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Message par galx Ven 7 Déc 2018 - 21:21

République Française:

[√] République Française 640px-Flag_of_France.svg

Information générale:

[√] République Française 381px-Bundesarchiv_Bild_183-19000-2453%2C_Robert_Schuman

Régime politique: République Parlementaire
Capitale: Paris
Population métropolitaine: 40 679 000 d'habitants
Langue: Français
Président de la République: Vincent Auriol (SFIO)
Président du Conseil: Paul Ramadier (SFIO)


Politique:

Président de la République: Vincent Auriol
Président du Conseil: Paul Ramadier
Composition de l’Assemblée:
Spoiler:
Description:
Spoiler:

Economie:

PIB:
Inflation: 11%
Croissance:
Déficit:
Dette Publique:
Chômage:
Description:
Spoiler:

Armée française:

[√] République Française Indochine-3

Chef d’Etat-Major général des forces armées: X
Effectif total en temps de paix:

Armée de terre:

Spoiler:

Chef d’Etat-major:Général de division Georges Revers
Budget:
Effectifs: 490 000 hommes
Effectifs détaillés:
Spoiler:
Equipement individuel:
. Fusils MAS 36, Gewer 43, Lebel, Lee enfiel MKIII, M1 Garand
. Carabines USM1
. Pistolets Mitrailleurs Sten MKII, Sten MKV, Thompson A, M3, MAS 38, MP40
. Pistolets P08, P38, SW cal.38, PA35, GP35, PA Colt M1911
. Fusil d’Assaut STG 44
Equipement Collectif:
. FM 24/29, Cal 30 M1919, FM Bren, Chauchat mod.1915,
. Bazooka US, PIAT,
. Cal 50 M2, MG 34, MG 42, MAC 31, Hotchkiss,…
Chars:
. M4 Sherman: 1254
. M5 Stuart
. H-39 (En Indochine, à vérifier)
. Type 95 Ha-Go (Indochine)
Chasseurs de chars:
. M10: 227
. M36 tank destroyer
Véhicule blindé:
. Universal Carrier
. M8 Greyhound : 400
. M3 Scout Car
. M3 Half Track
. Panhard 178B
. Automitrailleuse Humbert
Artillerie automotrice:
. T30 Howitzer Motor Carriage
. M7 Priest
. M8 Howitzer Motor Carriage: 174
Artilleries:
. M1 mortar
. M2 mortar
. Mortier modèle 27/31
. Canon sans recul M18
. Canon sans recul M20
. M101 howitzer
. Canon de 75 mm modèle 1897
. Canon de 155 C modèle 1917 Schneider
. Ordnance QF 25-pounder
. 10.5 cm leFH 18/40
. Canon de 75 M(montagne) modele 1928
Armes antiaériennes:
. M45 Quadmount
. Mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm modèle 1929
. Bofors 40 mm gun
. 90 mm Gun M1/M2/M3
. M16 Multiple Gun Motor Carriage: 76
Composition théorique des divisions françaises en 1947:
Spoiler:
Disposition des troupes:
Spoiler:

Armée de l’air

Spoiler:

Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air:
Budget:
Effectifs:
Chasseurs:
. Supermarine Spitfire : 70 (+230 en stock)
. P-47DS : 180 (+220 en stock)
. Bell P-39 Airacobra : 50
. Bell P-63 Kingcobra: 114
. Yakovlev Yak-3: 38
. Hawker Hurricane
. Dewoitine D-520 (entrainement ou mission en Indochine)
. Curtiss H.75 Hawk : 20 (Indochine)
Avions d’attaque au sol:
. Havilland DH.98 Mosquito : 180
. Douglas A-24: 50
Bombardiers:
. B-25 Mitchell: 28
. Handley Page Halifax
Reconnaissances/bombardiers légers:
. Lockheed P-38: 30
. P-51 Mustang
. Avro Anson
. Martin Baltimore
. Junkers Ju 52
. Morane-Saulnier MS.500 Criquet
Transports:
. Beechcraft Model 18
. Curtiss C-46: 6
. Douglass C-47
. SNCAC Martinet
. Junkers Ju 52
Disposition des escadrilles:
Spoiler:

Marine Militaire:

Spoiler:

Amiral de la flotte:
Budget:
Effectif:
Bases Navales: Brest, Toulon, Lorient, La Réunion, Dunkerque, Alger,....
Porte-avions:
. 1 Classe Avenger (Le Dixmude)
. Le Béarn
. 1 Classe Colossus (L'Arromanches)
Cuirassés:
. 1 Classe Richelieu (Le Richelieu)
Croiseurs:
. Croiseur école Jeanne d'Arc
. 1 Classe Suffren (Le Suffren)
. 2 Classe Duquesne (Le Duquesne, Le Tourville)
Croiseurs Légers:
. L'Emile Bertin
. 1 Classe Duguay-Trouin (Le Duguay-Trouin)
. 3 Classe La Galissonnière (Le Georges Leygues, Le Gloire, Le Montcalm)
Sous-Marins:
. 4 Classe 1500 tonnes
Aéronavales:
. Douglas SDB Dauntless: 80
. Vickers Wellington
. Seafire Mk.III


Dernière édition par galx le Dim 23 Déc 2018 - 11:28, édité 12 fois
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Message par Bureau Dim 9 Déc 2018 - 18:58

Fiche validée, sous réserve de la finir d'ici une semaine.
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Message par galx Mer 12 Déc 2018 - 12:22

République Française:

[√] République Française 640px-Flag_of_France.svg

Politique:

Spoiler:

Le 16 janvier 1947 se tenait la première élection présidentielle de la nouvelle République Française. Ainsi, les 888 parlementaires réunis en congrès à Versailles comme le prévoit la constitution ont dû trancher entre plusieurs candidats. Après un dépouillement sans grand suspens, c’est Vicent Auriol le candidat de la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) qui remporte l’élection dès les premiers tours avec 51.19% des suffrages. Il est suivit de loin par Auguste Champetier de Ribes membre du Mouvement Républicain Populaire (MRP) puis par Jules Glasser représentant du Parti Républicain, Radical et Radical-socialiste. Enfin en dernière position on retrouve Michel Clemenceau candidat pour le Parti Républicain de la liberté. Lors de son investiture quelques jours plus tard, Vincent Auriol a affirmé de pas vouloir être réduit à un simple « président soliveau ». Selon lui le rôle du président au sein de la IV République est celui d’un arbitre chargé de veiller au fonctionnement des diverses institutions nationales. Cependant malgré un rôle clé dans la nomination du président du conseil, ses pouvoirs restent assez limités.

La première élection présidentielle de la IV République a par ailleurs entraîné dans la foulé la démission du gouvernement Blum. Après une période de négociation de quelques jours caractéristiques des institutions françaises, le nouveau président de la République M. Auriol a officiellement appelé M. Ramadier à prendre la présidence du Conseil. La liste des ministres présentés par M. Ramadier comporte des communistes, des socialistes, des radicaux, des sociaux-traitres de l’USDR (coucou Mitterrand) ainsi que des membres du MPR. Ainsi on retrouve Maurice Thorez (PCF) en tant que vice-président du conseil, Félix Gouin (SFIO) au poste de président du conseil au plan, Georges Bidault (MPR) aux affaires étrangères, François Billoux (PCF) à la défense nationale, Paul Coste-Floret (MPR) à la guerre, Robert Schuman (MPR) aux finances,… Le 22 janvier, Ramadier se présente devant l’assemblée, laquelle lui accorde sa confiance sans grand problème. Il initie ainsi une nouvelle tradition politique non prévue dans la constitution. Dans ses intentions, M. Ramadier a insisté sur la nécessité de reconstruire la France au plus vite afin de retrouver une certaine stabilité économique. Il a par ailleurs fait appel à l’abnégation des français en ces temps difficiles en rappelant bien entendu que ces efforts seraient récompensés par le retour de la prospérité.

Spoiler:

Malgré un discours d’investiture plein d’espoir, les premières difficultés politiques vont se faire sentir très rapidement pour le nouveau gouvernement. En effet alors que les soldats du Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient sont engagés depuis plusieurs mois dans des violents combat au Tonkin, l’Assemblée nationale devait trancher la question des crédits de guerre pour l’Indochine. Si la majeure partie des groupes parlementaires se sont prononcé en faveur de la guerre, le Parti Communiste Français a quant à lui refusé de voter les crédits de guerre. Cette décision a immédiatement placé le gouvernement Ramadier en difficulté. En effet, certain poste clé notamment la Défense sont occupés par des ministres communistes et si ceux-ci persiste à refuser la guerre en Indochine, cela pourrait causer à l’avenir de grave tension au sein du conseil.

En politique toujours, le Général De Gaulle en déplacement à Strasbourg le 14 avril a annoncé la création d’un nouveau parti politique dont il prendra lui-même la direction : le Rassemblement du Peuple Français (RPF). Ce parti vise à rassemblée tous les gaullistes autour de la ligne politique du général qu’il avait défini lors du célèbre discours de Bayeux. Le RPF se veut comme un rassemblement et non comme un parti politique du vieux monde. Ainsi les personnes déjà membre d’un parti (hors PCF) peuvent y adhérer librement. Cependant, plusieurs partis politiques dont le MRP ont déjà interdit à leur membre de rejoindre le mouvement du général. Opposé à la quatrième république, le but du RPF est de mettre fin au régime exclusif des partis, de s’opposer à la progression du communisme et de proposer une nouvelle constitution basé sur le discours de Bayeux.

Liste complète du gouvernement Ramadier:
Spoiler:

Economie:

Spoiler:

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’économie française est complétement ravagé. Ces principaux centres industrielles sont détruit, ses ports sont hors services, des villes entière sont rasé,… En 1947 malgré les efforts du GPRF, la situation reste toujours catastrophique. La première urgence du nouveau gouvernement Ramadier est donc de remettre l’économie française sur pied. Ainsi en ce début d’année plusieurs réformes sont à l’ordre du jour notamment la mise en place du premier plan quinquennal. Baptisé plan de modernisation et d’équipement, celui-ci prévoit de centrer les efforts de reconstruction autour de six secteurs jugés vitaux : le charbon, l’électricité, le ciment, le machinisme agricole, le transport et enfin l’acier. L’objectif de Jean Monnet (rédacteur du plan) est de répondre le plus rapidement possible aux besoins vitaux de la population tout en modernisant le pays. Ses objectifs sont de mettre fin aux pénuries ainsi qu’au retard que la France a accumulé en matière économique suite aux ravages de la seconde guerre mondiale. Bien entendu il ne s’agit pas d’une planification soviétique au caractère autoritaire. Selon Jean Monnet lui-même, ce premier plan quinquennal ne doit pas remettre en cause l’initiative privé. Au contraire, il doit insuffler un nouvel état d’esprit au sein des chefs d’entreprise afin de permettre une reprise de l’activité économique. Pour réussir les objectifs fixés par le plan Monnet, la Sarre est une région vitale. En effet depuis la fin de la guerre la région est sous contrôle français et porte officiellement le nom de Protectorat de la Sarre. Ainsi la France a pu faire mains basse sur les mines de charbon et les usines sidérurgique allemande ce qui constitue un avantage clé pour la reconstruction. Pour exploiter au mieux ces ressources stratégiques, le bassin minier de la Sarre est officiellement passé sous le contrôle de la Régie des Mines. Déjà l’an passé, un tiers de la production charbonnière française était ainsi assuré par les mines sarroises. Enfin le plan pointe aussi du doigt le manque de main d’œuvre française. Selon celui-ci, la France manquerait en effet d’un million de travailleurs pour remplir les objectifs qu’elle s’est fixé. Pour résoudre ce problème, les autorités françaises se sont mise d’accord afin de conserver le plus longtemps possible les milliers de prisonniers allemands qui servent de main d’œuvre dans les travaux de reconstruction.

