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[√] République fédérative du Brésil

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Message par Sarasins Sam 21 Oct 2017 - 20:40

REPUBLIQUE FEDERATIVE DU BRESIL / República Federativa do Brasil

[√] République fédérative du Brésil  Flag_of_Brazil

Spoiler:
.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Capitale : Brasilia
Régime politique : République présidentielle fédérale
Population : 206 081 432
Courte description du pays : Le Brésil est le plus grand pays d'Amérique latine. Il est aussi le seul à être issu d'une ancienne colonie Portugaise, et non Espagnole. Le pays partage des frontières avec l'Uruguay, l'Argentine, le Paraguay, la Bolivie, le Pérou, la Colombie, le Vénézuela, le Guyana, le Surinam et la France (depuis la Guyane), soit tous les pays du continent sauf le Chili et l'Équateur. Le Brésil est le cinquième plus grand pays de la planète, derrière les États-Unis, la Chine, le Canada et la Russie. Le pays est le seul héritage du Portugal en terre américaine, ce qui se manifeste par sa langue officielle, le portugais.

Riche en ressources naturelles, le Brésil a été identifié comme étant une nouvelle puissance pétrolière : d'immenses gisements pétroliers pré-salifères ont été découverts dans les bassins de Santos et de Campos, au large de Rio de Janeiro. Les réserves récupérables n'ont cessé d'être réestimées à la hausse : en 2013, elles sont évaluées à 106 milliards de barils selon l'AIE. « Soit plus de réserves découvertes au Brésil que dans n'importe quel autre pays », souligne l'agence.

Le Brésil est considéré comme une possible superpuissance émergente.

ÉCONOMIE


Croissance économique : 0.9%
Produit Intérieur Brut : 2,09 trillions de dollars
Taux de chômage : 6,7%
Exportations / Importations : 250,8 milliards de dollars / 219,6 milliards de dollars

Dette publique : 60,8%
Recettes publiques : 464,4 milliards de dollars
Dépenses publiques : 552,6 milliards de dollars
Aides : Aucune.

FORCES ARMÉES


Effectif des forces armées :
* 371 199 militaires actifs.
* 1 800 000 réservistes.
* 400 000 paramilitaires (Polícia Militar)

Équipement personnel des troupes :
Spoiler:

Marine nationale :
Spoiler:

Armée de l'air :
Spoiler:
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Message par Sirda Sam 21 Oct 2017 - 22:25

Validée.
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Message par Sarasins Dim 22 Oct 2017 - 19:35

Sarasins a écrit:
République Fédérative du Brésil


[√] République fédérative du Brésil  Flag_of_Brazil

Le Brésil bouleversé a écrit:
[√] République fédérative du Brésil  220px-Dilma_Rousseff_-_foto_oficial_2011-01-09
Dilma Roussef, ex-présidente du Brésil destituée le 31 août 2016.


Cela fait maintenant quasi un an que la président Dilma Roussef à été destituée par le parlement brésilien. Certains parlent alors de coup d'état parlementaire tandis que d'autres préfèrent simplement  parler de destitution légitime. Ce qui est sûr, c'est que l'élite brésilienne ainsi que sa classe politique est clairement gangrenée par la corruption. A tout les niveaux ; a tout les échelons. L'opinion publique gronde et en a marre de cette corruption ; de cette élite vivant dans un luxe apparent pendant qu'une grande partie du pays croupit dans les favelas, à la merci des trafiquants de drogues.

Aux yeux d'une grande partie de l'électorat, les urnes ne servent plus et sont au mains des candidats de l'establishment. Le centre, la droite et la gauche sont clairement corrompues et gouvernent en faisant fit du peuple. L'exemple le plus frappant est Michel Temer, qui gouverne actuellement le Brésil en tant que président sans avoir été élu.

Face à cette situation, nombreux sont ceux qui se tournent vers l'extrême-droite - souvent représentée par Jair Bolsonaro - ou vers une prise en mains des militaires qui, malgré la précédente dictature, conservent une image de garant de la république, de l'ordre et des frontières quasi-immuable et inégalée dans les autres pays Sud-Américains. La situation est donc tendue. Si bien que, même si en théorie les prochaines élections devaient se dérouler en 2018, Michel Temer (bien décidé à conforter sa position) décida de lancer les élections bien plus tôt que prévu...

Temer en mauvaise posture a écrit:
[√] République fédérative du Brésil  220px-Presidente_Michel_Temer_com_o_Embaixador_da_Rep%C3%BAblica_da_Tun%C3%ADsia%2C_Mohamed_Hedi_Soltani_-_Cortada
Michel Temer, président en charge depuis le coup d'état parlementaire.

Temer à donc décider d'avancer les élections. Elles se dérouleront donc en octobre 2017 au lieu d'octobre 2018. Un an d'avance... Une avance énorme qui s'explique par plusieurs facteurs.

La corruption ; l'insécurité ; et la perte de confiance qu'à la population vis-à-vis des urnes fait que le gouvernement Temer est le gouvernement le plus impopulaire de toute l'histoire du Brésil avec une côte de popularité en dessous des 5%. Une situation inconcevable : qui ne peut plus durer. De l'autre côté, l'extrême-droite attire de plus en plus de Brésilien, grâce à une grande maîtrise des réseaux sociaux et de la communication chez les jeunes. La parole des militaires se libèrent de plus en plus,
institution restée conservatrice et à forte tendance vers l'extrême-droite au Brésil, et certains, dont le général Mourao, appellent publiquement à une reprise en main de la république par l'armée pour endiguer la corruption ; la pauvreté ; et l'insécurité. Un discours qui rappelle, certes, la dictature militaire de la fin du XXème siècle mais qui ne laisse pas la jeunesse insensible. Temer l'à bien compris, si il ne prouve pas sa légitimité par un vote, il perdra le pouvoir par la force.

Les élections commencent donc le 24 octobre 2017, bien en avance et sans avoir prévenu personne quasiment, une décision vivement critiquée qui ne permet à personne de bien préparer sa campagne. Le gouvernement espère ainsi se faire ré-élire. C'est l'ex-président Lula qui est le candidat de l'establishment, malgré son incarcération, sa campagne est alors soutenue par Michel Temer et de nombreux politiciens démocrates, du centre ou de la droite. La gauche, malgré la destitution de Roussef et sa condamnation, soutient Lula et le gouvernement. Les premiers sondages donnent 37,7% d'intentions de votes à Lula.

De l'autre coté se situe "l'extrême-droite" Brésilienne de Jair Bolsonaro. Ce dernier n'est soutenu ni par les médias, ni par les candidats habituels et ne porte l'étiquette d'aucun parti. Néanmoins de nombreux mouvements et organisations, classés comme lui sur l'échiquier politique, le soutiennent et même quelques partis : le parti de la République, le parti Social-Chrétien, et quelques autres partis mineurs. Malgré cette "faiblesse électorale" évidente, ce dernier rassemble 36,3% d'intentions de votes, soit quasi autant que l'establishment.

Reste quasiment 26% des votants qui, eux, ne savent pas pour qui voter. Une grande part de la population, dont une majorité de la jeunesse située entre 16 et 29 ans. Cette frange de la population ne se reconnait alors plus dans le régime, ni dans le sort des urnes et ne pense pas avoir son mot à dire certains que "l'establishment gagnera même si Bolsonaro et les opposants rassemblent la majorité des voix". Des soupçons de fraudes à peines cachées qui laissent présager le pire pour l'avenir du Brésil...

La campagne a écrit:

[√] République fédérative du Brésil  220px-Lula_-_foto_oficial05012007
Portrait de campagne de Lula.

Les élections sont annoncées le 24 octobre et "commencent" le même jour. Le jour "J", où tout le monde votera, est annoncé quant à lui le 31 octobre, soit une semaine jour pour jour, après le 24. Cela laisse sept jours pour que les deux candidats effectuent leur campagne.

