millions de tonnes de charbon et un million de tonnes de fer seront extraites chaque année en Corée. Cette production sera insuffisante pour subvenir aux besoins de la péninsule et de l’archipel, mais elle permettra de poser les bases d’un développement industriel et éventuellement d’une autosuffisance future. Deuxièmement, pour accompagner ce développement industriel, les capacités de production d’énergie en Corée vont être accrues. Cela va passer par la construction de plusieurs centrales hydroélectriques sur les principaux fleuves coréens, lesquels peuvent permettre de subvenir à une bonne partie des besoins en énergie de la péninsule. Ce sont 8 centrales qui devraient ainsi être construites dans les années à venir à cette fin. Troisièmement, les infrastructures routières et ferroviaires vont être largement développées. En effet, celles-ci vont être plus que nécessaires pour acheminer le matériel vers les nouvelles mines et usines, tout comme pour en rapporter les biens extraits ou produits. De 5'000 km, le réseau ferré devrait ainsi passer à 8'000 km d’ici 1944 et à 15'000 en 1949, selon les premières projections, de quoi relier entre elles les principales villes coréennes, ainsi que les moyennes, et les mines. Ces trois éléments devraient ainsi permettre un accroissement de la production industrielle coréenne puisque de nouvelles usines vont être construites, qu’elles soient destinées à la production de biens civils ou militaires, puisque plusieurs centres d’armements vont être construits pour y accueillir la main d’œuvre coréenne afin de soutenir l’effort de guerre en permettant d’approvisionner les troupes japonaises en Chine de plus près. A ce titre, il a également été prévu la construction de deux arsenaux de trois à quatre bassins d’ici 1941 ou 1942 à Chongjin et à Pusan afin de participer à la production de navires de guerre, tandis que le secteur de la construction navale civile va être lui aussi développé. L’objectif du programme est de développer à la fois l’industrie civile et l’industrie militaire coréenne. S’agissant de la partie industrielle et minière, ce ne sont pas moins de 250 millions de yens qui seront annuellement investis par les zaibatsu et l’Etat, de quoi soutenir efficacement les projets lancés.


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Message par Sirda Ven 13 Mar 2020 - 23:52


Empire du Japon
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Informations générales

Informations principales

Nom : Forme courte : Japon | Forme longue : Empire du Japon
Nombre d'habitants : 71 millions d'habitants au Japon, 22 millions en Corée, 2,8 millions à Formose, 0,3 millions dans les diverses possessions ultramarines
Superficie totale : 633'812 kilomètres carrés
Religion officielle : Shintoïsme
Langue officielle : Japonais
Capitale : Tokyo
Monnaie : Yen (¥)

Description

................Le Japon, en forme longue l’Empire du Japon, en japonais Nihon ou Nippon (日本) et Dai Nippon Teikoku (大日本帝國) respectivement, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est, situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine et de l'Union soviétique, et au nord de l'Océanie. Étymologiquement, les kanjis (caractères chinois) qui composent le nom du Japon signifient « pays (国, kuni) d’origine (本, hon) du Soleil (日, hi) » ; c’est ainsi que le Japon est désigné comme le « pays du soleil levant ». Le Japon forme depuis plusieurs siècles un archipel de milliers d'îles, dont les quatre plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95% de la superficie terrestre de la métropole, s'étendant sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques : par exemple, le plus haut sommet du Japon, le mont Fuji, est un volcan inactif depuis 1707. Après deux siècles et demi de fermeture au monde extérieur, le Japon connaît une réorganisation politique avec la fin du Shogunat et se transforme en nation moderne - adoptant sa première constitution en 1889 - ainsi qu'en puissance d'envergure mondiale. Le Japon de l'ère Meiji s'impose comme une nouvelle puissance du Pacifique. Bien avant le contact avec l'Occident, le Japon connait des tendances proto-capitalistes qui semblent préparer son décollage industriel. De riches cultivateurs constituent des entreprises artisanales notamment dans le tissage et prêtent aux moins fortunés, dont ils finissent par récupérer les terres : c'est le début d'un processus d'accumulation du capital. Avec l'ouverture au commerce international, l'afflux de produits manufacturés entraîne un déficit qu'il faut équilibrer en exportant des produits de base, ce qui augmente les prix et d'autre part, l'artisanat se voit concurrencé par les produits européens. Cela débouche sur une crise sociale qui se manifeste contre les étrangers et contre le système du shogunat. Ces problèmes poussent l'empereur Meiji Tenno, intronisé en 1867, à supprimer le shogunat en avril 1868. L’empereur gouverne avec ses conseillers : il est de droit divin et le shinto est déclaré shintoïsme d'État et à travers le culte de l'empereur, c'est le culte de l'État qui régit la vie des citoyens. La première réforme consiste à supprimer la féodalité et à lui substituer l'élite des marchands et de la petite noblesse des guerriers, les samouraïs. Les grands seigneurs, les daimyos, sont privés de leurs terres et des droits qui s'y attachent dès 1869.

