Portsmouth Peace Conference (Russia - Japan)

La Russie propose le traité de paix suivant à l'Empire du Japon :

Traité de Portsmouth :

1. Un cessez-le-feu immédiat et prolongé sera maintenu entre les parties signataires, et les mouvements de troupes s'effectueront pacifiquement et sans provocations.

2. Les intérêts japonais sur la péninsule coréenne sont reconnus par l'Empire Russe, et la Russie s'engage à ne pas interférer avec ceux-ci.

3. Les intérêts russes en Mandchourie sont reconnus par l'Empire du Japon, et les compagnies de chemin de fer de Mandchourie resteront entièrement, avec leurs concessions minières, sous autorité russe. La Russie s'engage à autoriser les commerçants japonais à ouvrir boutique dans les villes de Talien, Port Arthur, Changchun et Harbin.

Sergei Witte, en charge des négociations, attend les propositions japonaises.

Empire du Japon

Le représentant de l'Empire du Soleil Levant à la conférence de Portsmouth trouve la proposition russe inacceptable. Pour Komura Jutarō, le comte Serge Witte tente d'humilier l'honorable Japon pour tenter de laver l'honneur perdu de la Russie après ses successives débâcles militaires en Extrême-Orient. La proposition russe est massivement rejetée, mais le Japon se veut constructif en proposant à son tour un traité de paix.

Traité de Portsmouth

Article 1. Un cessez-le-feu immédiat et prolongé sera maintenu entre les parties signataires, et les mouvements de troupes s'effectueront pacifiquement et sans provocation.

Article 2. Les traités de Shimoda du 7 février 1855, de Saint-Pétersbourg du 7 mai 1875 et de Tokyo du 22 août 1875 sont abrogés et remplacés par ce traité.

L'Empire de Russie reconnaît les îles Kouriles ainsi que l'île de Sakhaline dans leur entièreté comme étant sous souveraineté japonaise.

Il abandonne ses droits de pêche dans les eaux japonaises et reconnaît aux navires japonais le droit de pêcher dans les eaux se trouvant à plus de trois milles nautiques de la ligne de base des côtes russes autour de la mer d'Okhotsk.

Article 3. L'Empire de Russie reconnaît l'établissement d'un protectorat de l'Empire du Japon sur l'Empire de Corée. Il cède à ce deuxième tous ses intérêts sur la péninsule coréenne, y retire toutes ses troupes, et s'engage à ne plus interférer dans la politique intérieure du protectorat.

Article 4. L'Empire de Russie cède à l'Empire du Japon ses territoires russes de la péninsule du Liaodong, y compris Dalian et Port-Arthur.

Article 5. L'Empire de Russie retire sous deux semaines après la signature du présent traité l'ensemble de ses troupes déployées en Mandchourie et reconnaît la souveraineté chinoise sur la Mandchourie.

La Mandchourie est entendue comme une région géographique dont les frontières avec l'Empire de Russie se confondent avec le fleuve Argoun pour ensuite suivre celui de l'Amour jusqu'à la ville de Khabarovsk, à partir de laquelle le tracé frontalier suit le cours du même fleuve jusqu'à son embouchure en mer d'Okhotsk. Tous les territoires situés en-deçà de ce tracé, et jusqu'au tracé de la frontière coréenne, sont réputés former la région mandchoue et être sous souveraineté chinoise.

Les compagnies de chemin de fer de Mandchourie, et leurs concessions minières, passent sous autorité japonaise.

Article 6. L'Empire de Russie verse la somme de cinq milliards de franc-or à l'Empire du Japon au titre de réparations de guerre.

La Russie entend la proposition japonaise, et se permet de la modifier. Sergei Witte ne se permettra pas les même commentaires désobligeants à toutes les règles de bienséances en diplomatie internationale que son homologue nippon.

Article 1. Un cessez-le-feu immédiat et prolongé sera maintenu entre les parties signataires, et les mouvements de troupes s'effectueront pacifiquement et sans provocation.

Article 2. Les traités de Shimoda du 7 février 1855, de Saint-Pétersbourg du 7 mai 1875 et de Tokyo du 22 août 1875 sont abrogés et remplacés par ce traité.

L'Empire de Russie reconnaît les îles Kouriles ainsi que l'île de Sakhaline dans leur entièreté comme étant sous souveraineté japonaise.

Il abandonne ses droits de pêche dans les eaux japonaises et reconnaît aux navires japonais le droit de pêcher dans les eaux se trouvant à plus de trois milles nautiques de la ligne de base des côtes russes autour de la mer d'Okhotsk.

Article 3. L'Empire de Russie reconnaît l'établissement d'un protectorat de l'Empire du Japon sur l'Empire de Corée. Il cède à ce deuxième tous ses intérêts sur la péninsule coréenne, y retire toutes ses troupes, et s'engage à ne plus interférer dans la politique intérieure du protectorat.