Lula, mis au courant à l'avance par le régime, mise sur du traditionnel. Il reçoit des autorisations "exceptionnelles" de la part du futur président sortant Michel Temer afin de pouvoir sortir de sa cellule pour la campagne. Roussef reçoit la même autorisation, mais exclusivement pour les meetings et réunions. La manœuvre est grandement décriée par la presse et la population brésilienne qui y voient un abus de pouvoir très clair. Les meetings s’enchaînent. L'establishment est défendu par les trois candidats qui tentent, tant bien que mal, de rassembler leurs électorats et de conserver le pouvoir. Ils militent avec ferveur, de peur de perdre leur place, et articulent leur campagne autour des favelas ; de la lutte contre la déforestation ; et de la défenses, tentant tant bien que mal d'esquiver les questions sur les fraudes et la corruption. En dernier recours, Roussef puis Temer, appellent même leurs plus fervents militants à défiler dans la rue, manifester et résister - par la force s'il le faut - à la montée de l'extrême-droite.

Suite à ces déclarations, le général Antonio Hamilton Martins Mourão, déjà connu pour plusieurs de ses déclarations chocs dont plusieurs rappelant que l'armée était prête à prendre en main le processus démocratique du pays, à déclaré que de tels personnes ne devraient plus être laissé en liberté et a appeler la population brésilienne à soutenir l'armée en refusant de "résister" sous les ordres de politiciens corrompus.

[√] République fédérative du Brésil  260px-Federal_Deputy_Jair_Bolsonaro_at_the_Brazilian_Chamber_of_Deputies
Bolsonaro à un meeting.

Bolsonaro, quant à lui, met moins rapidement sa campagne en place que les autres candidats. Contrairement à Lula, prévenu à l'avance par Temer, Jair B. n'à pas le temps de préparer son offensive politique et se lance, contre toute attente, dans les débats et les meetings "à l'improviste". D'une manière générale, sa stratégie de communication est déjà en marche sur les réseaux sociaux dont Whatsapp et Facebook, qui possèdent des groupes de plusieurs dizaines de milliers de personnes pro-Bolsonaro s'occupant de le soutenir. Ses fidèles font du porte à porte, affiche des tracts et scandent son nom dans la rue - parfois sans même en avoir reçu la demande. La plupart des organisations pro-militaire ; de droite ; ou d'extrême-droite utilisent les bus de propagande déjà en place, remplaçant leurs slogans actuels par ceux de Bolsonaro, et se déplacent alors dans les rues.

En plus de cette fureur partisane, qui fait cruellement défaut aux candidats de l'establishment, Bolsonaro décide d'user d'une stratégie plus offensive que prévu : ne plaçant pas ses thématiques habituelles (peine de mort ; éducation ; religion ; homosexualité ; conservatisme) au centre de la campagne pour en faire découvrir de nouvelles. Si il parle ainsi de thématiques qui rappellent les partis d'extrême-droite, insécurité ; chômage ; immigration ; criminalité ; pauvreté ; corruption ; défense, il en profite aussi pour s'aventurer sur le terrain de ses ennemis en parlant des favelas ; de la prévention contre la pauvreté et aussi de la santé. Ce dernier tranche avec ses stratégies précédentes en s'aventurant sur le terrain de Lula et Roussef.

Le général Antonio Hamilton Martins Mourão, et plusieurs autres personnalités de l'armée qui, pour la plupart, sont affiliés à la Loge Maçonnique du Grand Orient Brésilien, se sont publiquement déclarés en faveur de Bolsonaro et ont appelé l'armée et les forces de police à massivement voté en sa faveur...

Les élections ! a écrit: Le 31 octobre 2017 sonne la fin d'une semaine intense. Les campagnes politiques se terminent et les élections arrivent...

La coalition Lula-Roussef-Temer remporte 39,4% des voix tandis que Jair Bolsonaro remporte 58,3% des voix, seuls quelques pour-cents de brésiliens ont votés blancs. C'est une victoire "éclatante" pour le candidat d'extrême-droite qui entame donc son premier mandat présidentiel. Pour l'occasion, ce dernier se présente, lors de son discours de remerciement après avoir gagné les élections, en uniforme militaire (rappelant donc son statut de capitaine d'artillerie dans l'armée). Le discours est l'occasion de rappeler le bon choix que la population brésilienne à effectuée en l'élisant.

Le nouveau président J. Bolsonaro profite alors de son discours pour totalement trancher avec les habitudes des autres présidents brésiliens et directement annoncé son gouvernement.

Vice-Président : le Général Antonio Hamilton Martins Mourão.
Ministre de la Défense, de la Sécurité et de la Police : le Général Eduardo Villas Bôas.
Procureur Général-Ministre de la Justice, de l'Ordre Établis et de l'Intégration Citoyenne : Sérgio Moro.
Ministre des Affaires étrangères et du commerce : Flávio Bolsonaro
Ministre du Développement Economique, du Travail et des Finances : le Maire de Sao Paulo Joao Doria.
Ministre de l'Agriculture, du développement agraire et de l'Environnement : Marcelo Crivella
Ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Energie : Luiz Eduardo Rocha Paiva.
Ministre de l'Education, des Affaires Religieuses, de la Culture et du Développement Social : le pasteur Marco Feliciano.
Ministre de la Santé, de la Technologie et des Sciences : Eduardo Bolsonaro
Ministre des Sports, du Tourisme et des Transports : Adenor Leonardo Bacchi dit Tite.
Secrétaire d'état au Développement de la Recherche Spatiale : Marcos Pontes, premier spationaute brésilien.
Secrétaire d'état aux Médias, à la Presse et aux Communications : Rachel Shéhérazade


Un gouvernement très épuré qui rassemble de nombreux ex-ministères entre eux. Les budgets de ces anciens ministères seront bien évidemment fusionnés afin d'augmenter les nouveaux-ministères. Ce gouvernement compte des militaires ; des pasteurs évangéliques et catholiques ; ainsi que des journalistes, des entrepreneurs et des indépendants. Tite, par exemple, fut lui-même sélectionneur de l'équipe de foot nationale, avant d'être ministre.

Le nouveau président se fit investir les pouvoirs quelques jours plus tard, le 4 Novembre.

[√] République fédérative du Brésil  HN-RVxFW_400x400

Cette nouvelle investiture fut l'objet d'un nouveau discours où il rappela les thèmes de son mandat, déjà bien présents lors de sa campagne, la lutte contre la criminalité et l'insécurité ; le renforcement de l'économie nationale ; l'extermination du chômage ; et le nettoyage des rues ainsi que le rétablissement de l'ordre social, moral et juridique dans le pays.

En sortant de l'assemblée, d'où il venait de prêter serment, Bolsonaro se permit un bain de foule venant aux contacts de ceux qui l'ont fait élire. Bien mal lui en prit car deux individus, montés sur une motocross, passèrent devant lui lors du bain de foule et profitèrent d'une brèche dans la cohue pour ouvrir le feu avec un pistolet mitrailleur. Les deux individus ont été neutralisés par le service de sécurité présidentiel, et moururent suite à leur crime lors de la neutralisation, mais les tatouages permirent de découvrir qu'ils faisaient partie d'un gang des favelas, craignant probablement pour leur sécurité après l'arrestation de J.B, partisan de méthode musclée contre la criminalité à la manière de Duterte aux Philippines.

Aucun organe vital ne fut touché, par miracle, et les jours du président ne sont pas en danger. Il sortira de l'hôpital sous peu (pour le 21 Novembre d'après les organes de presse gouvernementale), il est actuellement activement surveillé par l'armée et la police.
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Message par Sarasins Lun 23 Oct 2017 - 20:28

République Fédérative du Brésil


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[√] République fédérative du Brésil  CuPlXrsWEAAl9Y_
Affiche de propagande caricaturale de Bolsonaro.

"Reaganisé" par sa tentative d'assassinat...


Depuis sa tentative d'assassinat menée par des gangsters brésiliens, le nouveau président Jair Bolsonaro est peu à peu "Reaganisé" par la population du Brésil. Sa popularité, déjà très haute, monte en flèche, surtout dans les milieux où il était déjà très populaire.

