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Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: V 2019 ( 6 octobre - 22 novembre)
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Royaume-Uni
Brève
EvénementLe récent Brexit, et les conséquences à la fois économiques et politiques qui en découlèrent, contraignit la Chambre des communes à finalement accepter sa dissolution, ce alors qu’elle le refusait ardemment depuis plusieurs mois, en dépit des provocations du Premier ministre Boris Johnson. Profitant d’une situation à son avantage, nonobstant la violente crise économique que traverse le pays, grâce à l’effondrement total du Brexit Party de Nigel Farage, dont l’objectif a été réalisé par le Cabinet Johnson, le Parti Conservateur est parvenu à conserver sa position de principal parti politique britannique, tandis que le Labour a connu une sérieuse débâcle, contraignant son leader Jeremy Corbyn à démissionner, après plusieurs mois de violentes critiques adressées à son égard. Parvenant à capitaliser près de 44% des suffrages, Boris Johnson retrouve désormais une majorité absolue – mais étroite – de 332 sièges, de surcroît occupés en très grande majorité par des soutiens du Brexit, évinçant ainsi ses opposants les plus farouches du parti et du Parlement pour partie. Derrière lui, le Labour peine à rassembler 25% des suffrages et 224 sièges, suivi de près par les Libéraux-démocrates qui obtiennent 36 sièges. Avec des scores inférieurs aux 10%, le Scottish National Party conserve ses 35 sièges, tandis que le Democratic Unionist Party en a désormais 11, 8 pour le Sinn Féin, 3 pour le Plaid Cymru et 1 pour le Green Party (England & Wales).
Désormais, le Cabinet Boris Johnson dispose des mains libres pour mener la politique qu’il entend, à commencer par un vaste remaniement de son gouvernement, notamment avec l’arrivée aux finances de Jacob Rees-Mogg, ancien financier à la City, qui rassure les marchés financiers par sa nomination et qui a d’ores et déjà promis de faire du Royaume-Uni un véritable « Singapour du Vieux Continent », laissant sous-entendre des vagues de déréglementation des marchés et de davantage de libéralisme économique en général. Pour cela, le gouvernement de Sa Majesté a d’ores et déjà accepté la proposition américaine de signature d’un traité de libre-échange, tandis que des propositions similaires sont adressées aux pays-membres du Commonwealth dans le cadre de l’organisation, à la Corée du Sud ou encore au Japon, par la signature du Trans-Pacific Partnership Agreement. Dans la foulée, afin d’éviter que la situation économique n’empire, présomption de compatibilité des normes européennes avec les normes britanniques, notamment en matière de médicaments, a été instituée, de sorte à simplifier les échanges commerciaux avec le continent, qui devra être renouvelée tous les ans par le Parlement. Par ailleurs, une baisse de la masse monétaire pour réduire l'inflation a été décidée, ainsi qu’une hausse des taux directeurs, permettant à la livre d’être réévaluée de plusieurs pourcents, et, mécaniquement, réduire les intérêts de la dette ainsi que le coût des importations, dont l’économie du pays dépend énormément. Ces mesures restent toutefois temporaires, le temps que la crise passe, mais le gouvernement britannique a appelé ses anciens partenaires européens à se rencontrer afin de convenir d’un accord sur leurs relations commerciales.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République arabe de Syrie
Brève
EvénementProfitant du déclenchement de l’opération White Dove par la Turquie – par ailleurs fermement condamnée par Damas – visant à envahir le Rojava, l’armée nationale syrienne, lourdement épaulée par les milices à sa solde, a traversé l’Euphrate et lancé une offensive sur les positions tenues par les kurdes afin d’éviter qu’Ankara ne s’empare d’une trop grosse partie du territoire syrien. Ainsi, plusieurs divisions se sont lancées, avec succès, à l’assaut de la ville symbolique de Raqqa et des bourgades alentours, permettant à la Syrie de regagner du terrain sur les kurdes, reprenant notamment ladite ville mais aussi Al-Thawrah, à l’embouchure de l’Euphrate sur le lac Assad, réalisant ainsi une percée sur plusieurs kilomètres, grâce à un renfort de l’aviation, dans le territoire kurde. Cependant, au sud, les troupes syriennes patinent toujours et peinent à véritablement percer, à cause du faible nombre de soldats déployés dans cette région moins stratégique, bien que située à la frontière irakienne, principalement désertique et moins forte en symbole. Plus au nord, près de la corne d’Afrine, les soldats loyalistes s’efforcent eux aussi, sans succès, de s’emparer de la poche kurde au nord d’Alep, faisant tampon avec la zone actuellement sous contrôle turc, afin de repousser le plus loin possible les soldats d’Ankara de cette grande ville syrienne, durement reconquise. Cette offensive pousse Damas à désormais adopter une position défensive autour du territoire encore détenu par les rebelles, tandis que le soutien aérien de la Russie et terrestre des milices iraniennes est fortement demandé par Bachar Al-Assad, qui ne saurait parvenir à d’une part récupérer la partie orientale de son pays et d’autre part à contenir les rebelles à l’ouest sans leur précieuse aide dans ce conflit.
Bureau- Vox Bureauli
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Communauté internationale
Brève
ConséquenceUne vague d’indignation internationale s’est abattue sur la Fédération de Russie après que les récents envois de très nombreux véhicules militaires, notamment des canons et des chars, aient été dévoilés par le journal Reuters grâce à des sources bien informées au Pentagone, mais aussi par l’AFP en France, un tel déploiement de véhicules ne passant guère inaperçu et ne pouvant être camouflé par une quelconque aide humanitaire dont Moscou est si friande. Ainsi, de nombreux pays européens condamnent fermement cette action belliqueuse de la part de la Russie, et l’Espagne demande la mise en place de nouvelles sanctions économiques contre le régime de Poutine. Les chancelleries européennes dénoncent une violation totale des accords de Minsk II, et une résolution de condamnation de la Russie et d’appel à la fin du soutien russe des républiques populaires du Donbass devrait être déposée dans les prochains jours devant l’Assemblée des Nations Unies.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
PASSAGE EN 2020
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Canada
À peine son gouvernement constitué et ses vœux du nouvel an prononcé que le dossier de la crise ukrainienne atterrit sur le bureau d'Andrew Scheer. D'énormes quantités de matériel auraient été envoyé par la Russie au Donbass, prouvant une fois de plus l'implication russe en Ukraine. Le Canada, grand allié de l'Ukraine, doit agir. C'est ainsi que le Ministre de la Défense, épaulé du Ministre aux affaires étrangères, a annoncé l'élargissement des capacités et des rôles de l'Opération UNIFIER en Ukraine. Cette dernière devra aussi «assister les forces armées ukrainiennes à la protection de leur intégrité territoriale». Le nombre de soldats des Forces Armées Canadiennes y passera de 200 à 1000. En plus du personnel, 38 LAV, 4 CH-146 armés et 8 CH-147 et 1 avion de transport C-130J. Enfin, 200 LAV, dont l'entretien sera assuré par les canadiens, seront envoyés aux forces armées ukrainiennes. Ces derniers viendront de la commande saoudienne qui fut annulée et seront payé par le gouvernement canadien. Le tout se fera sur plusieurs mois à condition bien sûr que le gouvernement ukrainien.
L'Ukraine ne sera pas cependant le seul dossier sur le bureau du Premier Ministre Scheer en ce froid hiver canadien. Au Moyen-Orient, les kurdes, longtemps alliés de l'occident, ont été abandonnés par les États-Unis et se font maintenant prendre en tenaille par deux dictateurs. De plus, l'Irak est instable. Canada doit se tenir prêt à un réengagement de grande envergure au Moyen-Orient si jamais la situation devait dégénérer de nouveau dans un bourbier islamiste. L'Opération IMPACT des forces canadiennes en Irak vont alors voir leurs effectifs monter eux aussi, bien que de manière moins vertigineuse qu'en Ukraine. Les forces du Camp Érable à Erbil passeront à 350 hommes, 12 CH-146 Griffon, 2 CH-147 et 15 LAV III. De plus, un C-130J sera déployée pour faire la liaison entre les troupes déjà présentes à Bagdad et à Erbil.
Négociations avec le Royaume-Uni
En Octobre dernier, le Royaume-Uni a quitté l'Union Européenne. Il était alors le premier responsable des importations en provenance de l'Europe et la seconde destination des exportations canadiennes en Europe. Autrement dit, sans le Royaume-Uni, le Canada n'a presque plus de contact commercial avec l'Europe. Profitant de l'élection d'un gouvernement bien plus stable que le sien au Royaume-Uni, Scheer demande à avoir Johnson à la table des négociations afin de négocier un traité commercial entre les deux pays.
Oldarick- Ministre
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Date d'inscription : 23/08/2016
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Україна
Économie
Économie
Les contrecoups économiques provoqués par la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne inquiètent en Ukraine, où on craint autant l'effet immédiat sur l'économie qu'une crise au sein d'un des partenaires économiques les plus importants du pays, à savoir le marché commun européen.S'il faudra encore quelques mois afin de bien saisir l'ampleur du phénomène sur l'économie ukrainienne.