................La première constitution japonaise est mise en application en 1890, tandis que les droits et les devoirs des sujets sont clairement définis. Par la suite, le pays connaît une modernisation rapide, utilisant la technologie occidentale et les experts étrangers pour adopter le capitalisme, devenant de ce fait la nation asiatique la plus développée et une grande puissance régionale. L'idéologie nationaliste japonaise se développe, du fait des besoins en matières premières pour une population toujours croissante couplé à la persistance des traditions guerrières, et se concrétise par des signes d'expansionnisme politique du pays : l'île de Taïwan et la Corée sont annexées en 1895, la guerre russo-japonaise permet au Japon de mettre la main sur les ressources de la Mandchourie en 1905 et de faire reconnaître le pays comme appartenant au cercle des grandes puissances. Plusieurs escarmouches permettront d'accroitre l'influence nippone en Chine par la suite, avant que l'empereur Taisho Tenno succède à Meiji Tenno en 1912. Sous le règne de ce dernier, le Japon poursuit sa rapide modernisation économique et sociale, tout en mettant en œuvre une vigoureuse politique d'industrialisation et de modernisation. Se rangeant aux côtés des alliés durant la Première Guerre Mondiale, l'Empire du Japon obtient en 1919 une partie des concessions allemandes en Chine et dans le Pacifique avant d'occuper la Sibérie jusqu'en 1922 dans le cadre de la guerre civile russe. L'arrivée de l'empereur Hirohito au pouvoir en 1926 ouvre de nouvelles perspectives aux Japonais : tandis que le pays reste une monarchie constitutionnelle, les militaires prennent de plus en plus de pouvoir. Mais l'Empire, qui commence à sentir les effets de la crise mondiale de 1929, s'oriente en conséquence de plus en plus vers les discours militaristes, souhaitant agrandir un empire extensif comprenant Taïwan, la Corée et les îles du Pacifique. Cette expansion est considérée comme une nécessité économique, visant à interdire aux états étrangers d'étouffer le pays en bloquant son accès aux matières premières et ses principales voies maritimes.


Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : De jure monarchie constitutionnelle

Description

................L'Empire du Japon, depuis la promulgation de la Constitution Meiji est une monarchie constitutionnelle. Jusqu'à l'ère Taishō, ce fut toute fois plutôt une oligarchie aristocratique dans les faits mais la libéralisation du régime poussée par le genrō Kinmochi Saionji permit l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire.

Empereur du Japon

[✔] Dai Nippon Teikoku 473px-Emperor_Hirohito_portrait_photograph

Empereur : Hirohito

................L'empereur du Japon (Tennō) est le chef suprême de l'empire du Japon. Selon la Constitution promulguée en 1889 – dite aussi Meiji –, il est le chef de l'État et commandant suprême de la Marine et de l'Armée. L'article 1 affirme que « l'empire du Japon est assujetti et gouverné par une lignée continue depuis les temps immémoriaux d'empereurs » et que le pouvoir de souveraineté est investi dans la personne même de l'empereur. Lui seul a le droit de déclarer la guerre, de faire la paix et de conclure des traités ; d'exercer le commandement suprême des armées, de dissoudre la chambre basse de la Diète et de promulguer les ordonnances impériales lorsque la Diète n'est pas en session. L'article 4 précise toutefois que toutes lois, ordonnances ou rescrits impériaux, de quelque nature que ce soit, doivent être contresignés par un ministre d'Etat. L'empereur du Japon ne peut pas prendre d'initiatives sans le conseil ou l'accord de ses ministres. En contrepartie, les ministres ne sont responsables que devant l'empereur et lui seul. L'empereur actuel, Hirohito est le dernier d’une succession ininterrompue et que la légende fait commencer en 660 av. J.C. avec l’empereur Jinmu, descendant de la déesse Amaterasu. L'empereur possède un statut divin et fait l'objet d'un véritable culte qui est symbolisé par les insignes impériaux. La liste officielle actuelle comprend 124 souverains (dont Hirohito parmi lesquels on trouve 8 impératrices (dont 2 régnèrent sous deux noms différents). Toutefois, la constitution de 1889 interdit désormais formellement que le trône soit occupé par une femme. Le pouvoir impérial a souvent été usurpé de fait par des chefs de familles puissantes, dont les mieux connus sont les shoguns. Pour échapper aux pressions et conserver leur pouvoir, certains empereurs « retirés » affectèrent de laisser le trône à des membres de leur famille, tout en exerçant leur contrôle depuis les coulisses. Après avoir résidé plusieurs siècles au Kyōto-gosho à Kyoto, les empereurs se sont installés depuis le début de l'ère Meiji, dans l’ancien château d'Edo (Tokyo), devenu Palais impérial : Kyūjō. En 1936 a eu lieu la Restauration de Showa, laquelle rétablit théoriquement l’empereur dans ses pouvoirs constitutionnels, lui permettant de jouer à nouveau un rôle politique de premier plan.
Premier ministre de l'Empire