Le fait que des criminels brésiliens aient assez peur de son élection pour tenter la manœuvre désespérée qu'était son assassinat n'est pas une chose commune. Elle montre que les gros bonnets des favelas ont assez peur pour tenter n'importe quoi. Les "bandits" du Brésil voulaient ainsi se débarrasser d'un président encombrant et montrer à toute la population du pays que nul n'était intouchable... Grand mal leur en prit. Ces derniers ne firent que "Reaganisé" leur opposant, lui offrant une image de martyr et de survivant, augmentant ainsi grandement sa popularité. On note ainsi dans les derniers sondages : une augmentation de 15% de la popularité du président Jair Bolsonaro. Ce dernier à d'ailleurs, dès qu'il fut sorti de l’hôpital, tenu un discours.

Spoiler:

Un discours assez radical rappelant bien le personnage.

Le président à, en outre, décidé de profiter de sa nouvelle vague de popularité et de la rapidité des tweeteurs et internautes à crée des montages pour en détourner plusieurs, à des fins de propagandes. Il à aussi décidé de commencé la guerre contre le crime par des mesures symboliques comme la mise en place d'une vaste campagne de propagande, à base d'affiche ; de reportage télévisée ; de spot publicitaire ; d'immenses espaces publicitaires dans la rue ; et même de vidéo Youtube et de communications sur les réseaux sociaux, chargé de le décrire comme un président exemplaire guidant le peuple vers la richesse et l'avènement d'une société idéale. La campagne de propagande doit le montrer comme un président simple ; sévère ; martial ; impartial ; proche du peuple ; rigoureux ; et juste. L'on le verra ainsi commander un peloton d'homme, faire les moissons, surveiller un troupeau, charger une arme ou l'entretenir, lisant la Bible ou participant à une messe... De nombreuses images du quotidien chargée de rappeler à quel point le président est un homme bon.

Le président à même décidé de détourner un "meme" à son sujet, un détournement du héro de comics Capitaine America, pour créer une bande dessinée nationale qui publiera un nouveau numéro de trente page chaque semaine. Cette BD prendra les traits de Jair Bolsonaro afin d'en faire un "Capitaine Brésil", en portugais "Capitão Brasil", dépeint comme un ex-militaire très courageux et exemplaire combattant le crime, la pauvreté et les ennemis de la patrie. La B.D sera distribuée gratuitement dans les rues, les écoles et les bibliothèques. Des cars de propagandes seront aussi loués par le gouvernement, ils porteront des bannières et des portraits encourageant le président, et scanderont des slogans en sa faveur et en défaveur des criminels. Ils participeront aussi à la distribution de la B.D "Capitão Brasil".

[√] République fédérative du Brésil  Flavio-bolsonaro
Flavio Bolsonaro, ministre des affaires étrangères et fils de l'actuel président.

Le ministre des affaires étrangères appelle les gouvernements de Chine ; de Syrie ; d'Iran ; d'Allemagne ; des Philippines ; de France ; des Etats-Unis d'Amérique ; de la République Italienne et de la République Démocratique du Congo pour diverses réunions au Brésil, afin de parler commerce, principalement.
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Message par Sarasins Mar 24 Oct 2017 - 21:33

République Fédérative du Brésil


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NOUVELLE CONSTITUTION, dite de "l'Estado Novo moderne"

C'était une des promesses de Jair Bolsonaro et il l'a tenu. Promise quelques temps après son élection, et arrivant peu avant la fin de l'année 2017, la révision de la constitution chargée d'établir un Estado Novo moderne, un Etat Nouveau voulu par le peuple et pour le peuple, au Brésil est enfin arrivée. Cette constitution n'est qu'une révision de la précédente mais apporte des points non-négligeable.

Des conditions générales d'élections seront mise en place. Si quelqu'un se présente à une élection au Brésil il devra : avoir un casier judiciaire vierge de tout crime de corruption, d'association de malfaiteur, de trafic d'arme/de drogue, de proxénétisme, de trahison ou de détournement de fond. Tout candidat devra aussi être majeur, 18 ans confirmés au moment de l'élection, et pouvoir se déclarer d'une religion. Tout les candidats se présentant à une élection devront prêter serment de patriotisme et de bonne fois sur leur livre saint puis sur un drapeau Brésilien. Le fait d'être capable de réciter l'hymne national devient aussi obligatoire, pour prouver son patriotisme.
La Chambre des Députés est agrandie. Elle ne compte plus 513 sièges mais 850. Parmi ces 850 sièges, 60 seront décernés par le président lui-même et 160 par l'armée, soit quarante par composante de l'armée (Terre, Mer, Air, P.M, Police), soit un total de 220 sièges réservés sur les 337 sièges ajoutés. Les conditions pour être élus à la Chambre Basse seront aussi simplifiées. Il faudra répondre aux conditions générales et être majeur, à la date de l'élection. La C.B sera favorisée comme organe de représentation de la population et se seront donc des gens proche du peuple, ou issu du peuple, qui seront encouragés à s'y présenter. La Chambre des Députés n'aura néanmoins plus qu'un simple rôle consultatif mineur, chargé d'examiner les lois et de les approfondir avant que le Sénat ne s'en charge. La Chambre des Députés devient élues au suffrage indirecte.
Le Sénat Brésilien est rétrécit. Il compte maintenant cinquante siège et non plus quatre-vingt un. Les conditions pour pouvoir se présenter et être élu deviennent plus stricte : il faut déjà avoir effectué deux mandats politique, peu importe lesquels, ou occupé une fonction militaire ou administrative reconnue comme prestigieuse. Chaque candidat devra avoir au minimum trente ans, et non plus trente-cinq et jouir, exclusivement, de la nationalité Brésilienne. Chaque candidat se devra d'appartenir à un parti ; d'être lettré ; et de pouvoir prouver sa compétence par un test d'aptitude (grammaire ; mathématique ; histoire brésilienne ; culture générale). La nomination des sénateurs changera aussi. Chaque état votera pour un sénateur (soit 26 sénateurs votés pour l'ensemble des états fédérés) tandis que le district fédérale votera pour quatre sénateurs. Reste cinquante place, sur ces places 10 sont réservées à l'armée qui élira deux sénateurs par composantes militaires de la République, 3 sont nominées par le Président lui-même et les sept autres seront des sénateurs élus à l'échelle nationale. Le Sénat sera chargé de voter les lois, mais le Président pourra outrepasser son jugement ; de nominer les dirigeants des grands organes publics ; d'examiner l'état financier de l'Union et de conseiller le Président ; de décréter des jours fériés ou des fêtes nationales.
La nomination des membres des tribunaux supérieurs, autrefois confiées au Sénat, reviendra au ministre en charge de la justice, qui devra faire approuver son choix par le président.
Le Président devient le seul commandant en chef des armées, surpassant même l'état major en terme d'autorité sur l'armée.
Il se réserve aussi le droit de décréter l'état d'urgence et d'outrepasser les décisions du Sénat et de la Chambre des Députés.
Les Etats Fédérés voient maintenant leur gouvernement élu être surveillé par des "Interventores", placés par le gouvernement,
afin de surveiller leurs situations financières et veiller pour empêcher toute corruption ou tout détournement de fond public. Les Interventores auront un droit de regard sur les autorités municipales et devront rapporter toute constatation au gouvernement.
Le Président, avec l'accord du gouvernement, se réserve aussi le droit de gouverner par décret-loi, lorsque la situation l'exige,
comme par exemple pour mener une guerre contre la corruptions des élites.


Cette constitution fut, comme promise, envoyée à la population puis un plébiscite fut mis en place. Sans surprise, emporté par la fièvre patriotique ; la reaganisation de Bolsonaro ; et une approche imaginative des résultats (mais cette dernière information est naturellement SECRÈTE), une grande majorité de la population, soit 91%, votèrent "POUR" cette nouvelle constitution.

