¤ V2017 ¤ Bilans économiques

BILANS ÉCONOMIQUES

• Les bilans sont des récapitulatifs le plus souvent économiques et géopolitiques donnant un résumé par pays des points les plus importants abordés d’une année à l’autre.
• Les bilans servent à la fois d’aiguillage pour les nouveaux venus dans le jeu mais aussi à donner des indications sur les effets d’une politiques, bon ou mauvais, avec notamment le plus souvent l’attribution d’un taux de croissance des PIB par pays.

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BILANS ÉCONOMIQUES 2017

Afrique du Sud : + 0,7 %

Algérie : + 1,5 %

Allemagne : + 2 %
Conformément aux prévisions du FMI, la croissance allemande est plutôt bonne, comme les années précédentes. Le pays ne nécessite pas de grandes réformes structurelles, bien que plusieurs problèmes commencent sérieusement à poindre, à l’instar du taux de pauvreté important, dont l’éradication pourrait promettre au pays un avenir économique encore plus radieux qu’il ne l’est aujourd’hui.

Arabie Saoudite : + 0,1 %

Azerbaïdjan : – 1 %

Brésil : – 0,2 %
Alors que le pays devait connaître une maigre croissance de 0,7% selon le FMI, l’élection du président d’extrême-droite a provoqué un séisme économique majeur dans le pays, avec une baisse de la bourse ainsi qu’une forte défiance des investisseurs étrangers, et même des consommateurs brésiliens qui préfèrent épargner. Le nouvel exécutif brésilien a tout intérêt à faire ses preuves en matière économique s’il veut renouer une confiance avec l’étranger et son propre peuple.

Chine : + 6,8 %
Bien que la croissance chinoise soit, comparé au reste du monde, très bonne, elle est toujours en deçà des chiffres atteints en début de siècle, mais est au moins stabilisée. Malgré tout, cette bonne croissance masque des dangers majeurs pour la Chine : la bulle immobilière menace d’exploser, la gabegie généralisée est reine dans l’administration, et le pays doit désormais pleinement devenir un marché de consommation géant, tourné vers sa propre consommation plutôt que celle des pays étrangers, d’autant plus que la Chine est de moins en moins attractive, d’autres pays comme l’Inde, l’Indonésie ou l’Ethiopie étant de plus en plus prisés par les investisseurs internationaux pour leur main d’œuvre à prix Lidl.

Corée du Nord : + 4 %
Poursuivant sur sa bonne lancée de 2016, l’économie nord-coréenne, malgré les sanctions, la misère, les famines et les tensions internationales, continue de progresser, et avec des taux qui feraient rougir d’envie des pays capitalistes. Le communisme a parfois du bon.

Corée du Sud : + 3 %

Egypte : + 3,9 %
L’économie égyptienne se porte plutôt bien, cela malgré les troubles internes ainsi que la menace terroriste. L’incident de la plateforme pétrolière dans le golfe de Suez a néanmoins eu un léger impact négatif sur l’économie, mais sa résolution devrait bientôt effacer ce problème.

Espagne : + 2,6 %
Alors que la croissance espagnole était au moins prévue à + 3% en 2017, la crise provoquée par le référendum catalan a provoqué des dégâts considérables sur l’économie du pays – ainsi que de la Catalogne. L’instabilité politique, nonobstant la position ferme de Madrid, ne rassure jamais les investisseurs, et la relance économique espagnole, pourtant bien entamée, pourrait connaître un sérieux coup de frein si le gouvernement espagnol ne parvient pas à trouver une solution rapidement à la crise catalane.

Etats-Unis : + 2,2 %

France : + 1,6 %
La France connaît une reprise économique principalement marquée par une hausse progressive de sa croissance économique ainsi que sa baisse, tout aussi progressive, du chômage. Cependant, les principales réformes structurelles nécessaires n’ont pas encore été menées, malgré la réforme du Code du travail, et si le pays veut définitivement mettre fin à la crise et au chômage de masse, il devra prendre les mesures requises.