Malgré tout, les rapports avec l'Union Européenne continuent d'être encouragés par le président Zelensky, qui a soutenu dans les médias une nouvelle vagues de lois passées par sa majorité à la Rada et qui consistent à aligner plusieurs parties du droit ukrainien sur le droit communautaire européen, notamment concernant certaines normes économiques. Le parti présidentiel a cependant pris soin d'éviter de toucher aux questions de normes agricoles pour le moment, ayant d'autres soucis à régler qu'une fronde des agriculteurs
Le ministre des Affaires Étrangères, quant à lui, a proposé à l'Union Européenne et à ses pays-membres l'institution d'un système de visas de travail propre à l'Ukraine. Kiev a en effet demandé à Bruxelles l'émission de 100 000 visas de travail d'une durée d'un an destinés aux Ukrainiens sur la base du volontariat, et ce chaque année. Alors que dans des canaux plus discrets, les réseaux consulaires s'échinent à promouvoir l'utilisation de main d'oeuvre ukrainienne auprès des entreprises européennes, le Premier Ministre a justifié cette proposition comme "un moyen d'assurer, chaque année, à cent mille de nos compatriotes la capacité de gagner un gros salaire en Europe avant de revenir en Ukraine libéré de risques financiers"
Se justifiant par l'incertitude économique provoquée par le Brexit mais aussi la potentielle escalade avec la Russie dans le Donbass, le gouvernement ukrainien a également demandé à l'Union Européenne une intégration plus forte de certains secteurs de son économie au sein du marché commun, et notamment l'autorisation pour les routiers du pays d'exercer dans l'Union Européenne sans aucune restriction supplémentaire que celles imposées à ceux des pays-membres
Diplomatie
Outré par la découverte d'envoi massif de matériels militaires aux séparatistes du Donbass par la Fédération de Russie, le président Zelensky s'y est opposé de manière virulente, et remercie chaleureusement les membres de la communauté internationale qui ont dénoncé cet acte proprement belliqueux et nuisible à la paix.
En plus du gel des négociations avec Moscou, Kiev accueille avec plaisir les blindés canadiens, ainsi que la hausse des effectifs d'Ottawa sur le territoire ukrainien, en précisant toutefois que ceux-ci devront se limiter à la formation et au conseil des troupes ukrainiennes pour le moment, sans rôle de combattant. En effet, on espère encore à Kiev que Poutine reviendra à la raison et retirera la totalité de ces troupes et équipements. Autrement, pour reprendre les mots de Zelensky, "rejoindre l'OTAN serait nécessaire pour assurer pleinement la défense de notre patrie".
Thalassin- Modérateur
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République de Chine
Affaires intérieuresProduction énergétique
La République de Chine importe plus de 90 % de ses besoins en énergie. Fortement dépendante des fluctuations du marché dans ce domaine, il est nécessaire pour le gouvernement de palier à ce grave problème de dépendance.
Le Premier Ministre a annoncé, devant le Parlement, un vaste plan énergétique qui devrait permettre, à l’horizon 2040, de réduire cette dépendance à 50 %. Pour cela, le plan s’appuie sur deux secteurs, le nucléaire et le renouvelable.
Au chapitre nucléaire, le gouvernement annonce avoir autorisé la reprise des travaux de construction de la nouvelle centrale de Lungmen. Pour cela, rien ne sera laissé au hasard. L’entreprise d’État Taipower et le Conseil de l’Énergie Atomique vont lancer une étude de faisabilité pour l’édification d’une digue de protection maritime ceinturant la centrale, et d’une deuxième digue plus en avant au large pour effacer les risques de submersion. Dans le même temps, les ingénieurs et chercheurs de Taipower vont reprendre l’ensemble des travaux déjà effectués et vérifier leur état concernant le respect des dernières normes de sécurité, le tout avec le concours des observateurs de l’IAEA.
La centrale de Lungmen, initialement prévue pour deux réacteurs nucléaires de type ABWR d’une puissance nominale de 1350MW, soit un total actuel de 2700MW, recevra désormais quatre réacteurs, du même type, pour une puissance finale de 5400MW.
Les analyses et expertises avant la reprise officielle des travaux devraient prendre entre 9 et 15 mois. Si les voyants sont au vert, les chantiers de construction des digues commenceront simultanément avec la reprise des travaux sur la centrale, pour une mise en service prévue en 2026.
Cette annonce, qui va à l’encontre du programme électoral de la coalition panverte, a provoqué d’importants remous au Parlement. Dans le climat politique actuellement délétère, cette situation ne va pas améliorer la cohésion des groupes parlementaires.
D’importantes manifestations antinucléaires ont également eu lieu, essentiellement à Taipei ainsi que dans le district de Gongliao, qui accueille la centrale de Lungmen. D’après les autorités, le nombre de manifestants n’a pas dépassé les 30.000 personnes, tandis que les organisateurs ont annoncé plus de 150.000 participants. Des violences ont émaillé lesdites manifestations, les forces de l’ordre ayant eu recours aux canons à eau. Dans l’opinion publique, les images des affrontements entre policiers et manifestants ne sont pas sans rappeler le mouvement antinucléaire de 2014, alors même que les sondages d’opinion confirment le résultat du dernier référendum qui indiquait clairement un refus de l’abandon de l’énergie atomique, même si le nombre de citoyens favorable à l’atome est en nette baisse.
La seconde partie du plan annoncé par le gouvernement concerne l’énergie éolienne. La République de Chine est l’un des principaux fabricants au monde de turbines éoliennes et le gouvernement compte bien tirer parti de cet avantage. Actuellement, la production électrique éolienne est estimée à 790MW grâce à 400 turbines en fonction.
Le plan du gouvernement sera divisé en deux étapes. D’ici à 2025, une première vague de 400 turbines offshore sera mise en chantier, représentant une production de 790MW. Dans le même temps, 300 turbines onshore seront également mises en service pour une production de 592,5MW. Ces chantiers porteront donc la production éolienne à 2172,5MW.
La seconde étape concerne la recherche expérimentale. D’ici à 2023, l’Universit Nationale des Sciences et Technologies de Penghu, ainsi que le Conseil National des Sciences, travailleront sur le développement et la réduction des coûts de production des prototypes ‘’Wind Power’’ de Siemens, du projet Formosa One. Ces turbines, d’une puissance unitaire de 4MW, représentent un enjeu important pour l’énergie éolienne, puisqu’elle multiplie quasiment par trois la production électrique unitaire d’une turbine, réduisant ainsi l’espace occupé d’un centre éolien à production égale, ce qui est une question épineuse pour la République de Chine, dont le territoire exploitable est limité et l’impact environnemental une question centrale.
Sur la même période, l’Université continuera ses travaux de recherches sur les 47 turbines miniatures installées au sein du campus universitaire sur une surface de 5000m². Ces miniturbines, subventionnées et étudiées également par une vingtaine d’entreprises et d’investisseurs internationaux, représentent un enjeu important pour le milieu urbain, permettant ainsi l’exploitation de l’énergie éolienne en ville sans devoir mener d’importants travaux pour implanter des turbines plus massives. Les résultats de ces études sont attendus pour 2023, et une première installation à grande échelle à Taipei commencera en 2024 pour une étude grandeur nature du projet.Élections
Alors que la situation politique au sein de la République de Chine est pour le moins instable, les grandes coalitions que sont la coalition panverte et la coalition panbleue, ont partiellement volées en éclat quelques jours avant les élections du 11 janvier 2020.
La campagne électorale fut mouvementée, aucun parti ne semblant prendre la tête dans les sondages. Les annonces du début d’année quant aux projets dans l’industrie énergétique semblait pénaliser le DPP, tandis que les propos du président du KMT quant aux relations avec le continent laissaient toujours les électeurs et la classe politique perplexes.
Après dépouillement de l’ensemble des urnes, la victoire est incontestablement, et de manière surprenante, pour le DPP, qui rafle 73 sièges, soit 5 de plus que pour la précédente législature. Le KMT perd des sièges, tombant à 30 députés, tandis que le QMD (PFP) a désormais dix sièges au sein de la Yuan, ayant fait sécession de la coalition panbleue, ce qui a coûté cher au KMT et à la droite en général. Le NPP a totalement disparu du parlement, inaudible auprès des électeurs alors que l’actualité portait les projecteurs sur les deux grands partis traditionnels.
L’instabilité politique s’est particulièrement faite ressentir pendant l’élection présidentielle. La Présidente de la République, Tsai Ing-wen, représentant le DPP pour le scrutin, s’est retrouvée face au candidat du KMT Han Kuo-Yu, au candidat du QMD James Soong, mais également face à un membre de son propre parti, William Lai, Président du parlement sous la législature précédente, qui a refusé de reconnaître la Présidente sortante comme la candidate du DPP. Le parti présidentiel s’est donc retrouvé scindé en deux, entraînant une répartition des voix. Néanmoins, le scrutin uninominal à un tour a donné le résultat suivant :
- William Lai (DPP – sédition) : 29,5 %
- Han Kuo-Yu (KMT) : 26,3 %
- Tsai Ing-wen (DPP – présidente sortante) : 24,6 %
- James Soong (QMD) : 19,6 %
Le résultat est donc serré. William Lai est élu Président de la République de Chine à la majorité relative, avec pour Vice-Président Cho Jung-tai. Son discours clair, défendant la souveraineté de la République de Chine suite aux propos tenus l’année dernière par Xi Jinping à propos d’une ‘’annexion inévitable’’ de Taïwan par le gouvernement communiste, a sûrement penché en sa faveur auprès des électeurs, face à une Présidente sortante n’ayant pas un discours clair quant à ses intentions internationales et à un candidat du KMT qui n’a pas su expliquer et défendre les propos du président de son propre parti. La quasi totalité du DPP s’est rallié au Président nouvellement élu, critiquant la gestion des affaires de la Présidente sortante ainsi que son camouflet aux élections locales de 2018.