L'Estado Novo moderne, qui n'à rien a voir avec l'Estado Novo ancien, est donc mis en place sous le nom d'Etat Nouveau des Masses ou d'Etat Populaire, Estado Popular bien souvent, ou encore Estado Novo das Pessoas pour "Etat Nouveau du Peuple".
Officiellement l'Estado Novo n'est qu'une doctrine politique et non pas un véritable nom pour le pays, qui reste bien la République Fédérative du Brésil.
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Message par Sarasins Sam 28 Oct 2017 - 12:59

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Les TransBrésiliennes a écrit:

Spoiler:
Les TransBrésiliennes ! C’est le nom de cet imposant chantier que l’administration publique de l’Estado Novo à mis en place. Cet imposant chantier concerne l’entiéreté du pays et mettra en place plusieurs grandes voies de communications.

La Seconde TransAmazonienne, vaste ligne de chemin de fer allant de Fortaleza a Rio Branco, reliant l’Est et l’Ouest aussi bien que la première TransAmazonienne, sera la nouvelle frontière du monde civilisé.
La TransAmazonienne du Nord fera entrer la modernité dans le nord de l’Amazonie en reliant ses grands centres : Macapà et Boa Vista à Rio Branco, reliant ainsi la TransAmazonienne Nordique, qui est une autoroute de Macapà a Boa Vista puis une autoroute suivie d’une ligne de chemin de fer de Boa Vista à Rio Branco), à la Seconde TransAmazonienne.
L’autoroute du Soja sera une vaste autoroute traversant le pays du Nord au Sud, chargée de libérer la majorité des routes commerciale du pays en créant une vaste autoroute géante et très large uniquement permise aux poids-lourds et camions de transports, majoritairement ceux chargés du précieux soja brésilien. L’Autoroute du Soja traversera le pays de Santarèm à Porto Alegre, permettant à quasi tout le pays d’y accéder et de décharger dans l’un des deux ports.
La TransBrésilienne, ultime ligne d’autoroute prévue, reliera Rio de Janeiro à Santarèm puis Santarèm à Manaus pour permettre une liaison avec la TransAmazonienne Nordique.

Les quatre autoroutes, dites «Quatre TransBrésiliennes», relieront donc le pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Cela offrira de grandes perspectives économiques au pays autant dans le transport des ressources que dans le transport des personnes, du matériel militaire et même dans le déplacement personnel. Grandes isolées des projets autoroutiers, les villes côtières, recevront une compensation en ayant leurs propres travaux logistiques en temps voulue.

La constructions des Quatre TransBrésiliennes mettra, d’après les autorités, entre 5 et 8 ans. Le projet est ouvert aux investissements étrangers et intérieurs. Des payages seront mis en place sur les autoroutes tandis que les lignes de chemins de fer pourront être monopolisées par une compagnie ou partagées entre plusieurs.

L’ultrariche Eglise Evangélique est invitée à participer financièrement au projet ; de même chaque membre du gouvernement devra verser un investissement de sa poche pour prouver son investissement personnel dans l’avenir du Brésil, chaque portefeuille ministérielle payera aussi une petite cotisation pour financé le projet.
Pour la main d’oeuvre, l’état utilisera des prisonniers et des personnes condamnés aux travaux d’intérêts généraux, pour une partie de la main d’oeuvre. Des sociétés de constructions étrangères ou nationales seront aussi sollicités, énormément le service public ceci dit, et des ouvriers seront sortis des Favelas en échange d’un bon salaire pour la construction des autoroutes.

Toutes les terres au sud de la Seconde TransAmazonienne (en dessous de la ligne grise) seront d’ailleurs ouverte à la déforestations et seront louées (pour des bails de 2,3,5,8 ou 10 ans) à des entreprises de bûcheronnages et à des scieries afin qu’elles exploitent le bois. Ces dernières achèteront le terrain à bas-prix en échange d’un investissement dans les «Quatre TransBrésilienne», ainsi que la promesse de replanter le cinquième de ce qu’ils ont coupés, au nord de la Seconde TransAmazonienne ou dans le Mato Grosso. Le contrat de location stipulera aussi qu’une fois la terre utilisée et «déforestée», elle redeviendra la propriété de l’état qui la vendra ensuite à de riches propriétaires terriens (pour 20% d’entre elles) ou qui les concédera à des paysans sans terres du mouvement MST (pour les 80% restants).

Réformes économiques mineures a écrit: Le Brésil vit dans une certaine incertitude économique. Le gouvernement Bolsonaro doit ainsi faire ses preuves en matières économiques et enrichir le trésor public en mettant en confiance les possibles investisseurs. Le vaste chantier des quatre TransBrésiliennes est un exemple frappant de cette politique de mise en confiance.
Ces chantiers, qui apporteront de grands retours sur investissements autant pour le Brésil que pour les investisseurs étrangers,
sont les premiers signes d'une politique de relance reliées à de "grands travaux" lancés par l'état et soutenu par des investisseurs étrangers.

Mais le pays ne souffre pas seulement d'une perte de confiance de la part des investisseurs. Il souffre aussi d'une très mauvaise gestion des terres. Corruption, accaparement, manque d'encadrement et de cadastre... C'est un véritable casse-tête. L'un des défi de l'administration Bolsonaro sera donc d'améliorer cette situation.

Le gouvernement à ainsi décider de mettre en place un cadastre, en se basant sur les archives nationales et régionales et les documents officiels pour savoir qui possède quel terrain. Tout les terrains du pays seront ainsi vérifiés pour vérifier que les propriétaires actuels l'ont bien achetés légalement et ne l'ont pas accaparé illégalement, comme dans les vastes terres de la forêt Amazonienne. Dans le cas ou la terre serait accaparées illégalement, le terrain sera saisis, le propriétaire subira une lourde amende (2 fois la valeur du terrain) et le dit-terrain sera soit vendu à un propriétaire agricole en règle et irréprochable (un cas sur deux) soit octroyé gratuitement à un petit propriétaire agricole proche ou a un paysan sans terre (le second cas sur deux).
Les propriétaires n'étant pas en règles mais pouvant prouver que le terrain n'est pas occupé illégalement, en prouvant une occupation familiale depuis plusieurs générations ce qui exclu d'office les récents terrains défrichés et occupés illégalement dans la forêt Amazonienne, pourront acheter le terrain occupé pour 75% de son prix, ce qui n'est pas mal.

Un impôt foncier sera mis en place. Cet impôt taxera les propriétaires terriens, surtout les propriétaires de grandes exploitations agricoles, à hauteur de 5% de la valeur du dit terrain, comptabilisé chaque trimestre, la somme des quatre trimestres sera ainsi payés en fin d'année, d'un seul coup, soit 20% de la valeur du dit terrain par an.

Les Eglises Brésiliennes a écrit: [
img]http://a395.idata.over-blog.com/4/04/79/15/eglise-evangelique-de-Amazonas.png[/img]

Le gouvernement Brésilien, voyant la richesse démesurée de certaines églises, à décidé de mettre en place une politique religieuse particulière afin d'augmenter les richesses de l'état. Cette politique, nommée la politique de collaboration de l'état et des autorités religieuses, décide de la mise en place d'une location des terres de cultes par les cultes suivants : Judaïques,
Islamique, Bouddhiste, Hindoux, Amérindiens, Animistes, New Have et Asiatiques divers. Les terres sur lesquelles se basent leurs lieux de cultes ne leurs appartiendront plus. Ils loueront maintenant leurs lieux de culte à l'état et devront payer chaque année une taxe équivalente à 15% de la valeur du dit terrain à l'état. Un statut spécial sera accordé au culte Islamique et Judaique, ils recevront le statut de "culte cousin" et ne payeront que 8% de la valeur du terrain. Les autorités religieuses contestant cette décision seront rappelés à l'ordre une fois, rappelant que le Brésil est le royaume du Dieu Unique et du Christ et non pas de leurs religions, et si la contestation subsiste les dits-lieux de cultes seront saisis et vendus à des églises plus compétentes. Cette taxe sert, le président tient à le rappeler, à financer la protection des lieux de cultes par l'état - dans un pays où ils sont largement minoritaires.

