Guerre civile syrienne

الجمهورية العربية السورية

TOUR N°1 - ATTAQUE

Tandis que la Turquie plonge sur Afrin, et que Bashar vient de sortir d'une crise avec Israel qui n'a, heureusement, pas l'air de continuer en escalade, l'Armée Arabe Syrienne a mobilisé ses troupes et envoyé des ordres aux troupes auxiliaires, une nouvelle offensive est en marche contre les traitres à la nation et les terroristes.


Nature de l'action : Libération de l'enclave de Ghouta.

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Nature de l'action : Sécurisation de d'Alep et libération de l'enclave de Sheikh Maqsood.

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Nature de l'action : Libération de l'enclave de Al-Rastan.

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Nature de l'action : Offensive sur Deir Ez-Zor

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Medīnat Yisra'el - État d’Israël

Alors que le président syrien Bachar al-Assad semble refuser toute sortie politique par négociations de la guerre et poursuit son entreprise de guerre totale, alors que Washington et Moscou ne semblent par disposés à céder à Israël concernant le retrait total des milices iraniennes et pro-iraniennes de Syrie une fois la guerre terminée, le gouvernement israélien doit accepter de faire le constat que sa politique relativement passive n'a pas permis de faire avancer les intérêts israéliens sur le terrain syrien, pire, la situation s'est aggravée avec l'arrivée de dizaines de milliers de combattants étrangers pro-Iran qui semblent s'être installés en Syrie pour de bon et qui constitue ainsi la plus grande menace actuelle à la sécurité israélienne sur le long terme.
Il apparait désormais clair aux cerveaux du ministère des affaires étrangères qu'Israël doit se débrouiller seul pour obtenir justice dans un contexte de désengagement américain au Moyen Orient. La fermeture du Military Operations Command, un centre de la CIA visant à soutenir les forces anti-Assad du sud de la Syrie depuis Amman en Jordanie étant tout particulièrement observé par Israël. La nouvelle d'une opération par les forces loyalistes dans les quartiers des banlieues est de Damas est vu de Jérusalem comme la phase préliminaire d'une opération plus large visant à nettoyer l'ensemble du sud de la Syrie, chose qu'Israël ne laissera pas faire, comme appuyé dans les derniers communiqués israéliens « l'armée israélienne ne laissera pas faire un incursion des forces iraniennes à la frontière du Golan et assure qu'elle réagira une telle tentative avec tous les moyens qu'elle possède afin de s'assurer qu'une telle chose n'arrive pas. »
La fermeture du MOC d'Amman, si il est regretté par Israël, ouvre malgré tout une belle opportunité, l'ensemble des forces d'opposition sud-syrienne sont dans un besoin urgent de sponsor, besoin d'autant plus pressent qu'une offensive loyaliste dans la région n'est désormais plus qu'une question de temps. Secrètement, Israël va remonter son niveau d'engagement auprès des groupes du Front Sud. Si des premiers contacts ont évidemment déjà été établis en 7 ans de guerre, le renforcement de ceux-ci malgré l'appréhension liée à la réputation d'Israël au Moyen Orient sera la priorité des opérateurs de l'armée israélienne chargés de maintenir la liaison avec le Front Sud. Des M72 LAW et des BGM-71 TOW seront fournis à des groupes en échange d'un fort contrôle de ces armes par le Mossad à l'image de ce qui fut fait par la CIA lors des programmes équivalents en faveur des groupes d'oppositions du nord.

Le présence, toujours secrète, d'opérateurs israéliens sur le territoire syrien sous contrôle de l'opposition du sud, sera aussi mise en place afin d'observer les positions adverses et de renforcer le réseau de renseignements israéliens sur les zones à fortes densités de combattants pro-Iran. Parallèlement, grâce à ces renseignements nouveaux, l'armée de l'air israélienne va poursuivre ses frappes sporadiques sur des VIP du Hezbollah ou du corps des gardes révolutionnaires d'Iran, sur des cargaisons d'armes, ou sur des bases de ces dits mouvements.

Bataille de la Ghouta orientale et du Camp Yarmouk

Au Camp Yarmouk, l'armée syrienne a choisi une attaque sur deux axes à l'est et à l'ouest sans faire de discrimination entre les positions tenues par Daesh, celles tenues par Hayat Tahrir al Sham et celles tenues par l'Armée Syrienne Libre. HTS qui était mis en difficulté par Daesh depuis quelques temps sur ce front profite de la violence de l'assaut loyaliste sur l'ouest du Camp pour reprendre de nombreuses positions aux militants de l'EI, allant jusqu'à prendre pied dans une large partie du centre très dense du Camp Yarmouk et pour faire la jonction avec les unités de l'ASL présentes à l'est. Ceux-ci reculent de leur côté aussi face aux assauts. L'afflux des combattants d'HTS permettra de stabiliser le front au niveau de la route séparant le quartier de Beit Sahm, celui de Yalda, techniquement sous cessez-le-feu, et celui de Babbila. L'offensive a pour effet de mettre désormais en pause les conflits internes entre Daesh et rebelles. A l'est Daesh est repoussé dans les zones denses de Hajar al Aswad et du Camp Yarmouk. L'offensive est stoppée après 6 semaines de combats et plusieurs tentatives sanglantes de percer la nouvelle ligne de front de la part des loyalistes. La puissance de feu n'est pas suffisante et les russes, occupés sur d'autres points de la Syrie et soucieux de préserver les cessez-le-feu négociés, y compris sur ce front, ne sont pas intervenus. Finalement, l'annonce qu'aucune évacuation ne serait possible a renforcé la détermination des forces présentes dans cette poche.