Les électeurs semblent donc continuer à faire confiance au DPP, malgré son discours inaudible quant à la crise politique autour de la question chinoise.
Le taux d’abstention est néanmoins élevé, avec près d’un électeur sur trois n’ayant pas participé aux élections.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
اسلامی جمہوریۂ پاکستان
République Islamique du Pakistan
Affaires économiques et politique
2.5% de croissance pour le Pakistan pour l’année 2019. Le gouvernement s’entendait, l’avait même prévu, plusieurs mois à l’avance, mais le choc est assez grand quand même. Il faut savoir que pour le Pakistan, 2.5% de croissance du PIB est très catastrophique car il faudrait une croissance d’environ 6 ou 7% pour pouvoir dégager assez d’emplois pour ceux qui y viennent, la population étant dynamique, et jeune. On estime qu’un million de personnes n’ont pas eu la possibilité d’avoir un emploi suite à ce ralentissement important de l’économie. Le Pakistan est dans une situation assez compliqué car ce chiffre est le plus bas d’Asie du Sud, même un peu plus bas que celui du voisin Afghan pourtant en guerre. Ce qui peut expliquer cette situation est la situation mondiale, mais également les réformes entreprises par le gouvernement visant à diminuer drastiquement le déficit du budget. Ce budget est plus à l’équilibre que l’année dernière, mais cela se fait au prix d’une croissance moindre puisqu’il s’agit là de taxes plus importantes empêchant la consommation des ménages. De plus, la corruption joue un jeu important dans cette diminution de la croissance tant elle gène les investissements et les prises de décisions rationnelles.
C’est pourquoi le 20ème Amendement constitutionnel est si important, essentiel, afin de laisser libre le pouvoir judiciaire. La difficulté du gouvernement fut de trouver une majorité capable d’encaisser le vote cet amendement, les négociations ont eu lieu depuis plusieurs mois, dont beaucoup. C’est début janvier, après d’âpres débats au parlement, que la loi fut passé de justesse. Beaucoup de votant du PML-N ont votés avec le PTI, la corruption étant importante dans leur parti, certains ont décidés de s’allier temporairement avec le PTI pour essayer de rendre plus sain celui-ci. Dès lors, la justice se retrouve beaucoup plus indépendance, et peut enquêter et juger n’importe qui, y compris ceux actuellement au pouvoir. De plus, les affaires concernant la corruption deviennent prioritaires et sont jugés désormais plus sévèrement et plus rapidement.
Il n’a pas fallu longtemps pour que certains juges déterrent des affaires jusqu’alors oubliés et impossible à juger. Ces affaires concernent pas mal de grosses pontes de l’élite pakistanaise, ce qui ne plait pas forcément. Le PTI lui-même est accusé d’avoir profité de certains contrats avec des chefs d’entreprises ainsi que d’accords malsaines avec l’armée. Cette loi est peut-être sauveuse du Pakistan. Mais le climat qu’elle instaure est plutôt délétère et d’instabilité politique du pays. Beaucoup pensent qu’Imran Khan souhaite une purge de l’élite, qui serait alors plus de son côté et calme, chose que ce dernier dément farouchement.
La société civile semble elle plutôt en accord avec le premier ministre, toutefois beaucoup de petits ou moyens fonctionnaires n’apprécient pas du tout ce changement : profitant de leurs positions de force, ils n’hésitaient pas à s’en prendre à la population locale via des petits pots-de-vin. Il est fort à parier que cette loi ferra perdre pas mal d’argent aux petits fonctionnaires qui ne soutiennent donc plus du tout le premier ministre. Beaucoup s’insurge sur les salaires trop faibles dans l’administration publique tandis que la politique de restriction budgétaire a fait stagner leurs salaires alors que l’inflation s’envole à 12%. C’est pour cela que des manifestations des fonctionnaires à lieu à travers le pays, demandant une augmentation de salaire. Le gouvernement décide de laisser passer, en promettant toutefois une augmentation du salaire lorsque la situation budgétaire du pays sera amélioré, pas certains que cela calme les ardeurs des fonctionnaires.
C’est pourquoi le 20ème Amendement constitutionnel est si important, essentiel, afin de laisser libre le pouvoir judiciaire. La difficulté du gouvernement fut de trouver une majorité capable d’encaisser le vote cet amendement, les négociations ont eu lieu depuis plusieurs mois, dont beaucoup. C’est début janvier, après d’âpres débats au parlement, que la loi fut passé de justesse. Beaucoup de votant du PML-N ont votés avec le PTI, la corruption étant importante dans leur parti, certains ont décidés de s’allier temporairement avec le PTI pour essayer de rendre plus sain celui-ci. Dès lors, la justice se retrouve beaucoup plus indépendance, et peut enquêter et juger n’importe qui, y compris ceux actuellement au pouvoir. De plus, les affaires concernant la corruption deviennent prioritaires et sont jugés désormais plus sévèrement et plus rapidement.
Il n’a pas fallu longtemps pour que certains juges déterrent des affaires jusqu’alors oubliés et impossible à juger. Ces affaires concernent pas mal de grosses pontes de l’élite pakistanaise, ce qui ne plait pas forcément. Le PTI lui-même est accusé d’avoir profité de certains contrats avec des chefs d’entreprises ainsi que d’accords malsaines avec l’armée. Cette loi est peut-être sauveuse du Pakistan. Mais le climat qu’elle instaure est plutôt délétère et d’instabilité politique du pays. Beaucoup pensent qu’Imran Khan souhaite une purge de l’élite, qui serait alors plus de son côté et calme, chose que ce dernier dément farouchement.
La société civile semble elle plutôt en accord avec le premier ministre, toutefois beaucoup de petits ou moyens fonctionnaires n’apprécient pas du tout ce changement : profitant de leurs positions de force, ils n’hésitaient pas à s’en prendre à la population locale via des petits pots-de-vin. Il est fort à parier que cette loi ferra perdre pas mal d’argent aux petits fonctionnaires qui ne soutiennent donc plus du tout le premier ministre. Beaucoup s’insurge sur les salaires trop faibles dans l’administration publique tandis que la politique de restriction budgétaire a fait stagner leurs salaires alors que l’inflation s’envole à 12%. C’est pour cela que des manifestations des fonctionnaires à lieu à travers le pays, demandant une augmentation de salaire. Le gouvernement décide de laisser passer, en promettant toutefois une augmentation du salaire lorsque la situation budgétaire du pays sera amélioré, pas certains que cela calme les ardeurs des fonctionnaires.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Date d'inscription : 30/10/2011
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Fédération de Russie
Ambitions et Réalités
La baisse de popularité de Vladimir Poutine et de ses Ministres continue, après une stabilisation fin 2019 une nouvelle tempête s’abat sur le paysage politique russe avec la question du Donbass relancée par le Président Russe. Le Parti Russie Unie, autrefois rayonnante, semble tirer sur sa fin, désertée par des jeunes ambitieux, talonnée par des partis d’opposition de moins en moins dociles (KPRF et LDPR et SR) dans les divers sondages d’opinion réalisés. Russie-Unie étant passée de 36% d’intention de vote à 29,5% dans le meilleur des cas et jusqu’à 27% dans le pire des scénarios, sa position est précaire. De nouvelles mesures sont déjà l’étude pour juguler la poussée aussi bien socialiste et communiste qu’ultra-nationaliste. L’année 2021 est dans les esprits et les demandes de renouveler l’assemblée s’accumulent, sans résultat, par une dissolution, illusoire.
En matière de mesures, Gazprom, titan de l’extraction, transport et commercialisation du gaz naturel, compte ses jours. Les réformateurs russes veulent aller plus loin dans le développement du pays et pour ce faire procèdent à une estimation de la valeur de l’entreprise. On compte 340 milliards de dollars d’actifs, 50,23% sont détenus par l’actionnaire que constitue le gouvernement fédéral dans l’entreprise tandis que 16,5% sont détenus par l’entreprise publique elle-même. Grossièrement, l’Etat détient pour ainsi dire 66,7% de Gazprom. A Moscou, on engage au matin du 11 Janvier une mise en vente de 5% des actions gouvernementales de Gazprom et 2,5% des actions auto détenues par ladite entreprise. La vente s’est déroulée dans une ambiance enfiévrée et l’Etat parvient à en retirer 26,5 milliards de dollars USD (contre 25,5 milliards à l’ouverture). Succès supérieur à ce que permet de ramener la vente de 10% des actions de Rosneft, le géant pétrolier, entre le 18 et le 22 Janvier. Cette vente permet d’amener aux finances de l’Etat 21 milliards de dollars USD. Au total, 47,5 milliards de dollars USD sont obtenus pour financer partiellement de nouveaux projets. Les actions vendues l’ont été selon des restrictions nouvelles, les petits acheteurs ont été favorisés au détriment des gros, de ce fait, les petits portefeuilles dominent largement ces deux ventes et permet de maintenir une place prédominante de l’Etat dans ces deux entreprises.