Toujours dans le domaine économique, le gouvernement Ramadier a aussi fait passer une loi concernant le statut des Charbonnages de France. Cette réforme présenté comme vitale pour la reconstruction de la France vise en fait à réduire le rôle des syndicats ainsi que des salariés afin d’éviter tous blocage des mines françaises. Dans le même temps, d’importante campagne d’information sont mise en place pour promouvoir le rôle des mineurs dans l’avenir économique de la France.

Affaires coloniales:

Spoiler:

Alors que l’Indochine est déjà sujette à de violent trouble, c’est au tour de Madagascar de sombrer dans le chaos. En effet depuis le mois d’avril, 20 000 insurgés ont pris les armes contre les autorités françaises. Dès lors on ne compte plus le nombre de plantations pillés, de bâtiments incendiés et de familles massacrés. Initialement cantonné dans le quart sud de l’île, les émeutes se sont rapidement propagées à l’ensemble de la région des hautes terres. Les pillards se livre à des actes d’une cruauté atroce, utilisant par exemple les corps de lors victimes pour pratiquer des rituelles (mutilation, découpage en morceau, acharnement,…). Face à cette situation, le Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache (MDRM) qui milite pour l’indépendance depuis de nombreuse année a tenté de raisonné les insurgés en appelant au calme sans succès.

Avec plus de 35 000 colons sur place, la métropole ne peut laisser passer de tels comportements. L’ordre doit être rétablit au plus vite et cela peut importante les moyens. Premièrement, le MDRM est officiellement interdit pour incitation à l’insurrection. Ces dirigeants ont été arrêtés par les forces françaises et emprisonnés. Face à l’ampleur de la situation, les trois bataillons de tirailleurs malgaches (environ 8000 hommes) présent sur l’île sont complétement dépassé. Pour rétablir l’ordre, la métropole a validé l’envoie de plusieurs unités en renfort afin de porter d’ici à 1948 les effectifs français à 18 000 hommes. Dans l’ordre seront envoyé sur l’île le 2e bataillon du 4ème REI, le 1er bataillon du 1er RTM, deux bataillons du 2ème RTM, deux bataillons de tirailleurs sénégalais, le 1er escadron du 2ème REC ainsi qu’une vingtaine d’avion de transport ou de bombardement léger AAC.1 Toucan. Les ordres sont pour l’instant de mettre en place une répression féroce et implacable.

Pendant ce temps en Indochine, le ministre de l’Outre-Mer M. Moutet a réalisé sa tournée d’inspection. Après avoir entendu l’Etat-Major sur la situation militaire et rendu visite aux soldats qui se battent actuellement autour d’Hanoi il a rendu ses conclusions au président du conseil français. Selon lui, le vietminh est tombé au niveau le plus horrible de la barbarie. Convaincu par les généraux sur place, il a aussi déclaré qu’aucune négociation ne pourrait avoir lieu avant que la France n’obtienne une situation militaire décisive. Enfin devant un parterre de journaliste il a affirmé sa confiance dans la capacité du CEFEO à vaincre les pillards vietnamiens.
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Message par galx Jeu 13 Déc 2018 - 12:23

République Française:

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Politique:

Spoiler:


En ce début de mois de mai 1947, le président du conseil Ramadier est dans une situation délicate. En effet son gouvernement tient grâce à un équilibre extrêmement précaire et chaque compromis réalisé avec les communistes est de plus en plus couteux. Ceux-ci ralentissent considérablement la prise de décision en s’opposant systématiquement à la politique mené par le gouvernement que ce soit en matière économique, diplomatique ou coloniale. Mais la question qui cristallise le plus les tensions est celle de la grève au sein de l’usine Renault de Boulogne Billancourt. Cette usine forte de 30 000 ouvriers a cessé le travail depuis le 25 avril pour protester contre l’abaissement de la ration quotidienne de pain de 300 à 250 grammes. Selon les services de renseignement intérieur, la grève a été initiée par le militant trotskiste Pierre Bois (membre de l’union communiste) ainsi que par des anarchistes et des membres du parti communiste international d’orientation trotskiste lui aussi. Si officiellement, le PCF ainsi que la CGT ne soutienne pas le mouvement, Maurice Thorez prend appuis sur cette grève pour critiquer sans relâche la politique salariale de Ramadier. Malgré l’opposition de la CGT à la grève, celle-ci regroupe pas moins de 10 000 ouvriers qui se sont même permit de huer le secrétaire général de la métallurgie CGT. Au gouvernement la situation empire de jour en jour et finalement sur conseille d’un proche Ramadier décide de demander un vote de confiance aux députés. Le 4 mai le vote a lieu et sans grande surprise les communistes lui refusent leur confiance. Il apparaît dès lors impossible de continuer à gouverner avec eux : c’est la fin officielle du tripartisme (PCF, SFIO et MPR). Ainsi les communistes sont exclus du gouvernement. Maurice Thorez à la tête de la vice-présidence du conseil est remplacé par Pierre-Henri Teitgen tandis que la défense passe aux mains d’Yvon Delbos.

