[Rencontre] Sommet de New Delhi.

« Nous remercions le Roi du Népal, le Régent du Tibet et le Président de la Fédération Chinoise de nous avoir rejoints à New Delhi pour ce nouveau sommet de l’Alliance de l’Himalaya. » Le Premier Ministre Anthony Eden, depuis son élection, ne s’est peut-être pas assez rendu en Asie pour le faire voir, mais il tient à affirmer qu’à ses yeux cette Alliance est d’une importance cruciale pour l’équilibre en Asie face aux restes de nationalisme, existants ou supposés, ainsi évidemment qu’à une menace immense qui s’implante de jour en jour sur le continent sans que, toujours assez étrangement, des monarques autoritaires de pays religieux n’y trouvent la moindre chose à redire.

Techniquement, l’Alliance n’est pas une organisation, mais un groupe soudé par un traité commun de défense militaire et de coopération. De ce fait la nationalisation des mines, tout à fait illégale en vertu des contrats signés, constitue aux yeux des Britanniques un motif suffisant pour considérer tous ses engagements, et donc tous les engagements pris en retour, comme caduques.

Est proposé justement de constituer sur la base d’expériences pouvant se voir régionalement (Amérique, Balkans, par exemple) une organisation, le Conseil de l’Himalaya, une organisation. Chaque État membre disposera d’un siège - un seul représentant britannique siégeant pour la Birmanie et l’Inde - et donc d’une voix. Son principe premier sera une assistance mutuelle en cas de menace pesant sur l’un de ses membres, non pas forcément suite à une déclaration de guerre visant l’un d’eux mais aussi un danger interne pesant sur ses institutions.

Il en profite pour annoncer le résultat de négociations secrètes dans le Raj britannique dont a pu être tiré le premier accord suivant (et certaines garanties pour le futur tenues confidentielles) :

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