La Fédération Russe lève dans le même temps un emprunt de 27 milliards à 7,5%, les acquéreurs sur le marché obligataire ayant été plutôt rétifs compte tenu de la situation dans le Donbass. Au total, l’argent frais disponible dans les caisses de l’Etat, s’élevant à 74,5 milliards de recettes exceptionnelles et d’emprunts afin de restaurer la grandeur du chemin de fer russe. On parle d’une expansion titanesque du réseau ferroviaire, cheval de bataille du gouvernement Russe dans la résurgence de l’économie nationale. Le « TGV » Russe est sur la scène avec l’achèvement de la première locomotive véritablement russe électrique et à haute vitesse. Le transport de fret comme de passagers sont possibles, bien que la version dédiée au fret soit assumée en théorie et de préférence par une machinerie plus robuste et une locomotive plus véloce à vide pour tracter de très lourdes charges. L’industrie russe, dont les commandes de locomotives sont tombées bas depuis la crise de 2014, promet de produire jusqu’à huit locomotives électriques à haute vitesse par an à partir à de l’année prochaine, trois locomotives dédiées au fret sont en production et seront achevées en fin d’année.
La relance à tout prix.
Sur le modèle italien, les russes de la RJD (société des chemins de fer russes) entament donc le virage vers le fret électrique et à haute vitesse. La première voie de ce type à bâtir est celle de Saint-Pétersbourg-Moscou-Nijni-Novgorod-Kazan-Perm-Ekaterinbourg et Tcheliabinsk. Electrifiée, à quatre voies parallèles, deux vers l’Ouest et deux vers l’Est, elle sera la proue du projet. Une autre ligne, reliant Kazan à Volgograd par Togliatti, Samara et Saratov est également mise en chantier. D’un coût de construction moyen estimé à 5 millions USD par kilomètres, avec près de 3000 kilomètres de rails, la seconde ligne est estimée à 1100 kilomètres. Le coût se répercute sur l’industrie lourde, grande gagnante de ce projet avec un huitième du prix issu des rails employés, exclusivement russes. Au total, la ligne Saint-Pétersbourg-Tcheliabinsk coûtera 15 milliards de dollars, la ligne Kazan-Volgograd un total de 5,5 millions de dollars.
En outre, le réseau « Rails d’Octobre », c'est-à-dire la subdivision de la RJD dans la zone nord-ouest du pays, des abords de Moscou aux terres glacées de Mourmansk et d’Arkhangelsk, prenant ses ordres des Saint-Pétersbourg, est lourdement modernisé. Sur 13 500 kilomètres de rails, il est question de remplacer les rails usés et ayant atteint plus de 60% de leur durée de vie. Il est question de remplacer rapidement le diesel et donc de remplacer 50% des rails par des voies électrifiées. Ainsi, 6750 kilomètres de rails seront électrifiés à un coût kilométrique de 1 million de dollars, soit 6,75 milliards de dollars. En Moscovie même, on compte sur 18 500 kilomètres de rails, 50% est électrifié. Le passage à l’électrique est acté par le remplacement et l’électrification de 9250 kilomètres de rails, à un coût de 9,25 milliards de dollars. Le coût total estimé des grands travaux dédiés aux chemins de fer en trois ans et demi est de 36,5 milliards USD, plus que tout autre plan de développement ferroviaire depuis la fin de l’Union Soviétique. Mais ce n’est pas tout …
En haute Yakoutie, le barrage géant du Touroukhansk entre enfin en construction. Les grands projets énergétiques s’engagent enfin ! D’un coût de 12 milliards de dollars (avec connexion à l’occident russe compris) dans sa configuration à 12 turbines, il sera doté comme souhaité dans le second projet établit d’un total de 20 turbines pour une production annuelle minimale de 46 TWh l’année à 76 TWh l’année. Le coût final est de 15 milliards de dollars dans cette configuration. Un autre projet s’engage, un complexe hydro-électrique doit exploiter les capacités du sud de la Yakoutie, c'est-à-dire les barrages de Sredne-Uchurskaya et de Nizhne-Uchurskaya. Leur capacité, estimée à 17 TWh l’année et 3,7 TWh l’année coûtent à la construction (pour les deux) 6,5 milliards de dollars. Le temps de construction des projets hydro-électriques Yakoutes est estimé à 8 ans, sept ans au mieux.
Prishayev- Ministre
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Iran
Brève
Evénement
Une tentative d'attentat majeure a été déjouée en Iran. Le groupe Jaish al-Adl, un groupe salafiste baloutche, a revendiqué la tentative. Une caserne militaire de la ville de Bander Abbas a en effet été attaquée par un groupe de terroristes baloutches salafistes, blessant un soldat iranien, et tuant les 3 terroristes.
Un convoi a été intercepté après un travail par la police iranienne en direction du coeur du pays. La cible du convoi n'a pas réussi à être identifiée.
France
Brève
Evénement
Scandale politique pour le gouvernement de Macron après qu'une centaine de chars français soient arrivés sur le champ de bataille au Yémen. L'équipement, qui avait été vendu à l'Arabie Saoudite, a été photographié par des journalistes du Monde sur le terrain, dans un article longuement récupéré par les partis d'opposition à LREM, notamment LFI, qui appellent le gouvernement à accepter un contrôle législatif sur la vente d'armes aux pays étrangers.
Inde
Brève
Evénement
Une violente attaque terroriste replace le Cachemire sur le devant de la scène, quelques mois après la mobilisation massive de l'armée indienne dans la région. En effet, le siège du gouvernement situé à Srinagar a été visé par une voiture bélier qui s'est ensuite faite exploser. 25 fonctionnaires civils indiens et 8 soldats ont été tués dans l'attentat.
Le gouvernement indien a immédiatement dénoncé l'action, et accuse le Pakistan de mener une politique terroriste en Inde.
L'Inde augmente le dispositif de sécurité au Cachemire, remontant à 1 200 000 le nombre de soldats déployés dans la zone et l'Himachal Pradesh. Les patrouilles frontalières sont renforcées, ainsi que des contrôles sur la population kashmiri.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Affaires Internes :Lancement du destroyer Khalije Fars :
Le destroyer Khalije Fars (Golfe Persique) a été mis à l'eau et est entré en service dans le premier mois de l'année 2020. L'arsenal SADRA de Bandar Abbas vient en effet de finaliser la production du navire, et en construit un second qui entrera en service en 2022-2023. Le destroyer, le plus grand navire de la marine iranienne (cinq fois plus de tonnages que la classe Jamaran) est destiné à protéger les eaux du Golfe Persique et de l'Océan Indien.
Le Khalije Fars
Les spécificités techniques du navire sont les suivantes :Classe Khalife Fars
Tonnage : 7500 tonnes
Longueur : 145m
Vitesse maximale : 30 noeuds (~56km/h)
Portée effective : ~ 15 000km
Équipage : 180 marins
Système RADAR : radar ASR
Armement : 1x canon de 76mm à tir rapide, 1x CIWS, 8x missiles anti-navires Qader, 2x canons de 20mm Oerlikon, 2x systèmes anti-torpilles
Equipement aéronaval : 1x hélicoptère (Bell 205)Affaires Etrangères :
Communiqué au sujet de la Syrie :
La République Islamique d'Iran dénonce avec véhémence les frappes américaines en Syrie, qui ont tué un grand nombre de civils. Plus grave encore, l'invasion turque est une énième violation de la souveraineté nationale et souveraineté territoriale de la Syrie. Encore une fois, l'Occident et ses forces militaires démontrent leur volonté de démolir la Syrie, seul rempart contre l'islamisme qui frappe cependant avec force le monde entier, incluant ce même Occident.
Le silence assourdissant des puissances du Conseil de Sécurité de l'ONU au sujet de l'invasion turque est un symbole supplémentaire de la volonté d'appliquer deux poids deux mesures aux événements mondiaux.
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République de Chine
Affaires intérieuresComputex Taipei
Comme chaque année, la République de Chine accueille un évènement majeur dans le monde des technologies du numérique : Computex Taipei. Grand salon de présentation des nouveautés technologiques, place incontournable en Asie dans le domaine du numérique, le Computex Taipei est la vitrine du succès économique et technologique de la République de Chine.
Cette année, comme tous les ans, de nombreuses entreprises sont présentes. Outre les géants du numérique taïwanais, comme Acer, les GAFAM ne sont pas en reste, avec de nombreux stands de présentation. Mais cette année, les organisateurs ont fait la part belle aux Européens. En effet, outre une zone du salon d'expositions entièrement dédiées aux entreprises européennes, les organisateurs ont annoncé qu'une conférence se tiendrait en présence de représentants du gouvernement. Une annonce importante y a été faite : le gouvernement de la République de Chine va réduire de 5 à 15% les taxes sur les produits du numérique fabriqués par les Européens sur le sol de la République. Également, le ministre du Travail a déclaré que les taxes fiscales sur les investissements financiers dans le domaine des technologies numériques seraient réduites de 2,1%, tandis que les investisseurs européens qui placeraient des fonds à Taïwan pour la première fois dans les mêmes domaines seraient exemptés de taxes fiscales et parafiscales pour une durée de dix-huit mois.
Ces annonces, visant à renforcer la place de la République de Chine dans les domaines du numérique, n'ont pas foncièrement influencé les cours sur la place boursière de Taipei, du moins pour le moment. Il faudra attendre l'impact réel de ces mesures pour les investissements européens à Taïwan avant de mesurer un quelconque effet.Armées
Le nouveau gouvernement a annoncé deux programmes d'armement pour la modernisation des forces armées de la République de Chine.