Dans la Ghouta orientale, le soutient russe massif et le bombardement préliminaire très dense qu'il aura apporté font la différence. Les tranchées très solides de Jaysh al Islam qui avaient jusque là fait leurs preuves volent en éclat face à la puissance de feu apportée par les russes. Al Nashabiya est rapidement évacuée sous menace d'encerclement. Jaysh al Islam doit par ailleurs rassembler ses forces pour défendre Douma que le groupe salafiste tient en effet. L'avancée dans les terrains densément urbanisés est quand à elle nulle, la puissance de feu déployée n'étant clairement pas suffisante, d'autres tactiques devront être envisagées. Comme à Yarmouk, l'annonce qu'aucune évacuation ne serait possible a renforcé la détermination des forces présentes dans cette poche.

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Bataille de Sheikh Maqsood et des Plaines d'Anadan

Le quartier de Sheikh Maqsood, faute d'armes lourdes et victime d'un siège féroce de la part de l'armée syrienne fini par succomber après 8 semaines de très violents combats, extrêmement sanglants d'un côté comme de l'autre, l'absence d'option d'évacuation pour les miliciens kurdes les ayant encouragé à combattre jusqu'au bout, y compris avec l'usage de VBIEDs.

Du côté des plaines d'Anadan, l'armée syrienne tente un mouvement compliqué visant à prendre le bastion d'un des groupes les plus influents du "Grand Idlib", le Harakat Nour al-Din al-Zenki. L'offensive est un échec, l'absence de soutient aérien russe, soucieux de préserver les accords d'Astana et la solidarité généreuse de certains autres groupes rebelles qui voient un intérêt dans la survie de Zenki puisque le groupe est pour eux un allié précieux dans les luttes internes aux rebelles qui secouent parallèlement le "Grand Idlib", permettant de défendre sans trop de difficulté les zones sous attaque.

Bataille de l'enclave de Rastan

Si les russes apportent la aussi leur soutient à l'offensive loyaliste, l'utilisation des Forces de Défense Nationales, en particulier de cette région, comme force offensive, fait échouer l'offensive. Les gains effectués grâce à l'aviation russe qui force les rebelles à évacuer leurs positions face à la pression aérienne sont aussi rapidement perdus à cause du manque de combativité des miliciens locaux.

Bataille de Deir Ezzor

La masse de forces engagée par l'armée syrienne permet de faire des gains territoriaux qui restent très couteux face à la réaction américaine qui ne se fait attendre. L'escalade se poursuit et les pertes sont lourdes des deux côtés. Le déploiement massif du côté syrien force les américain à déployer en urgence toute la puissance de feu disponible dans le cadre de l'Opération Inherent Resolve. L'opération est une victoire tactique est l'ensemble des territoires visés par celle-ci sont pris, mais la majorité de l'aviation et des défenses anti-aériennes syriennes sont décimées, Moscou ne cache pas son inquiétude, et les combattants au front si ils ont fêté la victoire craignent une  contre-offensive menée par l'aviation US.

Bilan important :
USA : 2 opérateurs des forces spéciales, 1 F-15E, 3 F-16, 1 A-10, 2 EA-6B
Syrie : 35 Su-22, 20 MiG-29, 30 Aérospatiale Gazelle, 20 Mil Mi-17

Bataille d'Afrin

L'ensemble de l'opération turque est un succès, les militants du YPG se retirant en bon ordre des positions attaquées et abandonnant la frontière aux forces pro-turques.

Medīnat Yisra'el - État d’Israël

Le ministère de la défense israélienne a annoncé dans un communiqué, largement relayé et envoyé à l'ensemble des capitales reconnues par l’État d'Israël, l'établissement d'une "No fly zone" couvrant le sud de la Syrie.
L'objectif affiché est de stopper le désastre humanitaire touchant la zone depuis huit ans, stabiliser les mouvements de populations et ainsi permettre la reconstruction des zones ayant échappé au contrôle gouvernemental jusqu'ici et subissant sa colère trop régulièrement. Empêcher toute activité aérienne dans la zone est aussi un moyen de figer la zone de déescalade 4 établie au sud de la Syrie par les accords reconnus d'Astana. Jérusalem restant tout de fois sceptique sur la motivation montrée par Damas et Téhéran pour appliquer ses accords, Israël prendra ses responsabilités. Figer le front entre rebelles et loyalistes est aussi un bon moyen de concentrer le combat sur la poche daeshi présente à la frontière israélienne. Du point de vue d'Israël, cette action permet de pérenniser la non présence de forces iraniennes à sa frontière.

Militairement, la no fly zone sera assuré par les 109ème, 110ème et 117ème escadrons de chasse de l'armée de l'air israélienne et leurs 20 F-16C/D chacun, 10 F-35I seront amené afin de prendre part à l'opération, basées à la base de Ramat David. Des Frondes de David et des lanceurs Patriots seront aussi déployés afin d'assurer la surveillance constante de l'espace aérien concerné