Cependant pendant qu’au gouvernement on joue aux chaises musicales, dans les usines la contestation s’étend. A Renault Boulogne-Billancourt le mouvement ne cesse que les 15 mais lorsque le gouvernement concède finalement à accorder une prime 1600 francs ainsi qu’une avance de 900 francs à tous les salariés. Mais pendant que les autorités calment le jeu à Renault, la CGT ainsi que le PCF eux appellent à la grève. Ainsi au milieu de moi de mai, le mouvement s’étend aux usines Citroën, à la SNCF, aux banques, aux grands magasins, à EDF puis à Peugeot, Berliet et Michelin. Les revendications se concentrent autour de l’amélioration du niveau de vie via des hausses de salaires dans un contexte d’inflation de plus de 60%. Pour l’instant au gouvernement on favorise les négociations aux cas par cas mais la sortie de crise ne semble pas se profiler. Au contraire le président du conseil a déclaré entendre la colère mais a aussi insister sur le maintien du cap nécessaire selon lui à la reconstruction de la France.

Affaires d'Outre-Mer:

Spoiler:


Pour les autorités coloniales, les nouvelles de Madagascar sont plutôt bonnes. En effet l’arrivé de plusieurs régiments en renfort a permis de faire reculer l’insurrection dès le début du mois de mai. Cependant pour un tel résultat la répression a fait de nombreuse victime. A Moramanga, les militaires français ont par exemple ouvert le feu sur trois wagons plombés contenant 166 insurgés. Dans un de ses rapports (qui sera bien sur enterré), un haut fonctionnaire évoque un « Oradour malgache ». Selon les chiffres de l’armée, l’intervention française aurait déjà provoqué la mort de 12 000 malgaches (tués dans les combats, fusillés, mort dans des camps d’internement,..). Malgré cela, les autorités françaises continue d’appuyer l’action militaire se félicitant même des rapides progrès effectué vers le retour à l’ordre. Bien entendu tout est mis en place pour que ces massacres ne s’ébruitent pas en métropole où à l’étranger.

A Casablanca, le massacre d’une centaine de civil marocain par des tirailleurs sénégalais suite à une sombre histoire de prostitution place les autorités françaises dans une situation difficile. Cette situation ne s’est pas amélioré lorsque le 7 mai, le Sultan Sidi Mohamed a revendiqué l’abolition du régime de protectorat et la marche vers l’indépendance du Maroc dans un discours réalisé à Tanger. Dans cette allocution, le chef marocain a aussi promus l’union des arabes ainsi que l’adhésion du Maroc à la Ligue arabe. Ce rapprochement entre la monarchie et le mouvement nationaliste inquiète au plus haut point la métropole. Comme d’habitude la réaction française se veut ferme et à la hauteur des évènements. Ainsi le résident Labonne a été limogé car jugé trop concilient avec les nationalistes. Il a été remplacé par le Général Juin avec pour mission de faire pression sur le Sultan pour qu’il désavoue le Parti de l’Istiqlal (parti pour l’indépendance d’obédience nationaliste) et renonce aux revendications nationales.
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Message par galx Dim 16 Déc 2018 - 11:34

République Française:

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Affaires Militaires:

Spoiler:

Complètement détruite suite à la défaite de 1940, l’armée française doit poursuivre sa lente reconstruction entamée depuis 1943 grâce à l’appui des alliés. En 1947, la situation n’est guère brillante. Les divisions manquent toujours de matériel, d’homme de troupe mais aussi d’officier. Par ailleurs, un peu moins de 10% des forces françaises disponible sur le papier sont actuellement en Indochine afin d’y restaurer l’autorité coloniale. En Indochine justement, c’est le système D qui triomphe sur l’organisation. Suite aux violents combats autour de Hanoï et à l’échec cuisant de l’opération Papillon, le commandant en chef du CEFEO a alerté la métropole sur le besoin urgent de renfort tant en homme qu’en matériel. En effet sur place on trouve une multitude d’arme différente en service ce qui complique grandement l’approvisionnement en munition. Certain soldat se batte même avec des reliques datant de la première guerre mondiale comme le fameux fusil Lebel ou le fusil mitrailleur Chauchat. Pour ce qui est des véhicules ou de l’aviation là aussi la débrouille est reine. Faute de suffisamment de porte-avions (l’Arromanches étant actuellement en France et le Dixmude en mission), la plus part des appareils arrivent à Saïgon en pièce détaché. Les mécaniciens se retrouvent ainsi à reconstruire pièce par pièce des avions qu’ils ne connaissent pas notamment de vieux modèles britanniques ou américains. Pour les blindés, la situation est quasiment semblable. Ainsi des scouts cars sont renforcés à la hâte par les ingénieurs sur place pour les transformer en blindés légers faute d’un approvisionnement suffisant en véhicule.