Le premier consiste en une étude de faisabilité quant à la rénovation des CM-21, véhicules de transport de troupes taïwanais dérivé du M113A2 américain. L'objectif est de moderniser la flotte existante, pour allonger sa durée de vie, mais également de mettre au point une nouvelle version. Le cahier des charges de cette nouvelle version prévoit que le véhicule soit armé d'un canon de 90mm ou de 105mm, en tourelle standard ou en tourelleau télépiloté, ainsi que de nouveaux systèmes de protection contre les munitions antivéhicules.
Le deuxième programme, également axé sur la rénovation du parc existant, concerne les M60A3 Patton en service ainsi que les CM-11 Brave Tiger. Le cahier des charges de cette modernisation prévoit le remplacement du canon de 105mm par une copie du canon de 120mm L/44 M256A1 allemand présent sur les Abrams reçus récemment par les forces armées de la République. Le cahier des charges comprend également l'installation d'un pack type TUSK, d'un système inspiré du Trophy APS et des systèmes de télémétrie et de visée AIDATS. Ainsi, le parc blindé taïwanais serait, en terme de puissance de feu et d'électronique embarqué, mis à niveau du M1A2T Abrams réceptionné l'année dernière. Une fois les études réalisées, la mise à niveau devra commencer au plus tard en février 2021, pour se terminer à l'automne de la même année. Cette rénovation permettra le retrait du service actif du parc de chars CM-12, M48A3 et M41, considérés comme obsolètes et trop onéreux en entretien.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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اسلامی جمہوریۂ پاکستان
République Islamique du Pakistan
Affaires économiques et politique
La réponse politique aux grèves de fonctionnaires qui ont lieux depuis maintenant presque un mois n’a pas été suffisant. Ce mouvement désormais anti-gouvernemental fait suite à une recrudescence de la lutte anti-corruption voulu par le gouvernement et qui touche les fonctionnaires, mais également à cause, et c’est la raison affiché, à une stagnation du salaire de ces derniers depuis quelques années puisque le gouvernement cherche à limiter les dépenses publiques via une politique d’austérité. Enfin, ce mouvement est aussi contre l’inflation que subit le pays, notamment en 2018, le Pakistan ayant eu une inflation de presque 12%. De par ces arguments, le mouvement n’a cessé de grossir et même a gagné en popularité chez les classes les plus populaires du pays mais également dans la classe moyenne qui subit tout autant l’inflation que les plus pauvres. Beaucoup estiment la gestion du pays calamiteuse par le gouvernement d’Imran Khan.
De son côté, le premier ministre et son gouvernement sont bloqués, la croissance est faible, le budget très serré, l’endettement important, la balance commercial très déficitaire et tout cela empêche le pays de se lancer dans une relance de l’économie. Jamais, depuis les années 60 du moins, le pays ne s’est retrouvé dans cette situation budgétaire et économique aussi calamiteuse, et cela pourrait rapidement dégénérer, si le gouvernement ne trouve pas de solution assez rapidement. Imran Khan va donc essayer de négocier via les canaux diplomatiques habituels envers ses partenaires à la Chine notamment. Le premier ministre souhaiterait un rééchelonnement de sa dette, et aussi une négociation sur les taux d’intérêts. Le Pakistan sait que cette demande peut mettre dans l’embarras le gouvernement de la république populaire de Chine, mais cela pourrait permettre de dégager plusieurs milliards d’économies qui pourraient permettre de stabiliser le budget pakistanais. Ce budget est actuellement très problématique car les lourds investissements du CPEC pèsent beaucoup, notamment via l’import de produits divers des industries chinoises que le Pakistan ne produit pas. Le gouvernement pakistanais et son premier ministre espère que cela n’entachera pas les relations entre les deux pays ainsi que leurs confiances mutuelles, la Chine ayant intérêt d’un Pakistan fort et stable, et d’un allié important. L’Inde reste une menace pour ces deux pays.
Le Pakistan se dit choqué et outré par les accusations de la classe politique indienne sur les attentats qui ont lieux en Inde. Le ministre des affaires étrangères dit : « Les attentats ne sont bien entendu pas du fait du Pakistan, mais d’un peuple qui se sent en danger, et est victime d’un véritable génocide de la part du pouvoir indien. Ceci est un moyen de défense, peut-être le seul pour lutter face à l’extermination que les musulmans subissent dans le Cachemire. » Le Pakistan en profite par ailleurs pour rappeler au monde les atrocités commises par l’Inde dans la région contesté du Cachemire. Une honte, comment l’Inde peut-elle se targuer d’être encore la plus grande démocratie du monde alors qu’une partie de son peuple a peur ?
De son côté, le premier ministre et son gouvernement sont bloqués, la croissance est faible, le budget très serré, l’endettement important, la balance commercial très déficitaire et tout cela empêche le pays de se lancer dans une relance de l’économie. Jamais, depuis les années 60 du moins, le pays ne s’est retrouvé dans cette situation budgétaire et économique aussi calamiteuse, et cela pourrait rapidement dégénérer, si le gouvernement ne trouve pas de solution assez rapidement. Imran Khan va donc essayer de négocier via les canaux diplomatiques habituels envers ses partenaires à la Chine notamment. Le premier ministre souhaiterait un rééchelonnement de sa dette, et aussi une négociation sur les taux d’intérêts. Le Pakistan sait que cette demande peut mettre dans l’embarras le gouvernement de la république populaire de Chine, mais cela pourrait permettre de dégager plusieurs milliards d’économies qui pourraient permettre de stabiliser le budget pakistanais. Ce budget est actuellement très problématique car les lourds investissements du CPEC pèsent beaucoup, notamment via l’import de produits divers des industries chinoises que le Pakistan ne produit pas. Le gouvernement pakistanais et son premier ministre espère que cela n’entachera pas les relations entre les deux pays ainsi que leurs confiances mutuelles, la Chine ayant intérêt d’un Pakistan fort et stable, et d’un allié important. L’Inde reste une menace pour ces deux pays.
Affaires étrangères
Le Pakistan se dit choqué et outré par les accusations de la classe politique indienne sur les attentats qui ont lieux en Inde. Le ministre des affaires étrangères dit : « Les attentats ne sont bien entendu pas du fait du Pakistan, mais d’un peuple qui se sent en danger, et est victime d’un véritable génocide de la part du pouvoir indien. Ceci est un moyen de défense, peut-être le seul pour lutter face à l’extermination que les musulmans subissent dans le Cachemire. » Le Pakistan en profite par ailleurs pour rappeler au monde les atrocités commises par l’Inde dans la région contesté du Cachemire. Une honte, comment l’Inde peut-elle se targuer d’être encore la plus grande démocratie du monde alors qu’une partie de son peuple a peur ?
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République Française
La proposition russe faite à Renault avait déjà été acceptée par l'entreprise en octobre dernier, et l'Etat français, devant ménager le partenaire Nissan, s'est fait discret sur cette proposition. Renault reste néanmoins frileux et a programmé ses investissements pour l'année prochaine, anticipant d'éventuelles nouvelles sanctions diplomatiques qui risqueraient de gréver la demande russe.
La France condamne fermement l'action Russe dans le Donbass et appelle au respect des accords de Minsk II par tous les partis. Ukrainiens et Russes doivent revenir à la table des négociations pour le bien de l'Europe, et nous proposons une médiation si russes et ukrainiens en éprouvent le besoin. La France menace que de nouvelles sanctions pourraient être prises contre la Russie en cas de nouvelle dégradation.
Les médias se sont heurtés au mutisme d'Emmanuel Macron et des personnalités d'en Marche sur la question du matériel français au Yemen. Sibeth Ndiaye a dénoncé "une manipulation des images" et "un usage malhonnête de l'émotion" qui viserait à "attaquer les emplois des travailleurs des industries de pointe du pays"
Oberyn- Le Parvenu
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
United States of America
● Affaires économiques ●Durant l’année 2019, la FED est passé d’une position prudente, à une politique agressive. L’assouplissement monétaire et l’injection de liquidité sont de rigueur depuis Novembre 2019, afin deprévenir les risques inhérents aux Hard Brexit, et à l’incertitude sur le rythme de croissance du commerce de marchandises.
Cependant des voix dissonantes s’élèvent dans le conseil des gouverneurs, selon certains membres les marchés ont été « drogués » à la liquidité que la FED leur apporte en perfusion, perdant ainsi la base du capitalisme la notion du risque. Une accoutumance qui sera difficile à surmonter si la situation persiste, mais qui est un mal nécessaire pour stabiliser l'économie américaine.
Pour autant, Jérôme Powell a réussi à faire taire le vent de révolte, en avançant l’argument que les incertitudes liées aux commerces internationales et aux perspectives géopolitiques ont peu de chance de diminuer à court terme. Ainsi, le FOMC (Federal Open Market Committee) annonce une baisse des taux de 50 points de bases lors de sa réunion de mars 2020 à titre « d’assurance » au lieu de 25 points comme cela était prévu. Ainsi les Fed Fund atteignent 1,50%. Cette baisse des taux combinée à une politique d’ouverture et de dialogue de la Maison Blanche envers l’Union Européenne permet d’espérer un raffermissement des fondamentaux économiques des États-Unis.