Les églises chrétiennes sont exemptes de cette taxe foncière. Néanmoins, la prochaine taxe, concerne l’entièreté des églises.
Dans la même logique de prise en charge du clergé par l'état et de protection des lieux de cultes, ainsi que de financement, une taxe sur la dîme et sur les donations faites à dieux, à hauteur de 18% de son contenu mensuel, sera appliqué. Sur ces "18%"
, 6% seront directement ré-investis dans la réparation et la subventions de cultes religieux divers, 2% dans la subventions de l'enseignement religieux et les 10% restants dans les grands chantiers nationaux (et dans le budget de l'état quand il n'y en a pas), sous prétexte de "donation religieuse au Brésil".

Port d'arme a écrit:
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L'une des grandes promesses de Bolsonaro, outre sa politique répressive à l'égard de la criminalité et son engagement a restaurer la fierté du Brésil, est aussi le port d'arme qui doit être étendu à tout les citoyens. Et dès maintenant, par initiative présidentielle, se sera le cas. Chaque citoyen majeur et Brésilien sera en droit de posséder une arme légalement... Mais ce droit est néanmoins encadré.

Il y'a ainsi trois permis : A, B,C, D et E qui correspondent à différents types d'armes, différentes utilisations des armes et différents types de personnes de la société.

Permis Type A : Permis réservé aux fonctionnaires administratifs et public ; aux militaires et aux gendarmes ; aux politiciens et aux membres de l'administration et du gouvernement. Ce permis permet de posséder une arme à poing chez soit et de la transporter dans sa voiture et même sur soit pour les militaires et policiers ainsi que les membres de l'administration et du gouvernement pouvant prouvés le fait d'être en danger, dans le cadre du Permis Type A2,. Ce permis ne concerne que les armes de poings type Pistolet Semi-Automatique et Revolver. La seule condition est de pouvoir prouver son appartenance à l'état ainsi que sa majorité - et dans le cas du A2 pouvoir prouver son statut de militaire, policier ou personnes en danger.
Permis Type B : Permis pour les civils. Sous condition d'être majeur, d'avoir un casier judiciaire vierge, d'avoir la nationalité Brésilienne, de participer à un stage de formation et de sensibilisation à l'usage des armes à feux ainsi que de fréquenter un club de tir au moins une fois, une semaine, avant l'achat de l'arme. Il permet de disposer d'une arme de poing de type Pistolet Semi-Automatique ou Revolver chez soit ou dans sa voiture.
Permis Type C : Permis pour les civils vivant en campagne ; les agriculteurs et les chasseurs. Il permet, sous les mêmes conditions que le permis Type B, ainsi que sous les conditions suivantes ; prouver sa résidence en campagne ou sa participation à des chasses au moins deux fois par ans ou prouver son besoin d'un tel permis en prouvant son infestation de domicile par des nuisibles. Il permet de disposer d'un fusil de chasse à canon basculant, à levier, à verrou ou à pompe chez soit et hors de son domicile pour faire fuir les nuisibles ou pour chasser.
Permis Type D : Permis pour chaque frange de la population civile. Permet, sous les mêmes conditions que le Permis B, de posséder un fusil de chasse, sous les mêmes catégories que le Type B, et de pouvoir le conserver chez soit et le sortir pour se défendre en cas de violation de domicile ou de cambriolage.
Permis Type E : Permis plus spécial. Ce Permis permet aux professionnels des métiers de la sécurité, ainsi qu'aux anciens militaires, anciens fonctionnaires et anciens policiers de posséder une arme sous les mêmes conditions que les types A et B. Il permet de posséder une arme de poing (même pistolet-mitrailleur) ou une arme de chasse en suivant le modèle du Type C et du Type D, tout en pouvant l'utiliser dans le cadre des types A, B et D.

Les permis peuvent être complémentaires. Un titulaire de type A peut aussi être titulaire du B, du C ou du E. Les armes à poudre noires, à chargement par la gueule ou de collections n'ont pas besoin de permis. Les propriétaires d'armes devront signaler la perte ou le vol en cas de perte ou de vol et subir un stage de sensibilisation à l'usage des armes à feu tout les deux ans. Des contrôles semestriels seront effectués et encadrés par l'état.

Actuellement le marché de l'armement civil Brésilien n'est ouvert qu'à IMBEL pour une période de cinq ans. Après les cinq ans, le pays s'ouvrira à l'exportation d'armes étrangères pour le marché civil.
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Message par Sarasins Dim 29 Oct 2017 - 16:22

République Fédérative du Brésil



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OPERATION LAVA GRANDE

Sérgio Moro n’est pas un nom qui parle, en dehors du Brésil, et pourtant c’est quelqu’un d’important. Récemment élu Procureur Général-Ministre de la Justice, de l'Ordre Établis et de l'Intégration Citoyenne au gouvernement Bolsonaro, sa célébrité ne date pas de sa nomination... né le 1er août 1972 à Ponta Grossa, dans l'État du Paraná, Séergio Fernando Moro obtient ses diplômes en droit en 1995 et devient juge fédéral l'année suivante. Grâce à un programme d'échange, il part étudier à la Harvard Law School en 1998. Il obtient un doctorat en droit de l'université fédérale du Paraná en 2002 et fut même, dans cette même université, professeur de droit assistant jusqu’à sa nomination au gouvernement.

Magistrat brésilien spécialisé dans la lutte contre la corruption. Il est surnommé par certain le "Président de la République de Curibita", une ville du Brésil devenu le pôle de la lutte contre la corruption. Juge fédéral, il accède à la célébrité internationale lors de l'éclatement de l'opération Lava Jato (aussi appelée « scandale Petrobras »), dont il conduit l'enquête. Comparé à Eliot Ness, pour sa lutte contre le crime et le fait qu'il soit incorruptible, il jouit d'une certaine popularité pour son engagement contre la corruption de la classe dirigeante mais reste contesté par les partisans de Lula pour la virulence de ses méthodes à l'encontre de l'ancien président. Ces contestations, venus des opposants a l'actuel gouvernement, n'entachent néanmoins pas sa position de ministre de la justice quasiment incontesté, et érigé en véritable héro national par la populace.

Moro a dirigé les enquêtes de plusieurs affaires de grande ampleur : il coordonna les investigations de l'affaire Banestado, qui aboutit à la mise en accusation de 97 personnes, ainsi que celles de l'opération Farol da Colina, dans laquelle il mit 103 personnes accusées de blanchiment d'argent et d'évasion fiscale en détention provisoire. Il intervint également dans l'affaire dite du Scandale des mensualités, qui fut la première fois depuis la fin du régime militaire en 1985, le Tribunal suprême fédéral inflige des peines d'emprisonnement pour corruption et association de malfaiteurs à des personnages clés du pouvoir. À partir d'une petite enquête sur une affaire de blanchiment d'argent à Curitiba, Moro mit au jour un vaste système de corruption, lors de l'affaire Pétrobas et de l'Opération Lava Jato.

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Sérgio Moro, entouré de journalistes, suite à l'Affaire Petrobas.

Cette affaire politico-financière mêla de hauts responsables de la république brésilienne, l'ex-président Lula da Silva, ainsi que des hommes d'affaires. Les entreprises Petrobras et Odebrech furent notamment impliquées. Ce scandale, et cette opération juridique, furent l’une des grandes raisons de la disgrace du camp de l’establishment lors des élections anticipées, quasi-illégale, organisée par Michel Temer, et qui vut la défaite du camp de Lula, Roussef et Temer démis par la population qui en avait marre des privilèges trop importants et de la corruption. Moro est tout aussi célèbre pour sa lutte acharné contre le crime que pour ses méthodes jugées parfois comme... Peu conventionnelle. Afin d'obtenir des informations, il exploite les dispositions législatives permettant aux malfrats qui collaborent avec la justice de voir leur peine réduite. Le 4 mars 2016, il ordonne l'arrestation et l'interrogatoire de Lula, devant les caméras de télévision brésiliennes, réalisant alors, sans le vouloir, l'un des plus grand spot publicitaire pour l'actuel président, Jair Bolsonaro et le 16 mars 2016, il fait diffuser plus de cinquante enregistrements téléphoniques révélant que la nomination de l'ancien président Lula à un poste ministériel a pour but de lui éviter des poursuites judiciaires.  Il déclare alors : « En démocratie, les gens doivent savoir ce que leurs responsables font, même quand ils tentent d’agir dans l’ombre ». Droit et incorruptible, le Brésil ne pouvait rêver meilleur ministre de la justice. Il devient, suite à l'opération Lava Jato, une figure populaire de l'opposition à l'ancien gouvernement. Figure discrète, sauf lors de ses apparitions médiatique où sa lutte contre la corruption fait énormément de bruit, ne recherchant pas la gloire et marchand le plus souvent camouflé dans les rues de Curibita, où il est considéré comme un héro national ; il est sans conteste l’une des figures les plus populaires du gouvernement.