Dans une lettre du 11 juillet 1947, le Général Valluy enjoint le ministre de la guerre M. Coste-Floret à entrer au plus vite en contact avec les américains afin d’obtenir du matériel de toute urgence. Cependant à Paris, les politiques sont récitants à augmenter les fonds alloué à l’Indochine. En effet avec la reconstruction, les priorités politiques sont ailleurs surtout que la métropole est secouée depuis le mois de Mai par plusieurs grèves. Malgré cette situation anarchique, le pouvoir politique a quand même validé la commande aux Etats-Unis d’une centaine de M22 Locust pour équiper les unités parachutistes ainsi que 200 M24 Chaffee pour remplacer les M5 vieillissant.

Pendant que le commandant du CEFEO bataillait avec ses supérieurs pour obtenir renfort et matériel, l’Etat-major de l’armée de terre a quant à lui adopté un texte visant à réorganiser en profondeur l’armée française. Cette réorganisation est surtout marquée par la réapparition de quatre divisions blindés qui avaient été dissoute au lendemain de la guerre. Le rapport met aussi en évidence les objectifs français en matière d’effectifs. En 1950, les prévisions estiment que l’Armée de terre comptera 650 000 soldats contre les 490 000 actuellement.

Extrait du rapport réalisé par l'armée de terre:

Liste des unités françaises en 1947:
. DI : 15 = 180 000 hommes
. DIC : 13 = 156 000 hommes
. DIA: 2 = 24 000 hommes
. DB : 4 = 28 000 hommes
. RCP : 5 = 12 500 hommes
. RC : 2 = 5000 hommes
. RAP: 2 = 2200 hommes
. RBP: 2 = 2200 hommes
. BPC: 6 = 4800 hommes
. REI = 5 = 15 000 hommes
. REC : 2 = 6000 hommes
. REP : 2 = 5000 hommes
. DBLE: 1 = 2000 hommes

Composition des unités françaises en 1947:
Division d’infanterie: 12 000 hommes
. Un état-major : 100 hommes
. Trois régiments d’infanterie : 9000 hommes
. Un régiment de reconnaissance blindé : 500 hommes
. Un régiment de chasseur de char : 300 hommes
. Un régiment d’artillerie : 50 canons de 75mm (ou calibre proche), 25 canons de 155mm (ou calibre proche) et 800 hommes
. Un groupe antiaérien : 300 hommes
. Services divers (génie, communication, santé,..) : 1000 hommes

Division d’infanterie coloniale:
. Idem

Division d’infanterie alpine: 12 000 hommes
. Un état-major : 100 hommes
. Trois régiments d’infanterie type montagne : 9000 hommes
. Un régiment d’artillerie : 50 canons de 75mm (ou calibre proche), 25 canons de 155mm (ou calibre proche) et 800 hommes
. Un régiment de reconnaissance légère : 500 hommes
. Un groupe antiaérien : 300 hommes
. Services divers (génie, communication, santé,..) : 1300 hommes

Division blindés: 7000 hommes
. Un état-major : 100 hommes
. Trois régiments de chars moyens : 150 chars M4 et 900 hommes
. Un régiment de reconnaissance : 100 chars M5 et 500 hommes
. Un régiment d’infanterie porté : 3000 hommes
. Un régiment de chasseur de chars : 40 M10 et 300 hommes
. Un régiment d’artillerie automotrice : 30 automoteurs de 105mm et 300 hommes
. Un groupe antiaérien : 300 hommes
. Services divers (génie, communication, santé,..) : 1600 hommes

Régiment de chasseur Parachutistes: 2500 hommes
. Un état-major : 20 hommes
. Trois bataillons d’infanterie parachutiste : 2100 hommes
. Un escadron de transport : C-46, C-47, DC-3
. Services diverses : 380 hommes

Régiment de Choc: 2500 hommes
. Idem

Régiment Etranger de Parachutistes: 2500 hommes
. Idem

Régiment d’artillerie parachutiste: 1100 hommes
. Un état-major : 20 hommes
. Deux bataillons d’artillerie « lourde » : 20 canons de 75mm, 10 canons de 105mm et 400 hommes
. Un bataillon d’artillerie légère : 20 canons sans recul M.20, 20 canons sans recul M.18 et mortiers diverses et 200 hommes
. Un escadron de transport : C-46, C-47, DC-3
. Services : 480 hommes

Régiment de blindés parachutistes: 1100 hommes
. Un état-major : 20 hommes
. Trois escadrons blindés : 60 chars M5 et 400 hommes
. Un escadron de chasseur de chars : 10 M10 et 100 hommes
. Un escadron de reconnaissance : 30 ADM (Panhard 178, Humbert, M8, M3) et 200 hommes
. Services diverses : 400 hommes
. Un escadron de transport : C-46, C-47, DC-3

Bataillon de Parachutiste coloniaux: 800 hommes

Répartitions des unités françaises:
Corps Expéditionnaire Français en Extrême Orient: Général Valluy (89 800 hommes)
. Active : 4 DIC, 1 DI, 2 RC, 2 REI, 3 RCP, 1 REP, 1 DBLE, 1 RAP, 1 RBP, 2 BPC, 1 REC
 
Forces française en Allemagne: Général Sevez (31 000 hommes)
. Active : 1 DI, 1 DIC, 1 DB