[✔] Dai Nippon Teikoku 343px-Fumimaro_Konoe

Premier ministre : Prince Fuminaro Konoe

................Les attributions du Premier ministre sont précisées par la Constitution de 1889 dite Constitution Meiji, promulguée le 11 février 1889 mais effective à partir du 29 novembre 1890. Celui-ci a des pouvoirs assez réduit, puisqu'il est nommé et peut être révoqué par l'empereur, de même que les autres membres du Cabinet. Le premier chef de gouvernement issu de cette constitution fut Aritomo Yamagata, en place du 24 décembre 1889 au 6 mai 1891. Jusqu'au décès de l'empereur Meiji et l'avènement de l'empereur Taishō en 1912, les Premiers ministres et les Cabinets échappent plutôt à la logique de la composition politique de la Diète et dépendent au contraire de l'oligarchie de Meiji (藩閥, hambatsu, classe dirigeante issue des anciens clans féodaux, surtout originaires de deux domaines, ceux de Chōshū et de Satsuma, qui furent les plus vives soutient de la restauration impériale durant la Guerre de Boshin) et par les Genrō (元老?). Ces derniers sont sept puis neuf personnalités de l'oligarchie considérés comme les « pères fondateurs » du nouveau système politique et qui exercent sur lui une autorité morale, ayant notamment le droit de choisir les Premiers ministres avec l'approbation de l'empereur. Avec la libéralisation du régime entreprise durant l'ère Taishō, les premiers ministres possédaient une marge de manœuvre grâce aux efforts du genrō Kinmochi Saionji en la faveur de l'établissement d'une réelle démocratie parlementaire. C'est ainsi que le premier Cabinet basé sur le parti politique majoritaire à la Diète, le Rikken Seiyūkai, est formé par Takashi Hara en 1918. Ensuite, excepté la période allant de 1922 à 1924 dominée par des Premiers ministres militaires – dont certains ont toutefois été partisans de l'avènement de cette démocratie, d'autres aux contraires, ceux du gunbatsu, favorables au maintien d'un système oligarchique –, une véritable alternance politique se met en place entre le Rikken Seiyūkai et le Kenseikai, parfois alliés, selon la majorité à la Diète. Malgré tout, le pouvoir du premier ministre resta faible à cause de la Constitution de 1889 particulièrement ambiguë, coincée entre les deux principes contradictoires de la souveraineté impériale et du gouvernement parlementaire. Cette ambiguïté fut levée avec la fin de facto du régime parlementaire japonais, provoqué par le coup d’Etat du 30 juillet 1934, également appelée Restauration du 30 juillet, depuis lequel le Cabinet concentre l’essentiel des pouvoirs, en coordination avec le Palais impérial.

Cabinet Konoe

Premier ministre : Prince Fumimaro Konoe

Ministre des Affaires étrangères : Shigenori Tōgō
Ministre de la Guerre : Sadao Araki
Ministre de l’Armée : Jinzaburō Masaki
Ministre de la Marine : Prince Fushimi Hiroyasu
Ministre des Affaires coloniales : Sankichi Takahashi
Ministre de l’Intérieur et de la Justice : Hiranuma Kiichirō
Ministre des Finances : Takahashi Korekiyo
Ministre de l’Education : Kingoro Hashimoto
Ministre de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : Matsumoto Jōji

................Le Cabinet du Japon (内閣, Naikaku) désigne le gouvernement japonais. Celui-ci est composé essentiellement d'hommes politiques issus des partis représentés à la Chambre des représentants, mais doit voir selon la Constitution de 1889, voir impérativement attribuer à des militaires les portes-feuilles de la Guerre et de la Marine. C'est une des causes principales de l'instabilité chroniques des cabinets, qui tombent sous la pression des militaires dont l'importance dans la société japonaise est grande depuis des siècles. Le Cabinet est contrairement à bien d'autres pays monarchies, responsable devant l'Empereur et non devant la Diète impériale.