Article 4. Les intérêts russes en Mandchourie sont reconnus par l'Empire du Japon, et les compagnies de chemin de fer de Mandchourie resteront entièrement, avec leurs concessions minières, sous autorité russe. La Russie s'engage à autoriser les commerçants japonais à ouvrir boutique dans les villes de Talien, Port Arthur, Changchun et Harbin.

La proposition russe est finale. L'île de Sakhaline pourra être cédée en entier, même les parties non actuellement contrôlées par le Japon, mais en aucun cas la Russie ne payera une indemnité pour compenser le Japon de son agression illégale et amorale. La Mandchourie et toutes les concessions territoriales de l'Empire de Chine envers la Russie resteront en possession de la Russie.

Empire du Japon

Komura Jutarō juge les avancées russes comme encourageantes, mais réitère certaines exigences japonaises, notamment concernant les concessions russes du Liaodong, qui, rappelle-t-il, étaient des territoires que le Japon a dû céder à la Russie quelques années auparavant à cause de la pression militaire occidentale, et sur lesquels la Russie n'a donc aucun droit légitime, contrairement au Japon qui les a conquis sur la Chine au prix de milliers de morts.

Traité de Portsmouth

Article 1. Un cessez-le-feu immédiat et prolongé sera maintenu entre les parties signataires, et les mouvements de troupes s'effectueront pacifiquement et sans provocation.

Article 2. Les traités de Shimoda du 7 février 1855, de Saint-Pétersbourg du 7 mai 1875 et de Tokyo du 22 août 1875 sont abrogés et remplacés par ce traité.

L'Empire de Russie reconnaît les îles Kouriles ainsi que l'île de Sakhaline dans leur entièreté comme étant sous souveraineté japonaise.

Il abandonne ses droits de pêche dans les eaux japonaises et reconnaît aux navires japonais le droit de pêcher dans les eaux se trouvant à plus de trois milles nautiques de la ligne de base des côtes russes autour de la mer d'Okhotsk.

Article 3. L'Empire de Russie reconnaît l'établissement d'un protectorat de l'Empire du Japon sur l'Empire de Corée. Il cède à ce deuxième tous ses intérêts sur la péninsule coréenne, y retire toutes ses troupes, et s'engage à ne plus interférer dans la politique intérieure du protectorat.

Article 4. L'Empire de Russie cède à l'Empire du Japon ses territoires russes de la péninsule du Liaodong, y compris Dalian et Port-Arthur.

Article 5. Les Empire du Japon et de Russie retirent leurs troupes déployées en Mandchourie sous deux semaines après la signature du présent traité, et reconnaissent la souveraineté chinoise sur la Mandchourie. Aucune troupe des deux empires ne peut y être déployée à l'avenir, sauf demande de l'Empire de Chine.

La Mandchourie est entendue comme une région géographique dont les frontières avec l'Empire de Russie se confondent avec le fleuve Argoun pour ensuite suivre celui de l'Amour jusqu'à la ville de Khabarovsk, à partir de laquelle le tracé frontalier suit le cours du même fleuve jusqu'à son embouchure en mer d'Okhotsk. Tous les territoires situés en-deçà de ce tracé, et jusqu'au tracé de la frontière coréenne, sont réputés former la région mandchoue et être sous souveraineté chinoise.

Les compagnies de chemin de fer de Mandchourie, et leurs concessions minières, passent sous autorité conjointe des empires du Japon et de Russie, qui en détiennent chacun la moitié des parts. Les commerçants des deux empires peuvent librement s'installer dans les villes mandchoues.

Le Japon ne fera pas d'autres concessions. Le représentant japonais estime que l'abandon de la demande de réparation vaut au moins la concession des territoires du Liaodong, de Sakhaline, ainsi que les propositions concernant la Mandchourie.

Sergei Witte, représentant de Sa Majesté le Tsar Nicolas II, signe le traité de Portsmouth avec l'Empire du Japon, mettant fin aux hostilités.

Le Traité de Portsmouth signé par Sergei Witte sans l'aval du gouvernement impérial russe, n'est pas reconnu par l'Etat russe ni Sa Majesté le Tsar. La Russie entrera en contact avec le Japon via d'autres canaux que celui-ci, contrôlé par des marionnettes étrangères.

Empire du Japon

L'Empire du Soleil Levant fait part de son indignation après le volte-face russe, estimant que les questions d'attribution et de compétence des ministres plénipotentiaires russes dépêchés à Portsmouth n'ont pas à conduire à la remise en cause d'un accord international majeur pour la pacification des relations entre les deux Etats. Selon le ministre des affaires étrangères Komura Jutarō, une hypothétique révision du traité ne doit pas porter atteinte à son économie générale. Ainsi, le Japon pourrait revenir à la table des négociations si les articles 1, 2, 3 et 4 du traité restent inchangés. De même, toute révision de l'accord sur la Mandchourie, qui imposerait nécessairement des concessions de la part de Tokyo, devra être compensée par des indemnités de guerre. En attendant, Tokyo exige la fin de tout déploiement militaire russe dans la région, et réciproquement, le temps que de nouvelles négociations débutent.