La reprise des discussions commerciales concernant un traité de libre-échange transatlantique avec les européens devient donc la priorité de l’administration Trump, avant la date butoir les élections présidentielles. C’est pourquoi, les cabinets du Secrétaire d’État Mike Pompeo et du Secrétaire au Commerce Wilbur Ross travaillent d’arrache-pied pour proposer un partenariat de libre échange bénéfique aux deux parties. Il fut donc acté de proposer à l’UE comme base de reprendre les négociations qui ont été amorcées par le passé pour le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA).
Du fait que les États-Unis et l’UE ont déjà une intégration économique avancée, avec des droits de douane relativement faibles, le gouvernement américain se dit confiant. Cependant quelques points devront être tout de même négociés entre les deux blocs concernant les droits de douanes sur les secteurs de l'agro-alimentaire, le textile, l'habillement, les véhicules de transport et l’aéronautique. Outre ces points d’interrogations l’harmonisation des normes, l’accès aux marchés publics et l’arbitrage des différents commerciaux entre entreprises des deux zones devront être discutés.
L’espoir d’un accord commercial avec l’UE couplé à l’annonce de baisse des Fed Fund a permis à Wall Street de connaitre un début de mois de mars dans le vert avec la hausse de 1,02% et une hausse sensible de 13 points des rendements des taux souverains américains 13 points de base. Autre marqueur déterminant de confiance du marché, le repli des taux d’intérêt « super core » et dette subordonnée qui doit beaucoup à la politique de la Fed. En guise de conclusion les investisseurs estiment que malgré des signes évidant de ralentissement économique, la récession ne devrait pas être à l’ordre du jour.
Pierremenez- Ministre
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Royaume d'Arabie saoudite
Notre beau pays a toujours des problèmes d’accès à l’eau c’est pourquoi le roi annonce un appel d’offre pour construire 4 usines de dessalement d’eau.
Le programme Vision agriculture 2030 est un programme visant a relancé l’agriculture dans notre beau royaume. Pour lance ce programme nous avons besoin de plus d’eau c’est pour ceci que 3 des usines de dessalement seront destiné à l’agriculture. Ce projet consiste à injecte 50 milliards dans l’agriculture en 10 ans, 70% du budget partira dans des aides pour les agriculteurs pour leur permettre d’acheter du matériel de bonne qualité, 5% partiront dans l’achat d’animaux pour augmente la production de viande et de produit de provenance animal. Le reste du budget sera consacré à la construction d’usine agroalimentaire dans tout le pays.
Le programme Vision agriculture 2030 est un programme visant a relancé l’agriculture dans notre beau royaume. Pour lance ce programme nous avons besoin de plus d’eau c’est pour ceci que 3 des usines de dessalement seront destiné à l’agriculture. Ce projet consiste à injecte 50 milliards dans l’agriculture en 10 ans, 70% du budget partira dans des aides pour les agriculteurs pour leur permettre d’acheter du matériel de bonne qualité, 5% partiront dans l’achat d’animaux pour augmente la production de viande et de produit de provenance animal. Le reste du budget sera consacré à la construction d’usine agroalimentaire dans tout le pays.
ctrez- Secrétaire d'État
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République gabonaise
Le ralentissement de l’économie dû au brexit a entrainé une baisse de la consommation énergétique, et donc du pétrole mondial.
La pression pour diversifier l’agriculture est donc de plus en plus forte. Les petites subvention au fermiers se montrent insuffisantes et rongé par la corruption.
Des réformes plus radicales visant a forcer l'exode rurale et la modernisation agricole pour liquider la culture vivrière sont donc en œuvre.
Ils auront comme effet secondaire de concentrer la population en ville et donc impliquer une meilleure efficacité des services publiques, ceux ci n'ayant pas a parcourir de longes distances fiablement peuplées.
Ainsi des achats forcés d’engrais, de machines agricoles et de plantes sélectionnées. sont imposé au paysans. Si il ne peuvent pas payer en argent, alors ils doivent vendre des terres à l'état. Après un remembrement agressif, les terres étatiques seront alloués à l'agriculture moderne, offrant des emplois fortement payés à des agronomes et des mécaniciens, aptes a utiliser les outils de agriculture intensive.
Utyi- Grand Consul
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Localisation : entre 180 O et 180 E , 90 S , 90 N
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Iraq
Brève
Evénement
La situation politique en Iraq est des plus tendues. Alors que depuis plusieurs mois les manifestations s'enchaînent, et que près de 450 personnes ont déjà perdu la vie dans le pays selon des observateurs internationaux, la plupart tuées lors de manifestations et dans une grande proportion des manifestants ; le mois de mars 2020 est un nouveau cap.
En effet, les villes de Mosul, Kerbala, Basra et surtout Bagdad ont été dans les derniers jours le théâtre d'une escalade de violences. Plusieurs groupes armés, sans pour l'instant qu'on puisse clairement les identifier, on défendu les manifestants face aux forces de sécurité irakiennes en ouvrant le feu sur celles-ci, causant la mort à l'échelle du pays de 47 policiers et 6 militaires iraqiens.
Barham Salim, Président de l'Iraq
Le Président a ordonné la mise en place d'un couvre feu national à partir de 17h30, une mesure jamais vue depuis les pires heures de la Guerre d'Iraq. Les tensions sont au plus haut.
République Populaire de Chine
Brève
Evénement
Les manifestants Hong-Kongais n'ont toujours pas perdu de leur vigueur. Cela fera bientôt un an maintenant que des manifestations ont lieu tous les week-end. Si l'hiver avait été une accalmie, le printemps 2020 semble faire renaître de ses cendres le mouvement contestataire, qui vise toujours les même 5 points :- Le retrait complet de la loi sur l'extradition et l'assurance de ne pas la revoir sur la table
- La fin de l’appellation d'émeutes en ce qui concerne les manifestations hong-kongaises
- La libération et l'amnistie pour toutes les personnes arrêtées en rapport avec les manifestations
- Une enquête indépendante concernant les exactions de la police de Hong-Kong (HKPF)
- L'implémentation d'un suffrage universel véritable
Plus loin de Hong-Kong, dans le Xinjiang, la situation continue d'être dramatique pour la minorité ouïghoure, et si aucune attaque armée n'a eu lieu sur les forces de sécurité chinoises, plusieurs rapports indiquent de grandes tensions entre les habitants et la police, mais aussi des tensions inter-ethniques entre ouighours et hans.
Venezuela
Brève
Evénement
A Caracas, les manifestations ont cessé.
Les vénézueliens exilés (en Colombie notamment) ne sont eux pas rentrés. Les rumeurs sur le régime de Maduro commencent à devenir de plus en plus fondées : plusieurs survivants de ce qu'ils appellent "camps d'exécutions" ont pu rejoindre la Colombie. Ils décrivent des complexes de prisons destinées non pas à enfermer les suspects, mais à les maintenir en vie le temps d'une interrogation plus que musclée pour systématiquement les exécuter.
Selon ces informateurs, près de 20 000 personnes auraient été exécutés sommairement par le pouvoir depuis 2 ans.