C’est maintenant à cet homme que revient la toute puissance juridique au Brésil. Il est  Procureur Général-Ministre de la Justice, de l'Ordre Établis et de l'Intégration Citoyenne, ce qui n’est pas rien, loin de là. Sa guerre contre la corruption n’est néanmoins pas terminé.
Début 2018, il lance alors l’opération «Lava Grande», véritable soeur idéologique de l’opération Lava Jato.

L’opération Lava Grande trouve sa source au début d’année 2018. Le président Jair Bolsonaro sait que son pouvoir n’est pas unanime. Pour la première fois depuis toute l’histoire du Brésil, un mandat entier risque d’être consacré au gain de la popularité nécessaire à gouverner réellement lors d’un second mandat. Le président compte donc sur des opérations «marketingo-politique» pour s’assurer une bonne côte de popularité et «Lava Grande» en est une. L’idée vint de Moro, toujours ennivré dans sa croisade anti-corruption, mais fut approuvée par Mourão puis par le président.

Il s’agissait alors d’une grande enquête, contre plusieurs dignitaires des partis de gauche et de l’ancien régime, visant à rechercher des faits de corruptions, d’acceptation de pôts-de-vin, de détournement d’argent, de blanchiement d’argent, d’abus de pouvoir ou d’association de malfaiteurs.

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Sérgio Moro lors d'une intervention médiatique.

Pour arriver à trouver ces informations, Moro commencit sa croisade en faisant mettre sur écoute, secrètement, plusieurs anciens collaborateurs, et collaborateurs actif, de Lula-Roussef-Temer. Devant les preuves qui s’amassaient peu à peu, le ministre de la justice reçu la permission d’étendre l’enquête à d’autres figures des partis de droite ; du centre ; de gauche ; et d’extrême-gauche ainsi que de faire appel aux services secrets et à la police afin de l’aider dans son enquête et dans la mise en place de son dossier.

Vers le milieu de l’année 2018, les résultats tombent enfin et avec eux plusieurs têtes. Dilma Roussef, Lula et Michel Temer sont, entre autres, accusés d’abus de pouvoir ; de corruption ; de blanchiement d’argent ; d’association de malfaiteur ; et de détournement de fonds. De nombreux membres de leurs partis ainsi que de nombreux collaborateurs sont aussi accusés à tout les échelons de la société : commissaire de police proche d’eux, patrons et cadres d’entreprises étatiques ayant adérés à leurs partis, financement divers de leurs dernières campagnes, membres du partis, ex-ministres... Des éditeurs de journaux et divers journalistes sont eux aussi arrêtés. Accusés le plus souvent d’avoir reçu des pôts-de-vins et d’avoir entretenu des relations clientélistes avec des politiciens accusés pour tromper l’opinion publique et faire en sorte qu’ils évitent les poursuites.

Au total, l’opération Lava Grande voit jugé près de 400 accusés divers, un véritable «coup de filet de maître» applaudis par la presse. Les partis les plus concernés sont le Parti progressiste (droite), le Parti du mouvement démocratique brésilien (centre) et le Parti des travailleurs (gauche), les mêmes que lors de l’Opération Lava Jato, ainsi que les principaux groupes d’oppositions parlementaires.

Pour l’occasion, Moro mit les grands moyens usant de tout les stratagèmes possibles pour disposer de témoignages, d’avoeux et d’accusés collaborants, la même stratégie que lors de l’Opération Lava Jato avec quelques petits avantages supplémentaires qu’il ne pouvait pas utiliser avant comme la police brésilienne ou encore la mise sur écoute arbitraire des accusés, qui reste néanmoins très secrète et consignées dans des dossiers ultra sécurisés.

Des leaks, fournis par un certain Pablo Hernandez Salazar qui se prétendit être un adhérant du Parti travailleurs ayant vu les «magouilles» de ses propres yeux, incriminèrent la plupart des accusés, et d’autres encore non accusés, ce qui fit rallongé la liste.

L’on estime le scandale, qui vient de détrôné le scandale Petrobas, à un volume de près de 6 milliards de dollars, soit quasi le double que le scandale Pétrobas, à travers des faits se déroulant sur une quinzaine d’années.

Plusieurs accusés sont des notables très connus au Brésil, comme Luiz Inácio Lula da Silva, Dilma Rousseff et Michel Temer, comme on pourrait s'y attendre mais ce ne sont pas seulement des candidats de l'élite qui sont accusés. L'ancien opposant José Serra ainsi que l'ex-président Fernando Henrique Cardoso sont eux aussi accusés.

A l’heure actuelle, aucun membre du gouvernement n’est soupçonné d’un quelconque délit de corruption, ce qui parait être une aubaine pour Jair Bolsonaro.

Les dessous de l'affaire... SECRET:

LA POLITIQUE RELIGIEUSE BOLSONARISTE

«Bolsonaro pratica jizya? Ele seria muçulmano ?», titrait ce matin l’e-journal catholique et indépendant Cristo Rei, sur sa une disponible sur internet. L’article qui venait d’être publié, comme beaucoup d’autres, critiquait la politique religieuse mise en place par Jair Bolsonaro, que d’aucun comparait  à une Jizya musulmane.

Où était le problème ? La comparaison avec l’islam, dans un pays où ce dernier est minoritaire et touche surtout les quartiers pauvres des Favelas. La comparaison avec l’islam, peu aimé des chrétiens en ces temps de troubles, était le réel problème. Car cette comparaison risquait de faire perdre à J.B le soutiens du groupe parlementaire évangélique, et ce faisant fragiliserait l’alliance des  trois «B», pour «Bible, Boeuf, Balle», mettant en relation les liens entre le groupe parlementaire et le lobby évangélique «Bible»  – le lobby agroalimentaire et les grands propriétaires terriens «Boeuf» – le lobby des armes et les partisans du port d’arme «Balle» – et les candidats d’extrême-droite et les soutiens de Bolsonaro, qui sont donc surnommés partisans des «Trois B» ou du «B.B.B.».

Cette comparaison pourrait lui couter cher, d’autant plus que l’idée de taxer les églises, dans un pays où ces dernières font régulièrement appel aux dons des croyants afin de financer une vie d’opulence et de richesse et où la télé-évangélisation est très populaire. Cette idée d’imposer sur la dîme et les dons fait à l’église, ainsi que de faire louer les terrains à divers cultes mineurs, n’étaient ainsi pas mauvaise dans le fond... Qui des Bouddhistes, Hindoux, Animistes, Vaudous ou divers cultes Asiatiques et autochtones que le gouvernement ne prit même pas la peine de lister, tellement ils sont minoritaires, allait résister à cette mesure ?
Qui des Juifs ou de l’Islam allait résister à cette mesure ? Si ce n’est peut-être une condamnation diplomatique venu d’Israel ou d’un état musulman, qui même n’arriva pas ? La plus grosse erreur de Bolsonaro n’était pas dans la taxation des églises mais dans son choix. Car dans son erreur, il crut être intouchable, et s’attaqua aux deux églises les plus virulentes du pays : l’Eglise Catholique et l’Eglise Evangélique.

