[✓] Royaume de Serbie

Introduction : Subjugué par l’Etat ottoman, entre 1459 et 1804, le peuple serbe et ses frères balkaniques et anatoliens ont endurés une marche dans un désert toute faite d’oppression. Longue humiliation que celle de la tyrannie de cette horde asiatique sur des peuples fiers, ayant si longtemps vécu sous l’autorité de leurs semblables chrétiens. La réémergence de la serbie a été au cours du 19ème siècle à l’image de ses voisins bulgares et grecs, une renaissance fleurissant dans la liberté civilisée de Belgrade. La « Ligue Balkanique » a permit d’accroître l’espace historique serbe, mais un conflit semble couver sous la braise. Les deux anciens alliés se trouvant mal départagés par la victoire de la ligue sur les ottomans. L’issue, incertaine, fait craindre l’embrasement de la poudrière balkanique, une fois de plus.

L’Etat royal serbe, héritier des empires serbes et romains, joue sa survie à chaque acte de son histoire. Sur un fil tendu, il marche, incertain, vers un idéal : former la Yougoslavie. Réunir les Slaves du sud dans un même Etat. Au pire, dans une Serbie plus vaste. L’âge du Nationalisme appelle ses fils à arpenter les sentiers de la guerre avec régularité, mais que de gloire au bout des baïonnettes ensanglantées par les corps ottomans ! L’œuvre du roi Pierre 1er de la dynastie des Karageorgévitch, demeurera dans toutes les mémoires …








Composée de 5 divisions de classe I (avec 25 000 hommes, 20 mitrailleuses et 36 canons) à effectifs pleins via la conscription (à partir de 20 ans et jusqu’à 37 ans pour les classes I et II, jusqu’à 45 pour la classe III) et 5 divisions de classe II (15 000 hommes et 12 canons) complétés par l’appel à la réserve ainsi que la dernière réserve composée de 4 divisions, chargée de renflouer les divisions déjà engagées en plus des 4 régiments de formation. Le corps des officiers, à hauteur de 3 000 hommes professionnalisés, commande 60 000 à 80 000 hommes en temps de paix. La puissance maximale serbe en temps de guerre, est de 255 000 hommes. La puissance de l’artillerie Serbe, dans la moyenne des armées européennes, est néanmoins limitée dans les divisions de seconde ligne et totalement obsolète dans la réserve. Un régiment d’artillerie de siège composé de 32 canons de 12mm et 8 canons de 150mm permettent néanmoins un appui très efficace contre les retranchements. Le gros des pièces est constitué par des canons de 75mm (dans sa version bas-coût), de faible poids axé sur la mobilité et assez récents (modèle 1905). Une division de cavalerie compose l’ordre de bataille, essentiellement pour compléter la reconnaissance.

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Budget : 125 millions de francs de 1912.
Excédent : 4,3 milliers de francs de 1912.
Dette : 679 millions de francs de 1912.
Service de la dette sur le budget : 28,28%.
Taux d’intérêts sur les emprunts : Entre 4,5% et 6,5%.
Principaux partenaires commerciaux : Bulgarie et Grèce.

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