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Message par Prishayev Lun 16 Oct 2017 - 16:41



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Royaume de Grèce - Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος

1951 - Rencontre d’Athènes


Lors de la rencontre britannique-grecque à Athènes, les officiels grecs proposent au gouvernement britannique les points suivants :


Volet Naval


Flotte millénaire, la puissance navale hellénique mise sur son partenaire britannique pour entreprendre une modernisation de sa flotte.

La classe « Minotaur » est une classe de croiseurs légers. La marine hellénique, obsolète, a un besoin évident d’effectuer une modernisation. Ainsi le ministère de la guerre désire en acquérir trois, l’un des trois devant servir de navire amiral, deux autres de meneurs d’escadre. Presque tous les croiseurs à disposition seraient envoyés à la ferraille sauf un de classe Dido, servant de navires école. La production se ferait au Royaume-Uni. Voici la référence : https://en.wikipedia.org/wiki/Minotaur-class_cruiser_(1943)

La classe « Daring », plus récente, correspond au besoin de navires de surface moins nombreux mais plus contemporains. Neuf bâtiments de ce type serviraient à remplacer les quinze bâtiments actuellement en ligne, trois de classe H devant servir de navires école, les autres seraient envoyés à la ferraille. La production se ferait en partie au Royaume-Uni à raison de deux pour trois, les autres seraient assemblés en Grèce (trois exemplaires). Voici la référence : https://en.wikipedia.org/wiki/Daring-class_destroyer_(1949)

La classe « Amphion », issue de la seconde guerre mondiale, est un choix technique : la classe répond à une interdiction des eaux helléniques sans laquelle il serait impossible de faire manœuvrer correctement les navires de surface précédemment évoqués. Leur rôle de harcèlement et le faible prix des bâtiments convient parfaitement à une commande plus conséquente de dix-quinze bâtiments dont neuf produits et assemblés en Grèce, trois d’entre eux devant servir de navires école. Tous devraient être aux standards contemporains c'est-à-dire avoir un schnorchel, d’un radar de surface et d’une vue (périscope) de nuit. Voici la référence : https://en.wikipedia.org/wiki/Amphion-class_submarine


Volet Terrestre


L’armée Hellénique, elle aussi millénaire, fonde sa force sur le concept de l’hoplite : chaque citoyen est un soldat en armes, apte à livrer une guerre brutale et absolue face à toute sorte d’ennemi. Si le casque corinthien n’est plus d’actualité, l’armé demeure une préoccupation centrale du pouvoir athénien.

Artillerie : L’industrie de la défense hellénique, ayant produit massivement durant l’entre deux guerres des pièces d’artillerie et des mortiers, demande une licence pour ces armes : Le fusil sans recul de 120mm BAT (https://en.wikipedia.org/wiki/120_mm_BAT_recoilless_rifle ), le mortier ML3 ( https://en.wikipedia.org/wiki/Ordnance_ML_3_inch_mortar ) et les pièces de 140 mm ( https://en.wikipedia.org/wiki/BL_5.5-inch_Medium_Gun ) et de 182mm ( https://en.wikipedia.org/wiki/BL_7.2-inch_howitzer ). Le gouvernement grec propose de payer une somme d’argent par unité produite après production des armements mentionnés. Par ailleurs, pratiquement toutes ces armes étant en vos stocks depuis le second conflit mondial, Athènes désire connaître les possibilités de rachat à bas prix de munitions et d’unités d’artillerie. Sur les 1500 pièces d’artillerie visées, le gouvernement grec serait prêt à en racheter jusqu’à un tiers provenant de vos stocks.

Motorisation : Sur ce point, le stock doit être considérable. La chaine logistique d’une armée de masse étant démentiellement importante nous supposons que vous disposez d’une réserve importante et disponible pour achat sur étagère. De la sorte, à très bas prix Athènes pourrait se porter acquéreuse de 40 000 camions et tracteurs militaires d’occasion de capacité moyenne et lourde et en commander 15 000 neufs produits en Grèce par des compagnies britanniques (voir propositions civiles).


Volet Civil


Bien des choses doivent changer en Grèce, à commencer par sa structure économique, dominée par le secteur public. Le Royaume Uni se pose en partenaire idéal.

Industrie minière et lourde : La Grèce regorge de charbon (et peut en produire autant que l’Ukraine), de bauxite et de carrières de marbre, de calcaire et d’autres matériaux de construction et même de fer. Le gouvernement y maintient son monopole mais offre des concessions et ouvre les capitaux de ses industries lourdes dédiées à la transformation du cuivre et de l’étain. Pareillement pour les aciéries, la transformation du fer et du charbon en acier est en partie privatisée. En l’occurrence, l’entreprise d’Etat d’acier et de cuivre n’est autre qu’Halyvourgiki Hellenic Steel Industry S.A, fondée en 1925 et nationalisée en 1936 est proposée aux investisseurs britanniques. Ceux-ci pourraient en prendre le contrôle à parité avec le gouvernement hellénique, soit 50/50%. La Grèce n’importe pas d’acier ou de cuivre, elle le produit, la mobilité des entreprises étant de fait nulle il s’agit de garantir l’emploi grec tout en assurant les investisseurs de commandes croissantes.

Industrie automobile et transports lourds : L’économie grecque a déjà des entreprises automobiles anciennement italiennes devenues propriété d’Etat, hélas il ne suffit pas de le vouloir pour produire des voitures, il faut des licences, un lourd investissement et des machines modernes. Une entreprise britannique pourrait en prendre le contrôle à 75% de ces sites et les relancer, assurer la production de véhicules automobiles depuis la Grèce pour le bassin méditerranéen et principalement pour la Grèce et les Balkans.

Agriculture et chimie : L’agriculture hellénique se remet à peine des désordres de la guerre, l’industrie de transformation de produits agricoles émerge mais sans véritablement pouvoir sortir la tête de l’eau. Un accord effectif sur la diminution de nos barrières douanières respectives sur les produits alimentaires (produits exotiques contre produits méditerranéen), même au détriment du commerce hellénique, semble une nécessité pour assurer l’approvisionnement à moindre prix du pays et lui permettre de se spécialiser. La chimie est également à l’ordre du jour avec une éventuelle installation de chimistes britanniques afin d’approvisionner l’agriculture grecque en engrais.

Soutien à l’économie : Le gouvernement prévoit une politique monétaire quantitative, mais rien ne se fera sans investissements de l’Etat et fonds dédiés au développement de secteurs spécifiques afin d’encourager l’innovation et l’établissement de nouvelles entreprises. Aussi, un emprunt à l’Etat britannique par l’Etat Hellénique est demandé. Une somme de 1.5 milliards est nécessaire sur trois ans afin de développer le secteur manufacturiers, plus encore à l’avenir, de l’ordre de 5 milliards sur une décennie. La croissance attendue et les rentrées fiscales accrues devraient couvrir aisément cet emprunt.

Commerce : La baisse généralisée des droits de douane n’est à court terme pas envisageable, défendre l’économie et la relance hellénique est le premier devoir du gouvernement en place. Aussi Athènes propose de mettre en parenthèse cet accord formel afin de garantir une baisse rationnalisée des droits de douane entre nos deux pays.

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Prishayev
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