Forces françaises en Autriche: Général Béthouart (12 000 hommes)
. Active : 1 DI

1ère Région Militaire (Paris):
(19 000 hommes)
. Active : 1 DI, 1 DB

2e Région Militaire (Lille):(31 000 hommes)
. Active : 2 DI, 1 DB

3e Région Militaire (Rennes): (12 000 hommes)
. Active : 1 DI

4e Région Militaire (Bordeaux): (13 100 hommes)
. Active : 1 DI, 1 RBP

5e Région Militaire (Toulouse): (24 000 hommes)
. Active : 1 DI, 1 DIA

6e Région Militaire (Metz):(31 000 hommes)
. Active : 2 DI, 1 DB

7e Région Militaire (Dijon): (22 000 hommes)
. Active : 1 DI, 1 DB, 1 REI

8e Région Militaire (Lyon): (36 000 hommes)
. Active : 2 DI, 1 DIA

9e Région Militaire (Marseille): (16 100 hommes)
. Active : 1 DI, 1 RAP, 1 REI

10e Region Militaire (Alger):(29 000 hommes)
. Active : 2 DIC, 1 RCP, 1 REP

Maroc: (24 800 hommes)
. Active : 2 DIC, 1 BPC

Tunisie: (15 300 hommes)
. Active : 1 DIC, 1 RCP, 1 BPC

Madagascar: (21 000 hommes)
. Active : 1 DIC, 1 REI, 1 REC

AEF: (12 800 hommes)
. Active : 1 DIC, 1 BPC

AOF: (12 800)
. Active : 1 DIC, 1 BPC

Lexique:
. DI: division d’infanterie
. DIC: division d’infanterie coloniale
. DB : division blindé
. DIA : division d’infanterie alpine
. RCP : régiment de chasseurs parachutistes
. RC : régiment de choc
. RAP : régiment d’artillerie parachutée
. RPB : régiment de blindé parachuté
. BPC : brigade de parachutistes coloniaux
. REI : régiment étranger d’infanterie
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. REP : régiment étranger de parachutistes
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Message par galx Mar 18 Déc 2018 - 18:59

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Affaires Internationales:

Spoiler:

La France, par l'intermédiaire de son ministre des affaires étrangères M. Georges Bidault valide la commande syrienne. La moitié de l'équipement demandé sera livré via les stocks de l'armée tandis que le reste sera produit dans les usines juste reconstruites.
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Message par galx Ven 21 Déc 2018 - 10:46

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Agitation politique et grèves insurrectionnelles:

Spoiler:

Le début du mois d’octobre 1947 fut marqué par les élections municipales. En effet dans le contexte politique extrêmement tendu de ces derniers mois (révocation des ministres communistes, grèves généralisées, montée du RPR,…), la campagne a été plutôt difficile pour les partis traditionnels. Le 26 octobre, après le dépouillage du second tour, les résultats sont sans appel. Isolé politiquement, le Parti Communiste cède sa place de premier parti de France au Rassemblement du Peuple Français. Avec 38% des suffrages et de nombreuses grandes villes à la clé (Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Paris,…), le mouvement du général De Gaule fait une entrée fracassante dans la vie politique française. Son concurrent direct, le MRP est quant à lui en chute libre et enregistre seulement 10% des votes. Le PCF lui reste relativement stable autour des 30% grâce notamment aux nombreuses communes ouvrière du nord de la France qui lui sont fermement acquise. En matière de ville, Lille bascule de la SFIO au RPR avec une victoire de René Gaifie (48.7%).  Toujours au nord, Victor Provo (SFIO) s’impose de justesse comme maire de Roubaix grâce à une alliance avec le MPR. A Marseille, le maire sortant PCF c’est lui aussi fait remplacer par le candidat du RPR M. Carlini. Toulouse quant à elle reste sous le contrôle de la SFIO grâce à la formation d’une coalition avec les radicaux.

Pendant ce temps à Paris, le gouvernement Ramadier est tombé le 19 octobre. Cependant dans la foulé, de nouvelle négociation entre le MPR, la SFIO et les radicaux ont permis de trouver un accord garantissant à Ramadier une nouvelle majorité. Ainsi trois jours plus tard, l’ancien président du conseil a pu présenter à l’Assemblée son nouveau gouvernement. On y retrouve bien sur des personnalités connu de la vie politique française notamment George Bidault (MPR) aux affaires étrangères ou Robert Schuman aux finances. Enfin, Jules Moch (SFIO) a été nommé aux affaires économiques avec selon ses propres dires « la ferme volonté de mettre fin aux troubles économiques qui agite notre pays ». En effet quoi de mieux placé qu’un socialiste pour trahir des ouvriers.

Composition du second gouvernement Ramadier:
Spoiler:

A propose de grève justement, la France s’enfonce encore un peu plus dans le chaos.  A Marseille, un vaste mouvement de protestation a éclaté début novembre afin de lutter contre l’augmentation du prix du tramway. A la suite d’une manifestation particulièrement violente, quatre grévistes ont été arrêté par les forces de l’ordre. Cependant, 4000 personnes ont fait irruption dans le palais de justice pour les libérer. Ils se dirigent ensuite vers l’hôtel de ville où il défenestre le nouveau maire de Marseille. Dans la nuit, la situation a encore dégénéré lorsque les grévistes ont attaqué les bars près de l’Opéra. En représailles, un militant communiste a été assassiné par les mafieux du clan Guérini. Au moment de ses obsèques le 14 novembre, trois quarts des ouvriers marseillais sont en grève. Au grand damne du gouvernement, le 17 la grève s’entend au secteur de charbon. Le premier jour, 10 000 mineurs stop le travail pour protester contre le licenciement du communiste Léon Delfosse anciennement président des Charbonnages du bassin houiller du nord. Le lendemain, ils sont rejoints par 70 000 autres mineurs et occupent ainsi les principales fosses de la région. Le 19, les usines automobiles Renault et Citroën sont de nouveau en grève puis c’est au tour de l’éducation national (malgré le refus du SNI), au BTP, aux métallos, aux dockers et finalement à l’ensemble de la fonction publique. Ainsi fin novembre l’ensemble du pays est complètement paralysé.