Inde : + 6,7 %
L’Inde confirme être une très grande puissance économique en devenir avec une croissance sans cesse meilleure, et qui devrait encore être plus importante en 2018. Cependant, le pays est confronté à de très nombreux problèmes, tels que la corruption, le marché noir, etc., que les grandes réformes symboliques du gouvernement Modi n’ont su résoudre, et commence à poindre un problème bancaire majeur puisque les banques, principaux investisseurs du pays – 80% des investissements – rechignent de plus en plus à prêter, tandis que plus de 12% de leurs prêts sont toxiques. Un effondrement du secteur bancaire serait très préjudiciable, tandis qu’une recapitalisation desdites banques pourrait coûter près de 90 milliards de dollars au pays, et risque de devenir nécessaire si rien n’est fait.

Indonésie : + 5,2 %

Irak : – 0,4 %

Iran : + 3,5 %

Israël : + 3,1 %
Même sur une étroite bande de sable, ils sont capables d’être riches, ces juifs.

Italie : + 1,5 %
Depuis 2014, l’Italie connaît une croissance exsangue. La timidité de la reprise s’explique par des manques de réformes structurelles, tant économiques que politiques, et le pays croule toujours sous une dette publique colossale, tandis que près de 35% des jeunes sont toujours au chômage et que d’importantes disparités subsistent entre l’Italie du nord, dont les velléités indépendantistes inquiètent les marchés, et celle du sud, gangrénée par la corruption, la mafia et la pauvreté.

Japon : + 1,5 %
Les Abenomics continuent de porter leurs fruits puisque la croissance est passée de 1% en 2016 à 1,5 % en 2017, grâce à la politique de relance qui, néanmoins, ne cesse de creuser les déficits publics et d’alourdir la dette publique, déjà réputée pour être la plus grande du monde. Réformer la structure de l’Etat, mais peut-être aussi l’économie, pourrait être une bonne piste pour des économies budgétaires sans pour autant toucher à la croissance.

Jordanie : + 2,3 %

Libye : – 8 %

Maroc : + 4,8 %

Nigeria : + 0,8 %

Pakistan : + 5,3 %
Depuis 2016, le pays est enfin sorti de sa crise économique, selon le FMI, tandis qu’en à peine plus d’une décennie, la pauvreté a été réduite par trois. Le Pakistan se porte de mieux en mieux, et parvient à conjuguer baisse de la pauvreté, croissance économique et baisse des déficits, chose assez rare, bien que de nombreux efforts doivent encore être consentis pour permettre au pays de définitivement se stabiliser économiquement et véritablement pouvoir prospérer, et ainsi exploiter son potentiel important.

Pologne : + 3,8 %

Royaume-Uni : + 1,7 %
L’économie britannique connaît un léger ralentissement par rapport à l’année précédente, sans que cela ne soit, pour l’instant, dramatique, bien qu’il soit prévu que la croissance économique continue de ralentir en 2018, ce qui, à terme, peut être problématique. Si le marché se porte bien, les conséquences du Brexit sont toujours véritablement attendues, et les investisseurs rechignent à se lancer dans de nouveaux projets.

Russie : + 2,1 %
La croissance économique russe est meilleure que prévue grâce à l’abaissement des taux directeurs ainsi que la dévaluation du rouble par rapport au dollar, qui ont tous deux provoqués une relance de l’économie. Cependant, ces mesures s’accompagnent d’une forte inflation, qui passe de 4% à 6,5%, au détriment donc des consommateurs russes. La Russie ne connaitra jamais de forte croissance sans une véritable réforme structurelle du pays, un combat contre la corruption, une diversification des richesses pour ne pas vivre de la rente des ressources naturelles qu’elle comporte, de forts investissements dans les infrastructures, etc. De même, la baisse brutale et forte du taux directeur pourrait donner naissance dans les années à venir à une bulle spéculative dangereuse.

Syrie : – 2 %
La guerre et ses ravages.

Thaïlande : + 3,7 %

Tunisie : + 1 %

Turquie : + 5,7 %
Après une année 2016 marquée par un violent coup d’Etat qui avait ralenti la croissance économique, les investisseurs ont repris confiance dans la Turquie et regagnent le pays d’Atatürk. L’économie de ce pays, destiné à être l’une des puissances économiques majeures du XXIème siècle, continue de bien se porter dans l’ensemble, bien que de fortes disparités sont à noter.

Ukraine : + 2 %

Venezuela : – 12 %
L’économie vénézuélienne se porte bien puisque la récession économique a diminué d’un quart par rapport à 2016. Encore quelques efforts et d’ici 2020, elle devrait être dans le vert.