Le public colombien, exaspéré par la violence de son voisin, en appelle aux Etats-Unis pour faire régner l'ordre en Amérique. Le Brésil de Bolsonaro a déjà dénoncé avec violence le régime de Maduro et l'instabilité qu'il apporte dans la région. L'armée brésilienne a d'ailleurs été placée en alerte dans la région Amazonas au cours du mois de février 2020.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
اسلامی جمہوریۂ پاکستان
République Islamique du Pakistan
Affaires militaires
Si il y a bien un domaine au Pakistan qui ne subit aucune pression budgétaire, c’est l’armée. Le gouvernement et la population considère ce domaine comme essentiel, étant donné que la plus grande menace du pays est son voisin indien et dans une moindre mesure les divers groupes extrémistes islamistes qui sont présent au Pakistan. Symbole de cette bonne santé budgétaire, concernant notamment la composante aérienne de l’armée avec le Projet Azm qui continue. Pour rappel, le projet Azm est un projet annoncé en 2017 par le Pakistan visant à développer à moyen terme un UAV MALE ainsi qu’un appareil de combat de 5ème génération ainsi que des munitions différentes produites localement. Concernant l’UAV, le Pakistan dispose de technologies suffisantes pour le sortir, et celui-ci devrait rejoindre le service actif en 2023 et devrait équiper l’armée de terre et de l’air. Concernant le chasseur de 5ème génération, c’est beaucoup plus compliqué, et la date inexacte car le Pakistan n’a pas encore de projet bien défini sur celui-ci. Les experts estiment entre 2024 et 2030 la probabilité d’un premier vol d’un appareil de 5ème génération. Tout dépend du chemin pris. Il y a plusieurs choix que le pays peut prendre : prendre une licence pour le FC-31 Chinois avec une partie des composants produits au Pakistan et une autre en Chine comme pour le JF-17. Ce serait le plan le moins couteux, le plus rapide et peut-être le plus efficace mais donne une certaine dépendance de l’armée pakistanaise à la Chine. Le deuxième choix est d’aller vers le projet TFX turc et de participer activement au projet, mais c’est le projet le plus complexe, la Turquie subissant pas mal de sanctions de la part du monde comme le Pakistan. Enfin, le dernier projets serait de créer un appareil pakistanais, mais demande beaucoup plus de finance, de main-d’œuvre et de temps. Pour le gouvernement pakistanais, c’est la première solution qui est envisagé, car elle permettra de tenir contre l’Inde le plus rapidement possible, l’Inde ayant une politique d’armement assez ambitieux et que le Pakistan ne peut suivre. Des négociations sont donc en cours avec la Chine pour la mise en place d’un partenariat sur le FC-31.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
United States of America
● Affaires étrangères ●
● Affaires étrangères ●
................Lors d’une conférence de presse qui avait jusqu’alors tout d’une ordinaire rencontre entre le président des Etats-Unis et des journalistes, Donald J. Trump a annoncé, sans laisser aucun signe avant-coureur, le retrait total des troupes américaines déployées en Afghanistan ainsi que la fermeture des bases américaines dans le pays d’ici la mi-avril 2020. Sommé de se justifier par les journalistes présents, le magnat de l’immobilier se contenta, de manière quelque peu surréaliste, d’affirmer que les afghans « ne nous ont pas aidé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ne nous ont pas aidés en Normandie. Pire, ils nous ont attaqué, nous nous sommes défendus, nous les avons détruits. Nous avions fait ce que nous avions à faire. Maintenant, cela fait vingt ans que nous sommes là-bas : nous aurions dû partir dès que le régime terroriste avait été renversé. Cela a été une très grosse erreur de mes prédécesseurs de ne pas partir une fois mission accomplie. Nous ne devons rien à ces gens-là. Le peuple américain a dépensé des centaines de milliards de dollars pour ces montagnards, et ils ne sont même pas capables de battre quelques terroristes, ni d’instaurer une démocratie, alors que toute la planète, et surtout les Etats-Unis, les aidaient à le faire. Je n’ai pas envie que les américains continuent de payer pour ces ingrats. Je n’ai pas non plus envie de continuer à signer des lettres pour annoncer à des parents la mort de leur valeureux fils, tombé au combat pour des gens incapables de se prendre en main. » Ainsi, l’US Air Force s’est d’ores et déjà employée à rapatrier les plusieurs milliers de soldats américains encore déployés sur place, tandis que les différents programmes militaires, mais aussi financiers, de soutien envers Kaboul sont désormais clos. Le Pentagone a annoncé la fin de l’opération Freedom’s sentinel et les fonds alloués à celle-ci pour l’année 2020 – soit 47 milliards de dollars – seront employés à meilleur escient, affirme le président Trump, c’est-à-dire à financer le renouvellement des forces armées américaines. Quelques mois après le retrait américain de la Syrie – bien que les frappes continuent sur le pays –, ce nouveau retrait de troupes dans un autre Etat du Moyen-Orient indique une volonté de se désengager de cette région, dans laquelle entre un à deux trillons de dollars ont été engouffrés ces vingt dernières années, soit un dixième du PIB américain, sans qu’aucun réel bénéfice économique, militaire ou politique n’en ait été retiré, bien au contraire, chaque intervention créant un nouveau conflit justifiant une nouvelle intervention – et, in fine, de nouvelles dépenses et de nouveaux morts, selon la Maison Blanche. Paradoxalement, si un retrait général du Moyen-Orient semble désormais se profiler, Donald J. Trump l’affirme : « Nous ne partirons pas totalement tant que l’Iran se comportera toujours comme un rogue state ! »
................Parallèlement à cette annonce, le Département d’Etat a publié une nouvelle mouture de la liste des organisations considérées comme étant à caractère terroriste. Suivant le discours du président selon lequel les Etats-Unis ne quitteraient pas définitivement le Moyen-Orient avant d’avoir éliminé la menace iranienne, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a mis à jour cette liste en y incluant de nombreuses milices et organisations réputées proches de Téhéran, entraînant immédiatement le gel des éventuels avoirs financiers aux Etats-Unis, l’interdiction de séjour des membres desdites entreprises à caractère terroriste, etc. Sont ainsi inscrites comme organisations terroristes les groupes, milices et organisations suivantes et leurs filiales : Asa'ib Ahl al-Haq, Kata'ib Sayyid al-Shuhada, Harakat Hezbollah al-Nujaba, Kata'ib Hezbollah, Peace Companies, Badr Organization, Liwa Assad Allah al-Ghalib fi al-Iraq wa al-Sham, Mukhtar Army, Promised Day Brigade, Saraya al-Jihad, Saraya Al Zahra'a, Liwa'a Thulfiqar Liwa'a Kafeel Zaynab, Saraya Ansarul Aqeedah, Liwa'a Al Muntadhar, Badr Al Majamee' Al Khass'ah, Saraya Al Difaa' Al Sha'bi, Kata'eb Dir' Al Shia, Hizbullah Al Tha'iroon, Kata'eb Al Tayar Al Risali, Saraya Ashuraa', Kata'eb Malik Al Ashtar, Harakat Al Abdal, Kata'ib al-Imam Ali, Mahdi Army, Shabak Militia, Kata'ib al-Imam Ali, Jaysh al-Mu'ammal, les autres organisations membres des Popular Mobilization Forces, Liwa Fatemiyoun et Liwa Zainebiyoun. Evidemment, toutes les organisations, les personnes, les sociétés, etc., étrangères qui œuvreraient directement ou indirectement, accueilleraient des fonds ou des personnes, entretiendraient des liens de complaisance ou amicaux, avec ces organisations terroristes, seraient passibles de poursuites pénales aux Etats-Unis, et s’agissant des entreprises, de fortes amendes ainsi que d’interdiction totale d’exercer sur le territoire américain et d’accéder au dollar pour leurs échanges internationaux. Dès lors, afin d’essayer d’affaiblir ces sociétés, plusieurs centaines d’agents américains sont employés à étudier leurs mouvements financiers, organiser l’espionnage de leurs conversations, etc. Autre mesure prise contre la République islamique d’Iran, le Sénat américain a voté une loi instaurant un embargo total sur les exportations et les importations iraniennes, prévoyant notamment que toute société ayant une activité sur le sol américain et étant en relation commerciale avec une entreprise située en Iran devra immédiatement cesser cette relation, sous peine de se voir interdire l’utilisation du dollar dans tous ses échanges internationaux et surtout une interdiction d’exercer sur le sol américain. Ainsi, outre les entreprises américaines, nombre d’entreprises européennes, chinoises, etc., sont visées par la mesure. Dès lors, les entreprises concernées ont jusqu’au 1er septembre 2020 pour choisir.
................Ainsi, l’Administration Trump réitère sa technique de 2018, lorsqu’elle avait dénoncé l’accord de 2015 portant sur le nucléaire iranien. En effet, grâce à l’extraterritorialité de ses lois, elle entend bel et bien contraindre ses partenaires, notamment européens – malgré leurs mécanismes d’aides remis au goût du jour en 2018 mais impliquant des coûts financiers colossaux pour Bruxelles et les Etats-membres –, à abandonner toutes leurs relations commerciales avec le rogue state iranien, de sorte à accentuer la crise économique qui frappe le pays et contraindre le président Rohani à abandonner définitivement son programme nucléaire, Mike Pompeo affirmant que « Toutes ces sanctions seront levées à la minute où des inspecteurs internationaux pourront visiter l’ensemble des installations et facilités visant à développer le programme nucléaire iranien pour attester qu’icelui est désormais définitivement arrêté. » En attendant, l’US Navy aura toute la latitude pour mener des opérations navales dans le Golfe Persique et dans l’Océan indien afin de vérifier que des navires civils ne transportent pas des marchandises à destination de l’Iran. Pour ce faire, et surtout pour veiller que le détroit d’Ormuz ne sera pas bloqué dans les temps à venir par Téhéran, l’United States Fifth Fleet est déployée et mise en état d’alerte dans la région, et renforcée par l’apport de nouveaux navires, et est désormais constituée comme suit :
- Porte-avions : USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69), USS Abraham Lincoln (CVN-72), USS Gerald R. Ford (CVN-78) ;
- Croiseurs : USS Gettysburg (CG-64), USS Shiloh (CG-67), USS Vicksburg (CG-69), USS Lake Erie (CG-70) ;
- Navires d’assaut amphibie : 1 LHA de classe America, 2 navires de classe Harpers Ferry, 1 de classe Wasp ;
- Navires auxiliaires : plusieurs ravitailleurs, navires de surveillance électronique/magnétique ;
- Destroyers : 16 destroyers de classe Arleigh Burke Flight II, 1 destroyer de classe Zumwalt ;
- Littoral combat ship : 4 de classe Independence, 2 de classe Freedom ;
- Chasseurs de mine : 4 chasseurs de mine de classe Avenger ;
- Patrouilleurs : 6 patrouilleurs de classe Cyclone ;
- Sous-marins nucléaires d’attaque : 4 sous-marins de classe Los Angeles, 3 sous-marins de classe Virginia ;
- Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins : 2 sous-marins de classe Ohio (SSBN) ; 2 sous-marins de classe Ohio (SSGN).
Sirda- Modérateur
- Messages : 2572
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Canada
Le printemps pointant à peine son nez que des centaines de milliers de personnes sont sortis dans les rues pour défendre l'environnement, répétant l'exploit du 27 septembre 2019 à Montréal à l'échelle nationale. Ces personnes sont là pour faire comprendre au nouveau gouvernement qu'il n'est pas à sa place et qu'ils ne le laisseront pas entreprendre la moindre action contre l'environnement mais aussi contre le tissu social et ils comptent sur l'opposition pour défaire le gouvernement en place.
