[BENELUX][JANVIER 1952][AG-004][Union pour le Maintien de la Paix]

Le Bénélux appelle les membres de l'Assemblée Générale à reconnaître à travers la main-mise du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le pouvoir exécutif de l'ONU, un réel danger existe en cas de blocage de celui-ci pour la paix mondiale.

Afin de remédier à ceci, nous proposons :

Dans tout cas où paraîtrait exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression et où, du fait que l'unanimité n'a pas pu se réaliser parmi ses membres permanents disposant du droit de veto, le Conseil de Sécurité manque à s'acquitter de sa mission principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, l'Assemblée Générale examinera à travers le Secrétaire Général des Nations Unies la question afin de la proposer aux membres de l'Assemblée Générale les recommandations et directives à prendre pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Si besoin est, afin de maintenir la paix et la sécurité internationale, en cas d'agression, de violence ou de menace sur la paix, l'Assemblée Générale pourra décider à un vote des 2/3 majoritaires de la mise sur pied d'une mission de maintien de la paix effectuée par les forces de sécurité des Nations Unies. Cette décision pourra être prise après une réunion d'urgence qui sera convoquée vint-quatre heures après que la demande en soit faite par 7 membres quelconques du Conseil de Sécurité ou par au moins la moitié des membres de l'Assemblée Générale.

Durant cette session extraordinaire, une Commission d'Observation et/ou d'Intervention pourra être mise en place, dirigeant sous mandat onusien et sans nécessiter l'aval du Conseil de Sécurité, la mise en place des mesures préventives nécessaires, et si besoin est, supervisera l'envoi des forces de sécurité dans la zone sous tension ou en conflit.