BILANS ÉCONOMIQUES 2018

Afrique du Sud : + 0,8 %
L’accroissement des tensions ethniques en Afrique du Sud, couplé au manque de réformes structurelles pourtant nécessaires pour enrayer le déficit public, et donc la montée de la dette, rendent l’économie sud-africaine de moins en moins dynamique, cela alors que le pays possède des atouts naturels considérables, mais insuffisamment exploités. Le plan de relance de 10 milliards de dollars n’aura pas eu un grand impact, sinon qu’il permit – pour les sommes réellement injectées dans l’économie –, de maintenir à peu près le niveau de la croissance.

Algérie : + 1,7 %
L’Algérie a largement bénéficié de la hausse du cours de pétrole, grâce à laquelle ses finances semblent mieux aller, ce qui permet de racheter un peu la paix sociale, soutenue à coup de pétrodollars traditionnellement dans le pays. Cependant, le pays, s’il veut réellement se développer et exploiter son potentiel, doit sortir d’un modèle économique trop basé sur l’exploitation des ressources naturelles pour se diversifier et ne plus être dépendant des cours du pétrole. C’est comme pour la drogue : il faut multiplier ses productions et non se consacrer exclusivement sur une.


Allemagne : + 1,8 %
Elève modèle de l’Europe que les autres membres de la classe ont bien envie de frapper.

Arabie Saoudite : + 1,1 %
Aucune idée, c’est le FMI qui l’a dit.

Azerbaïdjan : – 1 %

Brésil : + 1 %
Les mesures prises par le gouvernement brésilien ont rapidement su rassurer les investisseurs internationaux, bien que fébriles, alors que les plusieurs plans d’investissements ont permis l’injection de sommes considérables, bien qu’une part fût gaspillée dans la corruption et les travestis, dans l’économie. Cependant, si le pays veut véritablement prospérer, il lui faut mener des réformes structurelles dans son économie, lutter efficacement contre la corruption, assainir ses finances, etc.

Chine : + 6,6 %

Corée du Nord : + 3,5 %

Corée du Sud : + 3 %

Egypte : + 1 %
La Révolution a profondément secoué l’économie égyptienne qui, malgré tout, conserve une croissance raisonnable grâce au retour rapide de l’ordre dans le pays.

Espagne : + 2,4 %

Etats-Unis : + 2,2 %

France : + 1,4 %
Malgré une reprise économique timide, la croissance est moins bonne que prévue étant donné l’instabilité politique en fin d’année, qui perturba profondément les marchés français, bien que l’élection de Philippe de Villiers ait permis, pour l’instant, de mettre un terme à cet imbroglio dans lequel était plongée la République.

Inde : + 7,4 %
Pareil que la dernière fois.

Indonésie : + 5,3 %

Irak : + 1,5 %

Iran : + 3,8 %

Irlande : + 3,4 %

Israël : + 3,4 %
Les juifs ne remercieront jamais assez la Papauté de les avoir contraints à exercer dans les métiers de l’argent. Cependant, Israël pourrait mieux se porter en réclamant l’argent spolié par Philippe le Bel aux juifs.

Italie : + 1,1 %

Japon : + 1 %

Jordanie : + 2,5 %

Libye : – 10 %
On se demande comment l’économie libyenne existe encore.

Maroc : + 3 %

Nigeria : + 1,9 %

Pakistan : + 5,6 %
Malgré leur moustache dégueulasse, les pak pak s’en sortent bien. Cependant, les précédents commentaires sont toujours valables.

Pologne : + 3,3 %

Royaume-Uni : + 1,5 %
Le début des effets du Brexit, hein.

Russie : + 2 %

Singapour : + 2,5 %

Syrie : – 3 %
Si chaque mort donnait 1% de croissance, la Syrie serait le pays le plus riche au monde.

Thaïlande : + 3,5 %

Tunisie : + 4 %
Bonnes réformes, continuez ainsi.


Turquie : + 3,5 %
Qui joue la Turquie ?

Ukraine : + 3,2 %

Venezuela : – 6 %
Malgré l’instabilité politique, la croissance économique ne cesse de s’améliorer puisqu’elle est passée de – 12 à – 6%. Il faut garder espoir.