Activités militaires israéliennes au Sud-Liban

Bombardements au Sud-Liban

Depuis la destruction de l'Iran par le feu nucléaire en représailles à un tir de missiles nucléaires de la part de Téhéran, l'État d'Israël est victime de tirs de roquettes incessants depuis le Sud-Liban de la part du Hezbollah. Si le Dôme de Fer parvient à contenir la quasi-totalité de ces attaques, il arrive que certaines touchent le sol israélien, sans quasiment jamais faire de victimes. Toutefois, Jérusalem ne peut rester inactive dans cette situation où une organisation terroriste disposant de bases militaires à sa frontières lui a ouvertement déclaré la guerre, et s'il n'est pour l'instant pas question d'occuper militairement le sud du Liban, une série de bombardements coordonnés a été décidée par l'État-major de Tsahal.

Forces israéliennes impliquées :
- ~150 canons d'artillerie
- 10 F-15E Strike Eagle
- Multiples drones de reconnaissance et d'attaque
- Les troupes israéliennes à la frontière, mises en état d'alerte

Carte du Sud-Liban (la ville de Tyr étant exclue de la zone d'opération):

La campagne de bombardement vise principalement trois types de cibles (trois jets d'efficacité seront donc lancés) :
- Les positions de troupes du Hezbollah à proximité de la frontière israélienne
- Les matériels blindés du Hezbollah
- L'ensemble des infrastructures militaires du Hezbollah au Sud-Liban

Bombardements des positions du Hezbollah : 36

Comme prévu, la plupart des positions visées sont détruites par les obus de l'artillerie israélienne. S'il s'agit à n'en point douter d'une victoire tactique, les abords de la frontière ayant été protégés de la menace immédiate d'une éventuelle attaque du Hezbollah, les effets resteront limités avec la réorganisation du dispositif des miliciens chiites autour d'autres positions

Pertes du Hezbollah : 247 miliciens

Bombardements des blindés : 31

Détectés par les drones de reconnaissance hébreux, les blindés du Hezbollah, vétustes mais encore en état de fonctionner, n'ont pas fait long feu face aux efforts mis en oeuvre pour les détruire

Pertes du Hezbollah : 7 T-55, 26 blindés de transport de troupes, 112 miliciens

Bombardements des infrastructures militaires : 44

Plusieurs bases et centres d'entraînement des milices du Hezbollah se sont retrouvées détruites par les bombes israéliennes. Au vu du positionnement de ces infrastructures le plus souvent au coeur de zones habitées, c'est principalement cette partie des bombardements qui est responsable des morts civiles

Pertes du Hezbollah : Plusieurs bases détruites, 240 miliciens

Pertes civiles totales : 1237 civils libanais

Bombardements au Sud-Liban

Sur la scène internationale, le gouvernement israélien se félicite d'avoir repoussé la menace terroriste que représente le Hezbollah pour le moment, mais demande officiellement à Beyrouth de prendre les mesures nécessaires afin de désarmer les milices chiites sur son territoire. Si le gouvernement libanais est incapable de se débarrasser par lui-même d'un groupe armé sur son territoire qui a ouvertement déclaré la guerre à Israël, "alors Jérusalem n'aura d'autre choix que se défendre par elle-même" pour reprendre les mots du Premier Ministre Netanyahou

Liban
Sur demande de Thalassin

Le gouvernement libanais refuse sèchement la demande israélienne (probabilités de succès : 25 %; jet de dés : 76). En effet, la situation politique au Liban ne permet pas que le gouvernement prenne directement part au conflit, le Hezbollah étant un parti bien trop important, tant politiquement que militairement, pour que l'Etat libanais ne s'oppose frontalement à celui-ci, et est contraint de rejeter la demande de Jérusalem. Toutefois, en secret, le président de la République Michel Aoun fait savoir à demi-mot que battre militairement le Hezbollah pourrait être une bonne chose pour le Liban à long terme, mais qu'à court terme, cela provoquerait une nouvelle guerre civile dont le pays n'a clairement pas besoin.

http://www.chacunsonpays.com/t8968-demandes-pnj-d-israel