Chambres des pairs

Indépendants : 409 sièges

................La Chambre des pairs (貴族院, Kizoku'in) est la chambre haute de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Cette chambre est calquée sur le modèle britannique de la Chambre des lords, et repose sur la nouvelle organisation aristocratique du Kazoku créée lors de la Révolution Meiji en 1869 par fusion des anciens Kuge (la noblesse de cour) et Daimyō (la noblesse terrienne féodale). Concernant la composition de la Chambre des pairs, les Kazoku élisent parmis eux 150 représentants pour un mandat de 7 ans, l'Empereur peut nommer au maximum 125 membres additionnels après consultation de son Conseil privé pour un mandat à vie, 66 représentants sont élus dans les préfectures pour un mandat de 7 ans par une certaine classe censitaire, 4 représentants de l'Académie impériale siègent pour un mandat à vie, le prince héritier à partir de ses 18 ans siège ainsi que tous les princes impériaux et princes descendant à plus de deux générations d'un empereur à partir de 20 ans et tous les princes/ducs et marquis à partir de 30 ans. Les membres à vie de la chambre des pairs, peuvent être révoqués par l'Empereur. Conformément à la Constitution de 1889, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Mais dans la pratique, la Chambre des pairs bénéficie d'un prestige, d'un poids moral et d'une nette influence qui ne se trouve affaiblie que durant la phase démocratique des années 1920, et plus particulièrement après sa réforme de 1925. En effet, elle ne peut être dissoute contrairement à la Chambre des représentants, et est donc source de stabilité pour de nombreux gouvernements. Ainsi, jusqu'en 1918, tous les Premiers ministres étaient issus de la pairie. Étant donné le caractère particulier de la composition de la Chambre des pairs, ses membres sont censés être apolitiques et elle ne comporte donc aucun groupe politique. Toutefois, à partir des années 1910, la Chambre des pairs est gagnée par le clivage partisan qui prévaut à la Chambre des représentants. Cette situation change fondamentalement après février 1936, date à partir de laquelle tous les pairs doivent être fidèles au Taisei Yokusankai.

Chambre des représentants

Taisei Yokusankai (TY) : 466 sièges

................La Chambre des représentants (衆議院, Shūgi-in) est la chambre basse de la Diète impériale, le parlement japonais, sous le régime de la Constitution de 1889 (dite aussi Meiji), en place depuis le 11 février 1889. Conformément à celle-ci, l'ensemble du pouvoir législatif est détenu par la Diète impériale et donc également réparti entre les deux chambres, aucun n'ayant préséance ou autorité sur l'autre, à l'exception du fait que la Chambre des représentants à la priorité pour l'examen du budget. Les représentants sont élus pour un mandat de 4 ans selon un suffrage universel masculin institué depuis 1925. Elle peut être dissoute par l'Empereur. En février 1936, le renouvellement de la Shūgi-in, et le début de crise politique qui en résulta, conduisit le Cabinet Konoe à la dissoudre, ainsi que l’intégralité des partis politiques traditionnels japonais. Désormais, il est nécessaire d’appartenir au Taisei Yokusankai – ou Association de soutien à l’autorité impériale – pour pouvoir occuper une charge élective.


Démographie et économie


Description de l'économie

................Une croissance rapide et des changements structurels caractérisent les deux périodes de développement économique du Japon depuis 1868. Au cours de la première période, l'économie ne croît d'abord que modérément et repose en grande partie sur l'agriculture traditionnelle pour financer l'infrastructure industrielle moderne. Lorsque la guerre russo-japonaise commence en 1904, 65% des emplois et 38% du produit national brut sont toujours basés sur l'agriculture mais l'industrie moderne commence à se développer sensiblement. Au cours de la Première Guerre mondiale, le Japon profite de l'absence sur le marché mondial des concurrents européens déchirés par la guerre pour faire progresser son économie, générant un excédent commercial pour la première fois depuis l'isolement de l'époque d'Edo. À la fin des années 1920, la fabrication et l'exploitation minière contribuent pour 23% du PIB, contre 21% pour l'ensemble de l'agriculture. Transports et communications sont développés pour soutenir le développement de l'industrie lourde. Dans les années 1930, l'économie japonaise souffre moins de la Grande Dépression que les nations que les plus industrialisées et se développe au rythme rapide de 5% du PIB par an, voire davantage, notamment grâce à la dévaluation du yen par rapport aux autres monnaies, ce qui a permis d’accroître les exportations japonaises dans différents secteurs, notamment l’industrie et le textile, prenant d’importantes parts de marchés américains et européens. La fabrication et l'exploitation minière en viennent à représenter plus de 30% du PIB, plus de deux fois la valeur du secteur agricole. Si l’archipel japonais est assez pauvre en ressources naturelles, et notamment minières, ses colonies le sont davantage. Ainsi, la Corée, regorgeant de ressources telles que le charbon et le fer dans d’importantes quantités, permet d’approvisionner une partie de la demande japonaise. Toutefois, Tokyo reste dépendante d’autres territoires en la matière, notamment de la Mandchourie.