Au Canada, le vote du budget est un vote de confiance. Le gouvernement conservateur devra récolter une majorité de vote à la chambre des communes pour pouvoir continuer à exister ce qui lui demandera de faire des concessions. Le Nouveau Parti Démocratique, deuxième parti de la chambre et opposition officiel compte bien répond bien à la volonté des manifestants en annonçant qu'ils ne négocieront pas le budget avec les conservateurs et qu'ils voteront contre en bloc. Cependant, les autres partis, notamment le Bloc Québécois et les libéraux ont semblé être plus enclin à des négociations. Après avoir échoué à négocier un appui du Bloc Québécois, Scheer s'est tourné vers certains députés libéraux carriéristes mais un whip en acier et un chef par intérim intransigeant a permis au Parti Libéral de maintenir son intégrité et à empêcher à Scheer de faire passer son budget.
C'est ainsi que le gouvernement Scheer dura moins d'un an, ensevelit sous la paperasse parlementaire pendant le reste de la session parlementaire et perdant encore plusieurs points avec un de ses députés déposant un loi qui viserait à restreindre le droit à l'avortement. Scheer, malgré ses quelques tentatives à l'international comme en signant un traité commercial avec le Royaume-Uni et en envoyant de l'aide à l'Ukraine.
Islamistes barbus et moustachus
Alors qu'il est en pleine crise à l'intérieur, le gouvernement conservateur tente quand même de ne pas perdre la face à l'extérieur et de continuer de maintenir ses engagements avec ses alliés. Il suit le gouvernement des États-Unis dans sa condamnation de l'Iran. Il condamne aussi la Turquie et la Syrie dans leur invasion des territoires kurdes et l'utilisation d'armes chimiques par Assad.
[SECRET]
- Spoiler:
- Le Canada contacte les forces kurdes en Syrie afin de leur proposer du soutien en apport de matériel et dans l'envoi d'équipes de forces spéciales dans le Sud et l'Est de leur territoire. Les kurdes irakiens sont aussi contactés pour avoir leur aide dans cette mission (comme la permission d'implanter une base plus proche de la Syrie que la base actuelle qui est à Erbil.)
Oldarick- Ministre
- Messages : 502
Date d'inscription : 23/08/2016
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
Réactions aux décisions américaines :
Les décisions juridiques américaines n'ont pas été bien reçues en Iran. Dans les rues de Téhéran, dès le lendemain de l'annonce américaine, ce sont près de 1 500 personnes qui se sont spontanément réunies sous le regard bienveillant des Gardiens de la Révolution. Aux cris de "A mort l'Amérique ! A mort Israël ! Vive la Révolution Islamique !" plusieurs drapeaux américains ont été brûlés par la foule.
Dans tous les foyers iraniens, du plus éduqué au plus pauvre, on parle de ces nouvelles sanctions avec inquiétude. On n'y réagit cependant pas de la même manière : si dans les beaux quartiers de Téhéran on regrette surtout l'inaction de la société occidentale face à ces injustes sanctions, dans les milieux plus véhéments on parle de l'humiliation américano-canadienne, et de la nécessité d'autarcie.
Cette même autarcie, cheval de bataille du Président Rouhani, a été très présente dans son discours de réaction devant l'Assemblée iranienne suite aux sanctions :" Chers collègues,
Les nouvelles sanctions américaines réduisent à néant toute possibilité d'échange commercial entre l'Iran et les Etats-Unis et ses alliés. Comme nous pouvons déjà le voir, le Canada s'est empressé de rejoindre son allié dans cette folle décision, prise par un seul homme ridicule ivre de pouvoir. Le Ministère des Affaires Etrangères contactera sous peu des responsables de l'Union Européenne pour s'assurer de l'ouverture d'un dialogue et surtout de la permanence d'une ligne diplomatique entre Téhéran, Berlin, Paris, et Rome.
Ce coup dur porté à notre économie, à nos citoyens, ne doit pas être sous-estimé. Je réitère devant vous chers collègues que la solution pour l'Iran reste l'autonomie économique, et l'autonomie diplomatico-politique. Nous ne pouvons pas laisser ce genre de stupidités nées à l'étranger mettre en danger la stabilité de l'Iran, de la République Islamique, et la sécurité des iraniens. "
Communiqué à la France, à l'Italie, à l'Allemagne :
L'Iran contacte urgemment les chancelleries françaises, italiennes et allemandes, les trois plus grandes économies de l'Union Européenne pour ouvrir un canal diplomatique afin d'encourager les gouvernement européens de ne pas appliquer les sanctions demandées par les Etats-Unis.
L'indépendance des nations ne doit pas être mise en danger par un exceptionnalisme américain au service d'un homme dont l'intelligence est douteuse, et les allégeances encore plus. L'Iran est disponible pour établir un système permettant de contourner les sanctions.
Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
République d'Inde
Affaires étrangères
• Attentat au Cachemire : le hit and run pakistanais agace New-DelhiDans un communiqué adressé au Pakistan, le gouvernement indien a condamné avec la plus grande fermeté les propos employés par leur homologue, et plus généralement cette politique à laquelle Islamabad se livre depuis beaucoup trop longtemps.
New-Delhi avait d'ores-et-déjà engagé le rétablissement de tous les canaux de communication pour la population à l'issue d'un temps nécessaire pour sécuriser l'ensemble de la région. Le fait est que son voisin en profite pour semer une nouvelle fois le désordre rappelle bien la nécessité d'être intraitable à ce sujet.
Après le terrorisme du terrain, Islamabad se livre à ce que le Premier Ministre indien qualifierait de "terrorisme verbal". User des termes de "génocide" et d'"extermination" ne fait certainement pas honneur à la ligne diplomatique pakistanaise, bien au contraire. Enfin, New-Delhi a conclu cette joute verbale en rappelant à son voisin la position adoptée par la Communauté Internationale au sujet du Cachemire : c'est à l'Inde et au Pakistan de trouver le terrain d'entente.
Pour citer les propos de Narendra Modi, le Pakistan doit se comporter en nation "mature et digne de son rang" et par conséquent "faire face à ses responsabilités".
Après un tel incident, New-Delhi ne ferme pourtant pas la porte au dialogue, mais attend les propositions d'Islamabad pour apaiser la situation.
Affaires internes
• Attentat au Cachemire : le hit and run pakistanais agace New-DelhiEn réaction à cet incident diplomatique majeur, les forces armées déployées massivement resteront implantées au Cachemire pour une durée indéterminée. Dans le même volet, le gouvernement indien a décidé de faire marche arrière et de suspendre à nouveau tout moyen de communication pour la population. Quelques lignes fixes resteront cependant fonctionnelles dans différents points d'accès pour gérer les éventuels cas d'urgences. Ces point d'accès sécurisés verront une présence militaire renforcée, tant pour éviter un nouveau drame que pour gérer l'afflux de personnes et contrôler leur identité. L'objectif annoncé par le gouvernement est de permettre à la population de vivre presque dignement avec cette énorme contrainte. Personne n'y croira, c'est normal.
Eindes- Premier Ministre
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
اسلامی جمہوریۂ پاکستان
République Islamique du Pakistan
Affaires politiques
Le Pakistan est embourbé dans une crise politique assez importante depuis que de nombreux fonctionnaires ont décidés de mettre en place une manifestation sans limitation de temps. Le gouvernement a réussi à négocier avec la Chine, et ses acteurs économiques publics, une réduction des taux d’intérêts ainsi que dans le rééchelonnement de sa dette dans le temps, ce qui permet une diminution du poids de la dette sur le budget pakistanais. On estime qu’environ 2% du déficit public pourrait être sauvé par cet accord, vu qu’il s’agit là du principal poste de dépense du pays, devant la défense et la redistribution aux Etats fédéraux. Cependant, pour le gouvernement, il ne faudrait pas penser que cela permet de remettre en place des dépenses. C’est pourquoi la crise politique ne peut pas être répondu, sinon par la violence. Depuis le début du mouvement, pas mal de manifestations ont terminés en conflits entre les fonctionnaires et la police et de nombreux morts sont à signaler des deux côtés au fil des mois, même si on est encore loin de la France, modèle mondial de répressions des manifestations. Imran Khan souhaite en terminer avec les grèves de fonctionnaires et promet une réforme d’ici quelques semaines pour calmer cette partie de la population profondément en colère et désespéré. La réforme pourrait permettre une augmentation du salaire d’ici l’année prochaine ainsi que divers autres changements dans les administrations du pays afin de les rendre un peu plus efficace.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V2019 ¤ Topic Officiel
اسلامی جمہوریۂ پاکستان
République Islamique du Pakistan
Affaires diplomatiques
Désormais que les américains sont partis du sol Afghans, le Pakistan considère les Etats-Unis comme non importants pour des négociations de paix en Afghanistan. Le Pakistan invite les talibans et le régime d’Afghanistan à Islamabad pour trouver une solution diplomatique et pacifique afin de résoudre le conflit qui touche le pays depuis plusieurs décennies maintenant. La fin de l’intervention occidentale marquée par l’évacuation des dernières troupes devrait faire balancer l’équilibre des puissances vers les talibans qui ne cessent de reprendre du terrain depuis quelques années. Imran Khan espère un retour pacifique dans le pays plutôt rapidement. Ce conflit terminé, la lutte devra être engagé contre les djihadistes de l’Etat islamique qui ont mis pied à terre dans le territoire afghans il y a quelques années.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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