Deux véritables groupes religieux imposants et pouvant détruire la carrière d’un politicien. Deux colosses armés d’une Bible et d’un crucifix qui allait maintenant poser leurs sacrements vindicatifs sur le président, si il n’arrivait pas à trouver une bonne excuse. Le temps lui pressait. Les articles fusaient déjà et dans son cas, ces articles pouvaient lui être mortels... Le temps lui manquait terriblement.

Et c’est par la voix, non pas du Christ, mais de la Secrétaire d'état aux Médias, à la Presse et aux Communications, Rachel Shéhérazade, que vint son salut. Dans un gouvernement où les ministres avaient alors du mal à exister, mis à part quelques exceptions comme Moro et Doria, face à un président sur-médiatisé, personne ne pouvait en vouloir à la Secrétaire d’état, que les gens ne connaissaient pas pour son rôle politique mais plutôt pour son rôle de présentatrice télévisée. Cette dernière permis, via une intervention télévisée et sur-médiatisée, en usant de sa notoriété et de sa popularité parmis quasi toutes les couches de la population Brésilienne, au président de gagner un peu de temps... Quelques semaines au juste, en attendant qu’il sorte «son vaste projet» chargé d’expliquer la récente mesure prise.

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Rachel Sheherazade, véritable sauveuse du président en ces temps troublées.

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Marco Feliciano, Ministre de l'Education, des Affaires Religieuses, de la Culture et du Développement Social.

Et, alors que le président Bolsonaro ne savait pas quoi dire ni quoi faire pour justifier cela, son salut vient du pasteur et téléévangéliste Marco Feliciano, Ministre de l'Education, des Affaires Religieuses, de la Culture et du Développement Social au sein de son gouvernement. Ce dernier, trop content d’enfin exister dans ce gouvernement où la plupart des ministres passaient au second plan, et assez content de s’attirer les faveurs du président et du groupe évangélique en sauvant la face du gouvernement. Ce dernier aurait alors entamé un communiqué de presse.

«Cette ridicule critique, comparant la politique religieuse du président Bolsonaro à la Jizya musulmane ou à un acte de radinerie horrible est ridicule et infecte. Elle démontre la bassesse intellectuelle des journalistes qui sont près à tout pour vendre et pour faire avancer leur carrière. Elle démontre que la déontologie ; l’honneur ; le respect ; et la dignité sont devenus des qualités quasiment absentes du métier de journaliste en ces jours sombres. Ce qui me fait peur ! Car la récente Opération Lava Grande à prouvée que des journalistes ont déjà influencé l’opinion publique afin d’empêcher un président d’être condamné pour des faits de corruptions ! Alors qu’est ce que les journalistes pourraient faire maintenant ? Si le président en question ne leur plait pas ? Mes chers frères, n’écoutez pas ces vipères journalistiques ne voulant que vendre, n’écoutez que deux voix. Celle du régime et des organes de presses accréditées et respectueuse de la dignité humaine ! Ainsi que la voix de notre Dieu tout puissant qui veille sur chacun de nous ! Je préciserai d’ailleurs... Que cette politique religieuse, si vivement critiquée, n’est pas que l’oeuvre du président mais est aussi l’oeuvre de son Ministre de l’Education, des Affaires Religieuses, de la Culture et du Développement Social... Qui n’est autres que moi ! Je suis aussi l’un des instigateurs de cette réforme et le président vient de m’octroyer la charge de la reprendre en main et de vous expliquer à quoi elle servira ! Et vous ne serez pas déçu, mes chers compatriotes !»

Suite a ce discours, chargé de faire gagner encore un peu de temps au régime, Feliciano à ensuite, quelques jours plus tard, enfin délivré son vaste plan. Le «Plan Feliciano», censé être l’achèvement de la polique religieuse Bolsonariste déclare que les religions chrétiennes Catholique et Evangélique sont les deux religions officielles du pays. L’état reconnait néanmoins toutes les autres religions comme légale et acceptée dans le pays mais seuls les signes religieux Chrétiens sont acceptées. Seules les fêtes religieuses chrétiennes sont comptabilisées comme jour fériés et dans le même style seuls les signes et paroles religieuses chrétiennes sont acceptés au sein de l’administration. En outre, toutes les administrations sont fermés le dimanche – jour du seigneur.
En plus de cela, la religion sera maintenant indiquée sur la carte d’identité car d’après Marco Feliciano, «La religion fait partie intégrante de l’identité d’un citoyen, il est donc tout a fait normal qu’elle soit indiquée comme son sexe et son âge qui sont aussi deux points de son identité !».

Pour ce qui est de l’argent prélevé par les taxes récentes sur les églises, aucun danger qu’il soit mal utilisé. Cet argent servira à financer des chantiers nationaux ; à financer l’enseignement religieux catholique et évangélique ; ainsi qu’à financer l’entretiens et la constructions de lieux de cultes divers pour les différentes religions.

L’état à par ailleurs annoncé qu’il subventionnerait dès maintenant les cultes officiels du pays, Evangélique et Catholique en soit. Au sujet de l’éducation religieuse, elle devient un cours obligatoire de la primaire à la secondaire, uniquement des cours de religion catholique et évangélique, et chaque élève devra suivre ces cours peu importe sa confession.
Le prosélytisme public devient aussi tout à fait légal, dans la rue ou dans tout espace public, chaque jour sauf le jeudi et le dimanche mais uniquement pour les cultes officiels de l’état.
Pour ce qui est de la subvention aux Gladiatores Evangélique, qui à fait tant de bruit, Marco Feliciano à annoncé qu’il ne s’agissait pas d’une milice armée mais bel et bien d’une organisation de jeunesse destinée à former une nouvelle génération de pasteur évangélique près à affronter les défis du monde moderne.

RENFORCEMENT SECURITAIRE : BRIGADA SELVAGEM (Brigade Sauvage) ET GUARDIAO CITADAO (Garde Citadine)
COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL

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Le Général-Ministre en pleine allocution.

Eduardo Dias da Costa Villas Boas, général de l'armée brésilienne, est élu Ministre de la Défense, de la Sécurité et de la Police en 2017, suite à l'élection de Jair Bolsonaro. Militaire de carrière n'ayant que peu d'expérience en politique, il cumule alors son occupation de ministre avec celle de chef de l'état major ce qui lui permet d'être au centre des préoccupations sécuritaire du pays. Il n’est pas le seul militaire dans le gouvernement : Bolsonaro lui-même est un capitaine d’artillerie dans la réserve ; Le Vice-Président Antonio Hamilton Martins Mourão est lui aussi un général des forces armées, habitué des déclarations chocs et des propositions de reprise en main de la République par l'armée, Luiz Eduardo Rocha Paiva, Ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Energie, est lui aussi un officier de carrière dans la réserve ; Marcos Pontes, premier astronaute brésilien et membre de l'armée de l'air brésilinne, est le Secrétaire d'état au Développement de la Recherche Spatiale. En tout le gouvernement compte cinq militaires en son sein, du jamais vu depuis la junte. Mais cela ne gêne pas la population, qui, malgré la junte précédente, continue de considérer les militaires comme les champions de la démocratie ainsi que leurs plus grands gardiens.

C’est en tant que gardien de la démocratie brésilienne qu’Eduardo Villas Bôas parle aujourd’hui, accompagné de Sérgio Moro. Une décision commune des deux ministres entraine ainsi l’augmentation des salaires des militaires, des policiers, de la police militaire et des gardiens de prisons de 15%, en plus, différents avantages leurs sont aussi octroyés comme des treizièmes mois chaque année ainsi que des primes de risque chaque semestre (s’élevant à 1/6 de leur salaire). Une seconde prime de risque leur sera d’ailleurs décernés pour chaque mois qu’ils passent en mission, autant en dehors du pays qu’à l’intérieur. Une autre réforme, concerne encore un privilège des forces étatique, vu qu’il permet aux enfants des employés des forces étatiques de disposer d’une bourse d’étude supplémentaires pour les études supérieures, les enfants choisisant de suivre des études militaires recevront même une seconde bourse d’étude suplémentaire.