Finances

Nota bene : Les montants sont exprimés soit en yens valeur 1930, soit en dollars valeur 1990

Dette publique : 10,5 milliards de yens
Solde budgétaire : – 1,57 milliard de yens
Revenus publics : 1,3 milliard de yens
Dépenses publiques : 2,87 milliards de yens
  • Ministère des Affaires coloniales : 170 millions de yens
  • Ministère des Affaires étrangères : 70 millions de yens
  • Ministère de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et des Forêts : 400 millions de yens
  • Ministère de l’Armée : 360 millions de yens
  • Ministère de l’Education : 380 millions de yens
  • Ministère des Finances : 100 millions de yens
  • Ministère de la Guerre : 530 millions de yens
  • Ministère de l’Intérieur et de la Justice : 120 millions de yens
  • Ministère de la Marine : 740 millions de yens

Territoires de l’Empire

Produit intérieur brut : 202 milliards de dollars [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Croissance du produit intérieur brut : + 3,59 % [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de chômage : 5.3% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase_Negative.svg
Taux d'inflation : + 1% [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg
Taux de change : 1 yen = 1.25 dollar [✔] Dai Nippon Teikoku 11px-Increase2.svg

Corée
Chômage : inconnu
Croissance économique : 9,52%
PIB : 30 milliards de dollars
Population : 21 millions de coréens, 1,7 million de japonais

Formose
Chômage : inconnu
Croissance économique : 1%
PIB : 6,836 milliards de dollars
Population : 5,2 millions de taïwanais, 0,6 million de japonais

Japon
Chômage : 4,78%
Croissance économique :
PIB : 165,017 milliards de dollars
Population : 72 millions de japonais

Micronésie
Chômage : inconnu
Croissance économique : inconnue
PIB : inconnu
Population : 0,2 million de micronésiens, 0,2 million de japonais


Dai-Nippon Teikoku Rikugun


[✔] Dai Nippon Teikoku 320px-War_flag_of_the_Imperial_Japanese_Army.svg

Effectifs

Nombre de soldats :
900'000 soldats actifs
700'000 réservistes
40'000 soldats du Service aérien
15'000 agents de la Kempeitai

Pistolets :
Colt Model 1903 Pocket Hammerless
FN Model 1910
Mauser C96
Type 26 Revolver

Pistolets-mitrailleurs :
MP18
MP28

Grenades :
Type 10 Grenade

Carabines :
Type 38
Type 44

Fusils :
Type 30
Type 38

Mitrailleuses légères :
Type 11 Light Machine Gun
Lewis

Mitrailleuses lourdes :
Type 3 Heavy Machine Gun

Mortiers :
Type 11 70mm
Type 14 270mm

Nombre de tanks : 3'410 tanks
500 Type 97 Te-Ke tankette
700 Type 97 Chi-Ha medium tank
810 Type 95 Ha-Go light tank
1'000 Type 94 tankette
400 Type 89 I-Go

Nombre d’automitrailleuses : 380
120 Type 95 So-Ki
260 Type 92

Nombre de canons antiaériens : 2 158 canons antiaériens
2 000 Type 88 75mm
70 Type 14 100mm
44 Type 11 75mm
44 Type 10 120mm

Nombre de canons de campagne : 3 311 canons de campagne
3 059 Type 38 75mm
150 Type 89 150mm
102 Type 38 100mm

Nombre de canons de montagne : 4 120 canons de montagne
3 500 Type 41 75mm
620 Type 31 75mm

Nombre d'obusiers : 804 obusiers
300 Type 38 12cm
280 Type 4 15cm
224 Type 38 15cm

Nombre d'obusiers de siège : 300 obusiers de siège
220 Obusiers L/10 28cm
80 Type 45 240mm

Composition de l'aviation terrestre : 5'485 avions
200 chasseurs Nakajima Ki-27
588 chasseurs Ki-10
1'000 chasseurs Ki-27
608 chasseurs NiD 29

118 bombardiers lourds Ki-1
101 bombardiers lourds Ki-1-II
174 bombardiers légers Ki-2
174 bombardiers légers Ki-2-II
243 bombardiers légers Ki-3
6 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-20
360 bombardiers lourds Mitsubishi Ki-21
120 bombardiers légers Mitsubishi Ki-30
100 bombardiers Ki-32
48 bombardiers légers Mitsubishi 2MB1
27 bombardiers légers Kawasaki Ka 87
407 bombardiers légers Type 88

100 transporteurs Ki-34

707 biplans de reconnaissance Type 88-I/II
300 biplans de reconnaissance Kawasaki Army Type Otsu 1
104 biplans d'entrainement Yokosuka K2Y1


Dai-Nippon Teikoku Kaigun


[✔] Dai Nippon Teikoku Langfr-320px-Naval_Ensign_of_Japan.svg


Effectifs

Nombre de soldats :
100'000 marins
15 000 fusiliers marins
15'000 soldats du Service aérien
2'000 agents de la Tokkeitai

Nombre de cuirassés : 10 cuirassés
4 de classe Kongo
2 de classe Fuso
2 de classe Ise
2 de classe Nagato