Spoiler:

Face à cette grève générale d’une ampleur phénoménale, le gouvernement de Ramadier reste sans réponse. Cette situation provoque l’érosion lente mais certaine de sa majorité entre les partisans d’une répression ferme et les défenseurs de la négociation avec les syndicats. Faute d’adopter une position claire, Ramadier est poussé à la démission le 19 novembre. Après cinq jours de négociation, c’est finalement Robert Schuman (MPR) qui est nommé à la présidence du conseil. Il s’agit toujours d’un gouvernement dit de troisième force et regroupant la SFIO, les radicaux et le MPR. Jules Moch (SFIO) passe au ministère de l’intérieur tandis que Georges Bidault lui reste aux affaires étrangères. On notera tout de même le retour d’un certain Mitterrand au ministère des anciens combattants et l’apparition au gouvernement du fabuleux René Coty (ministre de la reconstruction). Dans son discours d’investiture, Schuman a opté pour la ligne de la fermeté face aux agitateurs communistes. Il a par ailleurs affirmé avec toute confiance dans la capacité du nouveau ministre de l’intérieur à rétablir l’ordre.

Composition du gouvernement Schuman:
Spoiler:

Pour l’instant, l’ordre ne semble cependant pas être de retour. Le 29 novembre à Saint Etienne, 30 000 grévistes (cheminots, mineurs et ouvriers du textile) affrontent les Compagnies républicaines de sécurité avec des bars de fer. En réaction, le ministre de l’intérieur a fait appel à l’armée pour briser les occupations d’usines. Le 11ème Régiment de choc bras armé du SDECE a même été rappelé en urgence pour mettre fin à la grève. Cette intervention de l’armée demandée par Jules Moch ne calme par les esprits. A Saint Etienne toujours, des manifestants s’emparent ainsi de trois automitrailleuses après que les militaires est refusé d’ouvrir le feu sur la foule. Ils obligent ainsi les gendarmes à quitter la gare. On dénombre tout de même une centaine de blessé. Dans la nuit du 2 au 3 décembre, des militants de la fédération Pas de Calais de la CGT font dérailler un train supposé contenir des CRS en route vers Arras. L’accident fait 20 morts et une cinquantaine de blessés. Malgré ce fait d’arme la répression est quand même en marche et rien ne pourra l’arrêter. Ainsi chez les mineurs on dénombre 100 révocations, 1000 suspensions et 500 déplacements forcés d’une mine à une autre. Enfin le 4 décembre, est voté à l’Assemblée une loi baptisé « défense de la République et liberté du travail ». Cette loi interdit le droit de grève dans la police et érige les CRS en tant que réserve générale de la police nationale. Elle créé aussi les IGAMES sorte de préfet de région doté dans le cadre du maintien de l’ordre de la plénitude des pouvoirs civils et militaires.

Cette stratégie semble se révéler payante. En effet le 9 novembre, le comité centrale de grève formé par les fédérations CGT appelle à reprendre le travail. Dans le même temps, le gouvernement Schuman a secrètement négocié un accord avec le PCF. Celui-ci appellera conjointement avec la CGT a une reprise du travail en échange de l’immunité pour quatre militants communistes. Dix jours plus tard, une scission éclate à la CGT entre la majorité pro-PCF et la minorité réformiste. Conduite par Léon Jouhaux et financé en grande partie par les syndicats américains proches de la CIA, cette dernière décide de quitter la CGT en fondant CGT-force ouvrière. Cette division au sein même du mouvement syndicale est finalement une grande victoire pour le gouvernement. Ainsi grâce à une forte répression (six morts en un mois de grève) mené tambour battant par le socialiste Jules Moch, la situation rentre progressivement de l’ordre. Fin décembre le travail reprend un peu partout en France.
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Message par galx Dim 23 Déc 2018 - 11:28

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Affaires Economiques:

Spoiler:

En 1948, la situation économique de la France ne s’est pas véritablement améliorée. L’ampleur des destructions couplées à l’agitation sociale (grève tout au long de l’année 1947) ont conduit le pays dans une sorte d’impasse dont la sortie semble difficile. A l’heure actuelle, beaucoup de centre-ville et d’installation logistique sont encore en ruine. Dans leur reconstruction, la priorité a été de mettre à disposition des habitants des logements provisoires souvent en bois. A Caen par exemple, les champs alentours ont vu fleurir des baraquements divers formant de véritable nouveau quartier. Il a fallu aussi déblayer les quantités phénoménales de gravats issu des diverses bombardement. Toujours à Caen, les habitants locaux aidés par des prisonniers allemands ont ainsi évacué plus de 2 000 000 de m3 de gravats. Dans toutes ces cités détruites, des architectes ont été affecté pour proposer des plans de reconstructions dans un esprit plus ou moins modernes. Pour Brest, la mairie a fait le choix de la modernité en décidant de ne garder de l’ancienne ville que quelques lieux emblématiques. La ville nouvelle est débarrassée de ses remparts, aplanie et ouverte contrastant ainsi avec l’avant-guerre ou Brest était connu pour ces quartiers insalubres. A l’inverse, le plan de reconstruction du Havre a mis l’accent sur la nécessité de conserver une partie des rues et des monuments antérieurs à la guerre. Beaucoup plus complexe qu’à Brest, le plan prévoit ainsi de rouvrir les trois axes majeurs de la ville afin que les habitants puissent y retrouver leur usage traditionnel. Cependant Auguste Perret (l’architecte en charge du projet) introduit tout de même la modernité dans ce centre-ville nouveau. En effet celui-ci sera inscrit dans un plan orthogonal où les axes se coupent à angle afin de rationaliser au mieux la reconstruction. Tous ces travaux ont bien sur le mérite de fournir du travail à des villes gangrené par le chômage et l’inactivité. Malgré cela, les préoccupations économiques du gouvernement à court terme ne sont plus tellement sur la reconstruction déjà enclenché depuis plusieurs années mais plutôt sur la gestion de l’inflation.