En plus de cette augmentation de salaire et de ces nouveaux privilèges, le Ministre de la Défense et celui de la Justice ont annoncés qu’un commun accord avait débouché sur la création de la «Brigada Selvagem» («Brigade Sauvage») qui sera constituée de membre de l’armée de terre, de l’infanterie de marine, de la marine, des parachutistes, de l’armée de l’air, de la police et de la police militaire. Ils seront spécialement choisis, sur base du volontariat, afin de faire parti de cette nouvelle formation de la police militaire. La Brigade Sauvage comptera aussi de nombreux éléments recrutés parmis les communautés indigènes, au vu de leur mission.

Car, oui, cette «Brigada Selvagem» aura besoin des indigènes. Car la tâche de la Brigade Sauvage est ardue. Ils auront ordre de lutter contre la déforestation illégale ; l’occupation illégale des terres amazoniennes et défrichées ; l’accaparrement des terres par des moyens illégaux ; le braconnage ; l’orpaillage illégal ; l’extraction illégale de minerais dans la forêt amazonienne ; ainsi que contre la piraterie, la contrebande maritime et la pêche illégale au large des côtes Brésiliennes.

Pour cela, l’état leur fournira de nombreux moyens dont des véhicules civils tout terrain, qui seront modifiés afin de devenir des véhicules gouvernementaux, ainsi que des EE-11 Urutu et des véhicules utilitaires de la police et de l'armée modifié afin de répondre aux impératifs de leur mission, le plus souvent au sein de la forêt amazonienne et sur les côtes du pays. La Brigade Sauvage sera naturellement armée, vu les menaces qu’ils encourrent, et auront 12 patrouilleurs maritimes fournies par la marine pour leurs missions maritimes ainsi qu’une dizaine d’hélicoptères pour survoler les zones jugées «à surveillée».

Ils devront donc lutter contre les réseaux «mafieux» s’accaparant les terres, réduisant la forêt amazonienne à néant et pratiquant l’élevage et la culture illégale et intensive. Mais ce ne seront pas leurs seuls ennemis. Les orpailleurs illégaux, souvent armés jusqu’aux dents par ailleurs, seront aussi leurs ennemis de mêmes que les braconniers et bien d’autres criminels. Bien naturellement, et au vu de la dangerosité de leur mission dans une terre encore très sauvage (l’Amazonie), la Brigade Sauvage aura la consigne d’arrêter les criminels vifs, pour qu’ils subissent un procès équitable et soient emprisonnés mais on ne leur en tiendra pas rigueur si des criminels pris en flagrant délis, et choisissant de rester l’arme à la main, sont tués lors d’un échange de tir. L’Amazonie ne sera pas leur unique zone de chasse, ils devront patrouiller et chercher partout où des soupçons de ce genre sont perçus. Si l’Amazonie représente le terrain de chasse le plus évident, pour la Brigade Sauvage, la Vallée de Javari est aussi un terrain où il faudra patrouiller abondemment. Pour cela, une coopération intense avec les indigènes vivant dans la société moderne sera effectuée, la Brigada Selvagem devant en recruté un maximum.

Membre de la Brigade Sauvage:

Entrainement de la Garde Citadine:

Dans le même genre que la Brigade Sauvage, vint maintenant la Garde Citadine. Cette unité, formée toujours par commun accord avec le Ministère de la Justice et celui de la Défense, mais cette fois-ci avec en plus l’accord et le soutiens du Ministère Intérieur, serait une unité d’élite de la police seulement présente dans les villes du pays. La Guardião Cidadão serait une force de police à statut paramilitaire qui recevrait, dans son arsenal, des équipements anti-émeutes basiques (matraques, boucliers, combinaisons, tasers, flash-ball) ainsi qu’une partie d’équipement «militaire» ou au moins «probablement létal» (fusil à pompe, pistolet, pistolets-mitrailleurs).

Cette force de police à statut paramilitaire servirait pour l’intervention dans les quartiers sensibles, avec les autres forces de la police spéciale, ainsi que lors des prises d’otages – mais pour ces deux cas là ce serait seulement en cas de manque d’effectifs. Hors cas de manque d’effectif, la Guardião Cidadão servirait uniquement à contenir des manifestations et des émeutes et à éviter la prolifération des désordres publics ainsi qu’à limiter le vandalisme lors des émeutes et des manifestations.

La Guardião Cidadão servirait donc à éviter tout débordement en cas de manifestation et n’aurait pas pour but d’être une quelconque organe de répression, même si cette Garde aurait le droit d’en arriver aux armes si les manifestants / émeutiers se montrent hostile et violent envers eux. La Garde Citadine est ainsi crée, en réponse, au besoin criant d’hommes spécialisés dans la police Brésilienne, que ce soit autant pour les quartiers standards que pour les Favelas, où ils seront parfois amenés à être déployés avec d’autres forces de sécurités étatiques.

Dans le cadre de la défense, le Ministre Eduardo Dias da Costa Villas Boas à annoncé que la firme étatique IMBEL allait maintenant se privatiser peu à peu. Ainsi, si l’état garde néanmoins 45% des actions de l’entreprise, et si l’armée, elle-même, conserve 15% des actions (soit 60% des actions IMBEL entre les mains de l’état d’une façon ou d’une autres), les 40% d’actions restantes seront ouverts aux investissements privés. Qui plus est, et dans le même cadre, une subventions nationale semestrielle sera maintenant fournise à IMBEL afin qu’elle s’agrandisse et embauche d’avantage.
Toujours concernant IMBEL, la société Indústria de Material Bélico do Brasil (IMBEL) se verra rattacher à l’ex-entreprise privée Engesa - Engenheiros Especializados S/A qui appartenait à l’industrie de défense brésilienne. Cette ancienne firme spécialisée dans la production de véhicules terrestres pour l’armée avait commercialisés plusieurs «grands» modèles très connus comme : l'EE-9 Cascavel et l'EE-11 Urutu ainsi que le char EE-T1 Osório, qui ne fut malheureusement jamais massivement commercialisés à cause de quiproco diplomatique et ce malgré ces résultats très encourageants. Avec la fusion d’Engesa et d’IMBEL, qui récupère ainsi les brevets de la première entreprise sans changer de nom, les anciens employés d’Engesa sont ainsi invités par l’état à accepter l’offre d’emploie d’IMBEL – afin d’accélérer la reprise standard d’activité. Rappelons que, depuis la faillite de l’entreprise, les brevets d’Engesa sont aux mains du Ministère de la Défense Brésilien qui à plusieurs fois pensé à refonder l’entreprise en la subventionnant et la faisant survivre sous perfusion. Il à finalement été décidé de la fusionner avec IMBEL et de subventionner ensuite la fusion.

Les industries «Indústria de Material Bélico do Brasil», s’occupaient jusqu’ici uniquement d’équipement individuel pour l’armée Brésilienne, mais avec la reprise des ex-sites d’Engesa, de ses ex-employés et de ses ex-brevets la reprise de la production ne devrait pas tarder.
La production du  EE-T1 Osório reprend par ailleurs, l’état Brésilien en commandant déjà quarante. Cette «nationalisation» d’Engesa suivit de sa fusion avec IMBEL devrait d’ailleurs permettre au Brésil d’atteindre la quasi-autosuffisance pour les véhicules terrestres de l’armée de terre d’ici quelques années.

Enfin, dernière mesure liées au Ministère de la Défense : la mise sous subvention, par le Ministère de la Défense, de la société Embraer, ainsi que l’annonce d’une intense collaboration entre l’Armée de l’Air Brésilienne et la firme Embraer. Qui plus est, et dernièrement, un accord commun entre la firme Embraer et le Ministère de l’Intérieur à amené à la réservation de 25% des commandes d’avions et de réparations d’avions de la société «Azul Brazilian Airlines» pour la firme Embraer, qui devient donc l’un de ses plus grands partenaires commerciaux avec 1/4 de son marché. L’état donne 5 ans à Azul Brazilian Airlines pour se préparer.
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Sarasins
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