Nombre de portes-avions : 5 portes-avions
1 de classe Akagi
1 de classe Kaga
1 de classe Hosho
1 de classe Sōryū
1 de classe Hiryū

Nombre de portes-avions léger : 1 porte-avions léger
1 de classe Wakamiya

Nombre de ravitailleurs de porte-avions : 3 ravitailleurs de porte-avions
2 de classe Chitose
1 de classe Mizuho,

Nombre de croiseurs : 43 croiseurs
2 de classe Tone
4 de classe Mogami
6 de classe Nagara
5 de classe Kuma
4 de classe Nachi
3 de classe Chikuma
3 de classe Sendai
2 de classe Izumo
2 de classe Kasuga
2 de classe Furutaka
2 de classe Aoba
2 de classe Tenryu
1 de classe Asama
1 de classe Yakumo
1 de classe Azuma
1 de classe Tsuhima
1 de classe Tone
1 de classe Yubari

Nombre de destroyers : 132 destroyers
10 de classe Asahio
10 de classe Shiratsuyu
6 de classe Hatsuharu
20 de classe Momi
15 de classe Minekaze
12 de classe Mutsuki
11 de classe Fubuki
10 de classe Kava
9 de classe Kamikaze
8 de classe Wakatake
6 de classe Enoki
4 de classe Momo
4 de classe Amatsukaze
2 de classe Umikaze
2 de classe Sakura
2 de classe Kawakaze
1 de classe Urakaze

Nombre de sous-marins : 76 sous-marins
1 croiseur sous-marin de classe I-6
2 croiseurs sous-marins de classe I-7
6 de classe I-68
2 de classe Ro-33
2 de classe I-74
10 de classe K3
9 de classe L4
4 de classe J1
4 de classe KD3a
4 de classe KRS
4 de classe KD3b
4 de classe KT
4 de classe L2
3 de classe L3
3 de classe K4
3 de classe F2
2 de classe K1
2 de classe F1
2 de classe K2
2 de classe L1
1 de classe KD1
1 de classe KD2
1 de classe KD4

Nombre de divers navires armés : 18 divers navires armés
4 de classe Seta
1 de classe Chihaya
1 de classe Uji
1 de classe Saga
1 de classe Ataka
1 de classe Sumida
1 de classe Fushimi
1 de classe Toba
1 de classe Atami
1 chasseur de sous-marins de classe No.3
2 chasseurs de sous-marins de classe No.51
1 chasseur de sous-marins de classe No.53
2 chasseurs de sous-marins de classe No.1
4 torpilleurs de classe Chidori
16 torpilleurs de classe Otori

Nombre de navires de défense côtière : 1 navire de défense côtière
1 de classe CMB-55

Nombre de mouilleurs de mines : 24 mouilleurs de mines
1 de classe Okinoshima
3 de classe Natsushima,
13 de classe Natsuhima
2 de classe Kamome
1 de classe Tokiwa
1 de classe Aso
1 de classe Katsuriki
1 de classe Shirataka
1 de classe Itsukushima

Nombre de dragueurs de mines : 18 dragueurs de mines
6 de classe No.13
6 de classe Asakaze
4 de classe W1
2 de classe W5

Nombre de pétroliers ravitailleurs : 10 pétroliers ravitailleurs
7 de classe Notoro
3 de classe Ondo
2 de classe Tsurugizaki
1 ravitailleur de sous-marins de classe Taigi

Nombre de charbonniers : 2 charbonniers
2 de classe Muroto

Composition de l'aviation navale : 4'415 avions
50 chasseurs A1N1
746 chasseurs A5M
1'048 chasseurs G3M

122 bombardiers B5M
590 bombardiers D1A77
250 bombardiers D3A

196 bombardiers-torpilleurs B1M1
128 bombardiers-torpilleurs B1M3
206 bombardiers-torpilleurs B2M1
206 bombardiers-torpilleurs B2M2
205 bombardiers-torpilleurs B4Y
250 bombardiers-torpilleurs B5N

159 biplans de reconnaissance C1M1/C1M2/C1M3
128 hydravions de reconnaissance E1Y2
77 hydravions de reconnaissance E2N1
32 hydravions de reconnaissance HD.25
12 hydravions de reconnaissance E3A1
10 hydravions de reconnaissance W.33


Organisation militaire


Dai-Nippon Teikoku Rikugun

Spoiler:

Dai-Nippon Teikoku Kaigun

Spoiler:


Relations extérieures de l'Empire du Japon


................Le Japon moderne a d'abord mené une politique d'isolation vis-à-vis des nations occidentales avant que celle-ci ne soit stoppée par l'attaque américaine menée en 1853 dans la baie d'Edo. Le Japon est contraint de signer la convention de Kanagawa et de s'ouvrir aux puissance coloniales de l'époque en autorisant leurs navires à se ravitailler dans certains ports de l'archipel puis à faire du commerce. En réaction, l'empereur Mutsu Hito lance en 1868 la restauration de Meiji qui vise à transformer le Japon en un pays moderne sur le modèle occidental. Ce mouvement est à l'origine d'un fort courant nationaliste et expansionniste qui va marquer les relations du Japon au sein de son environnement régional. Dès 1894, le Japon s'affirme comme une puissance moderne régionale et des guerres de conquête se succèdent : en 1894-1895, victoire sur la Chine de la dynastie Qing (conquête de Formose et des îles Pescadores) ; en 1904-1905, victoire sur l'Empire russe (conquête du sud de Sakhaline et de possessions en Manchourie, occupation de la Corée) ; en 1910, annexion de la Corée. Durant la Première Guerre mondiale, le Japon se positionne dans le camp des Alliés, ce qui lui permet de récupérer les possessions allemandes du Pacifique (les îles Mariannes, les îles Carolines et les îles Marshall), ce qui sera confirmé lors de la Conférence de paix de Paris en 1919. Le choix opéré par le Japon et sa position dans le camp victorieux lui permet d'affirmer sa domination dans la zone Asie-Pacifique, au détriment notamment de la Chine (elle-même pour partie colonisée par les puissances occidentales et qui perd des territoires au profit du Japon) et avec le consentement des puissances coloniales traditionnelles. Lors de cette période, le gouvernement japonais profite des troubles politiques internes en Chine pour étendre son influence : des prêts sont alloués à l'armée de Duan Qirui afin de garantir les intérêts japonais au nord de la Chine et une série de demandes est imposée au gouvernement de la République de Chine sans contreparties. Après-guerre, l'expansion militaire cesse provisoirement du fait de la prospérité économique des années vingt et du courant pacifiste international : le Japon adopte alors une politique étrangère plus coopérative vis à vis des États-Unis et du Royaume-Uni. Son implication en Chine continentale est grandissante mais s'oriente davantage vers une coopération dirigée par le Japon avec différents acteurs chinois. Cependant, le passage à l'année 1930 marque un tournant dans la politique étrangère nippone : les libéraux du pouvoir civil, dominants dans les années vingt, s'opposent aux nationalistes du pouvoir militaire, qui influencent de plus en plus l'empereur. Le coup d’Etat de 1934 marqua un nouveau tournant, avec la victoire de la Faction de la voie impériale, la Kōdōha, aidée par la Faction de la Flotte, la Kantai-ha. La doctrine nippone prévoit désormais l’expansion vers le Nord, la Hokushin-ron, et la diplomatie japonaise s’active désormais à tout mettre en œuvre pour la favoriser.

Etats fantoches : Meng Jiang (Etat impérial de Mongolie), Mandchoukouo.

Très bonnes relations : Royaume du Siam.
Bonnes relations : Troisième Reich, Royaume d’Italie.
Relations neutres : Reste du monde.
Mauvaises relations : Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
Très mauvaises relations : République de Chine & apparentés.


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Message par Sirda Sam 14 Mar 2020 - 12:53