En effet lors de l’année précédente, l’inflation a atteint le niveau record de 50%. Le gouvernement a décidé de réagir en proposant à l’Assemblée un plan d’assainissement financier baptisé le plan Mayer du nom du ministre du Travail et de la Sécurité Sociale. Ce plan prévoit une série de mesure dans le domaine économique et fiscale afin de remettre le plus rapidement sur pied la situation française. En matière économique tout d’abord, le franc sera dévalué de 44.45% pour améliorer la compétitivité des produits français mais aussi parce que la Banque de France n’a plus les moyens de défendre sa monnaie à un court aussi élevé. Dans le même temps, les salaires des fonctionnaires comme des privés seront revalorisé de 25%. Il s’agit de suivre en partie les augmentations de prix extrêmement rapide de l’année 1947 et donc de conserver un certain pouvoir d’achat. Cependant, les tarifs publics concernant l’électricité, les transports et le carburant vont augmenter de 10%. Le prix du blé sera lui aussi majoré de 10% pour suivre l’évolution réelle des prix de marché.

Maintenant en ce qui concerne la fiscalité, le plan Mayer prévoit la création d’un prélèvement exceptionnel de lutte contre l’inflation estimé à 105 milliards de francs. Parallèlement à cela, les dépenses publiques devront diminuer de 30 milliards de Franc principalement grâce à des baisses de subvention aux entreprises minières et sidérurgiques mais aussi via la suppression de 150 000 postes de fonctionnaire. Le plan met place une amnistie fiscale qui devrait permettre le retour sur le territoire français de 50 milliards de francs de capitaux. Enfin de nouveaux impôts devraient permettre de contenir la progression de l’inflation : surtaxe de 85% sur les hauts revenus, taxe de 10% sur les bénéfices agricoles ou industriels et taxe de 20% sur les ménages.

Le plan Mayer dont les principales mesures ont été présenté si dessus, a donc été adopté sans trop de problème à l’assemblée le 7 janvier. Le même jour a été voté la création du Fond National de Modernisation et d’Equipement (destiné à fournit au secteur privé les capitaux nécessaire à sa reconstruction) ainsi que celle de la Caisse autonome de reconstruction (chargé de répondre aux besoins de financement en matière de logement).

Enfin plus anecdotique, le 19 janvier le président français en personne M. Auriol a inauguré le barrage Génissiat dont les travaux avaient commencé en 1937. A l’heure actuelle il s’agit du plus gros ouvrage hydroélectrique d’Europe Occidentale. D’ici un an, le barrage permettra la production de 1.5 milliards de de kWh à la grande joie des parisiens.


Affaires Militaires:

Spoiler:

Un des problèmes auxquels est confronté l’armée français aujourd’hui est la multiplication des équipements divers ce qui complique grandement le ravitaillement ou la maintenance. Dans le domaine des armées légères, pas moins de six fusils et six pistolets mitrailleurs différents sont en service. Face à cette situation, l'Etat-major a décidé de mettre en place un plan de modernisation qui prévoit de réduire progressivement l’hétérogénéité du matériel utilisé par nos fantassins. Ce plan prévoit que d’ici à 1952 l’infanterie française soit doté uniquement des équipements suivant :
. Fusil Mas 36 « deuxième modèle »
. Fusil Mas 36 LG48
. Fusil M1 Garand (réserve uniquement)
. Carabine USM1
. M3 submachine gun
. Fusil MAS 49 (encore en développement/production)
. Pistolet mitrailleur MAT 49 (encore en développement/production)

Dans cette liste, le Mas 36 LG48 vient tout juste de rejoindre les stocks de l’armée de terre. Il s’agit d’un fusil Mas 36 doté d’un canon renforcé et d’une alidade de visé qui permet le tir d’une grenade à fusil modèle 1948. Deux armes sont encore en développement. La première est le fusil semi-automatique MAS 49. Ce fusil développé par les Manufactures d’armes de Saint-Etienne reprend en grand partie le design du MAS 38/40 d’avant-guerre. Il est doté d’une munition de calibre 7.5*54mm 1929C le tout dans des chargeurs de 10 cartouches. La deuxième arme en développement est le PM MAT 49. Construit par les Manufactures d’armes de Tulles, le MAT 49 est entièrement en tôle emboutit. Il tire uniquement en automatique et son chargeur peut se replier afin de faciliter son transport notamment pour les unités parachutistes. Sa munition est le 9mm parabellum qui remplace la 7.65mm utilité sur le MAS 38 et jugé trop faible pour une telle arme. La cadence de tir théorique est de 600 coups minutes. Le MAT 49 et MAS 49 entreront donc en service d’ici le début de l’année 1949. Les premiers exemplaires devraient rejoindre le théâtre indochinois courant juillet 1949.
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