Empire du Japon
Dai Nippon Teikoku
大日本帝國

[✔] Dai Nippon Teikoku Yc54owW


Affaires extérieures


................La « question juive », bien que concernant principalement le Vieux Continent, n’est pas totalement étrangère au Japon. En effet, depuis le début des années 30, plusieurs officiers et industriels japonais, parmi lesquels les capitaines Koreshige Inuzuka et Norihiro Yasue – officiellement devenus les « Experts en Juifs » du pays – ou encore le dirigeant de Nissan Yoshisuke Aikawa, se sont penchés sur le sujet et ont imaginé le Fugu keikaku, un plan visant à attirer les populations juives européennes en Asie afin d’aider l’Empire à coloniser divers territoires occupés, parmi lesquels la Chine, la Corée ou encore la Mandchourie. Ces personnes étaient motivées par des croyances largement stéréotypées telles que la phénoménale richesse du peuple juif, largement répandue grâce au prêt consenti par Jacob Schiff, un banquier juif américain, au gouvernement impérial lors de la guerre russo-japonaise de 1905, lequel avait contribué à la victoire nippone sur son voisin. De plus, ces officiers et industriels pensaient qu’il y avait une interconnexion internationale entre les différentes communautés juives, et qu’en faisant venir les Juifs européens en Asie, iceux permettraient au Japon d’obtenir le soutien inébranlable et éternel de la part des Juifs américains, ce qui serait un atout pour permettre un réchauffement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le Japon. Dans cette pensée, le capitaine Norihiro Yasue a, en 1937, créé avec l’aval du gouvernement impérial le Conseil juif d’Extrême-Orient à la suite de rencontres avec les dirigeants de la communauté juive d’Harbin, destiné à promouvoir l’établissement de colons juifs à Harbin et dans ses environs, de sorte à accroître l’influence japonaise en Mandchourie. Début 1939, la « Conférence des cinq ministres » – réunion régulière des cinq ministres les plus puissants du Japon composée du Premier d’entre eux, le Prince Fuminaro Konoe, le ministre des Affaires étrangères, Shigenori Tōgō, le ministre des Armées, Jinzaburō Masaki, le ministre de la Marine, Prince Fushimi Hiroyasu et le ministre des Finances, Takahashi Korekiyo – a officiellement adoptée le Plan Fugu et a mis en œuvre, selon leur intitulé officiel, les Mesures concrètes à mettre en œuvre pour rendre favorable au Japon l'opinion publique et les experts de la diplomatie d'Extrême-Orient du cercle rapproché du président des États-Unis, en manipulant des Juifs influents en Chine et L'étude et l'analyse de l'introduction du capital juif. Ces diverses mesures, approuvées par les officiers japonais en Corée et en Mandchourie, sont destinées à permettre l’implantation rapide de communautés juives européennes dans les deux régions, et prévoient également le régime auquel seraient soumis les juifs : une liberté religieuse complète, une autonomie culturelle et éducative et des libertés économiques similaires à celles des japonais. Toutefois, ces communautés resteraient étroitement surveillées par la Tokubetsu Kōtō Keisatsu pour éviter tout risque séparatiste ou toute conspiration juive à l’encontre du pouvoir impérial, ce qui est largement craint par les autorités gouvernementales depuis la traduction en japonais des Protocoles des Sages de Sion, lequel est l’une des sources de motivation de ce plan.

................Si le Plan Fugu reste vague sur les populations de colons envisagées à faire venir, variant entre 18'000 et 600'000, le capitaine Norihiro Yasue, chargé de l’application dudit plan, a commencé sa mission, en compagnie du ministre des Affaires étrangères Shigenori Tōgō. En effet, les deux hommes partent vers le Reich allemand, dont la politique violemment antisémite fait de l’importante communauté juive vivant sur son territoire, largement agrandi depuis l’Anchluss, le rattachement des Sudètes et la mise sous protectorat de la Bohême-Moravie, une cible de choix puisque celle-ci est de plus en plus persécutée, en atteste la Nuit de Cristal qui s’y est macabrement déroulé. Les deux officiels japonais auront pour mission de convaincre leurs homologues du Reich de laisser les communautés juives sous leur autorité quitter le pays, avec leurs biens, afin de gagner la Corée et la Mandchourie. Tokyo s’engage à prendre en charge les coûts de déplacement, notamment en déployant de nombreux navires de transport civils réquisitionnés dans le cadre de la loi de mobilisation, et demande à Berlin de mettre à disposition des fonctionnaires japonais qui seront envoyés, en cas d’acceptation du projet par le Führer, divers moyens de transports terrestres pour permettre l’acheminement des communautés juives vers les ports de la Mer du Nord – le tout avec compensation financière du Japon. L’argument pour pousser les autorités allemandes à accepter un tel projet est assez simple : puisque le Reich ne veut plus de Juifs, qu’il les cède au Japon qui en a besoin. Ainsi, le gouvernement allemand ferait d’une pierre deux coups. D’une part, il de débarrasserait des communautés juives de son territoire, et d’autre part, il renforcerait son allié japonais. Ce ne sont pas moins de 500'000 juifs qui vivent en Allemagne et en Bohême-Moravie, et si le Cabinet Konoe est conscient qu’il ne parviendra pas à tous les faire venir, en avoir au moins une bonne moitié serait déjà un grand progrès. Après l’Allemagne, les deux officiels nippons proposeront le même accord à la République slovaque, laquelle mène aussi une violente politique antisémite. Les mêmes termes sont proposés, avec, en plus, la proposition d’un don de cent millions de yens. Le même accord sera ensuite proposé à la Lettonie pour ses 70'000 Juifs. Enfin, dernier pays concerné par cette tournée, la Hongrie, qui accueille 400'000 Juifs sur son territoire. Par ailleurs, dans les diverses ambassades nippones en Europe, ordre a été donné de se rapprocher des différentes communautés juives locales afin de faire part de la volonté du Cabinet de proposer une terre d’accueil en Asie, puisque les colons Juifs, à l’instar des Japonais, se verront octroyer des terres et des maisons afin de les exploiter en Corée et en Mandchourie – la première étant prioritaire. L’organisation de kibboutz n’est pas non plus exclue. Le Plan Fugu a incontestablement un coût important pour les finances impériales, estimé à 150 millions de yens pour 1939, mais, selon l’officier Norihiro Yasue, ses bénéfices seront colossaux puisqu’il permettra de faire venir des populations perçues comme riches et qui devraient être fidèles à Tokyo pour les avoir sauvés de l’Europe.


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